DIXMUDE. LEÇONS PARTICULIÈRES Comines. Neuve-Église. kais en émoi, ce qui n'arrive pas faci lement. A tel point que des financiers Yankees sont intentionnés d'offrir la ville d'Ypres d'opérer le dévasement de l'étang qui ne coûterait pas nn demi-million moyennant l'octroi d'une cession annuelle de mille mètres cnbes d'eau avec monopole de vente en Belgique et l'étranger. Ils paie raient nne redevance annuelle de cinq mille dollars la ville pour toute la durée de laconcession qu'ils voudraient voir établir pour 90 ans. La ville ne risquerait donc rien et uetirerait un beau denier de l'opéra tion. Le volume d'eau disponible se rait même augmenté. Et, comme le nombre de plantes aquatiques serait diminué, celles-ci enlèveraient moins des précieuses propriétés fertilisantes. Pour les plantes de salon 011 de ser re on achèterait, dans l'univers entier, du Dickebusch fertiliser authentique, comme on achète de l'eau de Vichy vé ritable. La ville d'Ypres profiterait en outre du mouvement considérable que ce trafic amènera. Un véritable Pactole La Fumée. Dans toutes les villes industrielles, il est défendu aux industriels d'em ployer des charbons laissant en l'air des panaches épais et puants c'est ainsi que les charbons gras sont gé néralement remplacés par des quart ou des demi-gras. Nous prions notre Conseil commu nal de réglementer l usage des char bons dans nos brasseries et principa lement au château d'eau, dont la fu mée empeste le boulevard Alalou et tout le voisinage, tel point, que les particuliers sont obligés de laisser leurs fenêtres fermées, au moment où le soleil couche leur permet de rafraî chir leurs appartements. L'usage du charbon anglais ou de tout autre charbon gras ne devrait être toléré que du moment, où la ma chine de l'usine est pourvue d un fu- mivore, appareil imposé dans tous les centres industriels Ostende, où l'emploi du charbon anglais est pour ainsi dire la règle, l'administration est très sevère sur ce point. Nous profitons de l'occasion pour rappeler certaines paroles prononcées notre Maïeur Neuve-Eglise Un bourgmestre ne peut être estime et bon que pour autant qu'il soit im partial, juste envers tous ses conci toyens Pourquoi, contrairement au droit communal, favorise-1-11 une maison pour la fourniture du charbon l'usage du château d'eau Il nous semble que la consommation est assez importante pour admettre l'adjudica tion publique. Les paroles chez certaines person nes ne valent donc absolument rien leurs actes disent davantage et sont souvent édifiants. Incendie. Le Jeudi 27 Juin un commencement d'incendie s'est déclaré l'estaminet L'Etoile Les joueurs de boule étaient heureusement nombreux au moment où les premières lueurs du si nistre s'apercevaient. Grâce la promp titude, l'energie et la présence d'esprit d'un de nos plus sympathiques chefs d'établissement tout danger a été rapidement écarté. Beaucoup de frous sards on en rencontre partout s'apprêtaient déjà se sauver et 0 pré venir la police, mais l'exemple de leur camarade les ramima et, confus d'a voir eu un moment de faiblesse, ils restèrent face face avec le danger. Une catastrophe a ainsi pu être évi tée. Le sauveteur a reçu de toutes parts de chaleureuses félicitations Nous es pérons que le Gouvernement saura reconnaître cet acte de courage, de dé vouement et d'abnégation Peinture. Distinction. Nous sommes heureux d apprendre qu'un de nos concitoyens a obtenu une distinction bien merilée. 31. 1 'i'onjum1 Degroo te? fil» de M Edouard Uegroole, peintre, rue du Marais a pris part au concours qui a eu lieu Bru xelles pour la décoration de et marbres. Le jury sest prononce le Dimanche 30 Juin 1901. Sur 45 concurrents 34. Prosper Degroote a ob tenu un 3* prix, un diplôme de capaci té et un prix spécial pour ses pan neaux executes pendantlannee. M. Prosper Degroote avait quitté la ville depuis quelques mois et était aile perfectionner son art Bruxelles. Il a eu comme professeur M. Loge- lain, de I Académie ci lxelles. Le résul tat obtenu lui fait honneur. Nous len félicitons bien chaleureusement. Mort de M. Gulions. M. Godefroid Guffens, le peintre qui a collaboré avec M. Swarts mainte décoration monumentale, notamment aux Halles d'Ypres, vient de mourir. M. Guffens était né Hasselt en 1813. Le Conseil communal de notre ville sest réuni hier soir, o heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1Communications. 2. Ecoles primaires compte 1900. 3. Voirie: redressement du che min vicinal appelé Pilkemstraat. 4 Voirie alignement de la route de Furnes entre le château deau et 1lloekje. 0. Propriétés communales vente de terrains bâtir. 6. Ecole moyenne budget pour 1902. 7. Hospices Location de biens ru raux. 8. Messageries service régulier de transport entre Ypres et Courtrai. Nour donnerons le compte-rendu decette seance dans notre prochain numéro. Harmonie communale. CONCERT. DIMANCHE 14 JUILLET 8 1/2 heures dn soir. 1. Retour d'Afrique, allegro miii-' taire. Lecail. 2. Marche aux flambeaux. Wittebroodt. 3 Transcriptionde l'opéra Françoise de Rimini. Amb. Thomas. 4. La jolie villageoise, air de danse. J. Martin. 5. Fantaisie sur l'opéra Rigoietto. Verdi. 6 Tortajada, valse espagnole. Morena. TtVlS. XT11 banquet sei-;t offert 34. le (Gouverneur de la province, le Diman- eliell Août 1901,û l'oc casion de sa visite olli vielle Ypres. Ce banquet aura lieu aux llalless, 1 heure de relevée. Clic liste de souscrip tion est déposée àl'Hô- tel de ville (Secrétariat) fi Ile sera clôlsircc le 30.1asi8let. Inauguration du Drapeau Jeune Garde libérale. La grande fête libérale organisée l'occasion de l'inauguration du dra peau de la Jeune Garde a été favori sée par ud temps superbe. Elle a d'ail leurs réussi au-delà des prévisions les plus optimistes. Dès le matin. Dixmude présentait une animation intense la ville était Vers midi a eu lieu, au cimetière, une manifestation en commémoration de Mme Van Ackere, la poétesse fla mande si glorieusement connue. A deux heures, le cortège se forme devant ia gare. Une centaine de sociétés de Bruxel les, d'Anvers, de Malines, de Liège, de Verviers, de Mons, de Bruges, etc..., sont là venues pour témoigner leurs frères des Flandres toute leur admira tion. De distance en distance des corps de musique exécutent des pas redoublés fort entraînants. Les Anciens Pompiers, Buivis d'une nombreuse délégation de l'Association et de la Jeune Garde, ont été fort ap plaudie Dixmude ils ont d'ailleurs joué avec un entrain inlassable. A la suite du Comité de l'Association libérale de Dixmude marchent les dé putés et sénateurs: AlM.Brauu, bourg mestre et député de Gand, Buyl, Nolf, Vandevenne,Hymans,Georges Lorand, Termote, Dégorgé, sénateur, Verbeke, ancien sénateur, etc etc. Après une longue promenade en ville, le cortège s'est rendu au local de la Jeune Garde In het Gouden Paard où le sympathique président, M. Achille Nouwynck, fait solennelle ment remise la Jeune Garde du nou veau drapeau, en soie bleue brodée d'or et portant la devise u Rust roest Il remercie chaleureusement les frères Wallons d'être venus fraterniser dans les Flandres et dit que la fête de ce jour est le réconfort qui amènera les luttes victorieuses. M. Brunfaut, notre sympathique Commandant, offre M. Nouwynck, au nom des Anciens Pompiers et de tous les libéraux d'Ypres, une magni fique gerbe de fleurs son allocution a été fort applaudie. Après un défilé sur la Grand'Place, devant le drapeau et devant le gentil groupe des fillettes, en robes blanches et ceinturées de bleu, on se rend la salle de YEcu de Bourgogneoù a lieu le meeting, présidé par M. Nouwynck. M. Verbeke, ancien sénateur d'Os- tende, prononce un discours très ap précié. M. Braun rend hommage aux ci toyens convaincus qui ont le courage d'être libéraux dans les petites villes des Flandres et fait l'éloge de M. Buyl (ovations prolongées). Il luttera ferme pour l'obtention du S. U. et de la R. P. M. Van de Walle, dans une langue parfaite, développe succinctement le devoir et les aspirations de la démo cratie libérale il tonne également contre l'odieux vote plural. (Applau dissements). M. Hymans est un orateur d'une puissance incroyable. Il fait éloquem- ment le procès du gouvernement cléri cal et termine par une brillante para phrase de la devise Rust roest in scrite sur le nouveau drapeau. M. G. Lorand Nous aurons, dit-il, le S. U. parce que nous le voulons et qu'il 63t juste. 11 ne faut pas de violen ce, elle n'est pas nécessaire et dans ce cas il serait criminel d'y recourir. (Ap plaudissements). M. Buyl fait une vibrante improvi sation et exhorte tout le monde au cal me et au dédain des provocations cléri cales. (Ovation prolongée Leve onze Buyl M. Woets, président de l'Association libérale, fait le discours de la fin et lève la séance. On crie Vivent les li béraux La sortie du meeting s'est effectuée très paisiblement vers 6 1/2 heures, la plupart des sociétés de musique par taient, telles les Anciens Pompiers, quand tout coup le bourgmestre clé rical fait appliquer par les gendarmes l'arrêté arbitraire par lequel il inter disait les rassemblements. Il n'était pas content, le maieur. de voir la fête libérale si bien réussie et il fallait appeler les pandores. Quinze gendarmes cheval et quinze pied, réquisitionnés depuis le matin, dit-on. balayent la place en tous sens et nous voyons s'opérer devant nos yeux et malgré nos protestations des'arresta- tions inouïes. .M. Buyl d'ailleurs en parlera la Chambre et d'autres députés, témoins oculaires, s'ajouteront lui. Nous n'en doutons pas. En résumé, fête grandiose, enthou siasme délirant des assistants et rage des catholiques aux écoliers. Dans la nuit de Vendredi Samedi dernier, des voleurs se sont introduits dans l'église de Comines-France et ont fracturé tous les troncs qui s'y trou vaient. La police a opéré plusieurs ar restations, mais on doute qu'elle ait réussi mettre la main sur les vrais coupables. Il est singulier qu'aucun des nom breux saints, qui ont été témoins de ce vol, n'ait eu l'idée de faire uu miracle en prenant'au collet l'un des malan drins. Mais ils ne pouvaient décemment intervenir, sachant que la volonté di vine est impénétrable et que la reli gion catholique enseigne que dans tou tes les circonstances de la vie, l'homme n'agit que d'après les ordres du Créa teur. nn nrnr/ri nn»n ChocoIate Wafers DE BEUKELAER S ïMil.Ia8j£» ^ers Touring Club Wafers Notre vieille et sympathique Fanfa re s'est donc rendue Dimanche 30 Juin dernier Warnêton, pour y participer au festival, et elle y a été reçue avec une bienveillance très remarquée. Nos musiciens, cette occasion, n'ont pu se défendre d'établir un pa rallèle entre l'attitude si courtoise leur égard de Monsieur Louis Ghes- quière, le sympathique président de la société de Warnêton, et les procédés enfantins de Messire Prosper. Il est juste dedire que M. Ghesquière est homme du monde jusqu'au, bout des ongles et qu'il est gentleman aussi ac compli que notre prétentieux maïeur l'est peu. (1) Cela explique tout. Monsieur Therry, s'il avait eu con science du rôle pacificateur qui lui in combait en acceptant la première ma gistrature communale, aurait pu se dispenser de développer en un boni ment charlatanesque tout un program me de justice et d'équité, digne de Barnum lui-même il lui aurait suffi, de faire diamétralement le contraire de tout ce qu'il a fait jusqu'à présent. Au moment où la représentation proportionnelle fut introduite dans une de nos lois électorales, sinon comme un gage de réconciliation, du moins dans l'espoir d un rapprochement entre les partis, après que lui-même surtout avait dû son entrée au conseil l'esprit de tolérance de son vénéré prédéces seur, on croirait que la voie du devoir lui était tracée il n'avait qu'à s'y en gager. C était trop simple, paraît-il, pour legrrrand âââdministrateur, que Dra- noutre, Clercken et Scherpenheuvel nous envient Irop simple de suivre l'exemple de son père en se faisant inscrire comme membre honoraire de la société de mu sique trop simple de s'y concilier des sympathies et d'y occuper le rang que sa position et sa fortune lui permet taient de briguer trop simple d'évi ter ainsi le conflit de son entrée triom phale trop simple de ne pas rogner les maigres appointements d'un hon nête et malheureux employé, auquel il n avait rien reprocher trop sim ple de le réhabiliter notre demande trop simple de laisser toute liberté au vendeur de journaux trop simple de laisser, comme le firent tous ses devan ciers, le sceau communal la Maison communale trop simple de ne pas donner cette marque de défiance, ab solument déplacée, notre secrétaire communal trop simple de ne pas vexer et déranger inutilement une quantité de ses administrés en leur im posant tout propos et surtout hors de tout propos une visite son domicile privé trop simple enfin de ne pas obliger sa servante, plus apte sans doute manier le seau que le sceau, se donner en son absence une impor- iance que la brave fille a toute la chan ce du monde de n'avoir jamais Mais voilà! Monsieur Therry, ancien eleve d un séminaire, n'a rien oublié uu\^' u' 'A ^'est également l'avis de "M. Lambot C". par programme. de la complètement pa^oisée et littérale ment tendue de bleu c'était absolu ment féérique. S'adresser au Bureau du Journal.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 2