Comines.
Neuve-Église.
Echos des élections.
Warnêton.
Révision
(les listes Électorales.
Triple noyade
Wylschaete.
a
Collision entre deux trains
de marchandises
enin.
En i egistremenl
el domaines.
Bibliothèq ues publique
el populaire
de la ville d'Ypres.
Liste des ouvrages entrés pendant le
mois de Mai 1902
Départ d'Ypres,le 13,5.8 h do matiD.
Arrivée Anvers, le 13. 9.36 h.
Concert, Place Verte,demidi 1 heure
Départ d'Anvers, le 14.4.52 h.du soir.
Arrivée Ypres, le 14, 9.36 h.
Prix des coupons
2a classe,aller et retour, 8-95 fr.
3e classe, 5-45 fr.
Les membres qui désirent prendre
part cette excursion sont priés de se
taire inscrire, au local de la Société,
les jours de répétition. La liste de
souscription sera définitivement close le
Jendi 10 Jnillet 1902.
Les coupons seront remis aux ex
cursionnistes, le Vendredi 11 Juillet,
au local de la Société, de 8 10 heures
du soir.
Ville d'Ypros.
I905-Ï904.
Le Collège des Bourgmestre et
Échevins de la ville d'Ypres porte la
connaissance du public qu'en confor
mité de l'article 55 du code électoral il
sera procédé, du 1' Juillet au 31 Août
prochain, la révision des listes des
citoyens appelés participer l'élec
tion des Chambres législatives, du Con
seil provincial et du Conseil Com
munal, du lr Mai 1903 au 30 Avril 1904
Suivant l'article 54 de la même loi,
tout citoyen est invité produire,
avant le lr Juillet, au Secrétariat Com
munal, les titres de ceux qui, n'étant
pas inscrits sur les listes en vigueur,
ont droit l'électorat, ainsi que de
ceux qui, ne figurant sur ces listes que
pour un nombre insuffisant de votes,
ont droit des votes supplémentaires.
Ypres, le lr Juin 1902.
Les Bourgmestre et Échevins,
R. COLAERT.
Le Secrétaire,
M. GORRISSEN.
Samedi, trois jeunes gens s'amusaient
naviguer bord d'une flotte de
planches mal assemblées, sur un étang,
Wytschaete, lorsque soudain la flotte
se disloqua et les trois jeunes gens tom
bèrent l'eau. Une des victimes put
s'accrocher une planche et atteindre
le rivage. Grâce des efforts surhu
mains, il parvint sauver un de ses ca
marades qui venait de reparaître pour
la troisième fois la surface le mal
heureux ne donnait presque plus signe
de vie. Il ne tarda pas cependant re
prendre connaissance.
Quant an troisième, le nommé Isi
dore Le Mahieu, âgé de 31 ans, il ne
put être retiré qu'à l'état de cadavre.
Dimanche matin, 9 h 45, une col
lision s'est produite en gare Menin,
entre le train n° 19, de la Compagnie
de la Flandre Occidentale et le train n°
8705, de la Compagnie Nord-Français
Les deux machinistes sont légèrement
blessés, l'un la tête et l'autre la
jambe droite.
En présence de l'accident et s'aper-
cevant qu'ils ne pouvaient l'éviter, ils
ont sauté en bas de leur locomotive
ainsi que les deux chauffeurs.
Les dégâts matériels sont très im
portants. Les deux machines sont for
tement endommagées, les traverses, les
buttoirs et les plateaux des cylindres
de celles-ci sont complètement pulvé
risés. Quatre wagons chargés, apparte
nant au Nord français sont démolis et
le wagon n° 1846 de la Compagnie de
la Flandre occidentale, qui se trouvait
près de la machine, a été réduit en
miettes. Les voies sont également en
tièrement démolies. Voici dans quelles
circonstances l'accident s'est produit
La machine du train n 19 était oc
cupée manœuvrer avec une suite de
huit wagons, quand soudain, arrivée
sur la voie principale, la hauteur des
excentriques, le train n° 8705, composé
de neuf wagons chargés, venaut de la
France, entrait en gare, sur la même
voie, une vitesse ordinaire. Le ma
chiniste du train de la Compagnie de la
Flandre Occidentale fit de vains efiorts
pour manœuvrer en arrière, mais il
était trop tard pour éviter la catas
trophe. La rencontre produisit un choc
épouvantable qui fut entendu une
très grande distance.
Les causes de l'accident sont les sui
vantes Le garde, chargé du service
des excentriques, avait laissé la voie
directe libre, ainsi que les signaux,
l'entrée en gare des trains venant de la
direction de la France, «ans observer
qu'un train de la Compagnie de la
Flandre Occidentale effectuait des ma
nœuvres Par suite de cet accident, les
trains ont subi des retards considéra
bles et le service des trains de voya
geurs s'est effectué par le transborde
ment.
M. Gorrissen, receveur des actes ju
diciaires et des domaines Courtrai,
est nommé receveur de l'enregistre
ment et des domaines Westerloo.
(Les ouvr. marqués d'un provien
nent d'achats, les autres de dons).
Coucke. L'éducation sociale du
peuple. Brux., Vanderlinden, 1902,
in-8°
Van Doeselaer. Opzoekingen op
de mecheische drukpers van 1773 tôt
1901. Mechelen, Dierickx, 1901 in-8°.
Lameere. Recueil des ordonnan
ces des Pays-Bas. 2e série. T. 3. Brux
Goemaere, 1902 in f°.
Maurice des Ombiaux Maison
d'or Roman Paris, Ollendorft, 1901
in-12°.
L'abbé Laenen Le ministère
Botta-Adorno dans les Pays-Bas Autri
chiens. (1749-1753). Anvers, libr. uéerl
1901 in-8®.
Ministère des aft. étr. Bibliothè
que du bureau de législation. Cata
logne. Brux Hayez, 1902 in 8°. (Don
de M. le Bourgmestre).
Le P. Iweins. Le drapeau de la
gilde de N.-D. deTnin. Conférence.
Louvain, Peeters, 1902 broch. in-12°.
(Don de la gilde)
Nouveau Larousse illustré. T 5.
H-M. Paris, Larousse, s. d in-f°
Kuborn. Les fondations de bour
ses d'études. Brux.,Off. de Publ s. d.;
2 vol. in-8°.
Bellefroid Belgisch wetboek van
koophandel. - Belgisch wetboek van
burgerhikerechtspleging. Hasselt,Cey-
sens, 1901 2 vol. in 12°.
Van Neus8. Inventaire sommaire
des archives de l'Etat Hasselt. Brux
Guyot, 1901 gr. in-8".
Verkooren. Inventaire des char
tes et cartulaires du Luxembourg.
T. I. Brux., Guyot, 1902 in-8°.
Van Becelaere. Geschiedenis van
0 L. V. van Viven. Rousselare, De
Meester, z. d. in-8".
*Jansseus, Servais et Leclercq.
Supplément aux principes de droit ci
vil de Fr Laurent. T. 1 4. (En cours
de publication) Brux., Bruylajnt, 1898-
1902 4 vol. in-8\
Mémoires couronnés publiés par
l'Acad. rde Belg T. 61. Bruxelles,
Hayez, 1902 in 8°.
Dr A. ïeirlinck. De behandeling
der met beklemde liesbreukea. Gent,
Siffer, 1902 in-8°.
Van Duyse. De rederijkkamers in
Noderlan-l. 2adeel. Gent, Siffer, 1902
in-8J.
Demolder. Le cœ ir des pauvres.
Paris, 1901 in 12°.
Delattre. La loi de pé-hé. Roman.
Paris. Société du Mercure de France,
1899 in 12".
Rahir Table des matières (1876-
1901) du bulin de la Société r. beige
de géographie. Brux., Vanderauwera.
1902 in-8°.
James Weale. -— Hans Memlinc.
Biographie. Tableaux conservés
Brugfs. Bruges, De Plancke, 1901
in-8° Communiqué
Si le parti catholique a mené dans
notre arrondissement une campagne
électorale acharnée, espérant nous en
lever le 3e siège, ses partisans ont fait
dans notre commune un effort dont ils
attendaient certes un meilleur résultat.
A la suite du meeting organisé au
patronage, où M. Colaert avait cru
qu'un tribun de sa force ne pouvait
dignement développer ses idées et dé
fendre ses principes, sans... attaquer
son adversaire, n'a-t-on pas vu tous les
roquets de sacristie, raccoler pour la
circonstance, crier sur tous les toits et
dans tous les cafés, que leur victoire
était certaine.
Ils ont été mauvais prophètes, dira-
t-on, c'est vrai, mais il faut avouer
qu'ils étaient sincères, et puis ils ne
faisaient que répéter les espérances, si
hautement manifestées dans toutes les
réunions, par le Prud'hommesque pre
mier magistrat de la ville d'Ypres ne
savaient-ils pas aussi que notre curé,
aidé de ses deux lieutenants, avait ad
mirablement travaillé la commune et
que l'accueil que ces courtiers électo
raux avaient reçu partout, leur per
mettait de croire que Gommes aurait
donné une majorité écrasante la liste
cléricale
Mais il paraît, et il faut le croiru,
puisque notre curé l'a affirmé du haut
de la chaire de vérité, tous ces parois
siens ne sont que des traîtres et des
Judaë, ils ont tous indistinctement
donné leur parole, qu'ils auraient vo
té pour les candidats catholiques, et
c'est Monsieur Nolf qu'ils ont don
né leurs suffrages, ils ont mentis et
trompé leur pasteur et ils ont contri
bué faire élire un affreux libéral
mai8,ceux qui se sont rendus coupable
d'un tel péché, seront punis un jour.
En attendant, le député sortant et
sorti comme ils appelaient notre dé
voué représentant, dans un ignoble et
dégoûtant pamphlet qu'ils firentdistri-
buer avant l'ouverture du scrutin, ob
tient un chiffre de voix et une majorité
que nous n'aurions pas osé escompter.
Les disciples d'Escobar, doivent s'a
percevoir que leurs extravagances et
leurs provocations les ont mal servies.
L'insulte et la calomnie sont des ar
mes qui sur le terrain politique se re
tournent toujours contre ceux qui s'en
servent aussi, il n'y a généralement
que les sots ou les imbéciles qui les em
ploient. S1 Just.
On dit que le nombre de votes libé
raux Neuve-Eglise était si considéra
ble que les Messieurs rouges chargés
du dépouillement en avaient les doigts
bleus. Serait-ce de la part des élec
teurs, la promesse d'une revauche pro
chaine Acceptons-en l'augure
On dit aussi que les gros bonnets clé
ricaux, prévoyant l'impossibilité d'éli
miner M. Noit loyalement, ont conçu
le projet de diviser les libéraux et d'a
mener ainsi plusieurs candidatures.
Nous voilà préveuus Or, sur le mar
ché d'Ypres, un libéral prévenu en
vaut plus de onze mille l'heure qu'il
est.... el dans 4 ans ce sera encore bien
autre choseAu revoir.
Le Journal d'' Ypres, dans son n° de
Dimanche dernier, publie, en réponse
un article paru dans notre n° du 1er
Juin, une correspondance de Warnê
ton, signée Fidèle Celui-ci com
mence par donner raison Jean du
Château auteur de l'article du Pro
grèsd'avoir crié victoire pour le can
didat libéral. Puis il ajoute: Il crie
d'autant plus fort qu'il eût la frousse avant
l'élection. Mais, Fidèle, il est notoire
ment connu que les forts en gueuie
sont, un peu par habitude, de votre
côté Quant la frousse, elle est bonne
celle-là, Signor Fidele Ignorez-vous
donc que les méchancetés adressées
notre candidat, le faisaient grandir de
plus en plus aux yeux des honnêtes gens et
soulevaient partout une telle indigna
tion que son succès était certain. Le
résultat l'a prouvé. Ensuite, s'écrie
Fidèle par ses cris il veut faire gober par
s's lecteurs que notre digne clergé etc. Ah
Ah Monsieur Fidèle, il n'y a pas long
temps que ce digne clerqè était trait'
les vôtres comme de vulgaires
chands du temple et il s'en est tai -v
peu que la justice ne dût interv*!
D'un autre côté, ce digne clergé, n'a
pas facilité la distribution 'de
ignoble pamphlet Barnum-Baik
qu'un des vôtres qualifiait, il y
ques jours peine, de tissu d'infa®£
qui dégrade le parti qui a recourTà?
tels procédés pour combattre un adv
saire. Par ce fait seul, votre digne eu
a montré comment il s'entend, ici
me Alost, comme au pays des sac/"
sons, pour travailler une élection
Jean a eu la frousse, dit Fidèle. Ah
mon ami Fidèle. Si vous aviez vq v
amis,au retour du dépouillement.va!
auriez vu leur mine déconfite coc
bien grande avait été leur froog^
Vous parlez. Fi lèle, d'un brave ff
mier qui a dû me ranimer par ses bon
nés paroles Ce que vous ne dites nt
mon ami, c'est que les avis de ce
ve homme que j'estime autant n»,
vous l'estimez, n'ont pas toujours a
écoutés par un des vôtres.
J'ai annoncé aussi que votre corti
de musique avait fait une sortie
ville. Où trouvez-vous un reproche
Est-ce que par hasard vous voudrie,
me mesurer votre aune et me fair'
dire des stupidités Votre musique
été créée pour les besoins de la cause
elle a cru bon de faire une sortie pou
fêter le succès du gouvernement clén-
cal c'était son droit. Et puis ne fa.,
lait-ii pas faire contre mauvaise forte-
ne bon cœur
En second lieu, si, dans le but de re-
lever son prestige voi re belle phalanjt
Fidèle, décidait de se rendre Zoute
naey pour y donner un concert, noc>
ne pourrions que la féliciter en cas
succès
N'osant pas me qualifier de socialis
te, vous m'accusez de lire Le Peupk
Sachez, mon cher Fidèle, que ce jour
nal, que vous lisez peut-être plus que
moi est plus honnête que certain tor
chon que vous employez pour défen
dre votre politique.
Ce qui vous chagrine le plus,®]
ami Fidèlec'est que j'ai écrit que l'an
née prochaine nous chasserions les clé
ricaux de l'Hôtel de-Ville. Eh bien
Fidèle, permettez-moi de vousleredi
re, c'est mon légitime espoir et c'a
mon droit.
Oui, Fidèle, les libéraux marcheront,
l'anDée prochaine, la conquête de
notre Hôtel-de-Ville - dussiez-vous en
gagner la jaunisse non pas dans nn
but de lucre mais afin d'y faire de le
bonne besogne et nettoyer les écuries
d'Augias. Pour arriver là. nous ne vons
imiterons pas en insultant, comme
vous le faites chaque élection, les
candidats qui ne sont pas votre dévo
tion. Nous ferons voir que le parti li
béral est le parti de l'ordre et qu'il sait
respecter ses adversaires d'où qu'ils
viennent. Nous mettrons en cette cir
constance les électeurs en garde contre
la banqueroute finale dont nous som
mes menacés si vous continuez rester
au pouvoir. Nous exposerons les acte:
que vous avez commis et laissé com
mettre, et, si malgré cela les électeur?
continuent vous accorder leur con
fiance et si malgré ce suprême défi que'
vous allez lancer sous peu l'honnête
population de Warnêton par l'arrivée
prochaine d'une avalanche de collé
gués de Flamidien, si, dis-je, maigre
cela vous êtes réélus, nous nous incli
nerons devant la volonté du corps
électoral, la conscience tranquille, iJ
cœur content du devoir accompli.
Vous avez cru bon, Fidèle, de corse'-
votre article de quelques mots sucres]
tels que Tartarintête vide,
nuisible, dentiste dépourvu de toutes ses
facultés. Ah mon cher Fidèle, si vous
saviez combien ces qualificatifs, venant
de vous, me laissent indifférent Jene
me croyais pas si important
Pour Dimanche prochain, car vous
continuerez, n'est-ce pas, mon bon f*
dèle, vous pourriez marcher un p*0
crescendo. Fourbe, crapule, traître-
félon accompagnés de quelques calo®^
nies voilà ce qui vous reste dire po°r
être complet, mais je vous le pardon
nerai bien volontiers, une condit®5
cependant un de vos amis, que
rumeur publique désignait com®
étant l'auteur de l'article en question»
est venu spontanément me donner
parole d'honneur et d'honnête hom®_
qu'il était tout-à-fait étranger
fection de ce factum de mon côte- -
prends la responsabilité de ce qui 8 F*,
ru dans le Progrès sous le pseudonj
Jean du Château.