ATTENTION! m JOURS 7* V I S. Comines. LEÇONS PARTICULIÈRES La Banque de Cour- trai informe lo publie (ïu'elle donne en lo- cation, des prix mo-' dérés, une nouvelle sé- rie de codres-Torts de tonte dimension. LSBBE SOEURS. va9 is i;$ 65 francs. État-Civil d'Ypres, Harmonie communale. "Un baïupiet sera oflert M. le Gouverneur de la province, le 13iiua.ii- eliell Août 1901,à l'oc casion <Ie sa visite olli- eielle Ypi-es. Ce bampiet aura lien aux: Halles, 1 heure de relevée. Une liste tle souscrip tion est déposée àl'Hô- tel (le ville [Secrétariat) Elle sera clôturée le 30 Juillet. Séance du Conseil communal du lo Juillet. 4. Interpellation Deltour, au sujet d'un ménage indigent. Un scandale Comines. aux écoliers. Bourse de Bruxelles. Elle négocie, SATVS lf 11AIS, tous les cou pons de titres et exécu te l'achat et ln vente des tonds publies In Bourse de Bruxelles et d'Anvers au Cour tage de un franc par mille, minimum 0-25 centimes, sans autres frais. Laboratoire de Chimie Professeur Henri Bergé, Les plus bailles distinctions aux Expositions Belges et Inlciualionalcs Bruxelles, Toulouse, IMinkcrqtie, Ge nève, Paris 1900 Four éviter toute erreur, le dentiste Maurice MEIEB, de Courlrai, a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il y a un nouveau den tiste portant le même nom et avec lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vient près deux maisons de sa denn lire. Il les prie de bien informer siIs sont cIicz. l'ancien dentiste Maurice MKIEK, de Courtrai, qui est consulter près depuis 66 ans chez Mme Veuve V,\i\ KLM M EL, Grand'Placc, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 b 11 n'a ni frère, ni fils, ni parent chargé de représenter sa maison. p3r L'ELIXIR DE S'-VINCENT-^'? Avis aux mères de famille Grand choix de Broderie Siusse. Blouses sur mesure. Dictionnaire Universel de BESCIIEBEEEE Ainé, Reliure chagrin noir exlra solide au lieu de 100 fr. CONCERT DIMANCHE 21 JUILLET 8 1/2 heures du soir. Programme. 1. Avec aplomb, allegro militaire. Vollstedt. 2. Cortège de ballet L. Montagne. 3. Fantaisie sur l'op Miss Helyett Audran. 4. Retraite des marionnettes, mor ceau caractéristiqne. Schweiusberg 5. Hommage la mémoire de Gré- try. Van Calck. 6. Rigolade, polka. Al. Braet. Ci-joint 2,50 que je vous envoie pour recevoir encore 2 boîtes de Pilules du D Walthéry. Je trouve ce pur gatif merveilleux pour l'entretien de la santé. Iwan MASSOT, receveur comm"- nal. Sont présents MM. Van Elslande, président Ferrant, Leire, Bonté, Mo- rel, Dumortier, Tailleu, Deltour, con seillers. Avant d'aborder l'ordre du jour, le président demande faire une com munication il dit qu'elle a trait des questions personnelles 'et demande le huis-clos pour quelques minutes. Le Conseil rentre en séance publique un quart d'heure après. lr point. M. le Président donne lec ture d'une lettre envoyée par le comité des fêtes de Ste Anne, qui demande un subside. Celui-ci est accordé sans dis cussion. 2. M. le Président lit ensuite une let tre adressée par les demoiselles Lepou- tre demandant la concession d'une par celle de terrain au cimetière. Cette concession est accordée. 3. On passe ensuite la requête adressée par M. Bourgeois, comman dant des sapeurs-pompiers, tendant obtenir une nouvelle tenue pour les hommes qui composeut le corps. M. Ferrant trouve que leur tenue ac tuelle fait encore bel eftet et que l'on peut attendre. M. le Président. Pour l'aspect d'en semble, cela est vrai mais quand on les examine de près, la plupart sont dans un triste étar. M. Tailleu. Ce qu'il y a de cer tain, c'est que pour une commune de l'importance de la nôtre, il y a beau coup trop de pompiers. M. Deltour. - Combien eu faut-il exactement, M. le Président M le Président. Il est incontesta ble qu'une trentaine d'hommes suffi sent pour les deux pompes, mais le ministre compétent a donné un avis favorable un corps de 54 60 hom mes M. Ferrant. J'avais toujours espé ré que nous aurions pu donner une te nue aux musiciens en même temps qu'aux pompiers. M. Dumortier. Les pompiers sont plus uécessaires que la musique il faut tâcher d'habiller les premiers. M. Ferrant. Réhabiller. M. le Président. S'il y a possibilité de prélever le crédit nécessaire sur le prochain exercice, nous tâcherons de nous arranger avec l'adjudicataire. Il en est décidé ainsi. il. Deltour. Le ménage en ques tion est la famille B..., dont le père est veuf et a sa charge 6 enfants. La mère et l'aîné des enfants sont morts il y a quelques années, des suites d'une ma ladie contagieuse. A ce moment, ils touchaient 6 pains par semaine et quel ques francs par mois. Maintenant, l'ad ministration du bureau de bienfaisan ce ne donne plus que les 6 pains. Le père, qui est ouvrier agricole, gagne 1 franc par jour. Comment vou lez-vous qu'il puisse subvenir aux be soins de sa famille? Doit-on dès lors s'étonner de voir ses pauvres enfants mendier au lieu d'aller en classe Mais ce n'est pas tout. Il y a quel ques mois, le propriétaire mit le pau vre père en demeure de quitter sa mai son Le malheureux ne trouvant pas l'occasion d'en louer une autre, prit la résolution de s'adresser notre bourg mestre. Trois jours consécutifs il vint l'hôtel de ville l'heure qu'on lui avait indiquée, afin d'exposer ses do léances et implorer quelque secours. Chaque fois on lui répondit que M. le bourgmestre était absent. Mle Président. Mais il se peut que j'étaia sorti on encore qu'il ne m'ait pas trouvé. M. Deltour. Oh s'il était venu vous commander quelques tonnes de bière, il vous aurait bien trouvé Entretemps, cette malheureuse fa mille a dû se réfugier comme des bê tes, dans une cabane sans toit. C'est ainsi que je les ai vu un matin se lever ruisselants de l'humidité de la nuit. Cela révolte quand on a sous les yeux de telles misères. J'ai conseillé au père de s'adresser au pauvriseur. Eh bien, savez-vous ce que celui-ci lui a répon du Qu'il n'avait rien lui donner, qu'aucun propriétaire nevoudrait louer une maison un homme avec 6 en fants Mais la partialité de ce singulier ad ministrateur ett trop criante pour ne pas la signaler en passant. La veuve C..., qui a cinq enfants, touche 25 francs j ar mois et 6 pains par semaine, trouvez-vous cela juste Les pauvres de Ten-Brielen, s'ils veulent être secourus, doivent se pro curer leurs pains chez un boulanger déterminé. C'est ainsi que trois bou langers m'ont affirmé que depuis 2 ans ils n'ont eu livrer aucun pain pour compte du bureau de bienfaisance. M. le Président. Permettez, M. Deltour, vous généralisez votre inter pellation. M. Deltour. Je croyais, M. le Pré sident, que j'avais le droit de signaler le s abus. M. le Président Votre interpella tion ne vise qu'un ménage indigent. M. Deltour. Je constate que l'on aime voir défendre la cause des déshé rités de la fortune. M. le Président Nous défendons les pauvres autant que vous, M. Del tour. M. Deltour. Vous ne cessez pas de le prouver. Ils sont, en effet, toujours bien reçus quand ils n'ont besoin de rien. Mle Président. Nous avons écouté attentivement votre i> terpellation, vous n'avez pas le droit de traiter un autre sujet. Si vous avez des griefs contre le pauvriseur de Ten-Brielen, déposez une demande d'interpellation. M. Deltour. C'est ce que je ferai, et je demande qu'elle figure l'ordre du jour de la prochaine séance. 5. Rôle d'abonnement. Le Conseil se réunit do nouveau huis-clos et la séance publique est le vée. Lundi dernier, un jeune homme de vingt-trois ans, désespéré de ne pas trouver de travail, se suicida en se jetant dans la morte-Lys. Retiré Mardi matin, vers huit heu res, il fut laissé presque toute la jour née dans le jardin de l'hospice, recou vert seulement de quelques vieux sacs. Puis, sans prévenir les parents ni les amis de cet infortuné, on le fit transporter au cimetière Mercredi, 5 heures du matin, par deux hommes accompagnés du garde champêtre. Il faut que l'on sache qui a donné de tels ordres. C'est une honte pour une administration communale de ne pas oser résister aux ordres d'un clergé sectaire et fanatique. Mais nous sau rons découvrir et flétrir comme ils le méritent, ceux qui ont assumé la res ponsabilité d'un pareiWscandale. Si le malheureux suicidé ou sa fa mille avaient eu quelques centaines de fiancs jeter dans les poches du cler gé, celui-ci aurait fait un enterrement de première classe et soiti ses plus ri ches bannières, maispas d'argent, pas de suisse S* Just. S'adresser au Btreau du Journal. Depuis quelques jours la bourse fait preuve de meilleures dispositions et un relèvement s'opère la plupart des rubriques. La Rente est toujours bien tenue, elle se fixe actuellement 95.40 pour les trois séries. Les lots de ville sont indécis. Lesobligations conservent les mêmes dispositions. Les Usines Ragheno se maintiennent facilement 480. Le groupe des banques est eu avance mar quée. Les tramways sont assez résis tants. Les valeurs sidérurgiques et charbonnières accentuent leur mouve ment de reprise. Auxindnstriesdiverses les coloniales continuent attirer l'at tention et s'inscrivent de meilleurs cours. Les actions étrangères sont assez bien tenues. Le reste de la cote n'offre qu'un in térêt très relatif. G. Krolikowski, Agent de change et Directeur de la Finance Pratique Marché aux Herbes, 99, Bruxelles. du CHIMISTE-EXPERT, 13 R U X H L L E S. etirBMtita Les bières de Monsieur CO.MYN, que j'ai analysées, sont absolument pures elles ne cjntiennent mi ennes» matières nuisi bles n ln santé ou étran gères nux bières de fabri cation normale bières bock, blondes ou bières brunes genre Munich. Henri BERGÉ, Chimiste officiel de la ville de Bruxelles Professeur VEcole Polytechnique et l'Université libre de Bruxelles. Les bieres de la brasserie a >n Dinne) Zonnebeke, fabriquées exclusivement avec du malt et du lionblon de toute première qua lité, sont les meilleures. Bières de luxe et de ménage. Un fûts de 70 et 140 litres. -VA GUÉRIS0H \fcf&W DE radicale l'Anémie Le Seul autorisé spécialement. Pour Renseignements, s'adresser chex les SŒURS delà CHARITÉ,105,R. St-Dominlque,Pari®, GUINET, Pharmacien-Chimiste, t, Passage Saulnier, Paris. Dépôt Général pr la Belgique: CH. DELACRE, Bruxelles. 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Hugebaert, Philomène, 63 ans. sans profession, célibatairo, rue de Lille, 81. Gossaert, Flavie, 72 ans, sans profession, veuve de Wallaert, Henri, rue de Nazareth 20 0000000 r— 20 o o o o o o 20 0 0000020 <5100000000 r—2000ocoo-r* TH o o o o o o o o o o co O O O O O 20 00 0 0 0 0 0^*00 p s i 53 Z3 O" S Z .5? .2 S S 5 o o-a o ïsI t-/3<û.facusao

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 3