MERCERIES. EN 20WJ0URS Maison Gallens Comines. Wervicq. SÉANCE DU CONSEIL COMMUNAL m. le Président demande si le Conseil n'est pas d'avis de faire respecter la décision qu il a prise. m. Ferrant. Si l'on prend cette mesure, ou peut être certain qu il y AVIS AUX LIBÉRAUX OU CANTON. Bourse de Bruxelles. Au Corset Louis XV rue de Lille, 3, YPRES. MAGASIN Prix 1res avantageux. guéris on \w& w de radicalel'Anémie ^l'tlixirniïmttw^ K'tr; Chêne je fis avw* Couseio" e 4 Octobie, un accord écrit, par lequel il s engagea» a reprendre toutes nos iSene' KlSS» de 1000 fr- et- eD raèrae temps. construire pour notre église va!r,HaCOnfe?-ionnal en chêDe avec la de vanture precitee f-Vnf116 g'.ra°de armoire pareillement en hene. ornee des 10 médaillons mentionnés ci-aessus, moyennant la somme de 1100 frs lui payer. Ue 7 Octobre, le sculpteur arrive avec un camion pour prendre "les objets cédés. Or vous avez vu ou entendu ce qui se passa en celle circonstance. Des membres de l'administration communale s emparèrent avec violence delà devantuie de confessionnal et de l'un des 10 médaillons et les transportèrent l'hôtel de ville. En même tenms, ils interdirent sévère ment il enlever les 3 statues provenant du sanctuaire de la Vieige, en criant bien haut que le Curé avait vendu, sans autorisation, des objels d art de très grande valeur et apparte nant la commune. L'un d'enlr'eux s'est ou blié jusqu au point de proférer contrp moi des paroles qui méritent d'être poursuivies devant le tribunal correctionnel Ce n est pas tout le Vendredi suivant, le Conseil communal s'é'ant réuni un membre de cette assemblée a fait une violente interpel lation. demandant de voter un blâme contre le Curé, coupable d'avoir aliéné des objets d'art qui constituaient un véritable trésor. Les mem bres du conseil, croyant l'oratpur sur parole, eurent la faiblesse de voter cette motion. Na turellement cette alfaire eut un grand reten tissement dans la paroisse et jusque dans les communes environnantes. Des amis eurent la bienveillance de m'avertir des bruits que l'on répandait On parlait du Curé comme d'un malfaiteur, digne de la prison. Vous comprenez. M que, vu ma po sition, vu le caractère dont je suis revêtu, je ne pouvais rester sous le coup de ces accusa tions malveillantes. Aussi ai-je pris m >n re cours vers l'Autorité supérieure. Sur ma de mande, M. le Gouverneur de la Province a chargé M Naert, d'instruire celte affaire. Or, voici les conclusions de son rapport, ap prouvées par l'Evêque En résumé voici mon avis, en suivant l'or dre de l'accord conclu entre M le Curé et le sculpteur Yprois 1« Les trois statues sont du 18 "siècle, elles sont en bois blanc, vermoulues, comme style, exécution ou valeur vénale, elles ne valent rien. Donc on peut hardiment les vendre J'ai émis cet avis M l'Echevin Gesquière. 2" Suivant l'accord intervenu entre le sculp teur et M le Curé, les médaillons seront em ployés pour être placés sur une armoire desti née l'église. Ils ne sont pas du style de l'édi fice mais ils y •entreront. Je n'ai donc pas m'en occuper. 31 Le tableau représentant la S Vierge se trouvant Y près, je ne puis en juger 1 mon avis, ayant été vendu sans autorisation, il doit être restitué je l'examinerai alors et je don nerai mon avis, s'il peut être vendu. 4" La cessation des boiseries a été réguliè rement autorisée, je n'ai pas m'en occuper 5" Suivant l'accord précité, la devanture de confessionnal rentrera l'église complétée Ce pendant je dois faire observer quelle n'y fera pas bonne figure elle n'est pas du style de l'édifice II faudrait aussi produire un dessin, du futur confessionnal, avec son fronton, etc., l'approbation en haut lieu me paraissant né- ce saire. 6" Je ne puis donner d'avis sur les débris, dont il s'agit, puisqu'ils sont Ypres. Que suit-il de ce rapport Il suit 1° Que je pouvais parfaitement ven dre les 3 statues (que l'administration com munale prétend être des objels d art de gran de valeur,) et que ces statues ne valent rien. 2- Que j'avais le droit de confier la devantu re de confessionnal et les 10 médaillons pour confectionner de nouveaux meubles, pourvu que je fasse approuver le plan du confession nal Or notez bien que la commune a saisi ces objets et les retient contré tout droit l'hôtel de ville. 3° Que je pouvais et raisonnablement devais vendre les boiseries des bas-côtés et du sanc tuaire de la S Vierge. 4° Que »l. Naert suspend son jugement sur te tableau de la S. Vierge, jusqu'à ce qu'il l'ait vu. Ici M Naert fait erreur, par oubli. Je lui ai montré le tableau et il m'a déclaré qu'il ne va lait rien. Dit reste mes accusateurs n ont fait aucune réclamation concernant cet objet Ils reconnaissent qu'il ne vaut pas les Irais d une i épa ration 3» Enfin que M. Naert ne porte aucun ju gement sur quelques vieux débris de meubles, nui deuuts des années encombraient les sou- tetrains de l'église parce qu'il ne les a pas vus Notez que je ne les avais pas montres a 1"Architecte pour la bonne raison qu ils n en valaient pas la p'ùne Maintenant. M i»K«. ces Mef'e"rs ont bien lait en agissant ainsi a mon egaid Jugez si j'ai vendu des trésors, sans aalonsa- 11 Avant d'en finir, permettez-moi une réflc- X'°0,l'anrait-on dit au Curé, si, lors de la res taurât on de l'hôtel de ville, il s'etail permis tauration ue mênlt, respectueusement regarde pas. Pareillement la Commune a-t-e!le mission de régler le mobilier de l'église Les administrations les plus antireligieuses n'ont- elles pas reconnu au Curé le droit de régler les objets du culte et du service religieux A Waruêion. on va jusqu'à saisir le mobilier re ligieux pour le placer l'hôtel de ville, tout en faisant injure l'autorité ecclésiastique. Aussi, de^ hommes très graves n'oot pas hési té dire que c'est là un fait inouï, que cela constitue un abus de pouvoir tracassier et, en même temps, odieux. Veuillez agréer, M l'expression de mon respect. A. J. SALINGHE. En terminant sa lettre le curé nous demande, m ces .dessieurs ont bien agi. Nous attendrons la réponse des accu sés, qui sans doute ue se fera pas attendre pour apprécier les faits seulement nous ue pouvons, dès main tenant, nous empêcher de faire quel ques réflexions Nous ignorons si le ctiré a outrepassé ses droits en agissant comme il l'a fait. Mais, quoi qu'il en soit, nous estimons qu'il n'appartient pas un conseiller communal quelconque, fut-il même ami de Lambot, de faire enlever par un agent de poltce, un objet qui se trouvait déjà chargé sur le camiou amené par le sculpteur Cousein, d'Y- pres. Un membre de l'administration commu nale, dit la circulaire, s'est oublié jus - qu'au point de proférer contre moi (m. a. J Saltnghe, curé de Warnêton,) des paroles qui méritent d'être poursuivies de vant le tribunal correctionnel. Et le curé ajoute que le Vendredi suivant le conseil communal lui a voté un blâme. Et cependant, M. le curé, ces hom mes qui vous ont vote ce blâme, ce sout vos créatures, c'est vous qu'ils sont redevables de leur mandat. Qui ne se rappelle la campagne élec torale de 1895 menée par vous avec une véritable furie Pour faire triom pher ces hommes,qui aujourd'hui blâ ment votre conduite, vous avez eu re cours a TOUS les moyens, bons et mau vais. Vous n'ignoriez pas que la majo rité du corps électoral était libérale et povir arriver vos fins, rien ne vous a répugné vous avez mis amplement en pratique les préceptes de l'évêqne Ma- lou La fin justifie les moyens. Et main tenant, comme un j uste retour des cho ses d'ici-bas, ces hommes, pour qui vous, ministre du Christ qui a dit aimez-vous les uns les autres, vous n'avez reculé devant RIEN pour les faire élire conseillers communaux, vous dénigrent et vous jettent la pier re. Mais, soyez sans crainte, cette ma jorité servile, qui, j usqu'en ce moment, a toujours exécuté vos ordres la let tre, viendra vous demander pardon de sa liberté grande. Déjà la réaction commence. Après s'être flattés, il y a un mois, de vous avoir voté un blâme, nous les enteu- dous renier aujourd'hui ce qu'ils ont fait et soutenir que le blâme n'a pas été voté. Bientôt nous verrons ces hommes faibles, sans caractère, venir se prosterner vos pieds et vous offrir pour l'avenir une servilité absolue. Un ami de la tolérance. ■d? donlu5ert membres de l'Adw.nistra- tion'com iiiinale On m'aura» répondu avec raison Vous vous occupez de ce qui ne vous DE L'AVIS DE BEAUCOUP DE PRATI CIENS, le meilleur traitement suivre en cas de dérangement d'estomac (gastrites, mauvai ses digestions, crampes brûlant, vomissements/ coosite prendre la Pilule antiglaireuse du Dr WALTEHRY. du 2 Décembre 1901. Sont présents MM. Van Elslande, bourgmestre D'Ennetière, Soete, échevtus Ferrant, Dumortier, Leire, Bonté, Deltour, Tailleu, Vandewalle, conseillers. M. le Président dit que, se confor mant une décision prise précédem ment par le Conseil, il a de nouveau adressé une réclamation la supérieure de l'école des sœurs, pour que les gar çons qui ont atteint l'âge de huit ans, soient renvoyés de cette école. Il donne connaissance de la lettre qu'il a reçue en réponse de la sœur directrice. Celle-ci prétend que ce sont les parents de ses élèves qui ne veulent pas les envoyer chez les instituteurs. aura encore plus de jeunes gens de no tre commune qui seront envoyés aux écoles laïques de Comines-France. Il e»t malheureusement vrai, 1 in struction est on ne peut pius négligée chez nous, il y a de la part des institu teurs trop d'indifférence. if. le Président regrette que le Con seil ne puisse intervenir, ce droit ap partenant aux inspecteurs if. Deltour. Cela prouve bien quej point l'instruction est tombée dans notre pays. Du moment que nos enfants savent réciter leur catéchisme et mar motter des prières, ou considère que cela suffit. Et l'on s'étonne alors qu'il se trouve des parents assez prévoyants qui préfèrent envoyer leurs fils dans les écoles laïques des villes françaises Ils ont certes raison, de ne pas consen tir ce que leurs enfants soient exposés n'être que de pauvres illettrés J'ai mis, comme bien d'autres, mon fils, pendant quelques années, dans ces éco les laïques eh bien, je puis affirmer que là au moins l'instruction, comme l'éducation, est sérieusement et con sciencieusement donnée. M. le Président. Je ne conteste pas ce que vous avancez, je sais que les écoles laïques de nos voisins sont de beaucoup supérieures aux écoles bel ges. M. Ferrant. Les écoles des Frères sont bonnes, elles aussi. M. le Président. Il n'y a pas de comparaisoq faire avec celles de l'E tat. (Jelui-ci a su confier la culture in- telfectuelle de nos enfants un person nel d'élite,capable et dévoué. Nous au rions mauvaise grâce ne pas le recon naître. M. Deltour. Puisque nous sommes d'accord, que nous devons tous avouer que l'instruction laisse beaucoup désirer dans notre commune, je propo se que l'on envoyé une lettre aux insti tuteurs pour les engager apporter dorénavant un peu pius de dévouement dans l'accomplissement de leur mis sion. M. le Président. Je dois vous faire observer que nous n'avons pas le droit d'agir ainsi. M. Deltour. Alors, jè n'ai plus qu'un vœu formuler, c'est que notre pays Boit bientôt débarrassé du triste gouvernement qui nous fait payer si cher son pouvoir. M le Président. Nous devons res pecter toute loi qui garantit la liberté. MDeltour. Mais c'est une comé die que nous jouons ici. Puisque vous ne voulez pas prendre les mesures qui s'imposent, pourquoi en causer Si vous vouliez, sans arrière-pensée, que l'instruction soit donnée convenable ment aux enfants du peuple, il y a tou jours possibilité de faire comprendre nos instituteurs, qu'ils doivent mieux remplir leurs fonctions. Le budget est adopté. Liste des enfants ayant droit l'instruc tion gratuite. M. Deltour. Voudriez vous me dire, M. le Président, quel chiffre s'é lève le nombre des enfants qui jouis sent gratuitement de l'instruction M. le Président Le chiffre se mon te, filles et garçons compris, 449. M. Deltour. Quelle est la somme payée par ceux qui n'ont pas droit l'instruction gratuite M. le Président. Pour l'école des garçons, cette somme s'élève 150 fr. les autres écoles, sont des écoles adop tées. Lettre de M. Duvosquel Jules. M. le Président donne connaissance de cette lettre ses collègues. C'est une demande d'augmentation de traite ment. Cette question est renvoyée la séance prochaine. Demande d'autorisation de construire par M. Dumonl-Dumortier. Mle Président montre le plan en voyé par l'intéressé. Le Conseil décide d'accorder cette demande condition que le passage soit tracé côté de l'église pour ne pas diminuer le rivage de la commune. On s'occupe en ce moment de la réor ganisation de l'Association Libérale du canton de Wervicq. Peuvent être admis comme membre tons les libéraux du canton, âgés de 18 ans au moins. On peut se faire inscrire, n'importe quel jour. av. local Au Cercle Musical, rue Neuve. Il y aura quatre réunions générales par an. A chaque réunion générale tous les membres paieront une cotisa tion de 10 centimes. Le comité provisoire se réunira cha que semaine pour statuer sur les de mandes d'admission. La lre réunion générale aura lieu dans le courant de Janvier. On donnera de plus amples rensei gnements au meeting du 15 courant. Qu'on se le dise. Toux, Bronchites: LE THERMOGÈNE Les bonnes diposiiions se maintiennent mais avec un peu plus de lourdeur, qui sera toute momentanée, sans doute. Les fonds d'Etat qui étaient assez faibles il y a huit jours sont aujourd'hui en avance assez sensible le 3 °/0 s'inscrit 99,25 pour les deux premières séries. Les lots de ville conservent a peu présieurs cours précédents Bruxelles fait 107,12 1/2, Anvers 109et Liège 92 le Lot du Congo est en progrès 79. Le groupe des Banques reste assez bien dis posé. Le capital Outremer se traite en hausse 357 1/2 et tandis que l'ordinaire est un peu plus faible 112,21. Le chemin de fer du Congo s'inscrit 1590 et 4750 respectivement est en perte de 27,50 et de 75 sur les cours de Mercredi dernier. Les Tramways sont relativement calmes et ne su bissent guère de modification. En valeur sidé rurgique la résistance est un peu moindre par suite de réalisation trop hâtive. Les valeurs charbonnières sont beaucoup plus faibles et perdent sensiblement l'animation qui les dis tinguait des autres groupes. Les coloniales,' que la spéculation avait portées des cours in sensés, ont perdu beaucoup de terrain. Les li tres étrangers sont assez résistants. G. Krolikowski, Agent de change et Directeur de la Finance Pratique, Marché-aux Herbes, 99, Bruxelles. 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Le Progrès (1841-1914) | 1901 | | pagina 3