Chroniquede la ville. Chambre des Représentants. Sénat. j»l a ni tes le des Gauches libérales. Les li avauxdeZeebrugge. Que de flatteries Démission du Commissaire de police. Le Journal d'Y près. Bibliographie Yproise. Bou rse de Bruxelles Les mandataires socialistes renvoient, selon l'expression de M"0 Téry, l'exercice entier des droits des femmes aux calendes belges Moi pas. Je veux voir appliquer félectorat fé- mmio, dès maintenant, tous les degrés. C'é tait, jusqu'en Septembre 1901, le programme de votre parti, y compris les femmes socialis tes. Mon attitude a du moins le mérite de la logique. Agréez, Monsieur, l'assurance de ma consi dération distinguée. Resé Colaert, député. Le Peuple aj oute C'est entendu M. Colaert est le seul fémi niste logique. Lui seul veut immédiatement le suffrage des femmes tous les degrés. Et, pour le prouver, il volera contre la proposition relative au suffrage communal et provincial, et contre la proposition de revision constitu tionnelle, indispensable pour que la question puisse êire posée par lui, sur le terrain légis latif. Risum teneatis yr Voici quelle est l'appréciation du très catholique Courrier de Bruxelles sur le fameux discours de M. Colaert Il (le discours) ne fera guère d1 adep- n les la cause du suffrage des femmes n il contient assez bien de longueurs et il s trahit plus d'une contradiction. w Maintenant nous clôturons le débat sur cette fumisterie féminine. M. Co laert croirait lui-même la fin que nous gobons sa comédie Occupons-nous de choses plus sérieu ses waeewm»- Séance du Mardi 11 Mars 1902. M. Van Brussel interpelle le minis tre de l'agriculture sur les mesures ar bitraires appliquées l'entrée du bé tail Hollandais en Belgique. Séance du Mercredi 12 Mars 1902. Suite et fin de la discussion généra le sur la réforme électorale. Séance du Jeudi 13 Mars 1902. Réforme électorale. Discussion des articles. MM. Huysmans, Liefmans et Neujean se déclarent partisan» du S U. et de la R. P. L'opposition toute entière est donc unanime voter ces deux réformes. M. de Smet de Naeyer, au nom du gouvernement, s'y déclare hostile. MM. Devigne. Nolf, Van Rijswijk, Tournai et Frédéric Delvaux proposent pour l'électorat communal l'âge de 25 ans avec le domicile d'un au au moins. M. de Smet de Naeyer traite les so cialistes de détrousseurs de grand che min qui réclament la bourse du pas sant. Décidément on rencontre des Pourbaix même au sein du gouverne ment. L'attitude de M. de Smet provoque de violentes protestations et le prési dent se voit obligé de lever la séance Séance du Mardi 11 Mars 1902 Les propositions de loi de M De Mot,autorisant la reconnaissance léga le des sociétés de Secours mutuels ayant pour objet de fournir leurs membres des secours temporaires eu cas de chômage involontaire, est prise eu considération. Il en est de même de la proposition de loi de M. Hanrez, ap portant des modifications la législa tion concernant les mines Discussion générale sur les modifica tions aux lois sur la milice et sur la rémunération des miliciens Séances des Mercredi 12 et Jeudi 15 Mars 1902. Suite de la discussion générale sur les modifications aux lois sur la milice et sur la rémunération des miliciens. MM. V au iReghem, procureur géné ral près de la Cour d'appel de Gand, et Van Maele, conseiller près de la même Cour, sont proclamés respectivement lr et 2d candidats pour la place de con seiller vacante la Cour de cassation, par suite de la démission de M le Che valier Hynderick de Theuiegoet. Voici le texte de la résolution votée Jeudi par les gauches libérales du Sé nat et de la Chambre Les gauches libérales de la Chambre et du Sénat, réunies le 13 Mars 1902. Constatant que leur déclaration du 20 Décembre 1900 répond au sentiment de plus en plus manifeste de l'opinion libérale. Estiment que, pour assurer le con cours unanime du libéralisme la revi sion de l'article 47 de la Constitution et au S. U., il importe que le parti ouvrier socialiste, par de3 résolutions officiel les, donne aux libéraux l'assurance 1° Que la R P. soit inscrite dans la Constitution, la plupart des libéraux qui se sont ralliés au S. U., notamment dans les Flandres, faisant de cette in scription la condition préalable de leur ralliement au S. U. 2° Que la question du suffrage des femmes so t écartée du programme de la campagne révisionniste et qu'à la Constituante, si les cléricaux, par tac tique, proposaient le suffrage des fem mes, les députés socialistes, reconnais sant que ce serait là un piège tendu Bar les cléricaux aux partisans du S. refuseraient tout concours la pro position 3° Que le parti ouvrier socialiste' re connaissant que le ralliement du libé ralisme la revision et au S. U. donne au peuple le moyen et la certitude de conquérir pa îfiquementet prochaine ment le S. U. par la voie légale, joigne tous ses efforts ceux des libéraux pour soutenir le mouvement populaire dans la voie de la légalité. Le secrétaire, Le président, Nolf. d'Andrimont. Les cléricaux ont non seulement l'audacieuse prétention de soutenir que le pays ne veut pas du S. U.. mais ils s'abritent derrière la majorité léga le actuelle pour repousser la revision. Or, il est maintenant acquis que tous les partis d'opposition veulent la revi sion immédiate. Sous le régime du vote plural, l'in fluence des partis s'établit de la façon suivante, si l'on considère les chiffres officiels des dernières élections. Cléricaux 993,445 voix Libéraux 498,799 Socialistes 461,295 Démocrates- daensistes 61,217 Listesisoléesetfantaisistes 35,658 Soit un total de 2.050,911 voix. Les partis d'opposition, qui récla ment la revision, ont donc 1,021.311 voix contre 993,445 données au parti catholique Et daus ce chiffre se trou vent les suffrages de beaucoup d'ou vriers catholiques qui certes ne peu vent approuver la spoliation dont ils sont les victimes. Si la représentation proportionnelle était loyalement appliquée, les cléri caux auraient 75 sièges, les libéraux 38 sièges, les socialistes 35 sièges et les démocrates-chrétiens 4 sièges, soit une majorité révisionniste. La majorité actuelle se trouve donc, une fois de plus faussée et il est aussi démontré, lumineusement, que la ma jorité légale, comme la majorité réelle du pays veut la revision. (Correspondance particulière de la Ga zette). Bruges, 28 Février. Après le désastre, non encore com plètement réparé, que la tempête de fin Janvier 1901 a occasionné nos tra vaux maritimes, voici qu'un accident imprévu vient jeter l'alarme dans le pub u- brugeois. Il est prouvé aujour- d'iiui, de façon irréfutable, que le che nal et la rade du nouveau port s'ensa blent Il y a quinze jours, il s'agissait de placer le premier caisson air compri mé destine au mur de quai, l'avant- port de Zeebrugge Le lancement de ce caisson allait se faire en cérémonie, le bourgmestre y était invité ainsi que d'autres notabilités locales. Ne voilà-t- îl pas que le caisson, d'un tirant d'eau de 8 m. 75, s'est échoué dans le chenal d'accès, lequel, d'après un rapport of ficiel de 1899, était terminé, définitive ment dragué la profondeur de 10 mè tres sous marée basse. Au premier cri d'alarme, les officieux répondirent que l'accident n'avait au cune importance et que. d'ailleurs, le caisson était renfloue. Or. il n'en est rien j'y suis allé voir le caisson, que l'on a tenté de ramener dans le canal, fut peine déplacé de trois cents mètres vers l'intérieur, qu'il s'en lisa de nouveau. Voilà qui Drouve l'ensablement de la partie do chenal vers l'intérieur; dans la partie vers la pleine mer, il y a des profondeurs de 10mètres qui n'ont plus que la moitié. Et dire que l'on a OBé prétendre que les chasses, préconisées comme indispensables par feu l'ingé nieur Demey, étaient inutiles, et que le chenal et le port pourraient mainte nir indéfiniment leurs profondeurs, sans chasses ni draguages Il est donc certain, dès présent, qu'il faudra, dans l'avenir, de conti nuels et coûteux travaux d'entretien au chenal et au port de Zeebrugge. Et en présence de ces symptômes mquie- tauts, le public brugeois s'alarme et se demande si les énormes sacrifices que la Ville s'est imposés n'ont pas été mal employés et s'ils auront jamais le résultat désiré. Ypres, 2 Mars. Voilà déjà beaucoup de millions gas pillés par notre gouvernement clérical pour doter Bruges d'un port de mer complètement inutile, cette ville étant reliée la mer par le magnifique canal de Plasschendale. Tous les autres travaux urgents de la Province sont ainsi ajournés ou aban donnés, et les plus clairs des ressources consacrés lutter contre vents, marées et courants, auxquels rien ne résiste et qui engloutiront encore bien des mil lions. Et dire que les commerçants et in dustriels yprois réclament, tous les ans, depuis plus d'un quart de siècle, l'achèvement du canal de jonction de la Lys l'Yperlèe, travail jugé néces saire au relèvement de notre cité et qui ne coûterait pas les frais d'une année d'entretien des travaux ruineux et d'une utilité contestable de Bruges- Heyst. Rien que dans un article du Jour nal d'Ypres de Mercredi dr nous trou vons 1) M. Colaert a eu un très intéressant interview avec Mme Andrée Téry. 2) La lettre de M Colaert la Re vue des Revues est reproduite, en tête de son enquête avant les lettres de MM. Henry, Janson, Picard, Charles Dela- chevalerie, Vandervelde et de Mmes Vandervelde et Gatti de Garoond. Bien plus, dans ses commentaires et con clusions n. la Revue socialiste, fait le plus grand éloge de notre Député qu'elle appelle le spirituel leader (fémi niste) du parti catholique. 3) Le Nouvelliste de Bordeaux n parle avec louange de la très curieuse lettre de MColaert. 4) Le Soir dit que M. Colaert a expo sé avec une grande netteté et une belle fran chise son programme 5) Tous les journaux indistinctement part le Progrès qui connaît M. Co laert constatent les applaudisse ments unanimes qui ont accueilli les pa roles de notre éloquent Bourgmestre- député lors du premier banquet fémi niste. 6) M Colaert est un adversaire qui ho nore le pays autant que la ville et arron dissement d'Ypres 7) M. Colaert, notre distingué ami. 8) Il faut reconnaître que M. Colaert connaît la matière qu'il a exposée et qu'il défend admirablement sa thèse Le Journal d1 Ypres nous apprend que M. Delbrouck, commissaire de police, vient de donner sa démission au Roi et qu'il demande l'autorisation de faire valoir ses droits la pension Le Journal d'Ypres, mis au pied du mur propos des grands travaux pro mis la veille d'une élection et qui at tendent toujours un commencement d'exécution, dans un moment de rage et de dépit, déclare qu'il ne s'occupe ra plus du Progrès; c'est son affaire. Quant nous, nous continuerons nous occuper des faits et gestes de nos maî tres et nous rappelerons leurs promesses afin que les électeurs sachent nn s'en tenir aux prochaines élections Notre attitude déplaira aux farceun qui ont toujours trompé le corps éleç toral, mais nous n'en pouvons rien notre devoir consiste défendre les in térêts de la ville et de l'arrondissent d'Ypres, scandaleusement méconnu par le gouvernement clérical. Nous n faillirons pas. Et comme disait un sincère catholj que, qui n'a rien de commun avec 1 Journal d Ypres, n'est-ce pas écœuran de voir tant de millions de dépens^ dans tout le pays, alors que la ville e l'arrondissement d'Ypres, malgré se sénateurs et ses députés catholique n'obtiennent absolument rien. Si nos députés et nos sénateurs ca tholiques,au lieu de s'occuper de que tions complètement étrangères aux in térêts. dont ils sont chargés par 1 corps électoral, s'étaient occupés rieu8ementet avec fermeté de l'aveni de notre ville, il y a longtemps que le travaux réclamés par les négociants e les industriels seraient achevés et ex ploités mais non, ces messieurs fon de préférence de la propagande clérj cale et se font l'apôtre du féminisme négligeant ainsi toutes les question vitales, qui pourraient un jour releve la ville d'Ypres de l'état désespérant e déplorable où elle se morfond depui tant d'années. Un infatigable piocheur, Monsieu Arthur Merghelynek, vient de fan une nouvelle publication. Il s'agit celte fois encore d un tra vail de longue baleine, très documer te, formant deux tomes in-quart( abondamment illustrés et chacun ci circa 450 pages L'auteur y a traite l'histoire de Far cien château de Beauvoorde (qui ei sa propriété, qu il s'est plu naguère restaurer,) et celle des familles auqut le vénérable manoir a successtvemet appartenu. Malgré le titre qui semble tout fai spécialiser loeuvre de Monsieur Mer ghelynck, ce livre présente un inleré reel pour I histoire médiévale d uni notable partie de la Weslflandre Or y trouve maints détails important sur la manière de vivre de nos ancê tres, et nombre de textes anciens français et flamands, excessivemen curieux. Nous adressons toutes nos félicita tions l'auteur qui a bien mérité d sa ville natale laquelle la productif de ce livre fait le plus grand honneur et, nous souhaitons Monsieur Mer ghelynck le succès que mérite soi ouvrage, fruit de longues et patiente recherches. Ce bel ouvrage est en vente ai bureau du Progrès. DU 12 MARS 1902. De notre correspondant spécial Au marché terme l'activité n'es pas plus grande que précédemment On note encore 70 5/8 en Brésil 4 e 76 5/8 en Extérieure Espagnole. Li Saragosse revient 266. mais le Métro politain reprend 609 et le Rio Tint* regagne le cours de 1172. Au Comptant ou relève peu de ebo se près les cours que la veille. Larentt est plus résistante 99.40 et 99.35- Anvers s'iuscrit 107 1/4. Le groupe des banques n'est guèfl animé. L'Outremer est hésitante i 302 1/2 et 83.50, on recherche la Natio nale Financière 76 1/2 et 157 1/2. Un journal financier français 1 E claireur Financier de Paris»,qui s'étai fait remarquer par la violence de sa attaques haineuses contre la Compa gnie Nationale Financière et ses fin» les, vient d'être condamné par la S chambre correctionnelle de la Seinei 3 mois de prison, 2,000 fr. d'amende e 10,000 fr dédommagés intérêts. LE claireur Financier devra en outre, eti ses frais, conter sa mésaventure dan 10 journaux. C'est bien fait, bonne le çon Dividende Internationale de Tra® ways 44 et Réunis 85 et 34. Les Suie rurgiques conservent leurs position? Les Aciéries d'Anvers obtiennent on' quantité de demandes 96 1/2. Au®etl fait encore 460. Peu de changement 3j

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2