Chronique de la ville.
A Al. Qui de Droit.
Choses el autres.
Encore et toujours
les automobiles.
Bibliographie.
Ceux-ci s'engagent mêoie, dans ce but et
jusqu'à l'expiration de leur concession, c'est-
à-dire jusqu'en 1945, payer au gouverne
ment une indemnité annuelle de 1,000 francs.
c EU bien, je demande que cette surveillan
ce, sans être tracass ère, soit sérieuse, soit vi
gilante, soit effective.
En exécution de la loi de 1834, les mem
bres de la législature reçoivent chaque année
le compte-rendu des opérations des chemins
de fer.
t Ce volume traite principalement et
c'est justice des lignes exploitées pir
l'Etat; mais il nous pai le aussi d-s lignes
concédées Les quelques pages consacrées
celles-ci donnent surtout des renseignements
statistiques qui sont, d'ailleurs, du plus haut
intérêt. Ils fournissent un point de repère pré
cieux, qui permet de comparer l'exploitation
de l'Etat avec celle des compagnies.
On y trouve aussi un chapitre Des
améliorations et innovations introduites sur
les lignes concédées.
Ainsi, pour ce qui concerne la société de
la Flandre occidentale, on relève des faits de
l'importance de ceux-ci ou a changé le mode
de suspension d'une des voitures de la société
on a tenouvelé la chaudière d'une des locomo
tives. Ce sont-là des renseignements qui
peuvent être de nature captiver les amateurs
acharnés de faits divers mais de la surveil
lance du gouvernement, pas un paragraphe
n'en traite, pasuu mot n'en est dit.
t Bien autrement intéressant sera t un rap
port général sur la manière dont le gouverne
ment s'acquitte de ce devoir de surveillance,
un rapport qui nous dise quels sont les griefs
relevés charge des compagnies, quelles sont
les plaintes qu'on entend, quels sont les
moyens qu'on a employés pour redresser ces
griefs, quel est l'étal d'entretien de la voie, qui
fera un jour partie du domaine national, quel
est celui du matériel, des dépendances, des
lignes, des gares, etc.
Je vous prie, M le ministre des che
mins de fer, de bien vouloir apporter line in
novation dans ce sens la présentation du
comp'e-rendu et d'y joindre chaque année ce
travail nouveau, qui ne manquerait pas d'être
très instructif par lui-même et qui aurait, en
outre un effet préventif inévitable sur l'exploi
tation des compagnies.
Pour faire cette inspection, messieurs,
c'est vraiment le fonds qui manque le inoins,
et je demande la Chambre la permission de
le prouver par quelques exemples en ce qui
concerne la Société de la Flandre occidentale
Dans ce même cahier des charges, qu'ils
déclarent avo r élaboré eux-mêmes, les con
cessionnaires s'engagent, par l'article 33,
transporter les voyageurs avec soin, exacti
tude et célérité
t Ceci, m essieu's, rappelle d'une manière
frappante ces maisons de pension si souvent
décrites par Dickens. Leurs jolis prospectus
annoncent que la nourriture y est saine, variée
cl abondante ma s, en réalité, on n'y vit que
de privations
Parler aux voyageurs de la Flandre occi
dentale de soin, d'exactitude et de célérité,
c'est se moquer d'eux cruellement.
Ce passage du cahier des charges est de
venu une antiphrase de la plus amère ironie.
S'il est un service airiéré, primitif, ridi
cule, c'est bien celui rie la Société de la Flan
dre occidentale.
Je me fais ici l'écho des protestations una
nimes qu'il soulève et ie souhaite ardemment
que, par l'intermédiaire d'une inspection sé
rieuse. ces protestations puissent arriver régu
lièrement la connaissance de M le ministre
Avec le génie qui le caractérise, il ne man
querait pas, j'en -"tiis certain, de mettre bon
ordre aux abus signalés.
J'adiesse l'honorable ministre des che
mins d fer le d'scours que prononçait, en
1891, M le député Licbacrl, et je lui deman
de de bien vnn'nir, aujourd'hui qu'il est la
tète du département des chemins de (er, léali-
ser une une toutes les idées qu'il développait
avec ta il de latent et de compétence en sa
qualité- de député de Court rat. (Hires
.M. I iebaert, nnniMrc des chemins de fer,
postes et lclégia;ilies. J'ai déjà insl.lué l'in-
sp etii h
M. N.o'f ie vous prie, monsieur le
minis':3, d aller jusqu'au boul et de redou
bler do vigilance
Il i saoa dire, n essi ui s. que si nous ré
clamons ;.vec tant d ins'stain e li rt-priîe de
nos IL ies par l'E'af. 'es' que nous avons
l'espoir quu l'Etat une loi- en possession de
notre r iseon, i.ou- ice< nierait une part des
faveui qn'il "«'troie avec tant de largesse
d'aut es partn-s du pays.
Il e-t un vieil adage romain qui dit D'-
miiiimis non curai prœtor. et c'ert peut-
être p ur cela q e nous n'avons pas nous
vanter jusqu'ici, de la fiçon dont l'Eta* ex
ploite la seule hgi c qu'il po sède dans r otre
contrée la li .'lie ii'O-tende Armentières
Les correspondances n'y sont guère envia
bles D'à res Ostende. nous nattons plus
de deux heures piur parcourir 57 kilomè
tres. N us i e i-p. -.us o'aiic.un train -îLect
vers la mer, alors que sur la ligne de Bru
xelles nous voyons des xpress se suc'ëder
moins (l'un quart d nenre d intervalle,
10 h. 15 in a 16b. 25 in. et 10 h 30 m.
Avec un peu de bo:.ne volonté,on pourrait
cependant mettre nos trains en -©rropon-
dance avec les expies s que I on crée pendant
•a saison des bains sur la ligne de Bruxell-s
Xieuport et de Th>urout sur Ostende.
Dans cet ordre d'idées, j apelle tout l'at
tention du ministre sur une pétition qui lui
a été envoyee par le Cercle commercial d'Y-
pres et qui tend obtenir la création d'un
tronçon de chemin de fer granle section
d Langemarck Dixmude, par Houtbulst,
Clercken et Eessen.
Il est remarquer qu'a tuellement nos
m iyens de communication entre Dixmude et
Y près so t déplorables. Nous avons encore
entre nos deux villes un service de malle-
poste et les communications par chemins de
fer nous obligent un tri détour et sont tel
lement mauvaises qu'il faut plus de deux
heures pour aller d'Ypres Dixmude, alors
que la distance qui sépare nos deux villes
n'est que de 20 kilomètres.
La création de la ligne sollicitée par .es
pétitionnaires aurait comme premier résultat
de développer dans une large mesure les re
lations d affaires existant entre Ypres et
Dixmude,entre le Furnes Ambacht et lesud
de notre province.
File permettrait l'Etat belge de créer de
Lille vers N euport ou Adinkerke des trains
internationaux, ce qui serait un élément de
prosj éi ité pour toute la partie de la côte
belge, située entre Du- k >rko et Ostende et
qui comprend déjà de très jolies plages telles
que la Panne, Oostdunkerke, Lombartzyde,
Westende, etc.
La ligne construire ne serait guère coû
teuse, elle ne comporterait que 13 kilomè
tres de parcours et permettrait de créer en
tre Lille etNieuport u .e voie inter. ationale
d'un développeme it de 80 kilomètres.
Et puisque l'honorable ministre des che
mins de fer, ainsi qu'il le déclarait en séan
ce ou 22 Janvier dernier, en réponse l'ho
norable M. Vandenbogaerde, cherche
parer l'insuffisance des communications ra
pide- entre la frontière française et le littoral
et a fait mettre a l'étude la création d'une li
gne nouvelle, qui donnerait des relations
des localités peu ou pas desservies par ch°-
miu de fer, pourquoi ne donnerait-il pas
satifaelion aux signataires de la pétition
L'E'at aurait sa ligne bon compte, sans
compter qu'elle ne ferait pas double emploi
avec la ligne de Menin-RoulersThourout,
en cas de reprise de cette voie par l'Etat.
Un dernier point pour finir, il concerne
plus spécialement nos cultivateurs
La production du beurre a considérable
ment augmenté en Flandre depu:s quelques
années l'élevage se praiique sur un grand
p ed.
Nos exporta ions vers la France ont mal
heureusement diminué et sur le inaiché an
glais nous avon- été supplantés par les Di-
dois et les Hollandais. Notre commerce de
beurre trouve aujourd'hui des débouchés
r dans nos centres industriels et dans nos
grandes villes du pays.
En été, pendant les mois le Mai fin
Si-ptem' re, le beurie voyage par tous les
trains île v y gei rs au tarif II pour moins
de 55 kilos L'nonorable ministre ne pour-
rfit-ll pas tendre ce tarif applicable aux mois
d'hiver Le beurre, en hiver, n'e.-t pas li
vré assez rapidement. Il acjve que du beur
re expéike d Ypres le Samedi n'arrive
Druxelles que le MirJi, tanJis que le beurre
beLaiida s y arrive en vingt-quatre heures,
dans de« wagons spé i aux N tre beurre, il
va sans dire, se déprécie par la longueur
du voyage. Nous nous trouvons placés sous
ce rapport dans une situation d infériorité
vis-à-vis de nos concurren's de l'étranger.
La r quête un parait très ra s ainable
j'espère que l'honorable ministre en tiendra
compte.
Je lui demande également de b'en vou-
h ir donner suite une réclamation que j'ai
produite lors du budget de l'agriculture et
qui iiitér. s> nos cultivateurs houblonniers.
N uliivateurs demandent, pour le
ti ansp. ri de leurs per. lies, l'application du
tarit spécial n0 36, dont jouissent les autres
produits de-tiués l'agriculture, et qui est
1 iférieur d'un quart au tarif actuellement
en vigueur. Ils font observer, non sans rai-
s n, que ce tarif sp cial e t ac'uellement
appliqué aux piquets destinés aux houillè-
r. s il ne serait que juste d'accorder la
même faveur pour l-s perches destinées aux
houblonnières.
Une autre réclamation de nos planteurs
houblon- iers n'est pas inoins fondée
L'administration d- s chemins de fer ac
corde le tarif 30 pour le transport de la
baux servant amender les terres ce ta-
tif n'est appliqué que pendant les mois de
J tnvier, Février, Mars. Avril, Mai, Août et
Septern ie. Nos cul i valeurs, dans la contrée
de Poj eringhe, se plaignent de ne pouvoir
eu profiter pendant es mois d'Août et de
Septembre Au mois d'Août, ils font la ré
colte de leurs blés et cér-ales au mois de
Septembre et fin Août d»jà, ils font la cueil-
1 tte des houblons. Ils demandent que le ta
rif de faveur pour engrais leur soit appliqué
pendant les mois d'Octobre et de Novembre
en îeu et place d'Août et de Septembre.
J'ose espérer que l'honorable ministre
trouvera le m >yen de leur donner satisfac
tion.
M. Licbacrlministre des chemins de
fer, postes et télégraphes. Les fraudes
sont déjà si nombreuses qu'il faut éviter de
lss favoriser.
MNolf Lu réclamation est juste,
monsieur le ministre, efc je suis convaincu
qu'avec un peu de bonne v<>1 nté on pour a
donner ratisfaction aux intéressé^.
Il paraît qu'une quantité énorme de
poissons morts flottent sur le canal
partir du Speije jusqu'au Quai
A quoi faut-il en attribuer la cause
Nous l'ignorons pour le moment.
Toujours est-il que si des mesures
urgentes ne sont pas prises, rien ne
nous étonnerait qu'une épidémie ne
vienne se produire par suite de l'o
deur pestilentielle provenant de ces
poissons morts.
Nous avons remarqué une quantité
considérable de brochets, de blêmes,
d'anguilles, etc., etc. flottant sur l'eau
et si .M. Qui de droit ne fait pas enlever
le plus vite possible tous ces poissons
pourris, il est craindre que par suite
de leur décomposition les riverains du
canal, qui doivent s'alimenter de cette
eau, n'en soient les victimes.
Notre maïetir a pris dernièrement
un arrêté invitant ses chers concitoyens
désinfecter leurs maisons des rats et
des souris, plus forte raison faut il
prendre des mesures radicales pour
sauver la vie d'uue foule de gens.
Nous espérons que cet appel sera en
tendu.
Tous lesYprois s'intéressent vive
ment aux embellissements de la place
.le la gare disons en toute franchise
que les changements sont heureux et
que l'entrée de la ville sera bien
aussitôt que les autres travaux pro
jetés seront exécutés.
Tout le monde s'iuteiroge et tâche
de savoir eu l'honneur de qui la statue
indispensable du square sera élevée.
Les avis sont très partagés. Les poin
tus du parti clérical voudraient Ma-
lou, l'auteur do la loi des couvents,
cette fameuse loi qui soulevait le pays
en 1857, l'Yprois qui a privé sa ville
natale de sa garnison pendaut huit
neuf ans, l'Yprois qui, étant ministre
et chef de cabinet, osait dire la dépu-
tation du Cercle commercial, qui s'é
tait rendue Bruxelles pour obtenir
l'achèvement du canal Lys-Yperlée,
qu'il n'avait pas d'argent, alors que le
gouvernement, justement comme main
tenant, gaspillait des millions autre
part pour des travaux dont l'utilité
publique était plus que douteuse,.nul
lement justiflée. Les Yprois, les vrais,
voudraient y von élever un monument
rappelant trois artistes yprois, qui ont
t'ait, par leurs œuvres, honueur la
juste renommée artistique de leur ville
natale, nous uommons MM. Ilofliaeu,
Bossuet, deux peintres de grand ta
lent, et M Fiers, statuaire de grand
mérite.
Elevons des statues aux Yprois mé
ritants et non celui, qui s'est op
posé la prospérité et l'avenir de
sa ville natale par dépit et vengeauce
d'avoir été blackboulé dans une élec
tion.
L'exposé du budget extraordinaire,
qui se chiffre par des millions, vient de
paraître. Zéro pour l'achèvement du
canal, zéro pour ie chemin de fer
grande section d'Ypres Dixmude,
zéro pour les améliorations de la caser
ne de cavalerie, zéro pour la restaura
tion de nos monuments, zéro sur toute
la ligne. C est le moment ou jamais
pour les Yprois de célébrera la Tuin-
dag. au banquet donné en l'honneur
de M. le Gouverneur, la louange du
gouvernement catholique, si dévoué
1;» prospérité et l'avenir de l'arron
dissement et de la ville d'Ypres.
---
Nouveau Boulevard
Ypres.
Les Chambres législatives viennent
d'être saisies d un projet de loi éma
nant du Gouvernement et portant no
tamment autorisation de renoncer aux
réserves stipulées dans un acte de ces
sion d'un chemin la ville d'Ypres.
Nous reproduisons l'exposé des mo
tifs en ce qui concerne ce point du
projet
Suivant un acte du 27 Février
1900, l'Etat a cédé gratuitement la
ville d'Ypres, en conformité de la loi
du 14 Mars 1854, un chemin créé pour
l'exploitation des terrains domaniaux
rendus disponibles par le démantèle
ment de cette place et vendus en 1856.
n En exécution de l'article 1er de la
dite loi, l'abandon a eu lieu sous la ré
serve que, a si le terrain était de nou
veau jugé nécessaire pour la défense
du pays, l'Etat pourrait en reprendre
possession sans indemnité n en outre,
il a été stipulé, dans l'intérêt des ac
quéreurs, que le bien devait rester
affecté sa destination.
L'autorité communale se propose
aujourd'hui d'établir une avenue ou
boulevard reliant les chaussées d'Ypres
vers Dixmude et vers Furnes, mais son
projet est entravé par les restrictions
auxquelles la cession a été subordon
née par l'Etat. En effet, le déplace
ment partiel du chemin dont il s'agit
sera la conséquence de l'ouverture
d'une nouvelle artère et, pour régula
riser les limites des propriétés riverai
nes dans lesquelles des emprises de
vront être effectuées, il sera nécessaire
de pouvoir transmettre aux contrac
tants une partie de l'assiette du chemin
en question exempte de toute servitu
de. La ville sollicite donc le retrait des
réserves insérées dans le contrat du 27
P'évrier 1900.
Un hoiumo écrasé.
Jeudi deruier, vers six heures du
soir, un conducteur passant avec son
attelage,non loin du pont deBoesinghe,
a été écrasé par un automobile.
Procès- verbal a été dressé par le
garde-champêtre de l'endroit.
La malheureuse victime, père de six
enfants, est morte, Vendredi matin,
après d'horribles souffrances.
R. de Beaucourt. LIle de Wight,
impr. Bouchery, Ostende 1 vol. 8° de
125 pages prix fr. 1,50.
Ce travail consciencieux prime ce
qui a été écrit, d'ailleurs par des plu
mes autorisées, sur l'île de Wight. En
effet, l'auteur expose dans ces esquis
ses, et ce dans des termes excellents
où la concision n'exclut pas la note poé
tique de l'ebthète, uou seulement le
panorama charmant qui se déroule en
écharpu étoilée autour de l'île, mais
encore un aperçu histoiique ethnogra
phique très étudié et savamment docu
menté.
1> écrivain détaille chacune de ces
étoiles, chacune de ces plages si diver
sement brillantes, de manière qu'il
mérite juste titre la palme qu'un au
teur latin réservait déjà celui qui
allie l'utile l'agréable omne sulit
punctum qui mixuit utile el dulci Ce
genre de travail ne se rencontre pas. et
on De peut que savoir gré M. de Beau-
court de l'avoir adopté.
L auteur n'oublie pas non plus sa
patrie d'adoption, car il vieut de faire
paraître une brochurette Ostende-
Exlension, daus laquelle il préconise la
création d'un Pier en face du Royal
Palace, l'aménagement du boulevard
Noith vers Ghistelles, un trottoir rou
lant entre la vieille et la nouvelle ville.
On ne peut se défendre de s'intéres
ser a la collection de monographies de
notre écrivain yprois.
L abondance des matières nous obli
ge de réserver plusieurs articles pour
notre prochain uuméro.
Aux jeunes filles pales et anémi
ques, et en général toutes les person
nes laib'.cs, il suffit de 2 3 boîtes de
Pilules du Dr Raphaël pour
avoir appétit, teint trais, vigueur et
santé parfaite.