Chroniquedela ville. COURSES Réponse Choses et autres. DE L'ÉCOLE D'EQUITATION. 3500 fr. de prix. Sénat. Pendant la campagne électorale. Tristes manoeuvres. "Ville d'Ypres. Harmonie Communale. Bourse de Bruxelles Dimanche 15 Juin 1902, DE CHEVAUX avec le bienveillant concours de JIM. les Officiers el de lonl le personnel Et, en 1902 Cléricaux Libéraux Socialistes Daensistes 840,978 voix 369,911 378,325 s 26,190 Total 1,615,405 voix Soit une augmentation de 91,733 voix en deux ans pour un peu plus que la moitié du pays. Cela correspondrait une augmen tation de 30,<X)0 électeurs par an pour la moitié du pays, ou 60,000 pour la Belgique entière. Une telle majoration n'est certaine ment pas normale et lorsqu'on voit que presque la totalité de ces votes vont aux cléricaux passés maîtres en matiè re des fraudes les plus éhontées, le doute n'est plus permis. Pour contrebalancer les effets de la propagande anticléricale, nos adver saires créent de nouveaux électeurs fidèles. Ne résulte-t-il pas de tout cela, de plus en plus clairement, que les ultra- montains devraient avoir la pudeur de triompher plus modestement. N'y voyons-nous pas la raison pour laquelle les cléricaux défendent avec tant d'acharnement le vote plural, que leurs chefs condamnaient sans réserves en 1893. Le parti clérical ne vit que de la fraude nous avons pour devoir de la déjouer partout où nous pouvons. La révision sérieuse des listes élec torales est le premier travail électoral dont la nécessité s'impose impérieuse ment. 11 faut que tous les libéraux s'en oc cupent et signalent sans retard aux as sociations compétentes tous les faits qui viennent leur connaissance Ce n'est qu'à ce prix que nous pou vons compter arriver la victoire. Le Journal ddYpres reconnaît que les libéraux ont mené une campagne digne d'éloges. Nous en prenons acte. Il nous reproche cependant certaines manœu vres, qu'il croit devoir signaler au pu blic. Il en a de l'audace, notre con frère. Mais écoutons Ne sont-ce pas les libéraux, dit-il, qui, pour gagner la faveur des culti vateurs, ont répandu un écrit, impri mé chez un libéralpar lequel un soi- disant cultivateur catholique, een katholieke landbouwer recommaodait la candidature de M. Nolf et combat tait celle de nos amis La belle affaire Qu'est-ce qui prou ve que cet écrit émanait des libéraux En eut-il été ainsi, n'est-ce pas là un procédé employé dans toutes les élec tions Et le Journal JYpres lui-même n'en a-t-il pas usé au cours de la pré sente campagne en parlant au nom des libéraux modérés qui d'après lui se se raient détournés de la candidature de M. Nolt Ce manifeste, au surplus, contenait- il quelque outrage l'adresse des can didats cléricaux Rien de semblable il disait simplement que M. Nolf était l'objet dos injures cléricales, comme M. Lefèvre eut les subir lorsqu'en 1900 il eut l'audace de se présenter comme candidat dissident. Le mani feste n'était-il pas dans le vrai Quant la circulaire adressée aux cabaretiers, elle disait que M. Nolf seul avait fait des déclarations formel les pour l'abolition du droit de licence. N'est-ce pas vrai En quoi le manifes te était-il blâmable N'est-ce pas là de la politique A part cela notre polémique a été digne, loyale, honnête nos adversai res en font l'aveu. Le Journal aurait donc pu négliger ses piteuses réserves. Mais, dit-il, dans le canton de Wervicq, les libéraux ont fait distri buer des écrits hautement diffamatoi res, disant que voter pour M.M Colaert, Thevelin et Van Merris, c'était voter pour des négociauts. désignés nomina tivement,' qui falsifient les engrais qu'ils débitent aux fermiers, et pour les industriels, désignés aussi parleurs noms et prénoms, qui affament leurs ouvriers, etc., etc. C'est là une infamie de plus l'actif du Journalqui sait très bien que le parti libéral n'est pour rien dans la distribution du manifeste visé, mani feste qui ne peut être que l'œuvre d'un inconscient et qui a été répudié par tous les libéraux indistinctement. Quant au parti ouvrier, lui aussi a renié le pamphlet dès son apparition. Nous avons reproduit sa protestation dans nos colonnes et nous y avons applaudi. Nous avons cru une manœuvre cléri cale et jusqu'ici la preuve du contrai re n'est pas faite. Nous y avons cru avec d'autant plus de sincérité, que le manifeste ne devait faire de tort qu'aux candidats libéraux. L'auteur de ces écrits, dit le Jour nal, était connu la justice était saisie de la plainte des négociants et indus triels visés. C'est un radical notoire, un suppôt de la politique libérale C'est là une affirmation des plus ha sardées. Une plainte a été effective ment déposée, nous l'ignorions et nous devions l'ignorer, les plaintes n'étant pas livrées la publicité mais la per sonne poursuivie est-elle véritable ment l'auteur du manifeste La justice prononcera. Quoi qu'il en advienne, il n'est pas vrai de dire que cette personne soit un suppôt de la politique libérale il y a beau temps qu'elle a quitté nos rangs pour affirmer des idées politiques qui ne sont pas les nôtres. Ceci dit, il ne reste de l'article du Journal <T Yprès qu'une chose retenir, c'est que de l'aveu de nos adversaires eux-mêmes, notre polémique a été en tous points des plus correctes. Nous regrettons de ne pouvoir en di re autant de celle menée par nos ad versaires. Ils se sont livrés aux injures les plus grossières Nous aimons croi re pour leur honneur qu'il y a une part d'exagération dans les accusations dont ils sont l'objet. Cependant il n'y a pas de fumée sans feu et leurs manifestes nous ont donné la mesure de leur loyauté eu politique. 11 n'est pas un des points du program me de M Nolf qui n'ait été sciemment tronqué, pas une de ses paroles qui n'ait été volontairement travestie. Nous avons répondu tout cela discuter plus longuement serait perdre notre temps. Nous n'insisterons donc pas davantage. l'article «lu .Ionniai <1'Y- pres «lu rt Juin 1903, in titulé Leur Triomphe Il écrit En 1896, nous obtenons 20,577 voix contre 18,223 (libéraux, socialistes et Lefèvre, clérical dissident.) n En 1900, 22,924 contre 12,893 (so- 7i cialistes et catholique dissident réu- V nis) En 1902, 25 944 contre 11,222 (li- béraux seuls). Nous marchons donc, par étapes, glorieusement la victoire finale Loin de là, qu'est-ce que ces chiffres prouvent Rien, surtout pas le mot victoire électeur pouvait pana- obtenaient4,285 En 1896, cher; or, les socialistes votes et le catholique dissident Lefèvre 13,938, total 18,223 votes d'opposition la liste cléricale conservatrice, mais beaucoup de ces votes d'opposition comptaient doubles, l'électeur ayant voté soit pour deux socialistes et Le fèvre ou vice versaen panachant, ce qui donnait alors ce résultat mainte nant impossible par l'effet de la loi nouvelle, loi qui défend le panachage. L'élection de 1896 n'est donc pas comparable celle de 1902, ce que le Journal oublie. En 1900. les catholiques conserva teurs ont 22 924 voix contre 8,237 aux libéraux unis, 278 aux fa ix socialistes et 4,832 au catholique dissident Lefè vre, soit 1'2,893 votes d'opposition en 1902, les catholiques conservateurs ont 25,944 votes contre 11,222 aux li béraux unis, ce qui prouve que des 278 +- 4,832=^= 5,110 votes d'opposi tion et en tenant compte de l'augmen tation du nombre de votes émis, soit 1,349, au total 6,459 votes. M. Nolf, libéral, a obtenu et gagné 2,985 votes et les catholiques, malgré tout leur pouvoir, seulement 3,474, différence en leur faveur 485 votes résultat peu brillant et proportionnellement tiè3 maigre cela s'appelle une victoire la Pyrrhus Le Journal d'Ypres a reproduit le discours de M. Iweins. A quand la mise en adjudication des travaux pour lesquels le crédit de 250,000 francs a été voté par les Cham bres Des essais très intéressants se font au jardin de la gare avec des tondeu ses de fabrication américaine jamais les pelouses n'ont été plus belles que cette année elles sont vraiment su perbes toutes sont tondues un cen timètre le coup d'œil est ravissant. La nomination du nouveau commis saire de police vient de paraître au Moniteur. Puissions nous avoir un ma gistrat impartial et juste Quant au protégé de M. Henntje, il est dans le lac notre sénateur n'a vraiment pas de chance devoir plier toujours l'échiné, c'est cruel. Il a été question de donner en adju dication publique les charbons l'usa ge du château d'eau mais l'hôtel de ville, on semble être revenu de cette louable détermination serait-ce une conséquence de la dernière campagne électorale U est de nouveau question de l'inter vention de la ville dans la construc tion du chemin de fer vicinal de Messi nes au Bizet par Ploegsteert c'est étonnant qu'on en parle toujours au moment des élections après, personne ne donne plus signe de vie il en est de ce projet comme de tant d'autres heureusement les Yproisont beaucoup de patiouce, ils ne se foulent pas vite la rate pour toutes les questions qui intéressent l'avenir de leur cité c'est un bonheur pour nos maîtres, car, s'il en était autrement, il y aurait long temps qu'ils auraient été balayés de l'Hôtel de Ville. PltOGItAMME du Concert qui sera donné, sous la di rection de M. J. Wittebroodt, le Dimanche, 8 Juin 1902, au Kiosque do la Grand'Place, midi. 1. Sang chaud. Allegro. Vollstedt. 2. Marche guerrière et hymne de combat de l'op. Rienzi. R. Wagner. 3. Danse des fées. Gavotte. Cyr. Tieberghien. 4. Fantaisie de l'op. Kaust. Gounod. 5. Rigolade. Polka. Braet. DU 4 JUIN 1902. De notre correspondant spécial Au terme la spéculation continue se montrer active. Le Brésil 4 se re trouve 72, l'Extérieure Espagnole s'avance 79 13/16 Le Métropolitain te raffermit 553 1/2 et le Rio Tinto est quelque peu discuté 1144. Au comptant c'est de nouveau l'in décision qui domine La rente 3 vaut toujours de 99.60 99.70 et le lot de Bruxelles fait encore 109. Les cours des valeurs de crédit sont discutés, l'Outremer est hésitante 270 et 61 5/8 et la Nationale Financière est fort mouvementée 38 3/4. De la faiblesse au groupe des che mins de fer. Chemin du Congo 1290 et 3512 1/2. Les tramways montrent un peu d'activité Anvers 110. Espagne Electrique est recherchée 65 1/4 et les Internationale de Tramways se traitent couramment 50 et 17 1/2. Au groupe sidérurgique on relève moins de fermeté. Les Aciéries d'An- vers_sont actives 70,Cockefill revient 1872 1/2 et les Verschny remonte 35 et 22 1/2. Les Charbonnages se maintiennent assez aisément. Bernissart 350 et Le vant du Flénu 3820 Les valeurs miniè res sont discutées. Mming Trust 83 3/8. Aux Eclairage nous n ffons le recul des Eclairage du centre qui passent de 30 25. Les diverses sont plus activement travaillées Belge Roumaine 18 1/2 et 12 3/4 et Industrielle de Belgique 15 Les coloniales restent faibles. Katang» ord. 977 l/îk De la résistance au groo. pe des valeurs étrangères. Dnieprn. vienne 1800. Taganrog 270. M. VAN DEKERKHOVE, agent de change près de la Bourse de Bruxelles Directeur de la Belgique Financière, 6o' chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé phone 3017 et 4026) se tient la dispo sition de nos lecteurs pour leur four, nir tous les renseignements nécessai res sur toutes les valeurs figurant aux Bourses de Bruxelles et de Pans. Vé rification gratuite de tous les tirages. VlLakE D'YPBES. 2 1/2 heures, Séance du 9 Mai 1902. M. DE KIDDEK. - Je ne croyais pas prendre la parole dans la discus sion du budget de la justice, mais puis que la question des nominations dans l'ordre judiciaire est soulevée, je de mande la permission de revenir sur une observation que j'ai produite l'an née dernière dans la discussion du mê me budget. J'ai dit alors que, dans l'arrondissement de Courtrai, depuis les dix-huit années que les catholiques sont au pouvoir, pas une nomination libérale de notaire n'a été faite. J'ai poussé plus loin mes investiga tions cette année-ci elles ont surtout porté sur les nominations notariales faites depuis 1870 par les catholiques. Elles s'élèvent, dans l'arrondissement de Courtrai, 64; 2 seulement de ces nominations ont eu comme bénéficiai res des notaires appartenant l'opi nion libérale, mais les titulaires rem plaçaient lotir père défunt. Pendant les six années que les libé raux ont occupé le pouvoir, de 1878 1884, il a été fait, dans ce même arron dissement, 14 nominations, parmi les quelles 4 nominations dont les bénéfi ciaires appartenaient l'opinion ca tholique. Un membre a droite Et qui succé daient leur père M. DE ItIDDEIt. Donc, pen dant six années, les libéraux ont pro cédé plus de titulaires catholiques que les catholiques n'ont nommé de ti tulaires libéraux pendant les dix-huit ans qu'ils ont occupé le pouvoir. Il eu est résulté des conséquences fortgraves en effet, ni en 1870. ni en 1884, lorsque les libéraux ont quitté le pouvoir, les communes, où il y avait plusieurs résidences notariales, étaient occupées par des notaires appartenant la même opinion politique. A Courtrai, àRoulers, Iseghem, Ingelmunster, Menin, Avelghem. il y avait des notaires appartenant aux deux opinions. Aujourd'hui, c'est ab solument l'inverse il n'y a plus un seul notaire appartenant l'opinion li bérale ni Courtrai, ni Roulera, ni Iseghem, ni Menin, ni Mouscron, ni Waereghem, ni Meulebeke. Toutes les communes de l'arrondis sement de Courtrai sont dans la même situation. Il n'y a d'exception que pour Avelghem où il y a un notaire libéral, parce que le malheureux n'a pas en core voulu mourir et permettre ainsi une nouvelle nomination cléricale- (Sourires). Il résulte de cette situation que, comme dans la plupart des cantons de l'arrondissement de Courtrai, il n'y a plus un seul notaire libéral, les habi tants qui préfèrent accorder leur con fiance un officier ministériel appar tenant l'opinion libérale, sont obli gés de s'adresser un notaire de Gand. Je crois que l'honorable ministre peut, eu ce moment même, améliorer cette situation ou l'aggraver encore. J'espère qu'il tiendra compte dp3 considérations que je lui soumets JreS bien très bien gauche).

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2