Chroniquedela ville. Polémique déloyale. Gomines. Wervicq. KM 0 Agents provocateurs. Justice électorale. Ce que coûte un malade notre hôpital SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS UNE REVUE A TRÉPIGNY LES OURSINS li E I) O L T E. Hou rse de Bruxelles M. dt Trooz lit une déclaration blâ mant les scènes de désordre qoi vien nent de se passer. M. De Mot défend ies agents de l'au torité contre les attaques dont ils ont été l'objet. Par 57 voix contre 2 et 8 abstentions, le Sénat adopte le projet de loi sur l'augmentation du nombre des mem bres des Chambres législatives. M. Goblet d'Aiviella a fait appel la dissolution. Le gouvernement reste sourd. Séance du Vendredi 18 Avril 1902. Le budget de* affaires étrangères pour l'exercice 1902 est adopté par 58 voix contre 7. Séance du Mardi 22 Avril 1902. Le projet de loi portant augmenta tion des traitements des greffiers ad joints des cours d'appel est adopté par 43 voix contre 26 et 1 abstention. M. De Ridder vote pour. Le budget de la dette publique pour 1902 est adopté par 61 voix contre 10 et 1 abstention. M. De Ridder vote pour. Le projet de loi sur l'amortissement de la dette publique pour 1902 est adopté par 55 voix contre 3 et 2 ab stentions. Séance du Mercredi 23 Avril 1902. Le budget des non-valeurs et rem boursements pour l'année 1902 est adopté par 58 voix contre 4. Le budget des recettes et dépenses par ordre est adopté par 53 voix con tre 5. Discussion du rapport de la commis sion spéciale chargée d'examiner di verses questions d'éligibilité. MM. Furnémont et Anseele se sont rendus Jeudi 17 Avril dans l'après-mi di, chez M. De Mot et lui ont déclaré qu'ils venaient d'apprendre qu'une proclamation faisant appel l'émeute et faussement signée de leurs noms, allait être affichée Bruxelles. M. De Mot fit immédiatement préve nir les afficheurs de la Ville quelques heures plus tard, on lui apportait, en effet, les affiches. On n'a pu découvrir ni l'imprimeur, ni les auteurs de la proclamation, l'indication du nom d'imprimeur étant absolument fausse. Que le Journal d1 Ypres combatte la candidature de M l'avocat Nolf, c'est assurément son droit et. au point do vue politique, il n'y a rien redire. Mais là où il dépasse la mesure, c'est lorsqu'il s'efforce de faire accroi re que M. Nolf est un socialiste. Le Journal sait que cela n'est pas vrai et ses allégations cet égard sont de purs mensonges. Ce n'est plus de la polémi que loyale et permise mais du déni grement et de la mauvaise foi. Et que dirait M. Colaert si on le ta xait de socialiste lui-même Et pour tant, il y aurait de meilleures raisons, du moins apparentes, pour justifier semblable imputation. Est ce que M. Colaert n'a, en effet, pas tendu la main M. Smeets lors de la discussion de la loi sur la représentation proportionnel le Et n'a-t-il pas, se faisant le cham pion d'une idée chère aux socialistes et d'un article de leur programme, écrit une brochure et parcouru tout le pays fiour plaider le droit des femmes l'é- ectorat N'a-t-il même, cette occa sion, banqueté avec M. Vandervelde et Mlle Gatti de Gamond Ah Si M. Nolf avait fait de pareilles campa gnes, avec quelle âpreté de langage et quelles feintes indignations on l'eut at taqué Mais non M. Nolt, nature droite et esprit pondéré, n'a point versé dans des extravagances semblables. Il n'est point socialiste, sans qu'il se croie tenu pour cela de répudier ce qui, parmi les revendications de ce parti, apparaît comme raisonnable et juste, et a été accepté par les partis d'opposition, voire même par des cléricaux. On reproche M. Nolf, avec une pu nique persistance, d'être l'allié et le prisonnier des socialistes. Or, on sait encore que cela n'est pas vrai. Les sociali-tes, «nchant que notre honorable candidat tient pour le suf frage universel mitigé par la représen tation proportionnelle, et qu'il adhère la revision constitutionnelle, ont spon tanément promis leur appui. Est-ce là une compromission Ah si, au lieu de donner leurs suffrages M. Nolf, les socialistes offraient leurs voix M Colaert comme apôtre du féminisme, est-ce que par hasard celui-ci les répu dierait? Non, n'est-ce pas Avec quel empressement, au contraire, il ouvri rait les bras ces alliés inattendus Et faut-il rappeler que, aux élections de passé deux ans, nos cléricaux ont, eux, scandaleusement pactisé avec tout ce qu'il y avait de moins honnête par mi les socialistes pour faire échec la liste libérale, et assurer le complet triomphe de la leur Voyons, Journalun peu de bonne foi Que si cela vous est impossible, au moins pouvons nous espérer que vos lecteurs verront clair dans votre jeu, et que les électeurs,de n'importe quel le opinion, ne se laisseront pas prendre vos malices et vos petites perfidies. L'Association libérale d'Ypres avait introduit devant la cour d'appel de Gand une demande en radiation des listes électorales d'Ypres de M. Sur mont inscrit d'office sur les listes élec torales de Bruxelles et y habitant réel lement et effectivement rue Latérale, 1 depuis Février 1900. M. Surmont soutenait contre toute évidence qu'il habitait Ypres. L'Association, elle, offrait de prou ver par témoins et par tous moyens de droit que M. Surmont ne remplissait pas les conditions voulues pour être électeur Ypres. La (Jour de Gand a j ugé en fait et non en droit que M. Surmont avait raison. Il ne nous est donc pas même permis d'aller voir s'il y a des juges en cassation. L'aveugle justice eut agi plus sage ment en ordonnant l'enquête offerte. Elle aurait dû s'éclairer et ne pas don ner raison a priori M. le ministre; car il ressort clairement de cette affai re que les rigueurs de la loi ne sont pas faites pour M. Surmont. C'est une singulière justice Et l'on s'étonne alors que le respect de la magistrature s'en va Et malgré l'arrêt de la Gour de Gand, nous ne dirons pas blanc quand c'est noir. Nous maintenons donc uotre avis qui est que M. Surmont n'alégalementpas le droit d'être électeur Ypres. Le Moniteur du 20 Avril 1902 a pu blié un arrêté royal du 14 du même mois fixant le prix de la journée d'en tretien de? indigents recueillis dans les hôpitaux du pays, pendant l'année 1902 Nous y relevons pour l'hôpital Notre Dame Y près, le prix de 2 fr. 10 c. par jour, taux de beaucoup supérieur ce lui de tous les autres hôpitaux de no tre province, Gourtrai excepté. 11 y a lieu de faire remarquer que ce prix de 2 fr. 10 c. est même presque le double de celui de plusieurs autres hôpitaux, er dépasse de 41 c. par jour le prix adopté pour l'hôpital S' Jean Brunes, où les malades sont pour le mo; is aussi bien soignés qu'à Y pres. A notre hôpital, le nombre de mala des admis en traitement est en moyen ne de 41, et celui du personnel diri geant et servaut de 16, il y a donc une t-œur hospitalière pour 25 malades, et notez que le nombre de ceux-ci y sé journant pendant les mois d'été et dont la plupart sont des incurables, ne dépasse guère celui du personnel. Nous croyons nécessaire d'appeler sur ces points la sérieuse attention de l'autorité supérieure, surtout dans l'in térêt des localités qui sont obligées de rembourser les frais de séjour de leurs indigents malades notre hôpital, cas qui se présente fréquemment. Il y aurait donc lieu, d'examiner et de vérifier de plus près, les éléments servant de base pour la fixation d'un prix d'entretien aussi éleve que celui signalé ci-dessus et qui n'est nullement en rapport avec ceux des au res hôpi taux. Ge prix est-il suffisamment justi fié comme il convient de l'être Ne comprend-il pas des dépenses de fan taisie et de grosses réparations, ou bien devons nous supposer qu'il y ait des gaspillages Quoi qu'il en soit nous constatons en fait que depuis que les cléricanx gè rent, sans contrôle sérieux, nos Hospi ces Civils, les dépenses des établisse ments qui en dépendent vont sans ces se en augmentant, et qui plus est, bien que ces intelligents admmistrateurs disposent d'un revenu de 460,000 fr. ils arrêtent leurs comptes avec des dé ficits considérables. Gette façon d'agir de la part d'un particulier appellerait immédiatement la nomination d'un conseil judiciaire Nous donnoas ci-après le program me du concert suivi de redoute qui aura lieu demain Dimanche, 8 heu res du soir, au local, rue du Sémi naire 1. Marche militaire X... II. Fantaisie Ballet. L. Montagne. III. Maréchal Chaudronouverture. Lacome. IV. La Walhyrie, fantaisie. Wagner. V. Jongleur et Jongleusemorceau caractéristique. H. Moerman. 15 minutes entr'acte. Saynète-Bouffe Paroles de L. Péricaud. Musique de Hugh-Gass. PERSONNAGES GRIBOUILLARD Restaurateur, Lieutenant dans la Garde Nationale DAIIDENVAGHE Tambour dans la Garde Nationale. GOQUELIGOT Simple Bizet dans la Garde Nationale. A 10 1/2 heures, Le meeting organisé le 17 de ce mois, par le parti ouvrier Gominois, a eu un plein succès. C'est devant un auditoire de près de 400 personnes que M. Prévost, de Gand, a pris la parole, et a fait la nar ration des tristes événements qui agi tent notre pays. Après la conférence, une manifesta tion s'est organisée spontanément et a parcouru les rues de la ville eu accla mant le S. U. Gette manifestation, nous devons le dire l'honneur des manifestants, a été aussi calme et aussi digne que nous étions en droit de l'attendre de notre population ouvrière. Nous regrettons que notre bourg mestre ne se soit pas montré plus con fiant et qu'il ait pris un arrêté défen dant tout attroupement. Les provocations sont toujours nui sibles. Notre bourgmestre n'est pas de ceux qui l'ignorent, car il l'a trop sou vent prouvé. Gontinuant les nobles traditions de sa famille, M Y'.an Elslande aurait dû nous habituer toutes les libertés que nous garantit la Gonstitution belge. Aussi les ouvriers ne s'expliquent-ils pas son attitude. Le respect qu'ils lui ont toujours témoigné méritait certes, pour eux, plus de confiance et plus d'é gards Serait-ce aussi un mot d'ordre com me Ypres, Wervicq, Gourtrai, Bruges, etc. S' Just. Après la conférence publique de l'Association libérale du 23 Mars der nier, un cartel s'est formé ici, comme en beaucoup d'autres villes,ayant pour but de lutter légalement pour l'obten tion du Suffrage universel pur et simple et de la représentation proportionnelle in tégrale. Dimanche dernier. 20 Avril, un meeting fut organisé cette fin. Inutile d ajouter que le but des or ganisateurs, libéraux et socialistes, n était purement et simplement que de convaincre les auditeurs de la justice et de la nécessité de ces deux réformes, et nullement de provoquer des mani festations et, encore beauof moins, de3 troubles °"l A 3 1/2 heures fut affiché un arrn du bourgmestre, interdisant, pJ^ de 4 heures, les attroupements de ni de 5 personnes. a-. Cette mesure inutile et ridicule fût luée d'un éclat de rire général et er sidérée, par tout le monde, com^.' une précaution dangereuse et pror catrice A 5 1/4 heures, il n'y avait pas lt moindre mouvement en ville. A 5 1/2 heures, le train amène grand nombre de pèlerins venant Dadizeele. Nonobstant que la police ne faiSu pas exécuter l'arrêté du bourgmestre tout s'est passé normalement et n0n- n'avons pas de morts déplorer. Le meeting commença 6 h. devau une salle comble. MM. l'avocat Lesafl're, d'Ypres, nom du parti libéral, et Prévost,' 3» Gand, au nom du parti socialiste! t rent ressortir l'injustice et le ridiéu(. du vote plural, rendirent hommam au S. U. et la R P., prêchèrent calme et exprimèrent le vœu que |e Roi proclame la dissolution des Chatt. bres, afin de mettre un terme ai» émeutes sanglantes et aux grèves qa- font un tort considérable au commer ce et l'industrie. (Les deux orateurs furent longue- ment applaudis./ Un vœu en ce sens fut voté Vunr nimité et transmis télégraphiquemen; au Roi. Quatre gendarmes cheval occupé, rent la place de la Gare avant 8 heu res. Environ une soixantaine de curieui pour la plupart des femmes et dei enfants étaient venus voir les gen darmes, tandis que les partisans do S. U. et de la R. P. jouaient aux cartes, au bac, au billard ou prirent tranquil lement leur verre de bière. Vers 8 1/2 heures, les représentants de l'ordre quittèrent la place et ainsi finit cette comédie On prétend que les pompiers étaient consignés et que chaque ho urne avait reçu 10 cartouches, taudis que le com mandant se disposait tirer parti de sa nouvelle pompe incendie pour arrosai les révolutionnaires. Un spectateur nous a affirmé que chaque agent était accompagné de deux pompiers pour faire sa tournée l'heure de police. Ges pompiers u'au- raient été licenciés qu'à 2 heures du matin. Serait-ce la frousse Serait-ce un mot d'ordre Zandre Blomme. DU 23 AVRIL 1902. De notre correspondant spécial Le TERME est assez animé, mais n'offre aucun écart appréciable. Le Brésil 4 0/° fait 69 1/16, l'Extérieure Espagnole reste 78 3/4, le Métropoli tain est ferme 586 et le Rio est dis cuté 1105 et 1095. Au comptant ou relève encore un certain nombre de réalisations. Nos fonds d'Etat et de villes sont très actifs et bien soutenus. La rente 3 °/0 s'avan ce 99.45 et 99.60. Aux banques, les titres étiquette coloniale sont faibles. L'Africaine re vient 25.50, l'Outre Mer est hésitan te 245 et 74 3/4, tandis que la Go®' pagnie Nationale Financière consoli^ ses coure 75 et 120. L'assemblée gé nérale ordinaire a eu lieu le 17 Avril écoulé. Le bilan a été approuvé b presque unanimité des voix. Le béné fice réalisé sur opérations diverses s'é lève fr. 3,769,821 11, dont fr- 2,886,502-67 sont consacrés aux amor tissements sur portefeuille Le bénéfi ce disponible s'élève fr. 989.126-311 Le taux des dividendes a été fixé fr-1 par action de capital et fr. 11-11 p»1 action de dividende. Avant de se aé parer l'assemblée a voté des félicita tions au conseil d'administration. Les chemins de 1er et les tramway sont stationnaires. Moins de ferrnet* au groupe sidérurgique. Aciéries d vers 107 1/2. La Providence recule 1810. Les charbonnages offrent peu de re' sistance. Statu quo au marché des *'v leurs minières. Les diverses sont ne gligées. Au groupe colonial la faibl ?•- s accentue. Etrangères indécises

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2