Grand Meeting
de protestation.
Encore nos rues.
lui-même.
LEÇONS PARTICULIÈRES
A propos de la distribution
de secours domicile
par les Hospices,
M. lÉchevin Fraevs.
Colaert peint par
La Salle de Spectacle.
-
H y menée.
aux écoliers.
DE BEUKELAEO S Janil.laS"fhr 5*?1rs
FÉDÉRATION OES CABARETIERS
île l'arrondissement d'Y|>res.
conseillers présents, ff président, De
Smet et de la Kéthulle de Ryhove. Le rap
port a été fait par M. le conseiller
De Smet.
Dans la dernière séance dn Conseil
communal, M. l'échevin Berghman a
lu un rapport sur la comptabilité, aussi
obscure que compliquée des Hospices,
et qui nous a appris, entre autres cho
ses, que la commission hospitalière se
plaint de devoir intervenir dans les se
cours domicile, charge incombant
exclusivement, d'après elle, au Bureau
de bienfaisance.
Bien n'est plus juste; ce service n'en
tre pas, en effet, dans les attributions
des Hospices, et aucune loi ne le leur
impose. Mais nous nous permettrons de
demander pourquoi ils continuent alors
admettre, tous les mois, de nouveaux
indigents, même des familles entières
avec enfants, et surtout ces carottiers
et fainéants du Katholiek Volkshuis,
que notre petit sénateur provincial ne
cesse de recommander, en toutes cir
constances, la généroâité peu coûteu
se de ses collègues de la commission
des Hospice».
Est-ce peut-être parce que l'intérêt
politique des cléricaux l'exige Beau
coup d'assistés sont, en effet, des gens
dont on fait des électeurs, qu'on doit
ménager et auxquels dès lors on ne
peut rien refuser.
Rappelons qu'il y a environ deux
ans, une commission spéciale a été
nommée atin de rechercher le meilleur
mode suivre pour l'assistance des
pauvres et réorganiser complètement
ce service en notre ville. Avons-nous
besoin de dire que les distributions de
secours domicile, telles qu'elles se
pratiquent actuellement ici par nos
deux administrations (Bureau de Bien
faisance et Hospices) sont déplorables,
sous tous les rapports, et contraires
ce qui existe dans toutes les autres
villes du pays. Elles doivent inévita
blement donner lieu des erreurs,
de doubles emplois, même des con
flits et toutes sortes d'abcs.
Quoi qu'il en soit, cette fameuse
commission composée, comme tou
jours, d'hommes qui n'ont ni le temps
ni la compétence voulue peut-être,
pour examiner sérieusement l'impor
tante question qui leur a été soumise,
ne s'est pas encore réunie, paraît-il. Il
en résulte que d'ici longtemps, au
cune solution ne sera prise.
Quand, il y a plusieurs années, les
administrateurs des Hospices ont com
mencé l'ère des déficits, le Collège
échevinal les a invités reviser la liste
de leurs assistés domicile ils se sont
bien gardés d'y toucher on de rayer un
seul des nombreux fainéants qui simu
lent des infirmités et qu'on inscrit la
légère des secours permanents sou
vent fort élevés.
Tout fait donc prévoir que les abus
subsisteront tant qu'une loi décrétant
une réforme sérieuse et complète de la
bienfaisance publique, ne les aura for
cément fait cesser.
Nous l'avons dit maintes fois déjà et
nous le répétons encore ici, il est
peine croyable qu'une administration
comme celle de nos Hospices, disposant
d'un revenu de 400,000 fr., chiffre plus
que suffisant pour assurer tous les ser
vices hospitaliers, se trouve dans la
nécessité de clôturer ses comptes en
déficit par suite de sa pitoyable gestion
financière.
On en parle toujours et partout, la
promenade, au café, eo voyage Tout le
monde se désole de voir nos édiles se
désintéresser avec autant de désinvol
ture de ce qui devrait surtout les préoc
cuper et l'on critique vivement, aigre
ment, violemment le fait que les
ouvriers paveurs de la ville soient
depuis plus de six mois mis la dispo
sition d'un conseiller communal pour
travailler l'Asile du Sacré-Cœur.
Chacun sait que les travaux de con
struction de cet important établisse
ment n'ont pas fait l'objet d'une adju
dication, mais qu'ils ont été exécutés
en régie, les ouvriers travaillant la
journée sous la direction d'un entre
preneur qui ne courait par consé
quent aucun risque et recevait titre
de rémunération pour sa surveillance
la bagatelle de quatre centimes par
heure et par ouvrier
Il serait intéressant de savoir si le dit
entrepreneur a également reçu quatre
centimes par heure et par homme pour
les travaux de pavage exécutéf par
les ouvriers de la ville.
Allons, Messieurs les cléricaux du
Conseil, une petite interpellation, s. v.
p., la prochaine séance. Il y aura du
monde pour vous entendre. Et M. An-
gillis sera là pour vous applaudir
■vvuwwvwv
Un de nos lecteurs assidus s'est amu
sé contrôler les votes émis par M.
l'échevin Fraeys la dernière séance
du Conseil communal.
Nous croyons devoir communiquer
son travail nos abonnés. Le voici
1) Communication.
Invitation de la mu
sique et du corps des
pompiers aux fêtes
-d'Alost.
2) Bibliothèque
compte de 1900.
S) Musée
de 1900.
compte
4) Ecoles gardien
nes comptes de 1900.
S) Ecole ménagère
compte de 1900.
6) Ecole de musique:
compte de 1900.
7) Ecole industrielle:
compte de 1900.
8) Garde civique
compte de 1900.
i) M. l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT en sa
qualité de président de
la musique des qpm-
piers, dite jéSiittiq*te-
ment Harmonie com
munale.
t) M l'échevin Fraeys
SE DECLARE INCOM
PETENT ET S'AB
STIENT.
3) M l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT en sa
qualité de membre de
la Commission.
4) M. l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT en sa
qualité de membre du
Comité des écoles gar
diennes privées.
5M. l'échevin Fraevs
S'ABSTIENT en pré
textant son incompé
tence dans les ques
tions d'art culinaire.
6) M. l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT en sa
qualité de président de
la Commission.
1) M. l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT en sa
qualité de président de
la Commission.
81 M. l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT. Il ne
peut voter contre parce
qu'il n'est pas hostile,
en principe, la Garde
civique mais il ne
peut voter pour, parce
qu'il se rappelle avec
amertume te désagré
ment que lui a valu, il
y a quelques années, un
refus de service et qu'il
ne parvient pas encore
digérer le jour de
congé qui lui a été oc
troyé.
9) M. l'échevin Fraeys
S'ABSTIENT en sa
qualité de membre du
Comité des Ecoles gar
diennes privées.
ÎOJ M. l'échevin
Fraeys S'ABSTIENT
parce qu'il n'a pas eu
le temps d'examiner
cette affaire qui- rentre
dans ses attributions.
Ses fonctions d'admi
nistrateur de la sucre
rie de YVarnêton lui
prennent de nombreux
moments.
11 M. l'échevin
Fraeys S'ABSTIENT en
sa qualité de membre
de la Commission des
Hospices.
12) M. l'échevin
Fraeys S'ABSTIENT
parce qu'il n'a pas eu
te temps d'examiner
cette affaire, qui rentre
dans ses attributions.
L'honorable échevin
s'excuse en disant qû'il
a fait une retraite chez
les Jésuites avec son
ami M. le Ministre Sur
mont de V'olsberghe.
\3) M. l'échevin
Fraeys S'ABSTIENT
en excipant de son in
compétence en matière
de fourrages. Le temps
lui a du reste complè
tement fait défaut pour
étudier la question,
ayant eu depuis peu
maintes réunions du
Conseil d'administra
tion de la Banque de
Courlrai, dont il est un
des directeurs.
14) -Voirie boule-j 14J M l'échevin
vard eutre la Plaine Fraeys S'ABSTIENT
d'Amour et la route de parce que l'affaire ne
Furnes; alignement, lui parait pas claire et
parce qu'il a peur de
mécontenter les pro
priétaires riverains.
15) Voirie élargis- 13J M l'échevin
sement des trottoirs et Fraevs S'ABSTIENT
9) Ecoles gardiennes
privées réadoption de
nouvelles classes.
10) Hygiène égout
de la rue de Dixmude
procès-verbal d'adjudi
cation.
11) Hygiène acqui
sition de terrains ap
partenant aux Hospi
ces, pour l'agrandisse
ment du cimetière
12) Propriétés com
munales construction
de nouveaux étaux la
Halle aux viandes.
13) Propriétés com
munales location des
herbages de Dicke-
busch.
plantation au Nouveau parce qu'il n'a pas eu
Marché au Bois. le temps d'examiner
cette affaire qui rentre
dans ses attributions.
Avec la meilleure vo
lonté, il n'aurait pu vé
rifier les plans, étant
très occupé par ses
(onctions de marguil-
lter de l'église de S'
Martin.
16) Hospices corap- 16J M. l'échevin
te de 1899 et budget Fraeys S'ABST EN'T
pour 1901. en sa qualité de mem
bre de la Commission
des Hospices.
il) M. l'éthevin
Fraeys S'ABSTIENT
en sa qualité de mem
bre de la Commission
des Hospices.
18j M. l'échevin
Fraeys S'ABSTIENT
en sa qualité de mem
bre de la Commission
des Hospices.
\9) M. l'échevin
Fraevs S'ABSTIENT
17; Hospices vente
d'un terrain longeant
la chaussée de Vlamer-
tinghe.
18J Hospices ventes
de sapins, de taillis et
d'arbres.
19) Hospices loca
tion de biens ruraux.
en sa qualité de mem
bre de la toromission
jdes Hospices.
Nous n'avons pu nous procurer de
renseignements exacts au sujet de ce
qui s'est passé en comité secret mais
on raconte au Cercle Catholique que M.
Fraeys a été invité par ses collègues
consulter son Directeur spirituel sur le
point de savoir s'il peut décemment
cumuler tous les mandats qu'il n'exer
ce pas.
M. Fraeys a promis d'en parler M.
le Ministre.
Attendons.
Dans tous les journaux il y a des re
mèdes tous les maux; M. Colaert, lui,
a trouvé la spécialité de former des
maires modèles.
D'après le compte-rendu de l'instal
lation du nouveau bourgmestre de
Neuve-Eglise,notre maire,dans un lan
gage tantôt élevé, tantôt humoristique,
a dit, son jeune collègue, qu'il pou
vait en tout compter sur son bienveil
lant concours; comme s'il pouvait faire
autrement
D'après Colaert, pour devenir un
bourgmestre modèle, il faut avant tout
être juste et impartial vis à-vis de ses
adversaires tout cela est trè3 bien en
paroies pourquoi ne montre-t-il pas
le bon exemple Nous savons, Ypres,
ce que vaut l'impartialité cléricale.
Puis, les larmes aux yeux, il ose
donner comme conseil M. Therry de
rester insensible tout ce que ses ad
versaires feront et diront il aurait dû
ajouter, comme le Journal d'Ypres a
soutenu un jour, que son premier de
voir serait de faire le contraire de ce
que ses adversaires souhaitent et de
mandent
C'est ainsi qu'il faudrait s'y prendre
pour les ennuyer; Ypres, cela se
pratique au grand détriment de la
caisse communale avant d'exécuter
les travaux urgents et nécessaires ré
clamés par les contribuables, l'admi
nistration donne d'abord suite aux ca
prices du maire, dont la marotte con
siste créer un nouveau boulevard de
vingt mètres, qui portera son nom.
De même, pour être un maire parfait,
il faut, savoir remettre aux calendes
grecques toutes les améliorations, les
restaurations et les installations pro
mises la veille des élections et pou
voir manger en beaucoup de choses sa
parole.
Eh bien, quoi qu'en dise notre très
aimable bourgmestre, nous conti
nuerons critiquer ce qui est critiqua
ble et louerons ce qui est louable; nous
n'agirons jamais comme les jésuites,
endisant lecontraire de ce que nouspen-
sons et en préconisant ce que nous con
damnons.
Si sa parole chaude et éloquente a
porte le comble l'enthousiasme des
bénévoles électeurs de Neuve-Eglise, de
1 économie et plus de discernement
dans les travaux de la ville porteront
le comble l'enthousiasme des con
tribuables yprois ceux-ci préfèrent
de beaucoup les actes aux plus belles
paroles.
M. Colaert vient de refuser la salle
de spectacle pour une conférence v
donner sur le droit de suffrage.
Le bourgmestre invoque des raisons
d'ordre politique, comme si la question
du droit de suffrage ne constituait pas
une question essentiellement libre.
Jeudi dernier a eu lieu le mariage de
Mademoiselle Clotilde BRUNFAUT,
fille du sympathique Président de 1 As
sociation libérale cantonale et bien-
aimé Commandant des Anciens Pom
piers, avec Monsieur Aimé VAN NIEU-
WENHOVE, Sous-Lieutenant au 3®e
régiment de ligne, en garnison en notre
ville.
Nous adressons aux jeunes époux nos
plus chaleureuses félicitations et nos
meilleurs vœux de bonheur.
S'adresser au Bureau du Journal.
Dans le courant de la semaine der
nière, des voleurs se sont introduits
dans le Moortelkot et y ont dérobé des
outils appartenant aux ouvriers de la
ville.
Quand donc notre administration se
décidéra-t-elle transformer ce taudis,
dont le maintien, dans son état actuel,
constitue un danger permanent pour la
sécurité des Halles et de l'Hôtel de
Ville
On comprend que rien n'ait été fait
sous le règne de M. Surmont, qui ne se
piquait pas d'être un homme de goût,
mais Mons Colaert, qui se pose en es
thète, devrait du moins déblayer et net
toyer ce dépôt d'immondices.
Allons, un bon mouvement, M. le
Maire.
Chocolaté Wafers
Touring Club Wafers
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1. Communications.
2. Procès-verbaux d'adjudications:
a) fourniture de bordures pour trot
toirs b) fourniture de réverbères pour
le Marché au Bétail c) égout rue S1
Jacques.
3. Ecole moyenne compte 1900.
4. Participation des pompiers aux
fêtes d'Alost.
5. Fabrique d'église S1 Martin bud
get 1901.
6. B'abrique d'église S1 Jacques
compte 1899.
7. B'abrique d'église S' Jacques
budget 1901.
8. Hospices vente de sapins coupés
et arbres.
9. Bureau de bienfaisance location
d'immeubles.
10. Règlement fixant l'intervention
de la ville en faveur des affiliés la
caisse de retraite.
11. Grande voirie renouvellement
du pavage de la rue de Lille remanie
ment des trottoirs.
12. Fête communale.
Nous donnerons le compte-rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
TouxBronchitesLE THERMOGÈNE
Cabaretiers, liquoristes, brasseur5
et propriétaires,
Assistez tous Dimanche ^2^
3 heures, au Grand Mee
ting de protestation qui aura lieu en
ia grande salle du Café de la Bourse
rue Carton, Ypres, et où des com
munications importantes seront laites
de la part de Messieurs les Senateurset
les Représentants de l arrondissement
convoques cette réunion, au sujet
des deux propositions de loi concer
nant le droit de licence, déposées,
l une par Monsieur le Ministre de
Smet de Naeyer, l autre par Monsieur
le représentant Maenhout.
Tous présents Dimanche 28 Avril)
3 heures, la Bourse.