JOURS Wervicq. le Château de Beauvoorde lis £.1 Bourse de Bruxelles ]'2- A YMIe. n r nuire institut prive nenmeo du l)r DE HAYE> EN VENTE UNE PAGE D'HISTOIRE de la Féodalité au Pays de Fumes. LE FIEF-MANOIR DIT Bourse de Bruxelles. étrangères, nous constatons ia En veille au bureau de celle feuille GRAXD CHOIX DE CARTES A JOUER. radicale raitiémie a an nnm du "orp* vétérinaire Belge. dernier et euprêtnc adieu au praticien j'édite, Mousieur François DE MEESTER que l'impitoyable mort vient de frapper tr p bru-quement. t Cette émotion profonde qui déborde jjjon œur me rend la mission douloareuse et difficile, aussi ai-je heso n de faire appel a u,ut jDon courage pour rendre la mémoi- -je de celui qui repose dans ce cercueil l'hom mage que nous lui devons. Des voix plus autorisées que la mienne ont parlé en termes émus de la vie politique et administrative du défunt. Je me bornerai dire, que. chargé des mandats de Conseil ler provincial, de Juge de paix suppléant. d'E bevin oe la commune de Messines et de membre de la Commission administrative de flnstitution Royale, Monsieur DE MEES- TER s'en acquitta scrupuleusement n'ayant Vautre devise dans l'exercice de ses fonc- uons, que l'abnégation et le dévouement ab solu. t Qu'il me soit permis. Messieurs, de rap peler encore brièvement, la carrière de mé decin-vétérinaire de celui dont nous déplo rons la perte. i Franco s DE MEESTERnaquità Merc- fcem le 12 Février 1826 Guidé par une ex cellente instruction moyenne, il entra l'é cole de Cureghem eu 1843. Il (ut un -les pre miers éieves de cet établissement et il s'y distingua par son goût pour l'étude. En 1847 il conquit avec distinction le diplôme de médecin-vétérinaire. Les profes seurs qui ava ent pu apprécier ses aptitudes lui proposèrent la place d'assistant la dite école Sur les conseils de ses maîtres, il ac cepta l'offre qui lui fut laite. DE MEESTER sentit bien vite, qu'il n'était pas né pour le professorat mais bien pour la pratique de l'art qu'il chérissait. Elevé la campagne, il aimait y habiter et il choisit pour rési dence. Messines, où en 1848 il fut nommé médecin-vétérinaire du gouvernement pour tout le canton A. ce moment corn m nce la vie de dévoue ment de notre regretté confrère. Bien que nouveau venu cette époque, dpns la prati que difficile et pénible de sa profession, il no tarda pas gagner la confiance et é're un érudit auprès de tous Fort de ses connais sances scientifiques DE MEESTER s'initia raoi lement la pratique de son m'itier et il sut montrer sa supériorité aux em iriques si nombreux de ce temps Le diagnostic sûr qu'il posait grâce ses études approfondies p| ses aptitude» sp;cia'es lui permit de réaliser d s cures merveilleu *es qui lui ac quirent une renommée générale Son éner gie, son courage assidu et son travail sans bornes lui firent gagner l'es'ime de tous. Aussi longtemps que ses forces le permi rent. la nui' comme le jour, il éta t la dis position de ceux qui faisaient appel ses lumières et son activité. C'était un hom me doué de nobles qualités du œur. compa tissant envers les ma'heureux Que de fois ne l'avons-nuus vu porter gratuitement le soulagement et la consolation au foyer du pauvre cultivateur irouvé par un accident ou une maladie Son dévouement et ses belles qualités lui valurent la reconnaissance de ses clients et les sympathies de tous ceux qui le con fiai saient, aussi fut il choisi pendant de longues aimée* par les électeurs du canton de Messines pour l*s représenter ail con seil provinci il Durant s«m mandat, sa voix faisait souvent au orité dan* les questions se rapportant l'hygiène, la police sani taire des animaux dome^tiques et même l'agriculture. La Gouvernement iui aussi eut recours son inteM'gence et sa longue expérience et dans maintes cir onstances DE MEES TER rendit des services au pays. Partout on le vit faire partie du jury des expertises et pre idre part aux con<- air- ag i -nies. Il se signala par son activité pendant plusieurs épiz loties q li men iç tient la ri chesse de nos cultivateurs et le gouverne ment reconnaissant l'importance de ses ser ves, lui décerna la cro'x civique de lre fiasse. Pendant une carrière de plus de 40 an* 'econfrère de Messines exerça la profession •le médecin-vétérinaire av >c modestie, pc,(- bitéet honneur, i! contribua pour une large Part l'élever au niveau qu'elle occupe ac- ("e'Ieraent. En 1889, sentant que le feinp* du re- Pos était arrivé pouo lui, il se retira des af faires. laissant un jeune confrère le soin de le remplacer. Quoique n'exerçant plus. Monsieur DE •MEESTER était encore toujours prêt vê tir en aide ses anciens clients II a<mait de pouvoir leur être utile en leur donnant conseils. Aussi, Messieurs, dans bien des ^tnées encore dans le canton de Messines et même au-delà, on respectera le nom de DE MEESTER. ce nom s»ra p-ononré dans 'es familles avec respect, il s°ra gravé dans •a mémo re des cultivateurs auxquels il a fefidu faut de services désintéressés Monsieur DE MEESTER était n- ex cellent confrère et ceux qui l'ont connu ont pu apprécier son bon caractère. Il était un conseiller impartial cherchant faire re cueillir ses jeunes collègues les fruits de son travail et de sa longue expérience, au«si ne laisse-t-il parmi nous que des regret* e' un souvenir ineffaçable. Inutile, Messieurs, de parler plus lon guement des qualités de cet homme de bien, les Messinois savent mieux que moi qu'il était l'homme charitable par exeel'ence. ai mant encourager leur* plaisirs et adou cir leurs malheurs. D'ailleurs, cette foule nombreuse qui se presse autour de cette tombe prouve mieux que de^ paroles, le de gré de considération dont jouit Monsieur François DE MEESTER. j Puisse, le témoignage si grand de sym pathie et de reconnaissance, apporter un soulagement la douleur de ses proches. Adieu, mon cher Monsieur DE MEES TER, au nom de les confrères, en mou nom personnel, au nom de tes anciens clients, au nom de ta famille, adieu, cher ami, adieu pour toujours. La foule émue et recueillie s'écou la lentement et le cimetière de Messi nes possédait les restes d'un brave et honnête homme de plus. - - ■- DU 26 MARS 1902. De noire correspondant spécial La faiblesse de ces derniers jours a ramené quelques acheteurs dont l'in tervention a provoqué un léger relève ment des cours Le Brésil 70 9/16 et l'Extérieure Espagnole 77 7/8 ne sont guère modifiés, mais le Métropolitain se redresse 589 et le Rio Tinlo re trouve le coure de lluO. Au Comptant c'est toujours l'hésita tion qui domine La rente 3 °/0 se traite encore de 99 50 99.57 1/2. Anvers cote 107 3/8 et Bruxelles reste 108 Les cours des valeurs de crédit sont discutés par continuation. L'Outremer 290 n'est pas mieux, mais la Capital Nationale Financière trouve quantité de preneurs 80. De la lourdeur encore en valeurs de transport. Chemin Congo 1452 1/2 et 4110. Les modifications en valeurs de tramways sont rares. Economiques 323, div. Internationale 52 Mutuelle 82. Les sidérurgiques n'offrent guère d'intérêt. On demande encore les Acié ries d'Anvers 102 3/4. Baume et la Croyère revient 60 et là Providence Russe fléchit 132 1/2. Les charbon nages ont bonne contenance. Bois d'Auvroy 561 1/4 et Wesphaliens 40 et 10. Au groupe minier ou relève de la fermeté en Mining Trust 81 1/4, les glaceries sont moins bien travaillées. Peu d'affaires aux Eclairage. Parmi les diverses citons la fond. Belge Roumaine 22 50. Les colonia les font de visibles efforts pour se rele ver. Katanga ord. 1054 1/2. Il y a de la lourdeur en valeurs étrangères. Dniéprovienne 2100. Wi. VAN DEKERKHOVfi, agent de change près de la Bourse de Bruxelles. Directeur de la Belgique Financière, 60, chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé phone 3017 et 4026) se tieut la dispo sition de nos lecteurs pour leur four nir tous les renseignements nécessai res sur toutes les valeurs figurant aux Bourses de Bruxelles et de Paris. Vé rification gratuite de tous les tirages. Lors de la manifestation de Menin pour le S. U et la R. P. du 10 Mars la police de cette ville a usé du revolver. Les coup* tiré* rette occasion ont fait impression Wervicq surtout parmi la geut officielle et y ont servi la ter reur Dans cette boune viile où le cler gé règne et ordonne en potentat absolu on s'est mis sous la protection de la force armée, car Dimanche dernier avait lieu, la première assemblée géné rale du Libérale Volksbond fondé récemment. On avait invité comme orateur M A. Compernolle, secrétaire du Libérale Volksbond de Menin. A 3 1/2 celui-ci débarque la gare avec une dizaine de ses amis M. le commissaire de police, en petite tenue, et deux agents armés de revolvers, le reçoivent poliment et dans le plus pro fond silence. Les agents précédaient le gronpe des Meninois d'une dizaine de pas, in diquant la route suivre, et se retour nant de temps en temps pour voir si ces terribles révolutionnaires ne dépo saient pas sur un seuil quelconque de la dynamite. Après la réunion ces Messieurs ont été reconduits la gare avec le même cérémonial. Il est heureux que le bourgmestre de Wervicq ait été averti par son collègue de Menin sur les mauvaises intentions du conférencier et qu'en conséquence 11 ait pris de sévères mesures de police qui ont été admirablement exécutés par le commissaire et ses subordonnés, sans cela dans la cléricale ville de Wervicq on aurait pu voir ce soir les couvents, les églises en ruines et moi nes et prêtres pendus aux arbres. Remercions donc l'autorité pour sa prévoyance grâce elle tout s'est bien passé et nous n'avons aucune mort déplorer. M. Mareceaux présidait l'assemblée: il a présenté le règlement, élaboré par une commissiou spéciale. Les membres présents une centaine l'ont ac clamé. Le conférencier a parlé de différents par.îs politiques et après une h. 1/2 d'exposition a conclu brillamment en disant que «seul le libéralisme défend la liberté vraie, qu'il 9st le progrès et l'avenir (Applaudissements). Un socialiste présent a demandé présenter quelques observations sur le collectivisme. La réponse de M. Com pernolle a été digue de lui et de sa bel le conférence. C'était une splendide soirée, mais il y avait peu de vieux libéraux. Il est vrai que plusieurs délégués étaient présents l'entrevue d'Ypres. Dans quel magasin ne trouve-t-on pas les célèbres Biscuits et Chocolats De Beuke- laer On vient d'inaugurer dans l'église de Melle, la statue d'un saint peu près inconnu, Gérard de Majella. Or, un père rédemptoriste, qui était venu prê cher cette occasion, avait affirmé ses auditeurs que s'ils joignaient leurs offrandes pour Saint Gérard un billet exprimant leurs vœux, ceux-ci seraient sûrement exaucés Quand le bon père eut dépouillé la correspondance adressée au nouveau saint, il constata que la majorité des billets portaient ces mots Wij tragen Algemeen Stemrecht! Il y aurait donc quelque impiété ne pas croire au prochain tr.omphe du suffrage universel pur et simple G;urcelles. Guérison radicale de toutes les hernies, en quelques jouis et sans bandages pour toute la vie p' le Docteur I)ë Haye, spécialiste pr hernies. Plusieurs milliers de guéri sons sans un seul insuccès depuis 10 ans Paie ment après guérison. Le Docteur DE HAYE, de Courcelles, est chirurgien- chef de service l'Hôpital de Footaine- l'Evôque. au bureau du Progrès d'Ypres: A WULVERINGHEM (1408 1900), son origine probable, sa chronique, ses possesseurs, sa description, etc. sui vi d'études archéologiques et généalo giques sur les anciens lignages fla mands van Wulteringhem, de Valuire. Crucerneet de Crâne (au fermanr), tan den Bampoele, tan Rye, de Hertoghe (au rencontre de cerf) et des généalogie et descendance de la. maison chevaleres que de Bryarde, originaire du quartier de Cassel en F landre. Ouvrage èlayè de quatre-vingt treize pièces justificatives, orné de trente-quatre planstues et illustrations en photogravu re, dressé sur litre et publié par Arthur Jlcrglielynck, écnyer propriétaire et restaurateur du château de Beauvoorde. Membre du Conseil héraldique de Belgique, etc. etc Bourgmestre de la commune de Wnlveringhem TOURBE-MELASSE, brevet nihwap.tz, 36 4ô de sucre nourriture de 1" ordre pour chevaux et bestiaux. Beaudoin et Bolly, Waremme. EDgrais chimiques, Tourbe litière. Fourrages, Le Parquet n'est pas encore fort bien disposé, mais au moins le mouvement de recul pst-il arrêté. Les Rentes ne bougent point, si ce n'est le 3 p. c 3e série qui gagne une minime fraction 99 40. Les LOTS DFi VILLES paraissent moins animés et plutôt faibles en général. Le groupe des valeurs A RE\ FiNU FIXE est peu achalandé et la plupart des titres s'échangent en moius-value. A 240 l'obligation Nicolaieô nous pa raît avantageuse l'achat et l'arbitra ge de l'action contre l'obligation sem ble conseiller. LesBANQUFiS répètent, peu de chose près, leurs précédentes cota tions La dividende Outremer est un tout peu mieux 78.25, mais la Part de Réserve faiblit, en revanche, 2341 1/2. Aux CHEMINS ET CANAUX, nous observons une nouvelle réaction de la fondateur Congo 4120. Par contre, les Grands Lacs se ressaisissent et re viennent 269 1/2 Les TRAMWAYS restent soutenus mais ne captivent que fort modérément l'attention du public. Peu d'affaires en SIDÉRURGIE, où nous notons de la faiblesse la plu part des postes. La Providence descend 1852 1/2, Sambre et Moselle fait 188 3/4. Comme il fallait s'y attendre la suite de l'adjudication, les CHARBONS sont résistants aujourd'hui Rien di re des Zincs noter cependant la baisse de la Vieille Montagne 555. Les VERRHiRIES présentent moins de fermeté que les jours précédents les Verreries belges fléchissent 192 1/2 et Bennert et Bivort 512 1/2, tandis que les industries Verrières continuent progresser 36 1/4. L'amélioration aux valeurs COLONIALES est insignifian te. Le Haut-Congo fait 1052 1/2 et la Katanga 1054. Quant la Lomani, elle cède 815 et 1100. De même, la divi dende Haut-Kassaï tombe 65. Aux hausse de la Ditt'erdange 143 et la chute des Glaces Belgo Russes 30. G. Krolikowski. Agent de chauge et Directeur de la Finance Pratique Marché-aux Herbes, 99, Bruxelles. Toux. Bronchites: LE THERMOQÉNÈ GUÉRISON \X<pW DE ParL'tUXlH DE ST-viNCENT-D^^ Le Seul autorisé sptelalement. l>our Hensemn-ments, adreMer ch«* le* SŒURS de la CHARITÉ.105, RSt-Domlnlque.Parla. GUINET, Pharmacien-Chimiste. I, Passage Saulnier, Parla. Dépét Général p' la Belgique: CH. DELACRE, Bruxelles DANS TOUTES PHARMACIES.- BnocHnne Fn.nco. Dépôt près Pharmacie Libotte, Marché au Beurre. CO 0 5C"3 r. ai X, c O w iOiOOOOOOO Cl S-Tw O o o O o O 71 71 O O O O O O O x x x> -sC ïC 5 30 O o O O O O o vj* CD o O o G O DD O O O w -r-« «*r O O r, a S <2 S'v r. O 5 X) - C-> V. «2 cr W_ .-r. S*|.ïï,E y- o x L.ii*c lu milite lu 4e pâtre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 3