DISCRÉTION GARANTIE ONGUENT ADJUDICATION POISSONNERIE Neuve-Église. "Warnêton. 3X. Huyl. Eu premier lien, je tiens reveuir très brièvement sur la question du legs Godtschalck dont a parlé hier notre honorable collègue. M. Nolf. 31 Van dieu Heuvel, MERVEILLEUX ■Hœfe-S Demandé AGEÎVT pour Ypres el environs. J ai l'honneur de vous informer de l époque de la nouvelle saison des Je puis actuellement vous fournir des Huîtres de 8 18 fr. Huîtres deHollandeà8-00 fr. le cent. Huîtres d Ostende 10-00 Huîtres Royales 12-00 Huîtres de Zelandeà U-00 Huîtres Impériales 15-00 Huîtres Burnham, Colchester. Wis- libles, etc., 18-00 fr. le cent. Toutes ces Huîtres sont prises au 100, sauf les Huîtres de Hollande et les Huîtres d'Ostende dont ma maison sera toujours pourvue et que je vends en gros et en détail au prix de 8 et de 15 fr. Harmonie communale. Programme du Concert, qui aura lieu Dimanche, 7 Juillet 1901, 8 1/2 heures du soir, sur le kiosque de la Grand'Place 1. Sang chaud, allégro militaire. Vollstedt. 2. Marche nuptiale. Van Avermaele. 3. Hamlet. Amb. Thomas. 't. Arrivée de la poste, morceau ca ractéristique. R. Eilenberg, 5. Ballet égyptien. Luigini. 6. Fantaisie polka pour clarinettes. Michel. Nous regrettons vivement de devoir réserver pour notre prochain numéro une correspondance qui ne nous est pas parvenue en temps utile. Une intéressante relation des fêtes du prétendu centenaire de la jeune harmonie royale ne peut trouver place par suite de I abondance des matières et paraîtra la semaine prochaine. Je puis également vous fournir des gros Homards de Bretagne et des Lan goustes vivantes, du Turbot, du Sau mon et tout autre poisson de mer. Le endredi on peut se procurer des Moules parquées, des Anguille? et d es Ta nches v i va n t es pe nda n 11 a sa ison Me VAX Eî-XKIÏ. Notaire LeJeudi 18 Juillet 1901, ci l'Hôte! M A COTE, Wer vicq. D'UN F nouvellement construite avec I are 52 centiares de Fonds k":'° jouissa; c marné-haie. appelle les agissements des hospices dans l'affaire Godtschalck. L'honorable M. Nolf demande que K M. le ministre de la justice prenne les mesures nécessaires pour reconsti tuer la fondation Godtschalck. dans' l'intérêt des enfan.s orphelins et aban donnés qui doivent en rester les seuls bénéficiaires L s eniùnt ca m ionnés d'Y'pres, de l'arrondie eiii n" i Y pre3 et de la pro vince serout placés dans l'école de bienfaisance de l'Etat Ypres. Les or- phe! ns d'Ypr s et snbsidiairenient ceux de l'arrondissement et de la pro vince. le --ront Wytschaete et Lo- cre, au moyen des capitaux légués par M. Godtschalck. Il n'y a doue plus revenir sur cette que? don. Du reste, le legs est exécuté en très grande partie, on ne pourrait plus y revenir, et j'espère qti6 le gou vernement approuvera les mesures pri ses pour réaliser les intentions du testa teur. Séance du Vendredi, 28 Juin 1901 Il résulte. Messieurs, de la discussion contradictoire qui a eu lieu au sujet de ce testament qu'un emploi abusif et contraire la volonté du testateur a été fait d'uue importante partie du legs de 4 millions et demi, fait aux hospices civils d'Ypres par feu Godtschalck. L'honorable M. Golaert, qui s'est fait l'avocat du gouvernement et des hos pices civils, s'est borné plaider les circonstances atténuantes. En fait, sur tous les points qu'il a rencontrés dans le discours de M. Nolf, M. Colaert a donué raison son collègue d'Y'pres il n'y a désaccord que pour ce qui con cerne la somme de 700,000 francs qui a été détournée de sa destination au profit de l'Etat, opération laquelle M. Colaert donne une interprétation que nous ne saurions pas admettre. Je considère, pour ma part, que c'est un véritable scandale que de voir le gou vernement prélever sur ce patrimoine des pauvres orphelins de la West-Flan dre, une somme de 700.000 francs pour créer une école de réforme destinée recevoir les jeunes vauriens du pays entier et dont l'entretien incombe ex clusivement l'Etat. M. Colaert a reconnu notamment que M. Nolf était dans le vrai lorsque'celui- ci reprochait aux hospices d'Y près d'avoir exécuté rebours le testament de Godtschalck en créant l'école pré- tendûment ménagère, avant d'avoir établi l'école d'éducation agricole. M. Colaert n'y voit pas d'inconvénient Je pense, au contraire, avec M. Nolf, (pie cette façon de procéder rend fort pro blématique l'exécution de 'œuvre, tel le quo l avait conçue le testateur. En effet, celui ci formulait déjà des réser ves l'époque où il ne pouvait pas pré l'on réduirait sa fortune de la façon incroyable et considérable que l'on sait. M. Colaert est également d'accord avec M. Nolf pour dire que les hospices d'Y'pres ont eu tort de décider la vente de la propriété de Wytschaete et i! a même déclaré que les hospices étaient revenus sur cette decison. M. Colaert a reconnu encore que. pour respecter les dispositions du tes tament. l'école d'éducation agricole devait être érigée Wytschaete. Enfiu, M. Colaert n'a pas considéré comme justifiée l'allocation qui a été faite au profit de l'orphelinat d'Y'pres. Avant d'aller plus loin, je demande rai l'honorable ministre quelles me sures il compte prendre pour assurer l'exécution de la volonté du testateur en ce qui concerne les points au sujet desquels un accord complet existe en tre MM. Colaert et Nolf. Mais, en dehors des faits cités par M. Nolf et reconnus exacts par M Co laert, il eu est d'autres que ce,dernier n'a pas rencontrés dans ra réponse on qu'il n'a fait qu\ ffle irer et que je tiens relever 1° Les hospices ont méconnu la vo lonté du testateur en créant Locre une espèce de sanatorium où l'on ad met des enfants des deux sexe?, des malingres, des rachiriques, dont beau coup ne sont ni orphelins, ni abandon nés et dont l'entretien incombait- aux établissements charitables de la ville d'Ypres, au lieu de construire une éco le ménagère pour filles orphelines ou abandonnées, comme le demandait ex plicitement le testateur 2° En affectant une partie du legs Godtschalck l'orphelinat d'Y'pres. on a doublement violé la volonté du testateur d'abord, parce que cet or phelinat n'est ni un établissement d'é ducation agricole, ni une école ména gère et, ensuite, parce qu'on y admet beaucoup d'enfants qui ue sont ni or phelins, ni abandonnés; 3° Las hospices ont distrait abusive ment du legs Godtschalck une somme de 20,000 francs, destinée la restaura tion de l'ancien Mont-de-Piété, sous prétexte d'agrandir l'orphelinat d'Y' pres. De tout cela, il résulte indiscutable ment que l'unique préoccupation des hospices a été d'employer une partje importante du legs Godtschalck allé ger leurs propres charges et cela uni quement en faveur d'enfants apparte nant la ville d'Y'pres alors qu'il res- soi t clairement du texte du testament que fou Godtschalck n'a pas voulu fa voriser les hospices d'Ypres, mais bien créer deux institutions spéciales, ayant un but bien déterminé une école agri cole pour jeunes gens et un école mé nagère pour filles orphelines on aban données, non seulement, d'Y'pres, mais aussi l'arrondissement et même de tonte la province. Un grand nombre de communes de la Flandre occidentale ne disposent d'aucune rQisonrce pour venir au se cours des malheureux enfants que dé signait dans son testament feu Godt- voir que —BSvTTT -~a. "tîiTï.V- r/* y VnfcTH schalck et c'est commettre une vérita ble spoliation leur détriment, que de consacrer une artie importante de ce legs au profit des hospices d Y près.que feu Godtschalck n'a nullement voulu favoriser, ces h -p:ce? disposant d un revenu annuel de 400,000 francs Je demande donc avec M Nolf ce que le ministre compte faire pour assu rer l'« -xéention intégrale des disposi tions conteuuss dans le testament du grand philanthrope qui s'appelait Godtschalck. Séance du MercrediJ Juillet 1901 ministre de la justice. Tout d'abord je rencontrerai les discours qui se rap portent aux fondations. Les critiques qui se rapportent la fondation Godt schalck sont un peu tardives en effet, elles se rapportent des actes qui da tent de 1892-1894, c'est-à dire avant ma gestion et qui ue se rattachent pas au budget actuel. Le legs Godtschalck a été fait au profit des hospices d'Y'pres, par testa ment de 1885, chargeant les hospices de créer un établissement d'éducation agricole pour recueillir les garçons or phelins ou abandonnés de la ville, d'a bord, de l'arron lissement ensuite et enfin de la province. Le testateur exprimait le désir que, lorsque les ressources le permettraient, on complétât par une écoie ménagère pour filles orphelines ou abandonnées. L'établissement principal qu'il deman dait, devait être édifié sur son domai ne de Wytschaete et porter le nom du testateur. Décision fut prise, en 1894, par le département de la justice, qui ap prouva une transaction intervenue en tre l'administration des hospices et les héritiers légitimes. Pourquoi, dit on, l'Etat est-il intervenu dans le partage de cet héritage et s'est-il fait allouer une somme de 700,000 francs Il ne peut être,comme on 1 a insinué, question, dans l'occurence, de favori ser une congrégation religieuse, car il n'y a pas-de congrégation religieuse mêlée cette affaire. C'est tort aus si qu'on l'a représenté comme une sor te de pot de vin au profit de l'Etat Les héritiers ont tenu ce langage Les hospices d'Ypres ont un patrimoi ne qui dépasse leurs besoins par con tre, certains d'entre nous ne sont pas fortunés. Du reste, l'acte de fonda tion est entaché d'un vice de nullité, parce que l'un des témoins ne se trou vait pas dans les conditions .exigées par le Code civil. Enfin, ajoutaient les héritiers, la commission des hospices n'a pas les attributions nécessaires pour accepter d'une façon complète, selon les termes du testament, la mis sion que le testateur a votflu leur cou- fier Il est dit. il est vrai, dans ce testa ment que les hospices soigneront pour les enfants abandonnés et orphelins d'Ypres, de l'arrondissement et de la Vous tous (j.ii des atteints d'ECZÉMAS SECS ou HUMIDES, Croûte de lait, Maladies de la fcirbe, Boutons, Dar tres, Pelade, Déman geaisons, Pellicules farineuses, etc., etc. Et de toutes autres maladies de la Peau, Varices, Maux de jambes, etc. n'employez pas autre chose que 1' UNIVERSELLEMENT ET LE REfflÈDE DÉPURATIF DU SAH6 DE H Pharmacie La Baleine, 10, r. Basse anvers et voire Guérison est assurie. Après l'usage d'un seul pot, vous serez contai nais que le véritable remede de guérir promptement est enfin trouvé. Fr. 1.25 le pot: 0.75 le I 2 pot Pharm. La Baleine. 10, r. Basse. Anvers. 1? ✓V»"jrjvt" ifjk "jêJTX Dépôt YPRES, Ph'! Libotte S - - ■CATALOGUE LLUSfRÉiGRÂTJSV' MKRAÏXY - PAUWELS, YPRES MM. UCIÏR ES. province. Mais quand il s agit des en fants abandonnés mis la disposition du gouvernement, c est 1 Etat qui est compétent. Aussi M. Le Jeune a tait un départ dans le legs et ce départ- me semble parfaitement légitime. Il a di- visé comme suit le? 4 50 .00u tiaiiC3 dont se composait le legs 1 million aux héritiers. 3.500.000.1 francs aux institutions créées par le testateur, savoir: 2.800.000 francs aux hospices civils d'Y'pres, pour les en- fants orphelins, et 700,000 francs pour les enfants abandonnés mis la disposi tion du gouvernement. C'était parfai tement conforme anx intentiens du tes tateur. L'école ménagère pour filles est créée. Au premier jour sera érigée l'é cole agricole pour garçons. Si elle n a pu l'être encore, c'est raison d'un procès intentépar une héritière, et qui vient seulement de se terminer. L'Etat avait le droit de prélever les 700,000 francs c'était exécuter les volontés du testateur, qui ont, en fait, institué l'Etat, celui-ci ayant la char ge des enfants abandonnés mis sa disposition. M. Buyl. Mais vous accepterez dans c^tte école les enfants de toutes i les provinces. M. Van den Heuvelministre de la justice. Si 700,000 francs suffisaient pour créer et entretenir l'établisse ment, je comprendrais l'objection, mais rien que la construction de l'éco le de bienfaisance coûtera 1,200,000 fr. et les 700,000 fr. doivent être envisa gés comme destinés couvrir la créa tion et l'entretien d'un établissement pour les enfants de la province. 7T B BC DE ;i Wervioq. a 5 heure?, A Wei^VICQ, rue de la Madeleine. Occupée par M. Brcgge. Ypres, impr. LA MB IN-M A T H ÉE, rue de Dizmude, 53.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 4