Grand Meeting
de protestation.
jr- ATTENTION!
UN MONSIEUR feïïS
DE BEUKELAER S JanilIa s"p.r ^ers
Chez nos
Anciens Pompiers
Jeune Garde Libérale
Actes officiels.
domination.
Cabaretiers, liquoristes, brasseurs
el propriétaires,
Assistez tous aujourd'hui DIMAN
CHE, 28 AVRIL, 3 h., au Grand Mee
ting de protestation qui aura lieu en
la grande salle du Café de la Bourse,
rue Carton, Ypres, et où des com
munications importantes seront laites
de la part de Messieurs les Senateurset
les Représentants de 1 arrondissement
convoques celle reunion, au sujet
des deux propositions de loi concer
nant le droit de licence, déposées,
lune par Monsieur le Ministre de
Smet de Naeyer, lautre par Monsieur
le représentant Maenhout.
Vous protesterez energiquement
1. Contre le droit de licence actuel
2. Contre les deux nouveaux projets
de loi 3. Contre lordre ministériel
interdisant aux employés de l'Etat
d habiter une maison dont le rez-de-
chaussée sert de cabaret i. Contre
les efforts éhontes du Gouvernement
tendant empêcher les sociétés d'e-
pargne et de secours mutuels d'établir
leur local dans un débit de boissons
5. Contre toutes les lois ayant pour but
de frapper les cabaretiers dans leurs
intérêts matériels et moraux.
Cabaretiers,
Soyons tous sur la brèche 1
Notre commerce est aussi honorable
que tout autre exigeons donc qu on
nous mette sur le même pied que tous
les autres commerçants, boulangers,
bouchers, épiciers, etc., etc. Recla
mons une patente unique, générale
ment applicable et proportionnée
I importance de notre débit.
Exigeons que le libre peuple belge
ne soit pas plus longtemps victime
d'odieuses lois d'exception
Exigeons que l'article de notre Con
stitution proclamant l égalité de tous
les Belges devant la loi soit respecté 1
A lœuvre donc, avec plus de cou
rage que jamais
Luttons sans trêve
Nous ne ferons disparaître nos griefs
qu'en unissant nos efforts.
Plus d indifférence 1 Tous les caba
retiers doivent s'affilier la Fédéra
tion des cabaretiers de l'Arrondisse
ment d Ypres, laquelle néglige toutes
les questions politiques pour s'occuper
exclusivement des intérêts des cabare
tiers.
Groupons-nous et, devant notre
nombre, le Gouvernement reculera et
nous donnera satisfaction.
Par l'union, nous serons forts La
solidarité est larme la plus puissante
contre nos griefs
Vive l'union
Tous présents Dimanche 28 Avril,
3 heures, la Bourse.
Pas un seul Cabarelier ne peut faire
défaut.
La Fédération des Cabaretiers de
larrondissement d Ypres.
La lèpre noire en Espagne.
Four éviter toute erreur, le
dentiste Maurice MEIER,
de Courtrai, a l'honneur d'in
former sa nombreuse clientèle
ainsi que les personnes qui au
raient l'intention de venir le con
sulter qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec
lequel il n'a aucune relation
commerciale, qui vient Ypres
deux maisons de sa demeure.
Il les prie de hier jïformer
siIs sont chez l'ancien dentiste
Maurice MLIER, de Courtrai, qui
est consulter Ypres depuis
10 ans chez Mme Veuve VaN
KLMMLL, Grand'Flace, 5 (mai
son fermée) les Lundi, Jeudi et
Samedi, de 9 4 h.
Il n'a ni frère, ni fils, ni parent
chargé de représenter sa maison.
CANARIS SAXONS
et du I1ARZ
Avis aux mères de famille
LEBBE SOEUBSp
Grand choix de Broderie Suisse.
Blouses sur mesure.
M. Surmont habita, en effet, l'hôtel mi
nistériel de la rue Latérale et sa maison,
Ypres, est inhabitée depuis plusieurs mois.
La Cour d'Appel a rejeté les conclusions de
l'Association libérale en se fondant sur ce
fait que M. Surmont a trois résidences.
Bruxelles, Ypres et Voormezeele. qu'il exer
ce Ypres un mandat de conseiller commu
nal, que c'est donc dans cette ville qu'il doit
être inscrit comme électeur.
Comme on le voit, les raisons invoquées
par la Cour d'Appel sont peu sérieuses. Un
arrêt, prononcé par la même Cour d'Appel,
dans une question quasi identique démon
trera suffisamment... ce que l'Association
libérale voulait démontrer. On clérical
yprois de la plus belle eau habite depuis
1898 la ville de Mustapha, en Algérie. Cha
que année il revient une fois en Belgique
pour rendre visite sa mère. Néanmoins, la
Cour d'Appel le maintient sur les listes élec
torales et refuse d'accueillir l'offre de
preuve, faite par le demandeur.
mwoftmn
Chocolaté Wafers
Touring Club Wafers
DIMANCHE 21 AVRIL.
Ce jour-là, le temps avait été ra
dieux, la température estivale on au
rait pu craindre de multiples absten
tions la fête elles ne se sont pas
produites, la salle était comble et le
concert fut, comme ses aînés d'ailleurs,
en tous points réussi.
Sept heures finissaient de sonner au
Beffroi que M. Moerman, notre chef
aussi habile qne talentueux, donnait
le signal de l'exécution des quatre
beaux morceaux qui formaient la Ie
partie du programme. C'est toujours
avec un plaisir nouveau qu'on écoute
notre vaillante Harmonie et l'on se sent
envahi par une émotion douce devant
son interprétation sentimentale.
K Avènement l'ouverture martiale
de M. Moerman, est un morceau d'une
grande puissance qui a soulevé l'admi
ration générale.
Arrivons la 2me partie qui a été un
immense succès pour MM. Van Neste
frères, de Courtrai. Ces jeunes gens,
âgés respectivement de 17,15 et 13 ans,
sont merveilleusement doués et possè
dent une âme d'artiste. Ils manient le
violon et le violoncelle avec une maî
trise qui charme et qui stupéfait,étant
donné leur âge. Le public les a écoutés
avec beaucoup d'attention et ne leur
a pas ménagé ses ovations enthousias
tes, bien justifiées d'ailleurs. MM.
Michel (15 ans) et Alphonse (13 ans)
méritent encore une mention spéciale,
le 1er pour son air varié et sa composi
tion Rêverie le 2e pour son solo de
violoncelle.
Citons encore M. V. qui dans le mo
nologue de François Coppée la Grève
des Forgerons a fait un Père Jean irré
prochable. Rappelé, il a déclamé la
Eerfection L'ode au drapeau, par Eddy
evy et a fait couler bien des larmes.
Le public a beaucoup apprécié la
voix de M. de Pestel, -qui est une vieille
connaissance et s'est amusé des facéties
comiques de M. L., non moins connu.
Et maintenant au Bal.
Le bal, conclusion naturelle de tous
nos concerts, a été charmant d'entrain
et d'animation. Notre cher Comman
dant, M. Brunfaut, y avait conduit la
plupart de ses invités. Leur présence a
largement contribué en rehausser
l'éclat.
d'Y près.
DIMANCHE 28 AVRIL, 7 heures,
AU LOCAL 1
Réunion générale.
Fête.
Conférence.
Bal.
Toux, BronchitesLE THERMOGÈNE
Le Conseil provincial de la Flandre Occi
dentale esl convoqué en session extraordinaire
pour le Jeudi, 2 Mai prochain, 10 heures
du matin, l'effet de procéder la présenta
tion de cand dats la place de président va
cante au tribunal de première instance a
Bruges.
Par arrêté royal du 23 Avril 1901, M Van-
boutte (i.-A.J est nommé commissaire de po
lice de la ville de Poperinghe, arrondissement
d Ypres.
FÉDÉRATION DES CAB&RETIERS
de l'arrondissement d'Ypres.
Le Chocolat De Beukelaer est supérieur
aux chocolats Suisses et Français.
La Neue Freie Presse de Vienne pu
blie une longue étude de Perez Galdos,
l'auteur du drame Electra, sur la ma
ladie de l'Espagne.
M. Perez Galdos recherche les causes
politiques, sociales et économiques de
la décrépitude actuelle de l'Espagne,
mais ce qu'il dit du cléricalisme, com
me facteur important de cette déca
dence,est particulièrement intéressant.
L'auteur d'Electra rappelle combien
sont anciens les méfaits du cléricalis
me, il signale les rapports étroits qu'il
y a entre l'absolutisme politique espa
gnol et le cléricalisme, l'aide mutuelle
qu'ils se donnent et expose que la
puissance du cléricalisme n'a jamais
été aussi considérable et aussi redouta
ble qu'à présent.
Depuis les premières années de la Régence,
l'immigration dqs congrégations religieuses a
crû de jour en jour, et ces congrégations ont
adopté un programme d'enseignement el de
bienfaisance par lequel elles poursuivent des
buts plus pratiques et positifs que contempla
tifs.
A Barcelone, la ville la plus peuplée et la
plus riche de la Péninsule, celle qui marche
l'avant-garde de notre civilisation, il y a 180
couvents disséminés, tant l'intérieur que
dans les faubourgs, suivant une sorte de plan
stratégique, de façon pouvoir surveiller et
opprimer toute la population.
K Madrid il existe également un nombre
formidable d'établissements de cette espèce et
Biibao, Malaga, Séville, leur nombre el leur
puissance sont propoii:onnés la richesse de
ces villes. Lne foule mêlée de moines et de
nonnettes habite ces maisons,mais une mino
rité seulement d'entre eux vivent dans une
retraite sévère la grande majorité des con-
gréganistes des deux sexes mène une existence
mondaiue, participe activement tous les actes
de la vie sociale, ils y sont pou>sés non seule
ment par l'avidité mais encore par le désir de
nouer des relations permanentes avec les re
présentants des deux sexes des classes sociales
supérieures. Et ceci est le secret de leur puis-
sauce.
M. Galdos expose comment le clergé
s'est rendu maître de tout l'enseigne
ment, d# l'enseignement supérieur
comme de l'enseignement primaire.
Cela a été surtout l'œuvre des jésuites.
Mais cela n'a pas encore suffi ces der
niers ils se sont dit qu'ils ne pour
raient se croire définitivement maîtres
de l'âme de leurs élèves que quand ils
maintiendraient ceux-ci sous leur di
rection tous les moments de leur
existence sociale.
Les jésuites, dit-il, ne veulent pas que,
même pendant leurs distractions, les jeunes
gens puissent choisir librement leurs relations
mondaines; ils ont fondé leur intention, sous
le patronage de saint Louis de Gonzague, des
confréries moitié religieuses, moitié mon
daines, sortes de clubs où ils passent tout leur
temps de liberté, se livrant alternativement
des exercices pieux et des conversations
édifiantes ou la lecture des ouvrages les plus
insipides qu'il soit possible de trouver.
Dans l'atmosphère d'ennui et de mécontente
ment. qu'ils respirent dans ces clubs et dans le
commerce peu rejouissant avec les Pères gri
sonnants, les jeunes gens deviennent de vérita
bles martyrs de leur propre vertu et de la
froide impassibilité jésuitique qui résulte de
l'abdicagon de toute personnalité humaine.
Une jeunesse sans passion, sans explosion,
sans élan, sans rêves d'amour et d'aventures,
quelle triste chose I
L'humanité que les jésuites veulent nous
préparer ressemble leur architecture froide,
leur art, leur musique, leurs sermons,
leur science: c'est une humanité repoussante
sans féminité.
M. Ferez Gados signale tout ce que
font les jésuites pour attirer dans leurs
églises les gens riches et influents
Les jésuites s'efforcent d'établir leur domi
nation sur les peuples, non pas par l'assujettis
sement des masses, parmi lesquelles ils n'ont
jamais rencontré qu'indifférence ou hostilité,
mais par leur action sur les classes riches, et
tout particulièrement sur la bourgeoisie enri
chie par les affaires. C'est dans cette couche
sociale que les consciences inquiètes sont les
plus nombreuses, parce que c'est celle où se
rencontrent les richesses soudaines, les pas
sions violentes, les aberrations dues la vanité
et au luxe. Avec un flair étonnant, les jésuites
ont choisi cette couche sociale, qui est la plus
favorable leur soif de pouvoir et de domina
tion.
M. Galdos montre ensuite avec quelle
adresse les jésuites ont réussi s'empa
rer de l'âme des femmes Ils domi
nent les mères par les exercices reli
gieux qui sont de bon ton et qu'ils s'en
tendent dépouiller de tout caractère
pénible ils conquièrent le cœur fémi
nin par l'art de mettre la morale avec
une vie agréable et la jouissance des
biens terrestres ils gagnent l'empire
sur les jeunes filles l'aide du faux
idéalisme religieux qu'ils inculquent,
dans leurs élégants pensionnats, ces
enfants ignorantes du monde et de la
société.
Et les jésuites ont su inspirer un tel
fanatisme, une telle intolérance ces
femmes, que le mari doit se résigner
leur céder toujours,s'il veut avoir une
existence supportabledans son ménage.
En fait, les jésuites ont maintenant la
direction dans la plupart des ménages
de la grosse bourgeoisie.
S'étant ainsi emparés des femmes de
la bourgeoisie, les jésuites ont jeté leur
dévolu sur les ouvrières. Ce sont eux
qui fournissent les servantes chargées
d'espionner le ménage de leurs maîtres.
Nous voyous ainsi se reconstituer sur le
sol espagnol, dit Galdos, l'Etat de l'Eglise dont
la réédifitation est le but de certains catholi
ques plus religieux que patriotes.
C'est contre cette prétention que
protestent M. Galdos et les libéraux
espagnols.
Le Réveil du Nord. 16 Avril 1901.
Mille fois .merci. Grâce la Pilule purgative
antiglaireuse WaJthéry que vous m'avez con
seillée, je suis complètement guéri de mes
maux d'estomac et de la constipation dont je
souffrais depuis plus de 3 ans.
L. M. FRANGOTTE, instituteur pensionné,
Laou.
AUX jeunes filles pales et anémiques, et en
général toutes les personnes faibles, il suffit
de 2 3 boîtes de Pilules du Dr Raphaël pour
avoir appétit, teint frais, vigueur et sauté par
faite.
A VENDRE
chez Goclliuls-Poot,
rue de Dixmude, 30.
- -nmiMQQQOar»
tous ceux qui sont atteints d'une maladie
de la peau, dartres, eczémas, boutons, dé
mangeaisons, bronchites chroniques, ma
ladies de la poitrine, de l'estomac et de la
vessie, de rhumatismes, un moyen infaillible
de se guérir promptement ainsi qu'il l'a été
radicalement lui-même après avoir souffert
et essayé en vain tous les remèdes préco.
nisés. Cette offre, dont on appréciera le but
humaniaire, est la conséquence d'un vœu-
Ecrire par lettre ou carte postale M.
VINCENT, 8, place Victor-Hugo, Gre
noble, qui répondra gratis et franco par
courrier, et enverra les indications deman
dées.
Avant de commander vos Trousseaux et
Layettes, adressez-vous la
MAISON
16, RUE DE LA STATION,
YP11 ES.
En agissant ainsi, vous ferez une sérieuse
économie.
Cfl
O
U
a
ks
o
si
o
d
c
-a
Cfl
C3
o
s I
X S
X
z
35
h
C/3 W
S
- g
Z -7- I
si i
oooooooo
o O O O O àO 30 OO
t* th o o o
G^
-oiooooooo
r—r—oooooo
SO *3" O O O t— 20-TH
-r* O O O G4
SY
O O O O O O 00
CD CO O O O O >0
o o o o o se cd
cr =-=
cn
c c-
C3 bt *-
3 s
c
a
s
a
Cd -
r- M
z
a
-z
oj vn sz.
si 2 O o -
c c - M
t m o c -5
o c-o o «y
ZI a i, JE o
C'H'ô Ies «ut t i'Oîs arti
cles la 4 pag e.