ATTENTION
Wervicq.
Mamz elle Nitouche.
LEBBE SOEURS,
65 francs.
État-Civil cTYpres,
Accident de chemin de
fer Heuie.
Nouveaux détails.
Descente du Parquet.
Les responsabilités.
Théâtre des Galeries
radicale l'Anémie
f,r l'tllXIRde S'-VÎNGENT0M®"
de Courtrai, a l'honneur d'in
former sa nombreuse clientèle
ainsi que les personnes qui au
raient I intention de venir le con
sulter qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec
lequel il n'a aucune relation
commerciale, qui vient Ypres
deux maisons de sa demeure.
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Lire les autres arti
cles la 4S page.
La société dramatique De Droogaars
donna Dimanche passé sa dernière re
présentation de l'année théâtrale 1900-
1901.
Nous avons eu la satisfaction de con
stater que cette société fait des pro
grès très sensibles.
Tous les rôles, sans exception, ont
été interprétés avec beaucoup de sen
timent et les figurants et l'orchestre
se sont acquittés de leur tâche la sa
tisfaction générale.
Le drame Tf- alter d,e Toonkunslenaar
a fait couler bien des larmes et la co-
comédie Hotsebotse a fait rire toute la
salle.
Les deux pièces ont été frénétique
ment applaudies et la comédie Hotse
botse a été bissée.
Les magnifiques costumes de la mai
son J. Bauweraerts de Bruges et les
types artistiques de M. A. Deraedt, de
Roulers, n'ont pas peu contribué re
hausser cette belle représentation
Le Chocolat De Beukelaer est supérieur
aux chocolats Suisses et Français.
Voici le récit qu'a fait de l'accident
survenu Heule, Dimanche, un voya
geur qui se trouvait dans le train tam
ponneur
J'étais dans un compartiment de 2e
classe, vers le milieu du train. J'avais
deux compagnons de voyage. Tous
trois, chacun dans un coin, nous som
meillions. Soudain, j'entends un grand
bruit, et, en même temps, je suis jeté
contre la banquette d'en face. Etour
di par le choc, je reste quelques secon
des sans savoir si je suis éveillé ou si je
rêve. Mais les cris de mes compagnons
et les chocs successifs qui se produi
sent avec un effroyable fracas, me font
revenir moi et je me rends compte
de l'accident. Nous ouvrons la portiè
re et nous cherchons, travers l'obs
curité, distinguer quelque chose. Des
premières voitures, il ne restait que
des débris amassés contre la machine,
et, sous ces débris, on pouvait voir des
bras et des jambes qui remuaient. De
toutes parts s'élevaient des appels
Au secours Je meurs tandis que
sous un wagon de 3" classe, deux bles
sés hurlaient lamentablement.
Le spectacle était affreux.
Les employés de la gare de Heule et
des voyageurs organisèrent immédiate
ment les secours. Les trois premières
voitures étaient venues s'écraser con
tre la machine et elles ne formaient
plus qu'un amas de décombres, d où
partaient des plaintes et des cris. Le
personnel de la gare, dirigé par le
chef, M. Lambin, parvint, après des
efforts, retirer de dessous les voitu
res brisées, les voyageurs blessés.
Un des voyageurs, retiré le premier,
ne donnait plus signe de vie. Il por
tait plusieurs blessures graves sur tout
le corps. Son identité tut reconnue
peu après. C'est un nommé Johnston,
demeurant l'hôtel du Lion cLOr,
Courtrai. Le nombre des blessés est
très grand.
Citons parmi les voyageurs le plus
gravement atteints, Myseur, fondeur
Courtrai, dont la blessure met la vie
en danger Louis Desterbecque, ou
vrier travaillant Roulers et habitant
Basècles, qui est blessé la tête Fé
lix Hughes, de Bruxelles, blessé la
jambe. Le chef-garde et le chauffeur
sont au nombre des victimes.
Il est remarquer que la plupart des
blessés ont reçu des coups la tête. M.
le docteur Lefebvre, de Menin, qui se
trouvait dans le train déraillé et n'a
pas été blessé, a donné ses soins aux
victimes, avec un zèle et un dévou
aient au-dessus des éloges. Les blessés
ont été transportés la gare d Heule.
Le garde Oscar Dotsselaere, un Bru-
geois, qui se trouvait dans le compar
timent d'un des morts et qui a échappé,
s est dévoué au sauvetage des blessés.
C'est la cinquième fois que ce garde
échappe la mort.
M. Auguste Wyseur, fondeur, rue du
Canon, Courtrai, est mort hier ma
tin Heule, des suites de ses blessures.
Le nombre de3 blessés n'est pas con
nu exactement. Plusieurs n'ayant reçu
que de légères contusions n'ont pas cru
devoir donnerleurnom au chef de gare.
On estime une trentaine le nombre
des blessés. Le train, en effet, par suite
du marché de Bruges, qui a lieu le Sa
medi, était bondé de voyageurs.
Parmi eux se trouvaient, entre au
tres, les magistrats du parquet de Cour
trai qui revenaient d'Iseghem où ils
avaient fait une descente de justice.
Avec eux se trouvait M. le docteur
Lefebvre, de Menin, dont nous avons
signalé la belle conduite dans le sauve
tage.
Parmi le3 blessés citons par ordre de
gravité Le machiniste, AuguBteClaeys,
d âpres, marié et père de cinq enfants.
Il porte la tempe et l'œil gauche
d'affreuses blessures. Le bras droit est
fracturé et la jambe gauche fortement
contusionnée. Il est soigné en face de la
gare au café Saint Arnould.
Le chauffeur Jean Vermynck, éga
lement d'Ypres, est père de quatre en
fants. Il porte de sérieuses et profondes
blessures la tête et la jambe gau
che. La victime est soignée au Cercle
des Voyageurs
Dans ce même restaurant se trouve
également une troisième victime, une
femme de Courtrai, qui est assez sé
rieusement atteinte. C'est Mme Jules
Dumortier, née Marie Louise Baecke-
landt, âgée de 40 ans, cabaretière et
marchande de poissons, rue de Bruges.
Mme Dumortier sortait de convalescen
ce la suite d'une opération.
La sœur de la moribonde, Emma
Baeckelandt, âgée de 42 ans, femme
Vansteenkiste, a des blessures aux
mains et aux jambes. Elle a été trans
portée son domicile, rue Basse,
Courtrai.
Le chef-garde, Charles Allo, de Bru
ges, blessé gravement la tète, a été
transporté son domicile par le train
suivant.
L'état de Charles Allo est très grave.
Un contre-maître de la fonderie Wy
seur, de Courtrai, Félix Bossuyt, qui
faisait route avec son infortuné patron,
a reçu des contusions multiples dans le
dos et sur le ventre.
M. Pécrèse, 50 ans, marchand de
vins Bordeaux, a la jambe droite
fracturée. Il est soigné l'Hôtel de
la ville de Gand place des Epérons
d'or, Courtrai. Les médecins estiment
qu'il faudra probablement lui ampu
ter la jambe.
Gustave Verriest, 30 ans, peintre,
Harlebeke, a les mâchoires défoncées.
Achille Pottié, 24 ans, peintre-déco
rateur, rue de la Lys, 5, Courtrai,
blessures la tête et aux genoux.
Gustave Baeckelandt, 32 ans, négo
ciant en bois, «Au Glaive», Grand'-
Place, 1, Courtrai, a une épaule dé
mise.
Aussitôt que la nouvelle de l'acci
dent a été connue Courtrai, le per
sonnel de la gare organisa immédiate
ment un train de secours dans lequel
prirent place une dizaine de médecins
de la ville.
Dans la journée de Dimanche, les
trois blessés restés Heule ont été
l'objet des soins les plus assidus des
médecins.
Dimanche matin, 9 h. 1/2, le par
quet de Courtrai, représenté par MM.
Verhelst, substitut du procureur du
Roi, Dujardin, juge d'instruction, et le
greffier David, est descendu en gare de
Heule.
Les magistrats ont longuement inter
rogé le chef de gare, M. Lambin, et
tout le personnel de l'administration
A midi, le parquet regagna Courtrai.
Dans l'après-dîner, deux ingénieurs-
inspecteurs délégués par la compagnie
de la Flandre occidentale, ont de leur
côté procédé une enquête. Rien n'a
transpiré du résultat de ces différentes
enquêtes.
Cependant on affirme dès maintenant
que l accident incomberait la Com
pagnie.
L'aiguilleur, M. Beulckaert, étant
malade, avait été remplacé par un
employé. Entretemps une équipe d'ou
vriers avait travaillé la voie de gara
ge un peu avant le passage de l'ex
press et il parait que l'excentrique
servant aiguiller avait été dérangé de
sa position, de telle sorte que la voie
était interrompue. C'est ce qui expli
querait le déraillement du train par
tir de la bifurcation ou de la voie de
garage conduisant au dépôt des mar
chandises.
Retour d'âge. Les dames qui dési
rent rester fraîches, fortes et bien por
tantes malgré les dangers de leur âge
doivent se purifier de temps en temps
le corps avec la Pilule purgative du Dr
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BRUXELLES.
IlIilElîSE SUCCÈS
La presse bruxelloise sans exception
a fait fête Mamz'elle Nitouche la popu
laire et pimpante opérette ou tant de
divettes aiment se produire.Le livret
reste aussi amusant, aussi drôle qu'au
premier jour. Cela n'a du reste rien
d'étonnant, Nitouche étant signée de
Meilhac, Milland et Blum et la musi
que étant due ce fantaisiste énorme
d'Hervé. Seulement l'interprétation ac
tuelle dépasse tout ce que l'on a vu
depuis Judic, Baron et Lasouche.
Mlle Angèle Van Loo joue Denise,
elle y dépense sans compter ses plus
jolis sourires, les perles de sa voix, les
minauderies de sa jeunesse. C'est une
adorable petite Nitouche. A ses côtés
l'on voit Minard qui a fait du person
nage de Célestin-Floridor une véritable
création. M. Minard a négligé les tra
ditions de tous ses devanciers, et arrive
des effets d'un comique intense par
les moyens les plus sobres. M. Ambre-
ville est d'une amusante rondeur en
major et M. Berthaud se montre un
crâne et élégant officier de Dragons en
même temps que ténor émérite. Le
reste de la troupe ne mérite que des
éloges.
L'interprétation et la mise en scène
de Mamz'elle Nitouche obtiennent un tel
succès qu'après le troisième tableau
(La Caserne) la toile doit, en plein acte
ce qui ne se voit que très rarement
se relever chaque soir quatre ou cinq
fois et que des applaudissements sans
fin accueillent M11® Van Loo, M. Mi
nard, Berthaud, Ambreville et leurs
camarades.
Mamz'elle Nitouche sera jouée en ma
tinée Dimanche, 2 heures. Comme
Dimanche dernier, on fera sans nul
doute salle comble.
On peut retenir ses places par lettre,
dépêche, téléphone n° 486.
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Alost. 11 Mars. Marché calme
avec affaires limitées, depuis huit
jours, aux besoins immédiats de la
brasserie. Prix peine soutenus, avec
vendeurs pour les crûs d'Alost 1900, en
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par 50 kil.
Londres, 11 Mars. Houblons Can-
terbury Affaires plus suivies aux
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se cotent actuellement liv. 6, toute
fois la plupart des affaires se font en
houblons cuivrés dans les prix de 98s
et 100s. par quintal.
Houblon Worcester Marché calme
avec affaires limitées des besoins im
médiats Les petites provisions de hou
blon Worcester entre les mains des
producteurs sont tenues de pleins
prix, toutefois des ventes s'effectuent
generalement en houblons provenant
des magasins des négociants de plus
bas prix. r