Chroniquedela ville,
LEÇONS PARTICULIÈRES
Nécrologie.
Denis, Anseele, Van de Walle, Nolf
et an de Venne.
MM. Denis et Lorand ont longue
ment défendu les deux reformes.
M. Verhaeghe repondra leurs
discours la prochaine seance, qui
se tiendra après les vacances de Pâ
ques.
Démission
Stoeiîer Colaerl.
Chemin de fer vicinal
d'Ypres Neuve-Eglise el Wanièlon.
Chemin de Fer vicinal
Dixiuude-Ypres-Poperinghe
Le moniteur du 5 Avril 1901 pu
blie lacle de concession et le cahier
des charges de celte ligne.
Fondation Godlschalck.
aux écoliers.
Félicitations.
DE BEUKELAER'S
Help u zelve
Labondance des matières nous
oblige de reserver plusieurs articles
pour le prochain numéro. Nous prions
nos collaborateurs de bien vouloir
nous excuser.
Actes officiels.
a
l-s
Un amendement présenté au budget
de l'Agriculture propose la création
d un prix de 10,000 francs accorder
celui qui découvrira le moyen de pré
venir la stomatite aphteuse.
Avis aux amateurs.
~"W\AAA/\AA/v>
Les aumôniers militaires vont être
supprimés en Espagne. L'argent
qu'ils coûtaient au budget de la Guerre
sera employé améliorer la nourriture
du soldat.
Nous connaissons des soldats qui ne
sont pas Espagnols et qui voudraient
bien être Espagnols.
M. le représentant Maroille, en séan
ce de la Chambre du Jeudi 28 Mars
1901, a posé au ministre la question de
savoir si M. Maximilien Vanhemelryck,
nommé, en Janvier dernier, inspecteur
vétérinaire, peut se soustraire aux
prescriptions des instructions et des cir
culaires envoyées aux autorités admi
nistratives par MM les ministres Be-
gerem, Yandenpeereboom et de Burlet
circulaires rappelées par ces der
niers la Chambre les 11 Janvier et 19
Mars 1895. M. Vanhemelryck, alors
que les instructions ministérielles lui
enjoignent d'habiter la ville do Leuze,
continue résider Lens où il conser
ve son mandat de conseiller commu
nal, mandat dont il aurait dû se défai
re, étant fonctionnaire du gouverne
ment.
La réponse du ministre, faite Mardi
dernier, est un faux-fuyant réellement
déconcertant. M. van der Bruggen, mi
nistre de l'agriculture, déclare tout
simplement que M. Vanhemelryck ne ré
side Lens que jusqu'à ce qu'il ait pu trou
ver Leuze une habitation pouvant lui
convenir (sic) et que son mandat de conseil
ler communal prendra fin... dès son
installation Leuze (sic).
Inutile de se demander quelles sont
les opinions politiques de M. Vanhe
melryck. Si elles étaient libérales, il y
a beaux jours qu'il aurait dû se sou
mettre aux prescriptions ministérielles
ou se démettre de ses fonctions d'in
specteur vétérinaire. Il est vrai de dire
aussi que si les opinions de ce monsieur
étaient libérales, il n'aurait jamais été
obligé de choisir entre ces deux alter
natives, parce qu'il n'aurait jamais été
appelé ces fonctions gouvernemen
tales.
Selon que vous serez clérical ou libéral
le jugement du ministre sera favorable ou
défavorable
Ici, Ypres, nous avons un cas ana
logue.
Depuis un grand nombre de mois, le
conseiller communal Emile Decae-
etecker a été nommé inspecteur vétéri
naire et, bravant les circulaires minis
térielles,ilconserve son mandat électif!
Messieurs les cléricaux peuvent-ils
donc tout se permettre et se mettre au-
dessus des lois
Quel bel exemple d'obéissance l'au
torité
Et M. Colaert se lamente et déplore
le farceur le respect de l'au
torité qui s'en va
Nous reproduisons d'après les Anna
les parlementaires séance du Mercredi
27 Mars 1901, p. 879 le passage du
discours de M Colaert qui lui a valu
l'articulet du Petit Bleu que nous avons
reproduit dans notre dernier numéro
M. Colaert.
Il n'y a pas longtemps, je disais l'hono-
t able membre M. YVoeste) que je devais,
chaque jour, partir 9 1/2 h. ou il h de
chez moi pour arriver 1 1/2 h. ou 2 1/2
h et il me répondit Je ne saurais pas y
tenir c'est une chose impossible. Il aurait
pu ajouter, Messieurs, que je ne suis pas
contraint de rester en cette Chambre, mais,
lors de la discussion de la loi sur la R. P.,
ayant eu l'occasion de démontrer les incon-
rénients du système au point de vue de notre
présence aux réunions de la Chambre, et
ayant dit mon honorable collègue que je
serais forcé de me retirer, il m'a détourné
de cette idée. Cest donc grâce lui que je
suis reste Hiresy. Si j'avais, cette épocfue,
fait part l'honorable M U'oeste du moyen
que nous proposons aujourd'hui, peut-être
aurait-il cédé (Rires gauche'
Pour qui connaît M Colaert, person
ne ne gobera qu'il ait jamais eu l'in
tention de 6e retirer après le vote de ia
R. P. Dans nos milieux politiques,
Ypres. pareille déclaration eût été ac
cueillie avec un immense éclat de rires.
Nous savons trop bien les intrigues de
toutes sortes qui ont eu lieu au Cercle
Catholique pour arriver déterminer
Henritje céder la première candida
ture M. Colaert lors des élections du
27 Mai dernier. On peut concevoir qu'à
la Chambre, où ces dessous ne sont pas
connus, le beau désintéressement de
M. Colaert ait pu être pris au sérieux.
C'était déjà assez risqué de sa part
d'en faire état. Mais ce qui dépasse
toute imagination, c'est de l'entendre
déclarer la face du pays que rien que
la menace de son départ eût pu déci
der un bouleversement complet du rè
glement de la Chambre C'est bien là
un étalage d'orgueil et de prétention
qui ne lui a pas fait voler l'épithète de
ÎStoeHer.... que le Petit Bleu lui
a octroyé avec tant d'à-propos.
Indispensable la Chambre, bouche-
trou Ypres, c'est complet
On parle un peu partout de l'état fi
nancier peu brillant du chemin de fer
vicinal d'Ypres Neuve-Eglise et War-
nêton il paraît qu'il est en déficit.
Nos prédictions se réalisent donc
Nous avons toujours soutenu que la li
gne construite d'après les exigences de
quelques châtelains n'était pas viable
et nous nous rappelons encore que le
Journal d'Fprès, au moment de nos pro
testations contre la construction d'un
tracé fait en dépit du bon sens, nous
traitait de prétentieux et d'oiseau de
mauvaise augure.
Quelle sera l'excuse de son étourde-
rie Va-t-il reconnaître son tort et
prêtera-t-il son concours remédier au
déficit créé par la faute de ses maîtres?
Le déficit dit suffisamment mainte
nant qui des deux avait raison, les né
gociants ou les châtelains.
Les premiers, instruits par leurs re
lations d'afîaires et renseignés par les
voyages, avaient exigé les villes d'Y
pres et d'Armentières comme terminus
de la ligne les châtelains, au contrai
re, ne connaissant que leurs convenan
ces personnelles, imposaient Neuve-
Eglise et Warnêton.
Quand notre intelligente administra
tion eut prendre une décision dans
le choix du tracé, elle subit l'influence
absolue du potentat de ce temps, M.
Surmont, qui la menait la baguette
personne n'osa protester contre la folie,
qui allait se commettre, s'engager dans
la construction d'une ligne sans issue
et sans avenir.
Le mal est fait, l'expérience le dé
montre malheureusement, ce seront
les contribuables, qui pâtiront des bé
vues commises par les lamas cléricaux;
ces grands esprits méprisaient les con
seils donnés, ils étaient trop fats pour
admettre qu'ils pouvaient se tromper.
Encore est-ce un bonheur pour les
communes intéressées, qu'il n'y ait pas
d'exploitation intercommunale, car la
saignée eut été plus sensible encore
maintenant la société exploitante doit
subir une partie de la perte.
11 n'y a qu'un moyen pour remettre
la ligne sur un bon pied, c'est celui de
construire immédiatement l'embran
chement de Messines au Bizet, où il
donnerait la correspondance au tram
électrique, qui 7a Armentières aussi
longtemps que cet embranchement
n'existera pas, le déficit ira en
augmentant il nous semble donc que
le moment d'agir est arrivé il ne faut
pas que l'intérêt général soit sacrifié
la crainte de blesser l'amour-propre de
quelques despotes au petit pied.
Le Conseil communal a tenu séance Samedi
dernier. L'ordre du jour était des plus chargés.
Lue vingtaine de a0*. Kien que cela Beaucoup
d'affaires d'importance secondaire d'ailleurs.
Une seule grosse affaire Bien qu'une. Mais
une très grosse Le compte de 1899 el le bud
get pour 1901 des Hospices civils. Notez que
ces documents sont déposés depuis trois mois
et que uous sommes ia tin du mois de Mars
C'est le sémillant M Berghman qui a fait
rapport sur la gestion de l'administration hos
pitalière et sur ses prévisions budgétaires pour
l'exercice en cours.
Le désopilant échevin a jonglé avec les mil
lions d'une manière absolument remarquable,
constatant un déficit par ci, un excédant par
là, parlant de toutes ces énormes recettes et de
toutes ces colossales dépenses avec.la magis
trale incompétence et le rare aplomb qu'on lui
connaît, lisant, bredouillant, hésitant, feuille
tant, se trompant, relisant, recommençant, se
reprenant, radotant.se trompant encore, rou
gissant, pâlissant, se tortillant, se grattant, se
cabrant, se trémoussant, s'époumonnant, se
redressant, suant, s'épongeant, sautillant et se
démenant travers les broussailles, les diffi
cultés. les énormités, les rugosités, les mon
struosités et les aspérités d'une comptabilité
qui lui est complètement étrangère et dont
les obscurités répugnent la nature essentiel
lement honnête et droite. Le pauvre homme
faisait peine voir.
Le supplice a duré dix longues minutes. Un
soupir de soulagement s'est échappé de toutes
les poitrines quand M. Berghman a prononcé
le sacramentel j'ai dit et le Conseil a
approuvé comme un seul homme les gaspilla
ges scandaleux du patrimoine des pauvres
auxquels procèdent depuis dix ans les hommes
pieux préposés sa gestion.
Seul, l'austère, l'intègre, l'honnête M.
D'Huvettere a voté contre le compte spécial de
la fondation Godlschalck dont quarante-huit
mille francs c'est M. Berghman qui nous
l'a aporis sont déjà dépensés annuellement
on ne sait comment ni pourquoi puisque
l'Hospice de Wytschaete n'est pas encore con
struit.
Où vont ces 48,000 francs? M Berghman
s'est abstenu de le révéler. L'honnête M.
D'Huvettere ne pourrait-il nous le dire
S'adresser au Bu>eau du Journal.
Le Journal d'Ypres présente ses plus
chaleureuses félicitations notre con
citoyen, M. Augiliis, entrepreneur, de
venu l'adjudicataire de la nouvelle
poste. Cesfélicitations,pour être tardi
ves, n'en sont pas moins sincères M
Angillis l'aura compris.
Il y a quelques mois, M. Angillis ob
tenait l'adjudication dans des condi
tions plus avantageuses. Les amis du
Journal d'Ypres en furent tellement en
chantés qu'ils firent annuler l'adjudi
cation, non pas pour se payer le plai
sir d'écarter ce brave M. Angillis mais
bien au contraire pour se procurer la
satisfaction de lui adresser deux re
prises difiérentes de chaleureuses... fé
licitations.
Que c'est beau l'amitié, surtout
quand elle est sincère.
mcooctkjm
Touring Club Wafers
La conférence organisée Dimanche
passé par la mutualité de retraite
a Help u zelve avait attiré un public
beaucoup plus nombreux encore que
la première aussi la bonne semence
répandue par M. R. Cordenier, dans ce
milieu si varié, ne restera-t-elle pas
stérile.
Le développement logique d'une
thèse aussi vraie que la nécessité et
1 efficacité de l'épargne a été suivi avec
un intérêt soutenu par l'élément ou
vrier de 1 auditoire et le mode d'inter
vention patronale conseillé par l'ora
teur pour augmenter 1a pension a sem
blé emporter les sympathies des chefs
d industrie présents
Nous ne pouvons que répéter les
souhaits formés précédemment pour
le double succès chez les ouvriers
et chez les patrons d'une oeuvre
aussi pratiquement humanitaire que
celle entreprise par Help u zelve
Mardi dernier, au milieu d un con
cours prodigieux de monde, ont été cé
lébrées les funérailles d'un négociant
si connu et si populaire dans tous les
rangs sociaux, ^1. Lharles Stofi'e!,
dont, au cimetière, l'éloge a été fait,
dans les termes suivants, par M. Char
les Yercamer,- ancien professeur du
Collège communal audacieusement
supprimé par nos édiles cléricaux
Messieurs,
Je viens remplir, pour la troisiè
me fois, en un an, un bien triste de
voir. Nous sommes encore sous l'im
pression de la perte de deux excellents
amis, François Rabau et Jules Kils-
donk et voilà que l'impitoyable
mort vient de frapper la perle des
hommes. Charles STOFFEL avait du
premier la rude franchise et du second
la rare aménité. Ce qui le caractérisait
surtout, c'était une humeur enjouée,
s'associant une exquise droiture et
aux expansions d'un cœur d'or. C'est
cela qu'il a dû une popularité du meil
leur aloi
Père de famille, commerçant, ci
toyen, compagnon et camarade, il lais
sera des regrets universels, manifestés
déjà par la grande affluence de monde
qui se presse autour de son cercueil.
En ce temps où la politique fait
commettre tant de compromissions,
dans le monde des affaires et du négo
ce, Charles STOFFEL a su rester lui-
même, inébranlablement fidèle au dra
peau du libéralisme, sous les plis du
quel notre chère ville d'Ypres a connu
une brillante période de prospérité
matérielle, intellectuelle et morale. Il
a été de ceux qui n'ont pas reculé de
vant des sacrifices pécuniaires pour
maintenir l'institution, créée jadis par
la grande Marie-Thérèse, en remplace
ment de celle d'un ordre célèbre,qu'el
le jugeait fatal la marche de la civi
lisation.
C'est là un exemple qui ne sera pas
perdu pour la génération qui se forme
et se développe cette heure.
Toute action hostile au progrès, au
perfectionnement humain, amène, tôt
ou tard, une réaction; c'était ce qu'ap
pelait, de tous ses vœux, notre ami
jamais regretté.
Adieu mon excellent et vieux ca
marade. Repose en paix. Que ta mé
moire demeure au fond de nos cœurs,
pour nous soutenir dans l'éternelle
lutte, engagée dans le monde, au nom
du progrès
Le Chocolat De Beukelaer est supérieur
aux chocolats Suisses et Français.
Par arrêté royal du 23 Mars 1901,
MM. Vandecasteele (E.)et Ferrant (H.),
sont nommés sous-lieutenants au corps
des sapeurs-pompiers armés de Wer-
vicq, en remplacement de MM. Ga-
laDt ^Jappelé d'autres fonctions et
Demazière (Jdont la démission a été
ac ceptée,
Par arrêté royal du 27 Mars 1901,
paru au Moniteur du 31, M. Therry (P.)
est nommé bourgmestre de Neuve-
Eglise.
Toux, BronchitesLE THERMOGÈNE
t/1
0
M
-0
A3
0
u
ce «u
E
rj a>
~a
m
x es
-3
tU O
Z
P
u u
E ZD
O 20 o o o o o o
osAooooor—
c— 20 o o o t—20
TH o o O C0
O O O O o 20 o 20
ooooor--<o20
O 20 O O o co o -e*
o o o o CC
ga
o o o o o o 00
ooooco?3
o o o o o o ro
-~r
0Z
u
ce
2 s s#
ï.¥5.ÏÏC3
-s J?
Lire les autres *irti-
''l*'s à- la -Ie pa»-e.