Chroniquedela ville. MESSINES 13. Hospices civils vente de taillis. 14 Hospices civils: vente de sa pins. I o. Hospices civils: cahier des char ges pour la location de biens. 16 Hospices civils: vente de ter rain Zuidschole 18. Fabrique d'église S' Martin Radiation du bail du quartier Jansè- nius. La question des Eau\. I ii aulie candidat commissaire de police. Attentats. IN"ÉCRi>Ia< >GIR. Discours de M. E. Victoor, Bourgmestre Discours de M. Fr.-Is. Deleu, Instituteur en chef Discours de M. J. Stragier, Vé térinaire M le Bourgmestre. Ce travail doit être achevé dans le délai d'un mois et sera terminé bien avant l'ouverture de l'exposition. Approuvé. I 2. Finances communales régula risation de dépenses crédits divers. Des crédits régulariser au budget de 1903 sont demandés, savoir Un crédit de fr. 384-7-1 pour Irais de bureau et placement d'un nouveau lit au bureau de police un crédit de fr. 683-58 pour le service des inhuma tions un crédit de fr. 120-26 pour 1 a- grandissement du cimetière et pour l'achat de bottes pour le fossoyeur un crédit de fr. 200-00 pour la vaccina tion un crédit de fr. 384 00 pour faire les bornages des propriétés de la ville. Après quelques observations, le con seil emet un avis favorable. La vente de taillis tenue le 11 Jan vier 1902 a produit la somme de 8,519 fr. Avis favorable. La vente de sapins tenue le 4 Janvier 1902 a produit lasomme de fr. 6,475-64. Avis favorable. Avis favorable. La commission des Hospices civils demande l'approbation du Conseil au sujet de trois parcelles de terrain d'une superficie de 1 h 17 a. 50 c. achetées par les demoiselles Kenty deZounebeke pour la somme de fr. 8,023-60. Le conseil émet un avis favorable. 17. Hospices civds compte 1900 et budget 1902. Remis une prochaine séance. (1). Après examen des pièces et après s'être assuré qu'il n'y aura aucun pré judice pour la ville, quoiqu'il y ait en core un bail de 40 ans, le Conseil émet un avis favorable au sujet de la résilia tion du bail du quartier Jansénius. 19. Fêles publiques célébration du jubilé de la fondation de la Société Royale de S1 Sebastien. M. le Président donne lecture d'une longue lettre émanant de cette société et sollicitant l'intervention de la ville Ïiour célébrerau mois d'Août prochain, e jubilé delà fondation de la société Royale de S1 Sébastien Cette société se propose, cette oc casion, d'organiser deux grands tirs l'arc la perche et un tir an berceau. Ces concours auraient lieu le Dimanche et le Lundi et il y aurait pour 8,450 francs de prix. La commission de cette confrérie de mande la ville un subside extraordi naire de 1800 francs pour l'aider sub venir aux frais de ces festivités. II y aurait lieu également d'exami- mer les moyens d'adjoindre une expo sition d'art ancien ces fète-j. Une longue discussion s'engage sur ce point entre MM. Surmo it et Co- laert. M. Surmont craint que par sui te de l'Exposition des Primitifs fla mands et d'Art ancien qui se tiendra Bruges du 15 Juin au 15 Septembre, la ville n'aille au devant d'un échec com plet M. Colaert pense que le contraire pourrait se produire et que tous les étrangers qui iront visiter l'exposition de Bruges viendraient aussi voir celle d'Y près. Deux propositions sont mises aux voix Celle du subside extraordinaire de 1800 francs est admise l'unanimité (1) Nous voilà arrivés au ois d'Avril et l'examen du compte 1900 et budget 1902 des Hospiees est de nouveau remis une prochaine séance du train dont vont les choses, cette discussion n'aura lieu qu'en l'an de grâce 1903. Ce compte et ce budget sont-ils donc tant embrouillés et demande t-ils tant de temps examiner Ce retard nous fait supposer bien I s cho ses (N d I R.) Quant celle de l'organisation d'une exposition d art ancien. 3 membi>s ié- pondent oui 3 non et 9 s'abstiennent. 20 Fêtes publiques demande de subside de la Société Sport Hippique. M. le Président donne lecture de la lettre par laquelle les organisateurs sollicitent un subside de 1.500 fraucs. outre le concours de la police, des pompiers et de l'harmonie communa le par contre ils s'engagent distri buer gratuitement mille cartes de plai ne aux ouvriers de la ville Le Collège propose d'accorder la de mande. Les conditions sont les mêmes que celles de l'année passée. Par un vote unanime la demande est accordée et la séance publique est levée 6 h. 30 m. Le Weekbladen s'occupant de cette question du dévasement de l'étang de Dickebusch, invoque le travail de M. l'ingénieur Temmerman. Il dit que ce- lui-ci estimait le coût du dévasement francs 150,000. Le Weekblad se trompe et de beau coup. Le devis de M Temmerman est de francs 360,041-50. Ce chiffre de trois cent soixante mille quarante et un francs et cinquante centi mes est bien iucertain et pourrait s'é lever considérablement encore Il y a lieu de rafraîchir la mémoire au Weekblad et au public yprois. Voici ce que dit M. l'ingénieur Tem merman, page 77 de son rapport Voyons le coût du remède. Un prix d'unité fort difficile fixer est celui des travaux l'étang Ce travail cora- prend en effet des terrassements la pelle, la suceuse, la drague et au «wagonnet. Nous croyons aller au- delà des prévisions eh fixant un prix d'unité moyen do fr. 1-25 et oc- troyant un délai de deux ans et six mois n pour l'exécution de ce travail. Le mouvement total des terres comprend donc un volume de 283,335, ce qni, déduction faite des Dimanches et, jours fériés, revient un déplacement journalier de 283 335 frç. 365 m3 et une dépense de 354,168-75 francs. Nous avons en outre l'étang l'é- n tablissement d'une éclnsette de fr. 4,758-37 c. et nue autre sur la déri- vation du ruisseau estimée fr. 435 00. n Une nouvelle prise d'eau fr.589 38. La somme des travaux exécuter Y étang s'élève donc fr. 354,168 75 4,758 37 435-00 i 589-38 travaux au filtre 100-00 Fr. 360,041-50 sans les queues. Et dire que. moyennant quelques mil liers île francs, que coûterait l'utilisa tion de toutps le- eaux de superficie de notre ba- in hydrographique, une réelle amélioration serait apportée la situation Pour cela une simple pompe, placée au bord du Majoorgrachlprès de l'en droit nù se trouve le purgeur de la grand.» conduite de Dickebusch, ac tion u-e par un peut moteur pétrole ou a gaz. enverrait l'eau du Majoor par cette conduite au bassin d8 décanta tion. Le problème serait en grande partie résol... Tout au moins, nous pourrions dis poser de nonvpau de tontes les ressour ces eo eaux do superficie, de tout notre bassin hydrographique, comme le firent nos ancêtres de temps immémoriaux. Avec Dickebusch seul nous ne dispo serons jamais que du tiers de ces res sources. 1». V. M. Colaert a dû renoncer son candidat qui, parait-il, n'est pas assez clérical. C'est, pour le moment, M Beun, commissaire de police Thielt, qui tient la corde. M. Beun est un catholique pur sang, le conh.ieiit et le bras droit du doyen Busschaort, qui a encore son mot di re Y près. Nous panons dix contre un que c'est le candidat du clergé qui l'emportera contre le bourgmestre lui-même. La dynamite a parlé îiinche et la Louvière. Ce sont des actes odieux que tout honnête citoyen doit réprouver. Nous souhaitons ardemment que l'instruction judiciaire ouverte puisse aboutir. Ces actes stupides perpétrés un moment où le gouvernement chan celle sur ses bases et a besoin île tous les moyens pour conserver le pouvoir, arrivent, il faut l'avouer, bien pro pos pour lui. Sans soupçonner n'importe qui. il nous sera certes permis de nous rappe ler l'époque où Pourbaix envoyait au ministère le fameux télégramme arri verai minuit, prévenez Beernaert. Jeudi 20 c1 ont eu lieu, au milieu d'un grand concours de monde venu de tous les coins de l'arrondissement, les funérailles de M. François DE MEESTER, ancien médecin vétéri naire du gouvernement, ancien Con seiller provincial et Juge de Paix suppléant, Echevin de la commune et membre de la Commission admi nistrative de l'Institution royale de Messines, décoré de la croix civique de ire classe. La commune et le canton de Mes sines, voire même tout l'arrondisse ment, perdent en M. DE MEESTER un des meilleurs soldats du libéralis me qui a consacré sa vie entière faire le bien. C'est avec un sentiment de profonde gratitude que nous nous inclinons respectueusement devant son cercueil. Puisse l'exemple qu'il nous a donné être un stimulant pour la jeunesse et pour les indifférents La Eanfare communale ouvrait la marche du cortège funèbre. Sui vaient la Société de Gymnastique, la Mutuelle pour les secours en cas de maladie, les élèves des deux éco les communales et la Société de re traite L'Union des Prévoyants (qui compte plus de 300 membres). Les Sapeurs-Pompiers formaient la haie aux côtés du cercueil que précé daient de nombreuses couronnes por tées par des gymnastes. Les coins du poêle étaient tenus par M. Eudoxe Victoor, Bourgmestre, Président de la musique et des deux mutualités M. Montens, Président de la Com mission administrative de l'Institu tion royale M. H. Boulet, Echevin M. A. De Lannoy, Président de la Société de Gymnastique M. D. Coppin, membre de la Com mission de la Mutuelle de Messines M. A. De Bailleul, ancien cultiva teur. Nous avons été réellement heureux de voir l'impeccable maintien des en fants des écoles communales. L'édi- lité Messinoise mérite nos plus sin cères et nos plus chaleureuses félicita tions. Messines peut être fière de ses écoles. L'absence au cortège des élèves de l'Institution royale, auxquelles M. DE MEESTER avait cependant tou jours témoigné beaucoup d'intérêt, a fortement été critiquée. Il est vrai que le défunt était libéral. Dès lors tout s'explique Trois discours ont été prononcés au cimetière. Mesdames, Messieurs, Je remplis un pénible devoir en venant saluer d'un dernier hommage, au nom du Collège et du Conseil communal, celui qui fut un de nos membres les plus respectés et certainement des plus aimés. Monsieur FRANÇOIS DE MEESTER, né Merckem, le 12 Février 1826, vint s'éta blir dans cette commune le 25 Novembre 1846, où. par son talent de vétérinaire et son excellente manière d'agir, il obtint l'immense popularité que tous vous lui av_, connue dans le canton qu'il représenta comme Conseiller provincial le 28 Mai mandat qui lui fut constamment renouvelé jusqu'au jour où il jugea qu'il était en droit d'obtenir un repos bien mérité. Il entra au Conseil communal le 27 Octobre 1863, et fut nommé Echevin le ier Juin 1893. Le 2 Mai 1890 un Arrêté Royal lui oc troya la croix civique de première classe, et la p]U- part d'entre nous se souviennent encore de' la grandiose manifestation de sympathiç qui confirma l'octroi de cette distinction notre cher et bien-aimé concitoyen. Mesdames et Messieurs, il me serait int- possible d'énumérer tous les bienfaits dont nous lui sommes redevables, et l'émotion I qui m'étreint par la disparition d'un ami, que des relations journalières et anciennes me rendaient de plus en plus cher, et qu- en faisaient pour moi plus qu'un collègue, me force de m'arrêter. Adieu, mon brave DE MEESTER, re posez en paix côté de la chère compagne de votre vie, qui passa comme vous sur cet- te terre, en pratiquant pleines mains la plus belle des vertus la charité. Adieu, mon cher DE MEESTER, ton souvenir nous restera toujours la mémoire, Adieu Mesdames, Messieurs Au nom des sociétés de la commune réunies autour de cette tombe, je viens ren dre un dernier hommage l'homme de bien que nous venons de perdre. Partisan de tout ce qui peut contribuer élever l'esprit et le cœur du peuple, M. François DE MEESTER entra dans la Société de Musique comme membre hono raire le 13 Mai 1850, et fut l'un de ceux qui, en 1865, se donnèrent la main pour la rele ver et la réorganiser au moment où elle sem blait être sur le point de se dissoudre en 1887, il en fut élu le Vice-Président. Plus d'une fois, il vint pécuniairement en aideà la Société pour en perfectionner l'outillage instrumental et pour procurer le fourniment aux musiciens, qu'il chercha d'ailleurs tou jours encourager aussi longtemps qu'il le put, il assista aux répétitions et aux fê tes, et se dévoua pour rendre les honneurs aux sociétés étrangères qu'on avait rece voir. Il fut aussi l'un des plus fermes soutiens de la Société de Gymnastique Progrès par le Travail Dès qu'elle fut fondée, il comprit qu'elle ne devait pas seulement avoir pour but, comme bien des gens le croient, d'amuser les jeunes gens, en leur apprenant des tours de force et de sou plesse mais il la considérait comme de la plus haute utilité pour faire l'éducation de la jeunesse, pour l'habituer la discipline, l'ordre, la persévérance, au travail sou mis une direction il voyait dans la gym nastique le moyen de former des hommes forts et habiles, préparés soutenir la lutte pour la vie, travailler avec courage pour vaincre les difficultés qu'ils trouveront sur leur chemin. Il aurait voulu que tous les pa rents en comprissent l'importance et en fissent profiter leurs enfants, et il se montra heureux de puiser l'occasion dans sa bourse pour encourager cette jeu nesse qui venait se mettre volontairement sous notre direction. Aussi, lorsqu'il y a un peu plus d'un an, il voulut bien accepter la Présidence d'Honneur de la Société, tous les Gymnas tes apprirent avec joie cette bonne nouvelle. 11 aurait certainement aidé beaucoup dans la suite pour compléter et perfectionner l'œuvre entreprise malheureusement la mort ne lui en a pas laissé le temps elle est venue nous l'enlever beaucoup trop tôt. Toujours aussi M. DE MEESTER a soutenu le corps des Sapeurs Pompiers com munaux, qu'il regardait comme une insti tution de la plus grande importance. Dans un autre ordre d'idées, aimant soulager la misère par des moyens qui n'a baissent pas le pauvre et ne blessent pas son amour-propre, il cherchait surtout la pré venir par des moyens qui contribuent éle ver le caractère et fortifier chez l'ouvrier le sentiment de la dignité. C'est pourquoi, Décembre 1883, il accepta avec empresse ment la vice-présidence de la Mutuelle àe Messines pour les secours en cas de mala die. Et lorsqu'en Janvier 1901 il fut qu^5' titon de fonder la Mutualité de Retraits L'Union des Prévoyants et d'amener le plus grand nombre possible de personnes, d'ouvriers surtout, se créer une pension- M. DE MEESTER se montra dès le pre mier moment disposé accorder largement son appui cette société qui doit procurera ses membres l'aisance dans la vieillesse, Nous saluons tous avec respect la dé pouillé de cet homme généreux, auquel tous nous devons des remercîments, et c'est c cœur plein d'émotion que nous lui disons- Adieu, cher Bienfaiteur, Adieu MesdamesMessieurs, C'est sous l'impression H une érr t'j" bien pénible, que je me fais un devoir

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2