CONFÉRENCE
M. Paul Hymans,
ASSOCIATION
Chambre
des Représentants.
Avis.
USÉHALS
Dimanche 21 Avril,
F R A X AISE
Les socia listes et M. Xolf.
Le caveau funéraire
de lad m i u i s l r a i i o n
communale.
Kevue militaire.
Anciens Pompiers.
Départ de notre bataillon.
Pour les féministes.
Bourse de Bruxelles
Les curés et les élections,
Boudry, les paroles qui suivent, aussi
vraies qu'émouvantes
Mijnheeren,
Dat het ons toegelaten zij, aan den
boord van dit somber graf, in name
der talrijke leden van de Maatscbappij
van Onderliagen Bijstand, ingencht
onder de Oud-leerlingen der Stads-
scbool, een laatste en smartvol vaar
wel toe te sturen aau den verdieuste-
lijken man, wiens onberstelbaar ver-
lies wij tbans betreuren.
h Mijnbeer Emile VERSOHAEVE
beeft bet tijdehjke met bet eeuwige
verwisseld hij îs met tneer, de brave
en edelbartige menschenvriend, die,
gedurende bijna 17 jaren aan het
hoofd van onze Maatschappij gestaan
bebbende, dezelve bemind heeft, als
eene moeder haar kind, en met onver-
moeibaren lever en inoed gewerkt en
gestreefd heeft, om ze steeds te doen
toenemen in groei en bloei.
7i Docb, helaas mets blijft bier be-
stendig op deze wereld het leven is
eene aaneenscbakeling van beproevin-
gen
77 Onmogelijk is het, het zielsver-
driet af te schilderen, veroorzaakt
door den zoo noodlottigen als onver-
wachten slag, die gansch de Maat
schappij in rouw en verslagenheid
dompelt.
77 Immers, de onverbiddelijke dood
beeft haar slachtotter gekozen onder de
bekwaam8ten der voorzitters, onder
de besten der menscbenvrienden
i) Mijnheer Emile VERSOHAEVE
was het vôôrbeeld der voorzitters bij
wasaltijd op zijnen post niets wat
de Maatscbappij aanging was hem on-
verschillig hij ontving met goedheid
de geringste vragen, aanhoorde met
onpartijdigheid de minste klachten
welke hem toegestuurd werden, en
trachtte er gevolg aan te geven ter al
ler voldoenmg.
7> Hij had de vriendschap, den eer-
bied en de achting van eenieder ge-
wonnen, door zijn minzaam karakter,
zijne goedhertigheid, zijn medelijden
voor de ongelukkigen.
Niemand meer dan bij verdiende
de bijzondere decoratie, ingesteld ten
voordeele derstichters en bestuurders
van maat8chappijen van vooruitzicht
en onderlingen bijstand, en waarmede
Z. M de Koning hom vereerd had
De leemte die Mijnheer VER
SOHAEVE na zich laat zal moeilijk
aangevuld worden
De slag die ons treft is een derge-
ne die vreeselijk het herte wonden.
77 Ons gemoed komt vol de tranen
ontspnngen onze oogen als wij denken
dat onze geachte Voor/itter, pas eenige
dagen geleden, zich nog met ons on-
derhield over de belangen der Maat-
schappij, en heden reeds de eeuwig-
heid is îngetreden
77 Zijne waarde en ontroostbare zus-
ter verliest in hem den minzaamsten
der broH.lers, den verkleefdsten der
gezellen onze Maatschappij is haar
grootste steun outroofd
77 De Heer heeft hem tôt zich geroe-
pen buigen wi] ons voor dezen op-
persten wil
Doch Zijt gij ons stoffelijk ontuo-
men, zijt gij aan onze genegenheid,
aan onze erkentelijkheid ontrukt.be-
minde Weldoener, uw aandenken,
uwe menigvuldige weldaden zullen
imuier in ons geheugen blijven
77 Vaarwel diepbetreurde Voorzit-
ter De Algoede schenke u de
eeuwige rust
Vaarwel
J'aroleS vraies, nous le répétons
éloges b>en mérités et répondant aux
sentiments de tous ceux qui ont connu
le si regretté disparu
(Salletles Anciens Pompiers)
3 heures précises,
par
députe libéral de Bruxelles
Séance du Mardi 8 Avril 1902.
Interpellation de M. Hambursin au
sujet du rôle de M. le Juge de Paix de
Gembloux dans les troubles causés en
cette localité le lr Décembre 1901 par
les manifestations d'étudiants.
Le Juge de Paix de Gembloux s'é
tait mis la tête d'une manifestation
cléricale interdite par l'autorité admi
nistrative et avait donné ordre ou
tre passant ses droits de disperser
les groupesde curieux qui faisaient pai-
siblement la haie le long du chemin,
tandis que les catholiques criaient
vive la calotte en brandissant des
gourdins.
Naturellement le ministre de la Jus
tice trouve que ce juge de paix a bien
fait.
Interpellation de M Tournay au su
jet du la situation faite au personnel
ouvrier employé dans les ateliers de
l'Etat. La discussion continuera Mardi
Séance du Mercredi 9 Avril 1902
M. Furnémont annonce uue interpel
lation au sujet de l'arrêté d'expulsion
qui vient de frapper MM. Blasco Ha-
nez, Goriano et Lerrono, députés espa
gnols,ainsi que M. Fuente, directeur du
journal Elpaïîde Madrid.
Le budget des affaires étrangères est
adopté par 78 voix contre 19. AI. Xolf
a émis un vote affirmatif.
Séance du Jeudi 10 AvriH902.
M. Denis proteste contre le dépôt du
rapport sur la demande de douzièmes
provisoires alors que la section centra
le n'en avait pas eu connaissance et
qu'on ne lui a pas permis ainsi de dé
poser la note de la minorité qu'il avait
annoncée.
M. le Président reconnaît que M.
Denis est en droit de se plaindre.
Décidément la majorité se permet
toutes les audaces.
Un violent incident est suscité par
M. de Smet de Naeyerchef du cabinet,
qui refuse de répondre M. Anseele qui
demande de ne siéger ni Samedi ni
Lundi.
hiM'iission géilérulc «lu
budget <l<* la «lotte |Mil)lii|iie.
M. Bertrand dénonce la inauvai-
«e situation iinaiieioeo. Le
boni qui en 1889 s'élevait 17 millions
est réduit aujourd'hui O.
Les dépenses exceptionnelles qui
s'élevaient 23 millions en 1897 ne
sont plus que de 13 millions en 1902,
soit IO millions en moins.
Le ministre si emprunté «1<»
nombreux millions dont le Mo
niteur n'a pas fait connaître le mon
tant.
Enffn nous tenons la vérité. Le Jour
nal du 9 Avril, pris d'un bel élan de
sincérité, peut-être de quelques re
mords, nous la révèle tout entière. M
Nolf n'est pas un socialiste, ce n'est
même pas, qui aurait osé l'espérer
un anarchiste.
M. Nolf est un libéral, mais un libé
ral quia le grand tort de défendre le
S. L. uni la R. P. et de poursuivre la
Revision constitutionnelle, car c'est
uniquement raison de ces deux cir
constances que les socialistes ont déci
dé de s'abstenir de lutter aux prochai
nes élections. C'est le seul engagement
qu'ils ont demandé aux délégués du
parti libéral, c'est de présenter aux
élections prochaines des candidats ral
liés ces deux réformes et comme le
Journal suppose que M. Nolf en sera,
il lui reproche d'avance d'avoir provo
qué l'abstention du parti socialiste.
Le reproche n'est pas grave, il est
même tout l'avantage de M. Nolf,
car l'heure actuelle le parti libéral
tout entier est rallié la révision con
stitutionnelle et nous pouvons ajouter
que la majorité du pays la veut. Si le
gouvernement avait encore quelque
sang-froid il comprendrait que sa poli
tique de résistance va l'encontre des
intérêts bien compris de la nation. Au
lieu de se cramponner un système
électoral, qui en 1893 a été déclaré non
viable par M de Smet de Naeyer lui-
même. il agirait bien plus sagement en
abordant le problème électoral de
front. Qu'il entre dans la voie de la
conciliation pendant qu'il eo est enco
re temps. On n'arrête pas un courant
tel que celui qui emporte le pays vers
le S U On cherche l'endiguer, mais
pour ce;a il faut s'y prendre temps.
Le parti sociaLste aujourd'hui est dis
posé passer par toutes les concessions:
il donnera telles garanties conservatri
ces qu'on lui demandera demain il
sera peut-être trop tard.
Entre la politique de conciliation
que préconise le parti libéral et la po
litique de résistance aveugle que sou
tient le gouvernement, le pays appré
ciera et les événements diront qui avait
raison.
Nous avons été peinés de voir le tris
te état dans lequel se trouve le caveau
funéraire de la ville. Il y fait sale,
boueux les planches sur lesquelles
reposent les cercueils sont pourries
les limaçons courent le long des murs.
C'est tout bonnement honteux Quel
spectacle pour les parents en deuil qui
viennent y déposer la dépouille de
leurs chers morts
Il nous aura suffi, espérons-le, de si
gnaler cette malpropreté impardonna
ble pour qu'à l'avenir nous ne devions
plus revenir sur ce sujet.
Nous avons pu constater Jeudi que
le caveau était déjà plus propre On ne
s'arrêtera sans doute pas en cette bon
ne voie.
Mercredi dernier, jour anniversaire
de la naissance de notre Roi, M le 1/-
Colonel Daufresne de la Chevalerie,
commandant l'Ecole d'Equitation, a
passé la revue du bataillon et de l'école
régimentaire du 3e de ligne.
Nous avons constaté avec plaisir
l'excellente tenue de la troupe. Celle-
ci a fait l'admiration de tous les spec
tateurs.
Nos plus chaleureuses félicitations
M. le Major Descbepper, M le Capi
taine-Commandant Fauconnier et
leurs corps d'officiers et sous-officiers.
Par suite de la mort de M. Emile
Verschaeve, commissaire de la Société,
le concert fixé au 20 Avril aura lieu
le 27.
Notre bataillon, renforcé des mili
ciens des classes de 1898 et 1899 rappe
lés, est parti Vendredi soir 7 1/4 heu
res pour La Louvière, eu prévision des
troubles que nous vaut le ministère
clérical qui vent tout prix conserver
le pouvoir et qui depuis 18 ans oppri
me le pays.
Le public est prévenu que les con
traventions la loi sur le timbre d'af
fiche seront, l'avenir, sévèrement ré
primées; notamment les avis réclames,
les calendriers-réclames sont sujets au
timbre dès qu'ils sont affichés dans un
établissement public.
Si nous en croyons plusieurs confrè
res, le droit d'électorat et d'éligibilité
accordé au beau sexe, en Nouvelle-Zé
lande, aurait déjà fait son temps
Dernièrement, dans une petite ville,
une lady fut nommée maire. Tout alla
bien au début mais une véritable
conspiration vint éclater, et la mai-
resse fut renversée.
Or, devinez quelle était l'âme de la
conspiration... Le propre mari de la
lady
Ce gentleman s'inquiétait de ce que
son épouse lût trop souvent la mairie
et pas assez la maison La présence
de sa femme était, disait-il, indispen
sable son bonheur. Comme tous les
maris de la Nouvelle-Zélande se trou
vèrent de son avis, leurs femmes du
rent renoncer se mêler des affaires
publiques.
Cette anecdote est tout l'honneu-
des dames néo-zélandaises. Leurs qL
ris tiennent les avoir la maison
Dane combien de pays, au contrai^
ces monstres d'hommes ne 6eraient-iù
pas heureux de se débarrasser de leurj
moitiés en les envoyant faire de iapo!
litique
La Chambre des représentants n,
eut servir de succursale la chanu
re conjugale.
DU 9 AVRIL 1902.
De notre correspondant spécial
Au terme on relève un peu de lassi
tude en clôture la situation s'alour.
dit Brésil 68 3/4, Extérieure Espagno.
le 78 3/8, Métropolitain 578 et Pan-
sienne 235.
Le comptant manque de fermeté
On inscrit toujours de bons coursée
rente 3 °/0 et en lots de villes, mais 1$
chemins de fer subissent un nouvea-
recul. Chemin Congo 1405 et 3862 11
Nos valeurs de crédit semamtienneiii
relativement bien. Banque de Bruxel
les 762, Nationale Financière 74 et Ban-
que Nationale 3589. La clientèle dee
tramways est encore restreinte Espa
gne Electrique 60 1/2, Mutuelle 80 e;
Réunis 67 1/2 et 29. L'hésitation s'ac
centue au groupe sidérurgique. Ls
Aciéries d'Anvers sont demandées j
103, Cockerill revient 2000 et Provi
dence ne vaut plus que 1690.
Les cours des charbonnages sont en
core discutés. Bois d'Avroy 460, Mot-
loz 900 et Strepy 1100. Les valeurs mi-
nières continuent revenir en arrière
ABturienne 4700. Les verreries conser
vent leur fermeté et les éclairage sont
négligées.
Peu d'affairés aux diverses. Belge
Roumaine fondateur 22 Les colonial»
font de vains efforts pour améliorer
leurs cours. Katanga ord. 965. Le?
étrangères n'ont pas meilleure tendan
ce. Silésie 1202 1/2. Ditterdange 135.
M. VAN DEKERKHOVC, agent de
change près de la Bourse de Bruxelles,
Directeur de la Belgique Financière
chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé
phone 3017 et 4026) se tient la dispo
sition de nos lecteurs pour leur four
nir tous les renseignements nécessai
res sur toutes les valeurs figurant aux
Bourses de Bruxelles et de Paris. Vé
rification gratuite de tous les tirages.
Nous lisons dans Le Malin du Mer
credi 9 Avril 1902
■/opinion <l<» Léon XIII (Gra
ves propos Ce «{n'en
pense l'a.i*clievê«|ue «l«?
Tours Le prêtre
«loit être muet.
Le prêtre doit-il intervenir dans les
luttes électorales
L'affirmative est trop souvent soute
nue par les ennemis de la République
qui ne sont pas toujours précisé
ment pour cela les amis de l'Eglise -
pour qu'il n'y ait pas intérêt faire
connaître, sur ce point, l'avis d'émi-
nents prélats, et par-dessus tout l'avis
du chef même de l'Eglise, du Souve
rain Pontife en personne.
Mgr Lacroix, évêque de Tarentaise.
vient justement de publier un mande
ment au cours duquel il rend compte
d'un entretien qu'il eut, lors d'une ré
cente visite Rome, avec Léon XIII-
Le Saint-Père, écrit Mgr Lacroix. a
préoccupe beaucoup de la situation
aux intérêts religieux Comme, ce propos,
je lui demandais quel devait être le rôle da
clergé dans les élections, il m'a répondu ls-
graves paroles que je confie vos médita
tions
Le prêtre, en raison même de la
sion toute spirituelle qu'il a reçue du ciel-
doit se tenir en dehors et au-dessus de to°*
les partis. En tant que citoyen, il a le dr !!i
et le devoir de voter pour celui des caod1'
dats qui lui parait le plus capable de sér
ies intérêts religieux et patriotiques de
pays.
Mais, pnisqu'une expérience souve#»
répétée a démontré que, chaque fois q"^
clergé mettait son influence an servie®d u"
groupe politique, il s'attirait fatalement
représailles, il agira, cette fois, plus fa?"
ment, an ne s'inféodant aucun par i
aucune fraction parlementaire. Etre
ment et franchement républicain.
publicain sans épithète, voilà quel doit e*1*
l'heure actuelle, le programme des pre-fe*
français.