CONFÉRENCE EU 20 JOURS ATTENTION! LEÇONS PARTICULIÈRES Ypriana. publique par M. R. Cokdemer. Wervicq. 65 francs. LEBBE SOEURS, aux écoliers. Comédie. Nouvel éclairage. Sloeffer Promotions. .4 rmée. Actes otliciels. DIMANCHE, 31 MARS 1901, SLJE T Les I'ensioiis <1© retrait©. l'Anémie Psr L'ELIXIR DE St-VÏNCEHT^^V Dictionnaire Universel de BESCHERELLE Aîné, Reliure chagrin noir extra solide au lieu de 100 fr. Avis aux mères de (amiIle Grand choix de Broderie Suisse. Blouses sur mesure. Pour éviter toute erreur, le dentiste Maurice MEIER, de Coui'lrai, a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au raient I intention de venir le con sulter qu'il y a un nouveau den tiste portant le même nom et avec lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vient Ypres deux maisons de sa demeure. Il les prie de bien s'informer s'ils sont chez l'ancien dentiste Maurice MEIER, de Courtrai, qui est consulter Ypres depuis 16 ans chez Mme Veuve VaN K.EMMEE, Grand'Place, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 h. 11 n a ni trere, ni fils, ni parent chargé de Représenter sa maison. et 'I i de la banlieue que de quelques con seillers cléricaux même. M D'Huvet- tere. notamment, s'en est fait l'écho, différentes reprises, au sein du conseil communal. Il a surtout insisté sur cet objet dans la séance publique du ^Oc tobre dr, propos de la création du fa meux boulevard de 20 m. de largeur, allant de la chaussée de Furnes celle de Dixmude, travail qui occasionnera des dépenses considérables et dont la nécessité n'a pas été démontrée. C'est là un projet rêvé par M. Colaert et qu'il voudrait faire exécuter avant son départ. M. D'Huvettere disait, avec infini ment de raison, qu'on ne tient pas la s balance égale entre la partie rurale, qu'on ne sacrifie que trop souvent, et b la partie urbaine de la ville, au point de vue de la distribution des ressour- b ces. Puisque les ressources existent, b ajoutait-il, on pourrait au moins très b bien entretenir les chemins vicinaux au profit de la population rurale. Notre collège des bourgmestre et échevins s'est finalement ému de ces plaintes et critiques incessantes et a fait voter, au budget de 1901, un cré dit extraordinaire de 15,000 fr. pour commencer la réfection des chemins qu'il a le plus négligés. Mais ce qu'il y a noter ici, c'est que, dans la séance du 9 Février der nier, revenant sur cet objet, M Colaert a déclaré que le collège proposera pro chainement, l'établissement d'une taxe charge des propriétaires riverains. C'est là une malencontreuse idée, car il va sans dire que ceux-ci s'en déchar geront sur leurs fermiers ou locataires, en vertu des conditions de leurs baux. Faire contribuer les cultivateurs dans les frais d'entretien des chemins, ne fut-ce que pour une minime part, serait leur faire supporter les consé quences de l'incurie de nos maîtres. Les habitants de la banlieue payent déjà les mêmes contributions que ceux de la ville sans en avoir les avantages. Entre autres, ils ne profitent pas de notre distribution d'eau ni de l'éclai rage, dans les frais desquels ils inter viennent cependant. Il est peine croyable que les poli ticiens qui siègent l'Hôtel de Ville, osent songer imposer en outre les fermiers et cultivateurs riverains du chef de l'entretien des chemins, alors qu'en temps d'élection ils leur font toutes sortes de fallacieuses promesses et protestent de l'intérêt qu'ils portent l'amélioration de leur situation. Si la ville était aussi bien adminis trée que le Journal cTYpres se plaît le dire, en toutes circonstances, avec les ressources extraordinaires dont nos édiles disposent et que l'administration libérale n'avait pas, beaucoup près, la voirie vicinale d'Ypres devrait se trouver aujourd'hui dans le plus par fait état d'entretien et l'abri de toute critique. S'adresser au Bureau du Journal. Quand nous avons beaucoup de loi sirs, nous lisonslesséances communales. Pour voir bien jouer la comédie, il ne faut plus se rendre au théâtre, elle se donne la perfection notre Hôtel de Ville. Personne n'en doute, Maître Colaert s'y distingue de beaucoup surpasse- t-il ses collègues par son audace et son talent. Mielleux et flatteur, il roule ses bons amis, toujours confiants et naïfs, avec une grâce parfaite. Dans une des dernières séances, le Maire s'est joué de son ami Henntje en affirmant, avec son aplomb ordi naire, que c'est grâce l'interpella tion de l'illustre yprois, que les rues de la Gare et du Temple sont munies du nouvel éclairage. Henritje, tel que nous le connaissons, a, dans son immense orgueil, accepté ce compliment sans sourciller; il a cru que c'était arrivé et n a pas même compris que le Maïeur se fichait de lui. Attribuer Henritje le mérite de l'établissement du nouvel éclairage, n'est-ce pas un comble Nous trouvons cette façon d encenser des personnages profondément ridicule. La question de l'amélioration de l'éclairage date depuis des années elle a soulevé dans les journaux locaux une polémique vive et suivie elle a provo qué des expériences scientifiques d un nouveau gaz. préconisé par M. le Mai re, mais qui n'ont pas abouti. Henritje n'y est donc pour rien l'opinion publique seule a forcé l'ad ministration améliorer l'éclairage si les rues de la Gare et du Temple sont les premières être éclairées par le sys tème du bec Auer, c'est parce que ces deux rues aboutissent la gare. Henritje a interpellé sur commande, cela se pratique toujours de la sorte l'Hôtel de Ville les leçons sont impo sées, les rôles sont distribues, afin que tout le monde ait l'air de s'occuper de quelque chose de la poudre aux yeux, quoi On nous affirme qu'Henri'je a été prévenu par un concierge de l'Hôtei de Ville ou par un ouvrier de l'usine gaz, que les nouveaux becs, impatiemment attendus depuis des mois, étaient arri vés et qu'on allait mettre immédiate ment la main l'œuvre M Colaert, en homme bien avisé, lui aurait fait sentir que le moment était opportun d'interpeller le Collège ce sujet, s'il voulait que son nom passât la posté rité. Et voilà comment Henritje a été joué et de quelle façon M. Colaert l'a rendu ridicule en le félicitant. C'est toujours de la sorte que les cléricaux écrivent l'histoire Toujours de la comédie DEBEUKELAER'S^^r|fer. Tounng Club Wafers L'amélioration est très sensible l'éclairage de la rue de la Gare aérait complet, si l'on plaçait un réverbère au Café des Brasseursl'entrée de la rue. Nous approuvons sincèrement le pla cement des plaques portant le nom de la rue en-dessous du réverbère tout le monde peut ainsi trouver son che min et se guider en ville. Le nouvel éclairage, surtout en hi ver rendra de grands services, il vien dra spécialement en aide notre police active et vigilante, car celle-ci verra facilement de loin les voleurs il lui suffira, pour les pincer, de se munir de bons jarrets et de beaucoup de bonue volonté. Toux, BronchitesLE THERMOGfÈNE M. Colaert, maire et député clérical de la ville d'Ypres, est une des lumières les plus éclatantes de la Chambre. C'est au moins la conviction personnel le de M. Colaert. En effet, l'honorable député a bien voulu raconter ses collègues, Mercre di, qu'à la suite du vote de la R. P., il avait annoncé son désir de renoncer son mandat. Mais, cédant aux pressan tes mstances du chef de la droite, M. Woeste, il avait consenti rester, met tant ses devoirs civiques au-dessus de ses convenances personnelles. Cette déclaration a fait sourire M. Woeste et a ahuri la gauche et la droi te. Vouloir faire croire une assemblée d'hommes réputés sérieux que M Co laert est indispensable et que son dé part constituerait unecalaraiténationa le Qu'on fasse de pareilles déclara tions Poperinghe, soit. Mais Bruxelles, foyer de lumière et berceau du vocable stoeffer La vérité est que M. Colaert est un aigle mais seulement quand on le com pare M. Iweins d'Eeckhoute. Petit Bleu, 29 mars 1901. Le Chocolat De Beukelaer est supérieur aux chocolats Suisses et Français. Par arrêté royal du 25 Mars 1901, paru au Moniteur des 25 et 26, M. BECQUEYORT, capitaine en second d'artillerie, instructeur l'Ecole d'E- quitation, est nommé capitaine com mandant et M. JUSTICE, Joseph-E.- J.-M.-P., médecin-adjoint de Ie classe, de l'hôpital de notre ville, détaché au 3e régiment de ligne, est nommé mé decin de bataillon de 2e classe. M. JUSTICE est ancien élève de no tre Collège communal supprimé. Nous félicitons bien cordialement les nouveaux promus. Par arrêté royal du 25 Mars 1901, M. DECROOS.T.-A colonel commandant le 2e régiment de ligne, adjoint d'Etat- Major, est nommé général-major com mandant de province. M. DECROOS. ancien élève de notre Collège communal supprimé, est allié aux familles De Coene et Yermeulen. Nous lui présentons nos plus chaleu- reu-es félicitations. Sa nomination a produit la meilleu re impression en notre ville, où le gé néral compte de nombreuses sympa thies. Grâce son action sur la bile et les glaires, la Pilule purgative antiglai reuse du D Walthéry est un remède merveilleux contre la plupart des maladies. 1 fr. 25 la boîte de 50 pilules. A ceux et ils sont nombreux qu'intéressent les publications illus trées et qui ont quelque souci de la vulgarisation de nos richesses artisti ques, nous recommandons chaleureuse ment le septième volume de la collec tion Les villes d'art célèbres b publiée Leipzig par la maison Seeman. Ce septième volume (124 pages, 116 gravures) concerne nos deux vieilles cités flamandes Bruges et Ypres. L'auteur est M. Hei ry Hymans, con servateur du cabinet des estampes la Bibliothèque royale, Bruxelles. La traduction française vient de pa raître Paris, la librairie Renouard. Prix fr. 3-50. «WWUQWW Un arrêté royal du 13 Mars 1901 au torise le conseil communal de Wyt- schaete percevoir des taxes sur les divertissements publics. N'oubliez pas qu'une seule boîte d un franc de Pastilles pectorales Walthéry suffit toujours pour guérir la toux, les maux de gorge et l'influenza. Société Mutualiste <lc lietraile Help u zelve 3 heures de relevée, AU THÉÂTRE COMMUNAL, La mesure draconienne prise l'é gard des enfants Belges habitant la Belgique, par la municipalité réaction naire de Wervicq-Sud, fait l'objet de toutes les conversations. L'opinion publique juge sévèrement les cléricaux, qui osent perpétrer cet audacieux coup de parti C'est ignoble c'est révoltant c'est indigne d'un parti civilisé s'écrie-t on. Parfait Mais n'oubliez pas que les cléricaux de tous pays s'entendent comme larrons en foire, pour combat tre l'enseignement officiel Ils ne savent que trop bien que, qui tient l'instruction et l'éducation, tient l'a venir Depuis bien longtemps l'enseigne ment officiel n'existe plus ici que pour la forme. L'école communale mixte, transfé rée au patronage catholique, est diri gée par l'unique institutrice, qui est une religieuse Depuis 1884, on a successivement supprimé l'école d'adultes, l'école gar dienne, l'école communale de filles et l'école communale de garçons Pour une ville comme Wervicq, avouez que c'est triste Tout pour nos amis, rien pour les par tis de l'opposition tel est le mot d'or dre de nos édiles Ne croirait-on pas rêver Heureux Wervicqois Un père de famille indigné. GUÉRIS ON RADICALE DE Le Seul autorisi spécialement. Pour Renseignement*», adresser chez les SŒURS delà CHARITÉ,105,R. St-Dominiqne,Parti, GUINET, Pharmacien-Chimiste. I, Passage Saulnier, Paris. Dépôt Général pr la Belgique: CH. DELACRE. Bruxelles. DANS TOUTES PHARMACIES. Beochork FRZMCO. Dépôt Ypres Pharmacie Libotte, Marché au Beurre. OCCASION II AISE. LA NOUVELLE ÉDITION DU EN 2 VOLUMES, S'adresser au bureau du journal. Avant de commander vos Trousseaux et Layettes, adressez-vous la MAISON 16, RUE DE LA STATION Y I» Il E H En agissant ainsi, vous ferez une sérieuse économie. OOOOOOOO OOOOOOOOO cn o A o u se s ë3 ce Sk "H ce <x> •o ce >-> o o o S s— SU X zz CL ce 5 ~zz ce M Z3 or zz ce ce Zï ZZ Sk ai x Cu S 3 ■r. -y x E lâ p- ÎO O O F- so t- o o <s* r— CM O SO o o o o o o OL-OOOOOîO o^oouîojiîn O O O «o* o o o o o o O CD CD o o o o co O O O O CQ -T* x Et: -H c o ce c «Sec 2 Eâ kl e j o y v: -S -Y43 les ©.litres nrti- ©les la 4'- page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 3