N° 52. 61e année. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement Paraissant le Dimanche. PRIX DE L'ABONNEMENT: podr la ville Par an 4 francs, p* la province Par an 4 fr. 50 Listes Electorales. Conseil communal D'YPRES. 1Communications 2. Restauration dune façade an cienne: demande de subside. 3. Voirie alignement du marché au poisson. 4. Voirie vicinale plans et devis de travaux dempierrement a) Pan- nenhuisstraat b) Wulvestraat c) fVieltjestraat. 5. Bureau de Bienfaisance pro cès-verbal de location d'immeubles. 6. Fabrique d'église S1 Jacques retrait de sommes de la caisse d épar gne. 7. Fabrique d'église SK Martin budget 1902. l a question de la Lys et du canal Lys-Yperlée traitée la Chain lu e par M. NOLF. DEMANDE DE PASSERELLES POUR COMINES ET WERVICQ 31. IN olf- Messieurs, dans la ré ponse que vient de faire M. le ministre des finances mon collègue et ami, M. BuyIil y a une chose rtienir. C'est que M. If ministre a déclaré qu'avant d'entamer des travaux nou veaux il fallait achever ceux en cours. l union fait la force. Vires acqcirit ecndo. On s'abonne au bureau du journal, rltb de Dixmude, 53, Ypres. Les an nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres, les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Progrès ON TRAITE A FORFAIT. ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 Ir. la ligne. r Du 1er Juillet au 31 Août, les admi nistrations communales doivent procé der la révision des listes électorales. Ces listes serviront aux élections qui auront lieu en 1902. Nous prions instamment les libéraux de veiller leur inscription et celle de leurs amis sur les dites listes, et ce avec le nombre de voix auquel ils ont droit. On peut s'adresser pour tous rensei gnements au secrétariat de VAssociation Libérale, rue du Séminaire, Ypres. Séance publique du Samedi, 5 Août 1901 La séance est ouverte 5.05 h. Sont présents MM Colaert, Bourg mestre-Président; Bergbman, Fraeys, Echevins; Struye,Surmont, Boone, Be- rem, Fiers, Decaestecker, Vandenboo- gaerde, Vandergliote, D'Huvettere, Vandenpeereboom, Bouquet, Conseil lers; M. Gornssen, Secrétaire. M. Iweins s'est fait excuser. Le procès-verbal de la séance du 22 Juin n'ayant donné lieu aucune observation est approuvé celui de la séance du 13 Juillet dernier est déposé l'inspection des membres ordre du jour*. Néant. M. D1 Huveltere demande s'il a été donné suite sa demande relative l'établissement de pompes destinées fournir de l'eau potable aux habitants qui demeurent au delà des remparts. M. le Président. La question est soumise au service des tiavaux. il s'agit de la maison située au coin de la rue des Chiens et du Marché des Fripiers. Le Collège est disposé in tervenir dans la restauration, qui pa raît être bonne et nous rendra, selon M. l'ingénieur, un intéressant spéci men d'architecture yproise. Pour avoir le droit d'interveuir effi cacement, le cas échéant, la ville de vrait accorder un subside d'au moins 200 francs. Le coût total du travail s'élèvera un millier de francs. Le subside Pot accordé l'unanimité Ajourné pour plus ample examen. Pour le premier de ces chemins, un accord est intervenu entre les adminis trations communales d'Ypres et de Voormezeele. les 4826 m. que com prend ce cheminlarge de 3 m s'étpn- dant sur le territoire de ces deux com munes. mais en plus forte partie sur Voormezeele. Le devis s'élève fr. 29,071-39. MD Huvettere demande quelle sera la profondeur du coiire de la route et si le cahier des charges prévoit une certaine proportion entre les pierres, afia d'éviter que dans le nouveau gra vier, les grosses pierres ne passent, ce qui rend toujours la route fort difficile. M. le Président tranquillise l'honora ble membre sur ce point. Les communes interviendront au prorata de la longueur de la route qui leur appartient, peu importe que ce soit, pour ce qui concerne Ypres, 1 ki lomètre ou un peu plus. Notre accord avec Voormezeele a été très bien réglé; nous avons exactement rais les points sur les i. Après avoir consulté le dossier, M. le Président annonce qu'Ypres aura in tervenir pour 1000 mètres. M. Decaestecker préconise l'utilisation des bnquaillons retirer de l'ancien coffre. M. Surmont a conçu des doutes sur la longueur de la partie du chemin qui s'étend sur Ypres. Si vous admettez que cette partie est de 1000 m., dit-il, vous devrez payer les 1000 m. M. D'Huvettere trouverait moins coûteux de comprendre les travaux de deux des chemins dans une seule adj u- dication. M. le Président expose l'inopportu nité db cet arrangement. M. Shrmont, qui vient d'examiner le plan des lieux, assure que la longueur du chemin sur Ypres n'est pe'ut-être que de 500 m. M. le Président estime qu'il faudra mieux examiner cela l'ingénieur doit s'être trompé. M. Surmont. Mais c'est vous qui approuvez le cahier des charges et si cette pièce est inexacte, c'est vous qui paierez les 1000 mètres inscrit. M, le Président fait remarquer que l'erreur ne doit pas être attribuée l'iDgénieur de la ville, mais l'ingé nieur provincial. Il estime que l'ajour nement s'impose. M. Surmont. Stipulez que vous serez tenu d'intervenu- pour la lon gueur exacte de la partie yproise. C'est la réponse votre observation de tantôt, que vous avez mi3 les points sur les i M. le Président. Cela n'a rien voir avec notre convention avec Voor mezeele cette commune n'est pas en cause. Nous allons réexaminer nous- mêmes la question. M. D"Huvettere fait observer que là où le chemin forme limite, les deux communes supporteront la moitié des frais. M. le Président. Evidement D'ail leurs il est entendu que nous n'inter venons que pour la partie située sur Ypres, quelle que soit sa longueur. M. Surmont. Adoptez ma rédac tion. M. le Président. Le cahier des char ges renferme une erreur pour modi fier la pièce, il laut le commun accord «le Voormezeele et d'Ypres donc nous ferons mieux d'ajourner. Pour le chemin Wulvestraatle cahier des charges est le même mais en pré sence d'erreurs comme celle qu'on vient de relever, Mle Président inclrae remettre également cet objet-là la prochaine séance. il. Decaestecker voudrait qu'au lieu d'enlever le gravier et de le remplacer par du gravier neuf, on le fasse servir de couche de fond ce dernier. il. le Président répond que cela équi vaudrait un rechargement et croit qu'alors on n'obtiendrait pas de subsi de de la province. AI. Decaestecker croit le contraire et demande qu'on s'informe auprès de l'administration de Passchendale. Après quelques échanges de vues sur le même sujet, la remise est pronon cée. Renouvellement des observations de Decaesteckerpropos du chemin Wieltjestraat ce membre voudrait en outre que pour la Wulvestraaton s'en tende avec Zillebeke pour faire de cet te route un chemin de communication entre les deux communes. M. le Président ne s'y oppose pas, mais espère qu'ensuite on ne demande ra pas le contraire, comme on a fait au sujet dé l'entente avec Voormezeele. Approbation de ce document et de l'état des frais annexé. Avis favorable En recettes et en dépenses, ce bud get porte la somme de 16.569,93 fr. Le compte de 1900 clôturait par un déficit de 3870 fr. la fabrique de mande un subside de même import. il D"Huvetlere demande si le bud get contient un crédit relatif au bâti ment des Pauvres Claires. M. le Président. L'article y est. M. D'Huvetlere. Est-ce que la io- cation continue M. le Président. Oui II y a un bail de 50 ans, qui doit être continué pendant une quarantaine d'années en core, moins que la fabrique ne s'eD- tende avec les locataires. Le budget est approuvé l'unanimi té des voix moins l'abstention de M. Fraeys. Le huis-clos est prononcé 5.50 h. Annales parlementairesséance du 2 Août 1901, pages 2268 et 2269). Je viens donc appuyer les nombieuses re quêtes qui ont déjà été adressées différentes reprises M. le ministre des finances, par le Cercle commercial de la ville d'Ypres, pour demander l'achèvement du canal en construc tion de la Lys 1'Vperlée. L'histoire de ce canal remonte au 31 Jan vier 1863, date laquelle parut au Moniteur l'arrêté royal qui en accordait la concession mm. Bûcher et Van Eecke. La société anonyme qui devait exploiter la concession fut constituée le 28 Juillet suivant et les travaux furent entamés dès 1864. A la suite de déboires financiers et de difficultés d'exécution, les entrepreneurs négocièient la reprise des travaux par l'Etat. L'acte de rétro cession fut signé le 18 Avril 1882. Les travaux avec les terrains incorporés furentrepris, moyennant la somme de 3,300.000 francs. Il résulte des recherches que j'ai faites la cour ries comptes, que depuis 1882 l'Etat a dépensé environ une somme égale de 3,500,000 francs, de telle façon qu'à l'heure actuelle le canal coûté au trésor public environ 7 millions Or, messieurs, depuis 1893 les travaux sont abandonnés, le canal est creusé sur tout son parcours, les ponts et les écluses existent, il ne reste qu'à reconstruire une petite partie du tunnel qui s'est effondré en 1893. La re prise des travaux a été sollicitée maintes fois tant au Sénat qu'à la Chambre. Elle est atten due avec impatience par nos populations. Les multiples pétitions du Cercle commercial d'Y pres en attestent. Ces pétitions ont suffisam ment mis en lumière les considérations qui militent en faveur de l'achèvement des tra vaux. Ce canal est, en effet, appelé rendre de grands services au commerce et l'agricul ture il est destiné établir une voie navigable plusdirectequelesvoiesexistantesentre le Hai- naut et la West-Elandre, entre les centres in dustriels de Tournai. Mons et Charleroi et nos ports d'Ostende, Dunkerque et Nieuport, réduire les prix de transport, créer de nou veaux débouchés pour nos produits, etc., etc. Je crois d'ailleurs qu'il est inutile d'insister sur ce côté de la question. La construction du canal et sa reprise par l'Etal n'auraient pas été décidées et le trésor n'aurait pas dépensé les 7 millions de francs qu'il a coûté jusqu'ici, s'il n'avait pas été d'une incontestable utilité. Je demande donc M. le ministre de ne pas laisser ces capitaux plus longtemps improduc tifs. Il y a intérêt, du reste, alimenter le ca nal dans le plus bref délai les'berges s'affais sent en divers endroits. Je comprends que, après les effondrements du tunnel, en 1893, on ait jugé utile d'abandonner momentanément les travaux. Il fallait étudier les causes du dé sastre et les moyens employer pour en éviter le retour. Mais aujourd'hui, ces études doivent être terminées depuis longtemps. Les travaux du canal ont été mis en obser vation pendant trois ans. Le 10 Juin 1896, l'honorable M. De Bruyn, alors ntinistie des travaux publics, promettait déjà une prompte solution. J'ai chargé disait-il, M. i'mgénieur Froidure d'aller étudier les moyens employés en France pour l'assèchement et la conserva tion des grandes tranchées analogues celles du canal de la Lys l'Yperiée. A la suite de sa mission, cet ingénieur a rédigé un rapport très complet qui me parviendra sous très peu et dans lequel il présentera ses propositions en vue de la reprise des travaux. Ces propositions, ainsi que celles de l'ingénieur en chef leniey, seront immédiatement soumises l'examen du comité permanent des ponts et chaussées. Aussitôt que ce comité m'aura fut connaître son avis, je donnerai les instructions voulues au service compétent. J'espère donc être en mesure de faire recommencer les tra vaux dans un délai relativement court. Quant la période d'observation, elle est terminée. Deux ans plus lard, le o Mai 1898, l'honora ble M. De Broyn faisait la déclaration sui vante Les études relatives au parachèvement du canal sont poursuivies avec une grande activi té. Mais il s'agit d'examiner des questions dé licates et difliciles et par suite les éludes sont fort longues. J'espère que celles-ci seront ter minées sinon vers la fin de l'année courante, au moins au commencement de l'année pro chaine et le gouvernement demandera au bud get extraordinaire de 1899 un premier crédit pour reprendre les travaux. tu budget extraordinaire de 1899, un crédit de 250,000 francs fut effectivement porté, or nous voilà en 1901 et les travaux dont on an nonçait déjà la reprise imminente en 1896 sont toujours dans le même état. Sur le fameux crédit de 250.000 francs, vo lé en 1899, il n'a été déoensé que 100 francs. Ce crédit sera périmé le 31 Décembre de celte année et le gouvernement n'en réclame pas le renouvellement. Le budget des recettes et dé penses extraordinaires pour l'exercice courant ne prévoit rien pour notre canal. Je demande M le ministre des travaux publics s'il faut en conclure que le travail est définitivement abandonné. Je voudrais dire un mot des travaux a effec tuer la Lys. La Chambre se souviendra qu'en 1894 la vallée de la Lys fut ejes plus éprouvées par les terribles inondations, qui désolèrent un grand nombre de régions du pays. Les dommages subis par les riverains furent considérables. Les pertes furent évaluées des centaines de mille francs. [.es villes de Warnêton, Comine«, W'ervicq, Mémo et Courtrai eurent souffrir terrible ment de la crue des eaux les dégâts dans les campagnes ne furent pas moins conséquents.

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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 1