Ernest NOLF,
Augus" BRUNFADT,
POTTELBERG
ÉLECTIONS
Journal de l'Alliance libérale dYpres et de l'Arrondissement
Vires acotirit eindo.
Candidats libéraux.
Dimanche 11 Mai 1902.
GO MIN ES.
WERVIGQ.
Dimanche 18 Mai 1902.
UOLSSÎIVI GGL
El DOriJUNGIII
Lundi 19 Mai 1902.
PLOEGSTEEKT
et Ploegsteert-Bizet,
Aux bourgeois
Ils sont au pouvoir
Uii prophète.
Comment les cléricaux
Chambre
des représentants.
LÉGISLATIVES
dt» Mai 1902.
Il s aeira de savoir, si la bourgeoisie
"est p;,s accessible au sentiment de la
V-stice. de la honte o'nne cause, et si
"lie ne -<>ra pas frap|>ée d'admiration
1 lée de tout un peuple se levant pour
^clamer son droit.
Noire dette publique.
Les impôts.
t'inios fait IA FORCE
S*' Uimanche.
pKIX I)E L'ABONNEMENT
potr la ville Par an -4 francs.
f la province Par an 4 fr. 50
CHAMKItE.
Avocat, Député *orta ut.
ln<lu*triel,
Député *uppléai»t Nortant.
A îl heures, An C«îui*
Joyeux tenu pa> Durieux.
A ti heures, A lu Demi
Lune rue Neuve.
(Section llaule-Loïe), 5 h,
7 heures
Les élections du 25 Mai prochain ;e
rout particulièrement importantes.
Il s'agit de savoir si la nation ap
prouvera, oui ou non, l'attitude cou
pable du gouvernement clérical qui.
une foi- de plus, vient de mettre le
pays la veille d'une révolution
Il est tout au moins drôle de voir les
partisans du gouvernement parler sans
c.rsge des émeutes qu'il aurait été si fa
cile d'eviter, et c'est se demander si,
►peculant sur l'ignorance et la veule-
ri" des masse-, ou ne les a pas provo
quée- île gaité de cœur, espérant y trou-
v't nu intérêt électoral
Mais nos ministres doivent s'êtr--'
perçus bien vite que ce n'est pas au-
P'ès de la population ouvrière qu'ils
doivent aller chercher leur absolution
Lelle-ci ne pardonne pas au parti
clérical les in-mtes qu'il lui prodigue,
cfeen a a-sez d'être méconnue et elle
fe'ime que le moment e-t venu d'obte-
nir lustice.
Tout l'effort se concentre sur la
bourgeoisie.
Il s'agira de savoir si la bourgeoisie
'b-sire que la classe ouvrière soit com
machines humaines on si elle
"ter des citoyens conscients de leurs
"'•nts et de leurs devoirs
Nous ne faisons, nous, libéraux, pas
ai»pe, ces mauvais sentiments.
On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmude. 53, Ypres. Les an
nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour i arrondissement d 4 près,
les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du
journal Le Progrès ON TRAIT fi A FORFAIT.
Nous sommes fi-rs de nous sacrifier
la défense des droits sacrés de la dé
mocratie.
Nous savons que nous travaillons
ainsi ia prospérité de notre pays, que
nous voulons avant tout, libre et
grand!
Le parti clérical n'a vécu ses vingt
années de pouvoir, que grâce aux dm
sioDsqui paralysaient le nôtre.
L'union est enfin rétablie, sur de so
lides bases, dans tout le pays.
Quand la nouvelle en fut certaine,
les cléricaux qui avaient employé tous
leurs efforts a faire échouer les tenta
tives d'entente, Le purent cacher leur
dépit.
Eux, qui en maintes circonstance-,
aussi bien la Chambre qu'au dehors,
s'étaient rendus coupables des plus ré
voltantes palinodies et qui venaient
encore de faire voter par une majorité
tout faire une loi militaire satisfai
sant militaristes et antimilitaristes de
droite, crièrent aussitôt l'union con
tre nature.
Depuis lors, il fallait absolument
éloigner du parti libéral tous les élé
ments flottants,dépeindre Janson com
me étant devenu le plus acharné des
doctrinaires, Hymans comme le plus
révolutionnaire des socialistes.
Et de là, ces articles journellement
débités, ces contradictions flagrantes,
ces contes dormir debout, ces scies
rendre fou furieux le plus calme des
hommes.
Mais calomuiez, calomniez, il eu
restera toujours quelque choae...
Et voilà pourquoi les scribes tout
faire ne se fatiguent pas
4
Les derniers événements sont venus
point pour taire une petite diversion.
Le parti libéral est resté uni, répu
diant la violence.
Cela n'empêche pas les journaux
cléricaux de chercher diviser en deux
tronçons l'armée-compacte des défen
seurs de la liberté
Mais le suffrage universel étant
l'ordre du jour, étant, quoi qu'on dise,
la question qu'il importe avant tout
de résoudre, quel e»t le programme du
parti clérical eu la matière
C'est ce que uous n'avons cessé de
lui demander.
Mais la répouse se fait attendre.
A la Chambre, lors des longues dis
cussions sur le S. U. la commune et
la province, le ministre ne trouva que
des paroles de provocation pour ré
pondre aux demaudes de ses contra
dicteurs.
Affichant un suprême dédaiu pour
les représentants de la uarion, le mi
nistre déclara qu'il agirait quand ce
la lui conviendrait
Ce qu'il ne vent pas, c'e»t céder
l'émeute quand celle-ci gronde;
la menace quand on lui prédit que
le peuple se soulèvera et aussi long
temps que le danger n'est pas immi
nent, il ne bouge pa- parce que il n'y
a d'agités que les agitateurs.
Faut-il, oui ou non. être aveuglé
pour ne pa» voir que cette manie de se
moquer du monde, peut entraîner de
tristes conséquences.
Qui ne comprend pas que lorsque le
peupie e»' poussé bout,sa colère peut
être terrible et que les plus b> aux dis
cours, les plus noble- principes, les ap
pels les plus éloquents, ne peuvent- rien
contre elle
Et n'est-ce pas un devoir pour les
citoyens qui dé.-irent lapaix.de met
tre uu terme la domination des cléri
canx. qui se plaisent au jeu dangereux
de ré-i"ter la volonté natiouale.
C'est parce que nous avons condam
ne leur politique sectaire, parc9 que
nous avons reconnu que le peuple ne
Uemandait que justice et parce que
uous nous sommes déclarés prêts
abaudouner nos privilèges que rien ne
justifie, que la bourgeoisie nous refu
serait sa confiance.
Le suffrage universel, auquel la ré-
présentation proportionnelle est indis
solublement liée, ne saurait rien com
promettre
L'accorder au peuple qui le réclame,
c'est supprimer une cause d'agitation
constante, c'est assurer la tranquillité
et avec elle, la prospérité du pays.
Et c'est parce que nous voulons la
paix, taudis que nos adversaires ne
comptent que sur leurs victoires dans
la guerre civile saus cesse répétée,
pour se cramponner au pouvoir, que la
bourgeoisie cesserait de uous aider a
triompher.
Allons donc, il faut être u bête....
d'encre pour soutenir une telle
chose
Oui, les cléricaux sont les maîtres,
ils ont 20 voix de majorité. Mais repré
sentent-ils bien, la majorité du pays,
eux qui ont eu 093,945 votes, alors que
les parus d'opposition en ont eu
1,021,311
Si la représentation proportionnelle
avait pu être appliquée comme elle de
vrait l'être, les cléricaux auraient eu
la Chambre 75 représentants et les au-
ti-cléncaux 77 soit une majorité anti
cléricale de 2 voix.
Nous pouvons donc dire que si les
cléricaux sont au pouvoir, c'est grâce
la fausse apphcatiou du système de la
représentation proportionnelle.
Ils ont 20 voix de majorité alors
qu'en réalité ils devaient avoir 2 voix
de minorité.
A liais les* irnmleur*
Vivent les Liliéraux.
Quand le suffrage plural fut propo
sé en 1893, M. Woeste s'écriait
Dire l'ouvrier Nous vous don
nons le'droit de suffrage, mais vous ne
compterez que pour un tiers, alors que
le bourgeois comptera pour une uni
té entière, c'est, selon moi, ébranler
dans ses bases l'édifice même que l'on
veut ériger.
Nous sommes d'accord avec M.
Woeste et crions bien haut
Vive le siiiii'iiïe éiralitaire.
-
Nous reproduisons fidèlement d'après
le compte rendu analytique ce qu'a dit
la séance du Sénat du 22 Avril der
nier M. De Lantsheere sénateur ca
tholique de la Flandre Occidentale.
A olre dette s'élève d'année en année
D après l'état de situation au I" Janvier
1901elle s'élevait plus de 2 milliards
650 millions. L'intérêt et lamortissement
de cette dette s'élevaient a 99,270.5 I
francs, soit en chiffre rond 100 millions.
Or, le produit total des impôts directsdes
impôts personnels, des patentes, des rede
vances sur les mines s'élevait a 55 mil
lions, un peu plus de la moitié de l'intérêt
et de l'amortissement, il faudrait y ajouter
le produit de Tenregistrement et des domai
nes. soit 54 millions
A oiià comment le gouvernement
catholique gère nos finances. Voilà les
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 lr. la ligne.
bonis factices annoncés si pompeuse
ment par le ministère clérical.
Ce n'est pas nous qui l'avons dit,
c'est M. De Lantsheere, sénateur ca
tholique, ministre d'Etat, ancien mi
nistre de la Justice et vice gouverneur
de la banque nationale par conséquent
bien au courant de la gestion financiè
re du gouvernement clérical.
Voilà donc le ministère catholique
jugé par l'homme le pluséminent du
parti catholique.
LK§ TUILES
prouvent leur supériorité
«lepui* 2T» ans.
...-y. f j/ik am
A ho* le* impôt*, clamaient les
cléncaux en 1«84, lors du renverse
ment du ministère libéral. Oui,
bas les impôts le mot est juste
ils ont poussé ce cri avant l'élection,
mais ils se sont bien gardés, lorsqu'ils
sont arrivés au pouvoir, do diminuer
d'un seul centime les impôts existants.
Ces impôts étaient en 1884 de 1 mil
liard 771 millions.
Ils s'élèvent eu 1902 2 milliards
750 millions. Soit 1 milliard de plus.
Continuez électeurs, accorder vo
tre confiance aux cléricaux, et dans
dix ans, les impôts s'élèveront 5 mil
liards autant de milliards que la
France a dû verser T Allemagne,
après la guerre 11 1870
Mais, vous avez trop de bon sens et
trop de jugement; aussi le 25 Mai,
vous voterez comme un seul homme
pour lit li*(<> «le* Eihéruiiv.
*r maintiennent au pouvoir.
Les résultats des Elections législati
ves de 1900 sont connus. Il y a eu
2,059,914 votes. Les cléricaux ont ob
tenu 993,945 voix, les partis d'opposi
tion ^libéraux, socialistes et démocra
tes chrétiens) en ont eu 1,021,311
Et malgré cette minorité de 27,466
voix, les cléncaux oot la Chambre
des Représentants 20 voix de majorité
(86 cléncaux contre 66 membres de
l'opposition.
Est-ce juste Cet état de choses
n'eet-il pas révoltant
Vous avouerez, électeurs, que cette
représentation n'est proportionnelle
que pour les cléricaux Ce sont eux
qui ont tait la loi, ce sont eux qui l'ont
falsifiée.
A lui* h-* fraudeur* et vi
vent le* libéraux
Séance du Vendredi 2 Mai 4902
Continuation de la discussion sur la
fabrication et l'importation des alcools.
Séance du Lundi 5 Mai 4902.
Convention relative au régime des su
cres. - L'ensemble du projet est adop
té l'unanimité des 86 votants.
Crédits supplémentaires transferts et ré
gularisation a divers budgets de 1901.
Adopté par 76 voix contre 8. AI. Aolf
vote pour.