Chroniquedela ville. Sénat. M. Liebaert a répondu M. Hanrez demande un prompt rap port sur la pétition déposée au Sénat au sujet de la guerre Anglo-Boer. Réunion des parlementaires libéraux. Pour le S. U. Rejet du budget de la guerre en section centrale. Projet du Gouvernement sur le droit de licence. IVos facteurs. A propos de l'entretien chemins vicinaux Ypres liait de Furnes le matin de bonne heure pour repartir a heures et demie de Dixoiude Furnes, de manière donner la correspon dance avec le train de Loo et des environs, les voyageurs ne seraient plus obligés de quitter Dixmude la veille pour être temps nu marché de Furnes ils arriveraient aussi assez tôt Adinkerke pour pouvoir retourner Dixmude, vers 8 heures. M. le ministre ne pense-t-il pas qu'il y a lieu d'accueillir notre demande, d'autant plus qu'elle ne nécessiterait pas l'organisation de trains nouveaux et n'entraînerait pas de nou veaux frais pour l'Etat La question est soumise l'examen du service d'exécution. En séance du Vendredi 22 Mars, M. Van Langendonck, représentant socia liste de Louvain, a adressé au mi nistre des finances la question suivan te La loi sur les habitations ouvrières exonè re les ouvriers des contributions personnelles et mobilières, ainsi que de toutes autres taxes provinciales ou communales et cette loi, pas plus que les modifications qui y oot été appor tées, n'excluent de l'exemption les ouvriers de l'Etat. Je demande donc que les facteurs des pos tes qui, d'après les déclarations de M le mi nistre des chemins de fer, sont des ouvriers, puissent bénéficier de la loi, d'autant plus que le salaire de certains de ceux-ci est inférieur au salaire de nombre d ouvriers travaillant pour des particuliers. Il est équitable, dès lors, qu'ils puissent profiter des avantages accordés aux habitations ouvrières, pour lesquelles les ouvriers jouissent notamment d'une diminu tion des Irais d'enregistrement et d'acquisi tion. M. de Troozministre de l'intérieur, a répondu En répondant l'interpellation récente sur la situation des facteurs des postes, le mi nistre des chemins de fer a examiné une sim ple question de fait, qui l'a amené comparer celte situation celle des ouvriers Le point de savoir si les exemptions et les réductions d'impôt décrétées par la loi du 9 Août 1889 s'appliquent aux facteurs des pos tes est, au contraire, une question de droit. Or, ces laveurs fiscales ne s'étendent pas la généralité des personnes qu'on a coutume de ranger dans la classe ouvrière, mais seule ment aux ouvriers qui, vivant de leur salaire, travaillent de leurs mains pour un patron ou un maître. MM. Lambillotte et Furnèmonl inter pellent le ministre de l'industrie sur les mesures que le gouvernement compte proposer pour mettre fin la grève des verriers Le ministre déclare qu'il proposera l'arbitrage. M. Hymans, représentant libéral de Bruxelles, interpelle le ministre des fi nances sur la situation faite aux géo mètres du cadastre au point de vue de leurs traitements II reproche au mi nistre d'avoir annihilé Je vote de la Chambre qui avait alloué, au budget de 1900, un crédit pour augmenter ces traitements. La discussion continuera Mardi. M. Mansart, député socialiste de Soignies, pose au ministre des finan ces, la question suivante Assimilés aux employés, les fadeurs des postes n'ont jusqu'ici pas pu bénéficier de la loi qui exempte les ouvriers de certaines con tributions. M. le ministre Liebaert, ayant pro filé de F in terpellat ion Delbastée pour déclarer, au nom du gouvernement, qu'il considérait les facteurs non comme des employés mais com me des ouvriers, ne pourrait-on leur faire re mise de leurs contributions injustement préle vées et les exonérer de ces charges pour l'ave nir Séance du Mercredi 21 Mars 1901 Des crédits provisoires valoir sur les budgets de 1901, sont votés par 91 voix il y a eu 22 abstentions. Discussion sur les modifications apporter au règlement de la Chambre. Séance du Jeudi 28 Mars 1901 Discussion sur les modifications apporter au règlement de la Chambre. MM. Helleputle et Snoy. de ix fines- fleurs cléricales, proposent de ne plus admettre que les députés puissent po ser des questions aux ministres qui sont obligés d'y répondre dans la séan ce du Mardi. MM. WoesleSchollaert et de Smel de Naeyer appuient cette pro position et subsidiairement,demanden- que les questions et les réponses ne fi gurent plus qu'aux Annales. j>îir*oe que, de la sorte, il y sera donné moins die* publi cité {Compte-rendu analytique, p. 357). Le Compte-rendu analytiquecoûtant moins cher, est en effet plus répandu que les Annales.(M Woeste est cynique dans ses aveux) L i proposition Helleputle et Snoy est rejetée par 54 voix contre 47. Notre re présentant. IVX. Z> olfa voté contre la proposition; IVF. X an 3Iei'- ris a voté pour la propositian et >X. Colaert était absent. Séance du Mardi 26 Mars 1901. Les pouvoirs de M. Cantillon, sup pléant de M. le baron Béthune, décédé, sont validés. La proposition de loi abolition du vote plural pour les élections commu nales et provinciales, suppression, dans les communes de plus de 20,000 habi tants, des conseillers supplémentaires, unification 25 ans de l'âge électoral et une année la durée de résidence exigée pour être inscrit sur les listes, extension aux élections communales et provinciales de la R. P., obligation du vote, renouvellement intégral tous tes quatre ans des conseils communaux et provinciaux et élection de conseillers suppléants provinciaux déposée le 28 Décembre dernier par M. Houzeau de Lehaie, représentant libéral de Mons, et cinq de ses collègues, est prise en considération. M. le ministre de Trooz déclare que le gouvernement combattra la susdite proposition qui a aussi pour objet l'établissement du S U. pur et simple la province et la commune. M. De Mot interpelle le gouverne ment sur la situation financière que celui-ci crée la ville de Bruxelles et réclame de légitimes compensations. M. Delannoy estime que la vraie com pensation accorder, c'est la réunion de Bruxelles et des faubourgs en une seule agglomération. M. de Smel de Naeyer proteste de ses bonnes inten tions et se déclare l'homme le plus dé voué aux intérêts du pays en général et ceux de la capitale en particulier. Sur ce, l'incident est clos. Séance du Mercredi 21 Mars 1901 M. Cantillon prête serment. M. Simonis est élu premier vice-pré sident en remplacement de feu M. le baron Béthune, par 69 voix il y a 4 bulletins blancs. M. le chevalier Descamps est nommé membre de la commission de surveil lance de la caisse d'amortissement et de la caisse de dépôts et consignations, en remplacement de feu M. le baron Béthune, par 43 voix sur 70 votants. M. Delannoy recommande la pétition des raffineure de sel. Discussion sur les crédits provisoires valoir sur les budgets pour l'exercice 1901. La commission des finances pro pose par amendement, de n'accorder que jusqu'au lr Juillet les crédits pro visoires votés jusqu'au 1* Septembre par la Chambre. Cet amendement, combattu par le gouvernement, est adopté par 34 voix contre 32. Notre Sénateur, 3X. XXe IXitl- <ler, a voté l'amendement de la Commission. Le second vote est remis la séance prochaine, soit le 23 Avril. Un très grand nombre de mandatai res libéraux se sont réunis Mercredi matin sous la présidence de M. de Gorge, pour délibérer sur la campagne eu faveur du S. U. Les députés de la ligue libérale bruxelloise n'étaient pas présents. L'assemblée a voté la résolution sui vante Les députés et sénateurs libéraux, partisans du S. U. et de la R. P., esti ment qu'il y a lieu pour eux, en con formité de leurs déclarations électora les, de faire tous leurs efforts, tant au Parlement que dans leurs arrondisse ments, pour assurer la réalisation de ces deux réformes. s Us estiment, dans l'intérêt même de la cause du S. U. et de la R. P. et en vue de lui conquérir L adhésion de plus en plus complète de la bourgeoi sie, qu'il est utile que la propagande libérale s'organise indépendamment de toute autre. s Toutefois, il est entendu que les représentants et sénateurs de chaque arrondissement restent juges de l'op portunité de prendre avec d'autres partis telles mesures que commande ront la propagande en faveur du S. U. et de la R. P. Trois députés et trois sénateurs con stituent le groupe du S. L". et de la R. P. MM. Janson. Féron, F. Delvaux, Lorand, Crombez, Nolf et Cambier ont été chargés de faire connaître cette ré solution au P. O. Ont adhéré jusqu'à ce jour au grou pe parlementaire libéral du S. U. et de la R. P. MM. Delvaux, Yan Ryswyck, Ver- heyen. Tonnelier, Nolf. Dufrane, Fé ron, Paternoster. Tournay, Lorand, Cambier, Buyl, Warocqué. Liefmans, Hambursin, Crombez, Giroul, Terino- te, François, Jourez, Ouverleaux, Van- devenne, Vandervelde, Jamon, dépu tés. MM. Houzeau, Boeyé, F Février, Delannoy, de Gorge, Hanrez, Berg- mann, Vanderkelen, Verbrugghen, Fiéchet, Yanderrest, Verspreeuwen, Stuers, Sainctelette, de Sélye, Huet, de Ridder, Clément, A. Février, de Coster, d'Andnmont, Brûlé, sénateurs. La section centrale, réunie Jeudi matin, sous la présidence de M Schol laert, a entendu le rapport de M Henri Delvaux, député de Bastogue, qui tut plusieurs fois rapporteur de ce budget, et que l'on désigne dans la presse cléri cale comme le successeur du général Cousebant quand celui-ci sera débar qué, ce qui, au dire des mêmes jour naux, ne peut tarder. Quoique conçu dans un sens aussi conciliant que possible, le rapport a été violemment critiqué par M. Coremans et, surtout, par M. Woeste, qui a fiui par déclarer qu'il s'abstiendrait. M. Coremans a demandé que le vote fût postposé, proposition qui fut re poussée ensuite des protestations de M. Lorand. On passa donc au vote du budget qui fut rejeté par trois voix MM. Core mans, Lorand et Rosseeuw, contre trois MM. H. Delvaux, Francotte, Schollaert et une abstention, celle de M. Woeste. En présence de ce vote, M. Delvaux a donné sa démission de rapporteur. Le président a proposé alors de re mettre jusqu'après les vacances de Pâques la future réunion, afin qu'il puisse conférer avec le gouvernement sur la situation, proposition qui a été adoptée. Ce fait est sans précédent depuis 1 existence de notre indépendance na tionale. Aussi fait-il présager un bou leversement prochain de notre régime militaire et probablement une débâcle ministérielle. M. le ministre des finances a soumis, le 15 Mars, la Chambre des repré sentants un projet de loi modifiant la constitution du fonds communal insti tué par la loi d'abolition des octrois,gé néralisant le droit de licence établi par la loi de 1889 et le complétant par une taxe nouvelle sur l'ouverture de tout débit de boissons. Le droit de licence de 1889 frappe les débits de boissons alcooliques au profit d'un fonds spécial répartir - avec le produit des droits d'entrée sur le bétail et les viandes entre les communes d'après le chiffre de leur population. M. le ministre des finances constate que ce droit a enrayé ia progression du nombre des débits de boissons alcooli ques, sous réserve d'une augmentation du nombre des cabarets déclarés com me débits de boissons fermentées, bien que nombre d'entre eux débitent clan destinement des alcools. Pour en finir avec la clandestinité alcoolique, le projet adopte l'idée de la taxe d'ouverture préconisée Paris, 1900, au Congrès franco belge de là brasserie il n'affranchit du droit de licence que les seuls cabaretiers qui spontanément, dans des conditions de nature impliquer un acte réfléchi, s'engageront bannir absolument l'al cool de leur établissement et se soumet tront un contrôle domiciliaire spécial. oici 1 échelle du droit de licence annuel 60 francs dans les communes de moins de a,000 habitants 80 francs dans les communes de a,000 la,000 habitants 100 francs dans les communes de ta,000 30,000 habitants 150 francs dans les communes de 30,000 60.000 habitants 1.00 francs dans les communes de 60,000 habitants et plus. La taxe d'ouverture pour tout nou veau débit partir du 1er Avril 1901 est égale au triple du revenu cadastral afférent aux locaux affectés au débit elle est due par le propriétaire, l'usu fruitier ou l'emphytéote. Le produit du droit de licence géné ralisé et celui de la taxe nouvelle se raient versés au fonds communal ainsi que le produit du droit d'en-trée sur le bétail et les viandes. Le projet n'a pas pour but de procu rer de nouvelles ressources au Trésor. Par mesure transitoire, le minimum de recettes garanti au fonds communal est réduit, pour 1901, un franc par habitant. Trois ordres du jour ont été présen tés la Chambre la suite de l'inter pellation de M. Delbastée sur la situa tion faite par le gouvernement aux facteurs des postes. Le premier, déposé par MDelbastée, représentant socialiste de Bruxelles, disait t La Chambre, estimant que les fac- teurs des postes doivent jouir des droits garantis tous les citoyens par les articles 19 et 20 de la Consti- tution, et considérant que la situa- tion de ces intéressants fonctionnai- res doit être améliorée, passe l'or- dre du jour. j> Le second, déposé par M. Giroul, re présentant libéral de Huy-Waremme, était libellé comme suit La Chambre, confiante dans la t> bienveillance de M. le ministre des chemins de fer, postes et télégraphes l'égard des facteurs, et comptant sur ses sentiments d'équité pour in- troduire au budget de 1901 des cré- dits pour relever la rémunération des facteurs,passe l'ordre du jour.» La troisième proposition était celle du très catholique M. Woeste, l'homme néfaste, et consistait dans l'ordre du jour pur et simple. Ces ordres du jour consistent enregistrer purement et simplement tout ce qui a été dit, sans prendre aucune décision ni détermina tion, c'est une fin de non-recevoir, c'est déclarer en somme que la question traitée ne valut pas la peine d'être discutée. La proposition Woeste a été adoptée droite contre gauche. Tous les cléri caux de la Chambre ont voté la propo sition de M. Woeste, tandis que les li béraux et socialistes ont voté contre. Les grands prometteurs et farceurs MM. Colaert et Vlh ZVXeï-i'is ont voté l'ordre du jour pur et simple. 3X. Krnest IVolf a voté contre. DES Tout le monde sait dans quel pitoya ble état se trouvent presque tous les chemins du territoire rural de notre ville, défaut d'avoir été entretenus convenablement en temps utile. Il est vrai, que notre collège échevi- nal a fait voter, tous les ans,des crédits destinés les mettre en bon état, mais ces allocations n étaient jamais dépen sées. C est ainsi que nos édiles ont, dans les deux dernières années, fait une éco nomie sur ces crédits, d'environ 10.000 francs. Les comptes de 1898 et 1899 le prouvent. La réfection de notre voirie rurale, si nécessaire dans l'intérêt de l'agricul ture et de la facilité du transport de ses produits, a donc été ajournée d'an née en année. Dans l'intervalle, les che mins sont devenus de plus en plus im praticables, au point qu'il est nécessai re aujourd hui de les empierrer entiè rement et grands frais. Cet état de choses déplorable n a cessé de provoquer, depuis plusieurs années, des plaintes aussi justes que fondées, tant de la part des habitants

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2