ATTENTION!
m JOURS
7* V I S.
Comines.
LEÇONS PARTICULIÈRES
La Banque de Cour-
trai informe lo publie
(ïu'elle donne en lo-
cation, des prix mo-'
dérés, une nouvelle sé-
rie de codres-Torts de
tonte dimension.
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va9 is i;$
65 francs.
État-Civil d'Ypres,
Harmonie communale.
"Un baïupiet sera oflert
M. le Gouverneur de
la province, le 13iiua.ii-
eliell Août 1901,à l'oc
casion <Ie sa visite olli-
eielle Ypi-es.
Ce bampiet aura lien
aux: Halles, 1 heure
de relevée.
Une liste tle souscrip
tion est déposée àl'Hô-
tel (le ville [Secrétariat)
Elle sera clôturée le
30 Juillet.
Séance du Conseil communal
du lo Juillet.
4. Interpellation Deltour, au sujet d'un
ménage indigent.
Un scandale Comines.
aux écoliers.
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Elle négocie, SATVS
lf 11AIS, tous les cou
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ainsi que les personnes qui au
raient l'intention de venir le con
sulter qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec
lequel il n'a aucune relation
commerciale, qui vient près
deux maisons de sa denn lire.
Il les prie de bien informer
siIs sont cIicz. l'ancien dentiste
Maurice MKIEK, de Courtrai, qui
est consulter près depuis
66 ans chez Mme Veuve V,\i\
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son fermée) les Lundi, Jeudi et
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chargé de représenter sa maison.
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Programme.
1. Avec aplomb, allegro militaire.
Vollstedt.
2. Cortège de ballet L. Montagne.
3. Fantaisie sur l'op Miss Helyett
Audran.
4. Retraite des marionnettes, mor
ceau caractéristiqne. Schweiusberg
5. Hommage la mémoire de Gré-
try. Van Calck.
6. Rigolade, polka. Al. Braet.
Ci-joint 2,50 que je vous envoie pour
recevoir encore 2 boîtes de Pilules du
D Walthéry. Je trouve ce pur
gatif merveilleux pour l'entretien de la
santé.
Iwan MASSOT, receveur comm"-
nal.
Sont présents MM. Van Elslande,
président Ferrant, Leire, Bonté, Mo-
rel, Dumortier, Tailleu, Deltour, con
seillers.
Avant d'aborder l'ordre du jour, le
président demande faire une com
munication il dit qu'elle a trait des
questions personnelles 'et demande le
huis-clos pour quelques minutes.
Le Conseil rentre en séance publique
un quart d'heure après.
lr point. M. le Président donne lec
ture d'une lettre envoyée par le comité
des fêtes de Ste Anne, qui demande un
subside. Celui-ci est accordé sans dis
cussion.
2. M. le Président lit ensuite une let
tre adressée par les demoiselles Lepou-
tre demandant la concession d'une par
celle de terrain au cimetière.
Cette concession est accordée.
3. On passe ensuite la requête
adressée par M. Bourgeois, comman
dant des sapeurs-pompiers, tendant
obtenir une nouvelle tenue pour les
hommes qui composeut le corps.
M. Ferrant trouve que leur tenue ac
tuelle fait encore bel eftet et que l'on
peut attendre.
M. le Président. Pour l'aspect d'en
semble, cela est vrai mais quand on
les examine de près, la plupart sont
dans un triste étar.
M. Tailleu. Ce qu'il y a de cer
tain, c'est que pour une commune de
l'importance de la nôtre, il y a beau
coup trop de pompiers.
M. Deltour. - Combien eu faut-il
exactement, M. le Président
M le Président. Il est incontesta
ble qu'une trentaine d'hommes suffi
sent pour les deux pompes, mais le
ministre compétent a donné un avis
favorable un corps de 54 60 hom
mes
M. Ferrant. J'avais toujours espé
ré que nous aurions pu donner une te
nue aux musiciens en même temps
qu'aux pompiers.
M. Dumortier. Les pompiers sont
plus uécessaires que la musique il
faut tâcher d'habiller les premiers.
M. Ferrant. Réhabiller.
M. le Président. S'il y a possibilité
de prélever le crédit nécessaire sur le
prochain exercice, nous tâcherons de
nous arranger avec l'adjudicataire.
Il en est décidé ainsi.
il. Deltour. Le ménage en ques
tion est la famille B..., dont le père est
veuf et a sa charge 6 enfants. La mère
et l'aîné des enfants sont morts il y a
quelques années, des suites d'une ma
ladie contagieuse. A ce moment, ils
touchaient 6 pains par semaine et quel
ques francs par mois. Maintenant, l'ad
ministration du bureau de bienfaisan
ce ne donne plus que les 6 pains.
Le père, qui est ouvrier agricole,
gagne 1 franc par jour. Comment vou
lez-vous qu'il puisse subvenir aux be
soins de sa famille? Doit-on dès lors
s'étonner de voir ses pauvres enfants
mendier au lieu d'aller en classe
Mais ce n'est pas tout. Il y a quel
ques mois, le propriétaire mit le pau
vre père en demeure de quitter sa mai
son Le malheureux ne trouvant pas
l'occasion d'en louer une autre, prit la
résolution de s'adresser notre bourg
mestre. Trois jours consécutifs il vint
l'hôtel de ville l'heure qu'on lui
avait indiquée, afin d'exposer ses do
léances et implorer quelque secours.
Chaque fois on lui répondit que M. le
bourgmestre était absent.
Mle Président. Mais il se peut
que j'étaia sorti on encore qu'il ne
m'ait pas trouvé.
M. Deltour. Oh s'il était venu
vous commander quelques tonnes de
bière, il vous aurait bien trouvé
Entretemps, cette malheureuse fa
mille a dû se réfugier comme des bê
tes, dans une cabane sans toit. C'est
ainsi que je les ai vu un matin se lever
ruisselants de l'humidité de la nuit.
Cela révolte quand on a sous les yeux
de telles misères. J'ai conseillé au père
de s'adresser au pauvriseur. Eh bien,
savez-vous ce que celui-ci lui a répon
du Qu'il n'avait rien lui donner,
qu'aucun propriétaire nevoudrait louer
une maison un homme avec 6 en
fants
Mais la partialité de ce singulier ad
ministrateur ett trop criante pour ne
pas la signaler en passant.
La veuve C..., qui a cinq enfants,
touche 25 francs j ar mois et 6 pains
par semaine, trouvez-vous cela juste
Les pauvres de Ten-Brielen, s'ils
veulent être secourus, doivent se pro
curer leurs pains chez un boulanger
déterminé. C'est ainsi que trois bou
langers m'ont affirmé que depuis 2 ans
ils n'ont eu livrer aucun pain pour
compte du bureau de bienfaisance.
M. le Président. Permettez, M.
Deltour, vous généralisez votre inter
pellation.
M. Deltour. Je croyais, M. le Pré
sident, que j'avais le droit de signaler
le s abus.
M. le Président Votre interpella
tion ne vise qu'un ménage indigent.
M. Deltour. Je constate que l'on
aime voir défendre la cause des déshé
rités de la fortune.
M. le Président Nous défendons
les pauvres autant que vous, M. Del
tour.
M. Deltour. Vous ne cessez pas de
le prouver. Ils sont, en effet, toujours
bien reçus quand ils n'ont besoin de
rien.
Mle Président. Nous avons écouté
attentivement votre i> terpellation,
vous n'avez pas le droit de traiter un
autre sujet. Si vous avez des griefs
contre le pauvriseur de Ten-Brielen,
déposez une demande d'interpellation.
M. Deltour. C'est ce que je ferai,
et je demande qu'elle figure l'ordre
du jour de la prochaine séance.
5. Rôle d'abonnement.
Le Conseil se réunit do nouveau
huis-clos et la séance publique est le
vée.
Lundi dernier, un jeune homme de
vingt-trois ans, désespéré de ne pas
trouver de travail, se suicida en se
jetant dans la morte-Lys.
Retiré Mardi matin, vers huit heu
res, il fut laissé presque toute la jour
née dans le jardin de l'hospice, recou
vert seulement de quelques vieux
sacs. Puis, sans prévenir les parents ni
les amis de cet infortuné, on le fit
transporter au cimetière Mercredi, 5
heures du matin, par deux hommes
accompagnés du garde champêtre.
Il faut que l'on sache qui a donné de
tels ordres. C'est une honte pour une
administration communale de ne pas
oser résister aux ordres d'un clergé
sectaire et fanatique. Mais nous sau
rons découvrir et flétrir comme ils le
méritent, ceux qui ont assumé la res
ponsabilité d'un pareiWscandale.
Si le malheureux suicidé ou sa fa
mille avaient eu quelques centaines de
fiancs jeter dans les poches du cler
gé, celui-ci aurait fait un enterrement
de première classe et soiti ses plus ri
ches bannières, maispas d'argent,
pas de suisse S* Just.
S'adresser au Btreau du Journal.
Depuis quelques jours la bourse fait
preuve de meilleures dispositions et un
relèvement s'opère la plupart des
rubriques.
La Rente est toujours bien tenue,
elle se fixe actuellement 95.40 pour
les trois séries. Les lots de ville sont
indécis.
Lesobligations conservent les mêmes
dispositions. Les Usines Ragheno se
maintiennent facilement 480. Le
groupe des banques est eu avance mar
quée. Les tramways sont assez résis
tants. Les valeurs sidérurgiques et
charbonnières accentuent leur mouve
ment de reprise. Auxindnstriesdiverses
les coloniales continuent attirer l'at
tention et s'inscrivent de meilleurs
cours. Les actions étrangères sont assez
bien tenues.
Le reste de la cote n'offre qu'un in
térêt très relatif.
G. Krolikowski,
Agent de change et Directeur
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