Chronique de la ville.
Partout les mêmes.
Cherchez le jésuite
Pour la paix.
Un casse-cou.
Charité.
Une irrégularité.
Le Tir national et
le Stand d'Ypres.
Bourse de Bruxelles
Moniteur.
28 Septembre.
M. Victor Vandaele,
non seulement plausible, mais encore
de prime utilité, et cela consiste en le
pensionnat que dirige M. Fourmarier-
Dumon, aidé dans sa tâche par la toute
graçieuse, souriante et toujours bonne.
Mme Fourmarier, qui se dépense en un
dévouement constant, une activité in
cessante, dont chaque jour fournit la
preuve.
Un pensionnat en vaut un autre, di-
ra-t-on. Evidemment, mais celui dont
nous parlons et qui, par faveur spé
ciale, forme une annexe FAthénée,
possède cet avantage d'être situé au
bord de la mer, dont la poésie intense,
est tout d'abord propice au développe
ment de l'intelligence, en laquelle,
pour rendre plus acceptable la vie, il
faut l'impression d'idéal nécessaire, et
quel plus saisissant que celui de l'im
mensité verte, perpétuellement agitée,
spectacle donnant l'apologie des fonc
tions de l'humanité.
Et puis, et ce n'est pas en cela que
consiste le moindre avantage, le climat
d'Ostende, tempéré par la brise saline,
l'air du large, ont sur les jeunes com-
plexions une influence salutaire qu'il
est quasiment inutile d'expliquer, les
thérapeuthes et autres personnalités
médicales, l'histoire même l'ont dé
montré avec évidence.
Donc le pensionnat annexé l'Atbé-
née royal reçoit deux catégories d'élè
ves les uns suivent les cours de l'A
thénée, les autres ceux de l'école pri
maire supérieure préparatoire l'A
thénée. L'établissement reçoit égale
ment des demi-pensionnaires.
L'établissement est placé sous le
contrôle du conseil communal. Il pré
sente aux familles toutes les garanties
possibles, tant sous le rapport moral et
religieux, que sous celui de l'éduca
tion et de l'instruction.
Au point de vue de l'hygiène, les
élèves suivent un cours de gymnastique
donné par un professeur diplômé et
nommé par l'Etat. Les récréations ont
lieu dans une cour vaste et a< rée. Les
promenades se font la campagne,
dans les dunes ou le long de la plage.
Pendant la saison d'été, l'adminis
tration communale accorde une réduc
tion de'50 p. c. sur le prix des bains de
mer tout élève pensionnaire. Enfiu,
des soins continuels sont donnés par
tout le personnel, pour que la plus
grande propreté règne dans toutes les
parties du service. Les élèves vont
également au bassin de natation appar
tenant la ville.
En cas de maladie d'un élève, le di
recteur fait appeler le médecin de l'é
tablissement. Les élèves malades ou
indisposés sont soignés dans une infir
merie laquelle est annexée une salle
de bains.
Les pensionnaires ont quatre repas
par jour. Ils reçoivent une nourriture
saine, abondante et variée.
Une bibliothèque scolaire se trouve
la disposition des pensionnaires.
Un bulletin mensuel, indépendam
ment des bulletins trimestriels envoyés
par le préfet des études, est adressé
aux parents par le directeur et leur
fait connaître l'application et la disci
pline des élèves.
Lesjoursde congé, les élèves vont
en promenade.
Des jeux de lawn-tennis et de cro
quet sont organisés quand le temps le
permet.
Le directeur surveille les élèves sous
tous les rapports.Ses efforts ne tendent
qu'à leur inspirer l'amour du travail et
de l'ordre.
Leur santé et leur bien-être sont
l'objet de toute sa sollicitude.
Les locaux du pensionnat commu
nal, annexé l'Athénée royal d'Osten
de, spnt situés au boulevard Rogier,
non loin de la mer et du magnifique
parc Léopold. Les salles sont vastes,
élevées et bien aérées.
Elles comprennent
Salles d'études
Salle de billard
Salle de lecture-bibliothèque
Escrime et gymnastique
Musique piano, violon, mando
line
Salle de répétitions
Grande salle de jeux, pouvant servir
de salle de fêtes, concert, représenta
tion théâtrale
Magnifiques dortoirs
Grande salle de bains, pourvue de
dix cabines avec douches
Infirmerie locaux spéciaux) isolée
des autres locaux du pensionnat mais
communiquant avec les appartements
du directeur
Un médecin est attaché l'établis
sement
Chambres spéciales pour malades
Les locaux de l'internat sont entière
ment indépendants de ceux de l'exter
nat iis sont admirablement ménagés
de façon établir, en dehors des cours,
une séparation complète entre élèves
internes et externes.
Nous nous répétons, afin de mieux
faire ressortir les avantages sanitaires
de cet établissement, qu'il a été édifié
avec un souci scrupuleux des lois de
l'hygiène que l'air, la lumière, l'es
pace, rien n'y est mesuré.
Quant aux soins, ils sont donnés avec
sollicitude toute maternelle par la
dame du directeur.
Les études sont sagement combinées
avec les heures de récréation. On fait,
quand le beau temps le permet, des
excursions, des promenades.
Les devoirs sont contrôlés par le di
recteur et le maître d'études. La sur
veillance est active, bienveillante, et
la discipline ferme, sans arbitraire.
Tous les dortoirs sont spacieux, sont
chauffés et sont éclairés la nuit. Un
veilleur est attaché l'établissement
il circule dans les dortoirs de 10 heures
du soir 5 heures et demie du matin.
Chaque pensionnaire occupe une ma
gnifique chambre, entièrement meu
blée.
Est-il besoin d'ajouter cela l'épilo
gue obligatoire toute étude. Nous ne
croyons pas en tout cas, qu'il faille in
sister beaucoup. Ceux qui nous lisent,
et qui depuis longtemps sont persua
dés de notre ardent désir de rechercher
toujours le mieux et encore le mieux,
persuadés en conséquence de la valeur
de nos conseils, sauront en donner,
suivant les circonstances, la suite qu'ils
comportent naturellement.
Et donc, nous pouvons alors augurer
d'un avenir certain, concernant l'A
thénée royal et son pensionnat, et féli
citons derechef cette institution, d'a
voir la chance de posséder un directeur
et une directrice de semblable valeur
nous demeurons persuadé qu'une place
prépondérante et méritée lui demeure
réservée, qualité dont ne peuvent que
profiter avec résultats parfaits, celles
des jeunes intelligences qui, avec les
conditions ordinaires de l'existence by-
giéniquement comprises, et rationnel
lement appliquées, auront l'éducation
supérieure formant pour la nation et
la société, des hommes forts, préparés
la tâche qu'assigne l'individu
l'existence et le monde, marchant de
pair avec la pensée et le travail com
pris selon les hautes acceptions que
doit s'en faire l'homme véritablement
digne de ce nom. Jean Romain.
Revue Universelle Internationale
illustrée, n° 413).
L'instruction publique était tombée
bien bas depuis quelques années en
Espagne parce que le gouvernement
clérical qui présidait aux destinées de
ce malheureux pays ne payait plus ses
instituteurs.
Notre gouvernement catholique sup
prime les écoles les cléricaux espa
gnols ne soldaient plus les traitements
de leur personnel enseignant, ce qui
fait que là-bas comme ici l'instruction
du peuple reculait
Heureusement pour l'Espagne le
gouvernement clérical a dû faire place
un ministère libéral qui vient de met
tre fin cette triste situation.
Tous les arriérés des instituteurs leur
seront payés et partir de l'année
prochaine ils toucheront leurs appoin
tements régulièrement tous les mois.
Pour liquider ces arriérés une
somme de 27 millions a été votée par
les Chambres.
Le nouveaq gouvernement libéral
veut encore que chaque commune ait
son école et son instituteur qu'il nom
mera lui même afin d'être certain d'a
voir des hommes instruits.
Partout les cléricaux sont les mê
mes, partout ils se montrent les enne
mis de l'instruction du peuple.
Le grand journal anglais, Le Mor-
ning Post, publie uue version curieuse
de l'embroglio colombo-vénézuélien.
La crise viendrait en grande partie de
ce que les Républiques de l'Amérique
du Sud sont envahies par les milliers
de moines chassés des îles Philippines
par la guerre, de France par la loi
Waldeck-Rousseau. d'Espagne par le
mouvement anticlérical.
Ces moines rêveraient de mettre la
Colombie sous i'égide des jésuites et le
général Castro, président de Yénézuéla,
ne serait cet égard que l'instrument
de leurs ambitions. D'où le soulève
ment des libéraux vénézuéliens et co
lombiens.
Les pasteurs protestants mènent en
ce moment en Angleterre une vigou
reuse campagne pour obtenir la ces
sation de la terrible guerre qui désole
les deux républiques Sud-Africaines.
A ces vaillants prêtres prêchant la
paix au nom de l'humanité, viennent
de se joindre les loges-maçonniques
hollandaises, qui espèrent entraîner
après elles les nombreuses loges an
glaises dont Edouard VII est ou fut
le grand maître.
On dit également que les loges bel
ges vont intervenir.
Tous ces efiorts sont on ne peut
plus louables et méritent de chau
des et sincères félicitations.
Mais que diable fait le clergé ca
tholique au milieu de tous ces efforts
pour la paix
Nous avons déjà signalé l'atten
tion de l'administration communale le
casse-cou, des plus dangereux le soir,
qui se trouve près de la gare, chaussée
de Vlamertinghe. Là, un excentrique
de la voie du chemin de fer vicinal de
Furnes se trouve planté au beau milieu
de la route. Cet endroit est un vrai
bourbier dans lequel 'on enfonce jus
qu'à la cheville. C'est l'imitation en
petit des boues de S1 Amand, très re
commandées contre la goutte. C'est
aussi une concurrence déloyale aux
établissements Kneipp on y marche
dans l'eau et on y prend des bains de
pieds tout comme chez Kneipp. Et pour
le grand amusement des piétons qui
s'aventurept le soir dans ces parages,
il s'y rencontre un poteau surmonté
d'une lanterne dans laquelle on aper
çoit une lampe pétrole qui n'est ja
mais allumée. Attelages et piétons
n'ont qu'à s'en tirer comme ils peu
vent, l'administration communale a
d'antres chats fouetter. Quand il y
aura eu plusieurs accidents, et proba
blement quelques lourdes indemnités
payer, alors seulement elle songera
prendre des précautions.
urttxpqr
Le Journal cT Ypresdans son dernier
numéro, nous apprend que le bénéfice
net, soit 422 fr. 15cs. de la soirée or
ganisée par quelques jeunes gens de la
ville, au profit des pauvres, lors du
dernier passage du cirque Sosman, a
été remis aux Sœui'S de la
Providence.
Nous regrettons que la somme entiè
re ait été remise aux Sœurs de la Pro
vidence. Il avait été dit et répété, lors
de la vente des cartes que le bénéfice
net serait remis part égale une œuvre
libérale et une œuvre catholique ou
tout au moins au Bureau de bienfai
sance.
Nous constatons que cette promesse
laquelle bon nombre de nos amis se
sont laissés prendre n'a pas été tenue.
C'est une leçon pour l'avenir.
En réponse 4notre article sur le
concours de tir de Bruxelles, le Journal
d Ypres écrit qu'aucun de ses lecteurs
ne se serait imaginé, qu'à propos du tir
national, on ait pu songer au Stand
d'Ypres n, et qu'à propos du stand, on
ait pu tirer la conclusion que M. le
Bourgmestre ne tient pas ses promes
ses
Quelle piètre idée le Journal a-t-il
donc de ses lecteurs
Ceci dit, nous acceptons les excuses
du Journal ce n'est pas la faute de
M. Colaert si, concernant le stand, il
ne remplit pas ses promesses vingt fois
renouvelées depuis le
189 Oh non C'est la faute
je vous le donne en mille, messieurs les
lecteurs du Journal...., c'est la faute
M. de Trooz, ministre de l'intérieur,
lui, qui, du haut de la tribune parle
mentaire, a fait appel aux administra
tions communales pour qu'elles éta
blissent des stands, mettant de larges
subsides leur disposition
C'est la faute M. de Trooz, lui, qui
envoie des circulaires aux chefs de
corps de la garde civique, ordonnant,
coûte que coûte, de fréquents exerci
ces de tir
C'est la faute M. de Trooz, lui en
core, qui, annuellement,fait des appels
chaleureux tous les amateurs du
Royaume, pour obtenir leur participa
tion au concours de Bruxelles
Et c'est lui le pelé, le galeux, qui
berne et fait traîner M. Colaert et
l'empêche de tenir ses serments Quelle
inconséquence
Aussi, qui s'en serait jamais douté
ou plutôt, quel triste rôle on lui fait
jouer ce bon M. de Trooz
DU 2 OCTOBRE 1901.
De notre correspondant spécial
La légère amélioration qui s'était
manifestée au début de la semaine,
s'est accentuée aujourd'hui. Le Métro
politain s'avance 80, la Parisienne
fait 255, le Rio remonte 1185 et l'Ex
térieure reste 69 1/4.
Au comptant les prix sont encore
assez discutés. Notre rente fait 98-75 et
98.82 1/2. Anvers est 107 7/8 et Bru
xelles 106.62 1/2. Le groupe des ban
ques maintient ses anciens cours. Ou
tremer 315 et 80, la Caisse de Report
revient 790 et la Compagnie Nationa
le Financière enregistre quantité de
cours 142.
Le Chemin du Congo est en meilleu
re tendance 1572 1/2 et 5050. Les
Tramways sont assez bien travaillés, il
n'y a toutefois aucun changement ap
préciable dans les cours. Les sidérurgi
ques ont quelque difficulté se mainte
nir. Cockerill 1921 1/2, mais l'ordinaire
Aciéries d'Anvers se recherche 73.
Au groupe charbonnier la tendance
est indécise. Les zinc se défendent assez
bien. Austro Belge 200. En glaceries
l'activité fait défaut.
Parmi les diverses nous citerons la
bonne tenue de la Belge-Roumaine
112 1/2 et de l'ordinaire Delin 40. Les
coloniales ont un regam de faveur mais
les étrangères présentent moins de fer
meté.
M. VAN DE KERKHOVE, agent de
change près de la Bourse de Bruxelles,
Directeur de la Belgique Financière60,
chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé
phone 3017 et 4026) se tient la dispo
sition des lecteurs du Progrès d'Ypres
pour leur fournir tous les renseigne
ments nécessaires sur toutes les°va-
leurs figurant aux Bourses de Bruxel
les et de Paris. Vérification gratuite de
tous les tirages.
Voir aux annonces les Grands Maga
sins du Printemps de Paris.
Ministère de VIntérieur et de VInstruction
publique.
Un arrêté royal du 6 Septembre
1901 accepte la démission offerte par
M. Justice, régent 1 Ecole Moyenne
de 1 Etat, Ypres, et l'autorise con
server le titre honorifique de ses fonc
tions.
Nous adressons M. Justice toutes
nos félicitations pour sa longue et fruc
tueuse carrière.
Ministère de la Guerre.
d Ypres, ancien élève des Collège com
munal supprimé, de l'Union et Moder
ne, est admis l'Ecole Militaire en
qualité d'élève de la 67e promotion de
1 artillerie et du génie et cela avec le
n° 6.
Nous adressons au jeune futur offi
cier nos plus chaleureuses félicitations.