Votez pr la liste n° 2. ATTENTION- La Banque Vonck V andermeersch A Wytschaete. Votez, par un seul coup de crayon, dans la case n° au-dessus du nom de M. Nolf. Votez, par un seul coup de crayon, dans la case n° 2.au-dessus du nom de MNolf. Largesses, Électorales. Votez, par un seul coup de crayon, dans la case n°8^.au-dessus du nom de -VI. Nolf. Rothomago. a l'honneur d'infor mer le public que depuis le 3 MAI GOURANT les bureaux sont fermés le SAMEDI une heure. Vis. UN MONSIEUR f s™1»'»™"! M. Colaert dans sa tournée de meetings. La Banqueroute cléricale. En matière d'impôts. Et ce n'est pas fini. L'augmentation incessante de la dette publique. Conséquences de l'augmentation de la dette publique. La vraie situation. Electeurs songez et réfléchissez. Electeurs gare vos poches. Théâtre des Galeries Bourse de Bruxelles. Nos amis l'ont entendu un peu partout. Ses paroles sont arrivées jusqu'à nous. A Messines, il s'est révélé grand prophète et surtout politicien vues hautes. Il a annoncé la victoire de M. Thevelin, comme député, puis sa no mination de membre de la commis sion de l'Institution Royale de Mes sines enfin dans deux ans son installation comme bourgmestre de MessinesRien que cela. De l'avis des Messinois,*M. Colaert ne s'en est guère soucié. Le fort libéral de Messines doit être enlevé d'assaut. M. le bourg mestre Victoor doit être congédié. M. Colaert, lui seul, se charge de tout cela et ce ne sera guère difficile car, dit-il, si je n'ai plus un fil sur la bobine (personne ne s'en était aperçu) j'ai du poil aux dents. (Même éton- nement). Un des assistants lui a pro mis en outre un clairon pour conduire ses troupesle jour où il en aura Messines. M. Seys débute devant une salle quasi vide. C'était le jour des ou vriers. Les Messieurs avaient eu leur réunion. Discours insignifiant, très pathétique par moments. M. Co laert s'est levé ensuite, un portrait de M. Nolf la main. Il ne rit pas s'est écrié l'orateur, lui qui rit tou jours. Il rira encore moins ajîrès les élections. (Silence glacial et étonne- ment de l'orateur. L'effet est râté.) L'orateur reprend de plus belle. Qui est-ce M. Nolf Èene snotneus, un gamin tandis moi, je n'ai plus un cheveu sur la tête, mais j'ai du poil aux dents. (Longue hilarité. Seul un certain Godtschalck ne rit pas.) On racontait, hier, que l'orateur a fini par être sifflé. D'aucuns se demandaient si le M. Colaert qui avait parlé le langage élevé que nous avons rapporté, était bien le bourgmestre d'Ypres. Les cléricaux sont terriblement em barrassés pour expliquer leur gestion financière. Leur gène est visible on voit que le bât les blesse et cela se comprend. Les cléricaux sont arrivés au pouvoir en promettant de réduire les impôts. Or non seniement tous les impôts qui existaient en 1884, sauf une réduc tion insignifiante sqr le tabac ont été maintenus, mais ils ont été considéra blement augmentés et il en a été créé de nouveaux, notamment le droit de licence qui .pèse si durement sur les petits cabaret iers. Les impôts qui en 1884 se montaient 155 millions s'élèvent aujourd'hui 231 millions. Résultat après 18 années Je gouverne ment clérical. Les contribuables paient annuelle ment 76 millions d'impôts en plus La situation véritable a été résumée la séance de la Chambre du 13 Dé cembre 1901 en ces mots La situation est des plus mauvai- 3 ses. Le déficit fait de nouveau son apparition et il faudra bientôt frapper de nouveaux impôts La cause en est Les cléricaux avaient promis de ré duire la dette publique. Us l'ont aug mentée dans des proportions désastreu ses. En 1884 la dette publique s'élevait 1 milliard 771 millions. Elle se monte aujourd'hui 2 mil liards 750 millions. Résultat après 18 an nées de gouvernement clérical .- la dette pu blique a été augmentée de 979 millions et cela malgré les 76 millions d'impôts que le pays paie en plus tous les ans. Ce n'est pas tout d'emprunter, il faut payer l'intérêt des sommes qu'on emprunte. L'augmentation de la dette publi que par les cléricaux entraîne pour le pays, du chef des intérêts payer, une augmentation de charges auuuelles d'en viron 34 millions. Rien d'étonnant dès lors que les clé ricaux bien loin de réduire les impôts les augmentent sans cesse et songent en créer de nouveaux. Après tout celà, n'est-il pas vrai de dire que la gestion financière cléricale aboutit une scandaleuse banquerou te et conduit le pays la ruine. Nous est dépeinte par M. Delantshee- re, sénateur cléricalancien ministre de la Justice et ancien président de la Chambre, dans le discours qu'il a pro noncé au Sénat, il y a quelques jours dans la séance du 22 Avril 1902 Il n'est pas douteux, dit M. Delanls- n heere, que la dette publique s'élève d'an- née en année. Elle atteint un chifre très considérable n D'après la situation du trésor au 1er Janvier 1901notre dette cette date s'é- n levait 2 milliards 651 millions. Tous les ans le budget des dépenses extraordi- n naires augmente ce chiffre. Le projet de budget pour 1902 qui vient de nous être n remis prévoit des emprunts nouveaux a pour 140 millions de francs. Celui de a 1901 en a autorisé concurrence de 91 a millions de francs. Annales parlemen- n laires sénat p. 280.) Comme ou le voit, l'appétit vient en mangeant. Eu 1901 le gouvernement emprunte 91 millions pour 1902 il fixe le chiffre de ses emprunts 140 millions Pourquoi se gêner, ce sont les contribuables qui paieront. Voilà tant d'années qu'ils se laissent tondre comme de bons moutons Les cléricaux ont renversé, au cri de bas les impôts, les libéraux qui en 1884 avaient créé pour 15 millions d'impôts pour ouvrir des écoles aux enfants du peuple. Les cléricaux qui leur ont succédé ont détruit la grande œuvre scolaire édifiée par le libéralisme mais ils ont maintenu les impôts et les ont aggra vés au point de leur faire produire an nuellement 76 millions en plus. Ils écrasent le pays sous le poids de la dette publique, qui chaque année s'ac croît dans des proportions énormes et dont le service d'intérêts, si l'augmen tation continue nécessitera inévitable ment la création de nouveaux impôts Avant les élections, le gouverne ment clérical se rappelle tout coup qu'il est démocratique il flatte les ouvriers, il leur promet monts et merveilles. Une circulaire de M. Liebaert a paru annonçant qu'un crédit de 100,000 francs sera employé l'amélioration des ouvriers d-s chemins de fer. Quelle générosité Cinq francs par tête, peu près. Et cette générosité, ainsi réduite, n'est pas même réelle. On se rappelle les premières mesures de réorganisation nécessitées par le beau gâchis administratif,œuvre de M. Vandenpeereboom ces mesures out produit 100.000 frarcs d'économies réalisées sur le dos du personnel même. Le gouvernement ne fait donc que rendre de la main droite aux ouvriers ce qu'il leur a pris de la main gauche. C'est delà prestidigitation Mais le tour est éventé. L'ouvrier prendra de la main droite cet argent du gouverne ment clérical qui n'est qu'une restitu tion, mais de la gauche la bonne main, il votera pour les libéraux. BRUXELLES Immense Succès Le triomphal succès de Rhotomagon s'accentue tous les jours Les matinées et soirées des fêtes de la Pentecôte ont été données bureaux fermés, n La superbe mise en scène, la richesse des costumes, l'interprétation parfaite con fiée aux artistes aimés du public. Mmes Mand D'Orby, Frédéric, Gavelle. De vries. MM Lefreyn, Ambreville, Lies se, Soyer, obtiennent chaque repré sentation un succès sincère et mérité. Les merveilleux ballets des Dentel les des Pierres Précieuses, des Pois sons et les divertissements des Heures, des Démons, du séjour enchanté de l'Apothéose finale sont bissés tous les soirs. C'est un spectacle des plus attrayants où la plus franche gaîté jointe aux plai sirs des yeux, satisfait tout le monde. Le spectacle essentiellement familiale attire aux matinées et soirées une fou le de jeunes filles et de jeunes gens. L'Ave Maria (inédit) de Gouuod, que chante Bruyère n l'avant dernier tableau est une merveilleuse page mu sicale de l'illustre maître Le ballet des Pierres précieuses, avec ses rubis et ses opales s'éclairant instantané ment l'Électricité sur les danseuses, est un des clous de la représentation que le public applaudit et rappelle tous les soirs. Favorisé par le temps, M. Duray, le directeur temporaire du Théâtre des Galeries, encaisse tous les soirs les plus fortes recettes connues ce jour. Pour mémoire Matinée aujourd'hui Diman che deux heures. On peut retenir ses places l'avance par lettre-dépêche et par téléphone N° 486. Théâtre des Galeries. Electeurs Pas de panacha ges Votez, par un seul coup de crayon dans la case 11° 2. au-dessus du nom de >1. Nolf. ET Coffee Wafers De Beukelaer chers mais exquis I jC bassin de nata tion sera ouvei't an public par-tir» du 36 3Iai prochain. ~vw\nArss Si notre marché n'indique pas encore reprise bien accentuée, il y a néanmoins d'être satisfait de plusieurs rubrique^? cote. En Rentes rt Obligations, 0i. consul les modestes achats habituels. Les Bano sont fermes en général, notamment la que de Bruxelles 735 et la Part de veà 2475 d'autre part, la dividende (V tremer est en légère réaction 73. Les Ç^I mins de fer- sont plongés dans le calme t3 Grands Lies changent de ma n au cours 1^.1 changé de 263. Les Tramways sont p|3 faibles les Bruxellois reculent 445 capital et 235 en ordinaire plusieurs I leurs de cette rubrique suivent cet exempt! fâcheux. La rubrique sidérurgique fait tovl jours preuve de bien peu d'élasticité et d,| force de résis'ance. Cockerill perd du ter. I rain 1840, l'ordinaire Monceau, laPro^J dence Belge et Sambre e' Moselle reculer-1 également d- quelques points tandis queljI Providence Russe regagne une partie «j.I chemin perdu 67.50. Les Charbonnas inscrivent des cours satisfaisants; il n'e cependant pas difficile de remarquer qu'j, sont moins soutenus que ces derniers jours I Au Zinc, on est un peu lus résistant. [$1 Coloniales gardent le STATU QOQ Quant aux Etrangères, elles n'enregistrée;' que des cours invariés G. Kbolikowski. Agent de change et Directeur t de la Finance Pratique rue Fo3sé-aax-Loups, 17, Bruxelles.! Ull "IUI,VIUUM Jg fa,re COnnaltre| tous ceux qui sont atteints d'une maladieI de la peau, dartres, eczémas, boutons, dé-| mangeaisons, brot ffiites chroniques, ma-| ladies de la poitrine, de l'estomac et de laI vessie, de rhumatismes, un moyen infailliblel de se guérir prompteiuent amsi qu'il l'a etél radicalement lui-même après avoir souffert! et essayé en vain tous les remèdes prêco-l nisés. Cette offre, dont on appréciera le bail humanitaire, est la conséquence d'un vœu. I Ecrire par lettre ou carte postale M, VINCENT, 8, place Victor-Hugo, Gre-I noble, qui répondra gratis et franco par courrier, et enverra les indications deman-l dées". t' Çv Pour éviter tout»; erreur, le, dentiste Maurice MEIER, de Cour Irai, a l'honneur d'in- former sa nombreuse clientèle I ainsi que les personnes qui au raient l'intention de venir leçon-; sulter qu'il y a un nouveau den-| tiste portant le même nom et avec! lequel il n'a aucune relation j commerciale, qui vient Ypres al deux maisons de sa demeure. 11 I es prie de bien informer s'ils sont chez l'ancien dentiste Maurice iUEILK, de Courtrai, qui est consulter Ypres depuis' 16 ans chez iVlme Veuve V K.EM.V1 FL, Grand'Place, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et. Samedi, de 9 4 h. Il n'a ni frère, ni fils, ni parent I chargé de représenter sa maison. I TOURBE-MÉLASSE, brevet Schwarti i 36/40 de sucre nourriture de 1er ordrt j pour chevaux et bestiaux. Beaudoin et BoilL Waremme. Engrais chimiques, Fourragea Tourbe litière. aoooccîj; r—oooosdci^ co sa ooo^etc-" 000

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2