Chroniquedela ville.
Choses et autres.
Xos bons Cléricaux.
La (in de la
démocratie-chrétienne.
Révision
des Listes Electorales.
Le torchon brûle
l'Hôtel <le Ville.
Echo des courses.
Bourse de Bruxelles
Société
des Anciens Pompiers.
défaut et dorent le payer de tontes les
peines qu'il se donne pour être la
hauteur de sa mission.
J'avoue que je fus empoigné et que
je tombai d'admiration non seulement
devant les résultats obtenus par cet
instituteur, mais surtout devant la
somme de labeur que doit, fournir cha
que jour ce modeste soldat de la fa
mille enseignante. Et comme j'expri
mais ma pensée ce sujet. M. l'in-
Bpecteur me répondit
.1fais, monsieurfes instituteurs
seuls ce sont les forçats de C enseignement.
Paroles bien vraies, car la comparai
son avec leurs confrères n'ayantqu'une
division ou deux ne peut s'établir.
Et pourtant qui a l'air de s'en aper
cevoir
Le met-on seulement sur le même
pied que leurs collègues des localités
plus peuplées
Oh non On a créé exprès pour eux
cette cinquième catégorie, où les trai
tements sont dérisoires et où pour tout
avenir, après une carrière de trente
années, ils pourront peut-être attein
dre la somme fabuleuse de 1800 fr.
leur donnant droit une pension d'un
millier de francs
N'est-ce pas risible 011 plutôt bien
triste
Pourquoi M. le ministre qui a le
grand désir de voir par lui-même et
surtout qui vent être jutte. n'assiste-
t-il pas une conférence semblable
Pourquoi ne se rend-il pas compte
de visu de ce qu'est la tâche de ce la
borieux entre tous, de ce miséreux in
tellectuel qu'est l'instituteur rural
Nous avons l'initime conviction que
si les dirigeants au lieu de rester confi
nés dans leurs hautes sphères, an lieu
de raisonner par ce qu'ils constatent
en ville, prenaient la peine de voir par
eux-mêmes, ils seraient les premiers
proposer les améliorations sollicitées.
La loi Maenhout s'inspirait d'une
pensée d'homme de cœur Elle enten
dait faire disparaître en partie l'inéga
lité tropgrandeentre desfonctionnaires
qui ont subi les mêmes épreuves, qui
ont fait les mêmes études et qui doi
vent fournir une somme de travail,mê
me plus importante chez ceux qui ga
gnent le moins.
Pourquoi donc cette opposition de la
part du gouvernement
Réfléchissez qu'il s'agit des plu? mal
heureux, M. le ministre, qu'il s'agit
des plus modestes entre tous les fonc
tionnaires de l'enseignement, qu'il s'a
git comme le disait si bien votre in
specteur. homme de talent et de cœur,
des forçais de renseignement.
Vous demandez beaucoup, vous mul
tipliez les exigences auxquelles l'école
doit satisfaire, vous attendez énormé
ment de l'action de l'in&tituteur sur
les masses, sachez donc être généreux
pour ceux-là qui doivent vous secon
der, accordez-leur la rentrée des
Chambres, la faveur du vote immédiat
de la loi Maenhout qui apportera un
peu de bien-être dans les familles de
ces déshérités qui ne sera certes pas un
idéal, mais tout au moins un achemi
nement vers un avenir meilleur
Edgard Cantinieaux.
Nos bons cléricaux de Bruxelles con
tinuent se prendre aux cheveux et
dans la mêlée les silhouette? de MM.
Renkin et Colfs s'agitent désespéré
ment De plus, il est question de plu
sieurs exclusions de la Conservatrice
où l'agitation est extrême!
Tout ceci démontre que même la
victoire ne peut atténuer les haiues
cléricales. A peine est-elle proclamée,
qu'elles s'allument, flambent et don
nent le spectacle que l'on a admire
actuellement
Ce spectacle, en somme, n'est pas
nouveau et avant la discussion du pro
jet militaire nous l'avions déjà con
templé...
Malheureusement, il ne modifie ja
mais notre situation politique. A la
veille des élections, les cléricaux, gui
dés par leurs appétits, s'unissent et
pour garder le gâteau vont d'accord
aux urnes. A peine le scrutin leur a-t-il
assuré l'avenir, qu'ils recommencent
échanger des coups. Dès lors, leurs
querelles ne sont guère intéressantes et
les libéraux ne s'en préoccupent pas.
Qu'ils se prennent aux cheveux tant
qu'ils le voudront, prouvant des quali
tés chrétiennes de premier ordre
Leurs divisions inviteront simplement
le3 libéraux bruxellois s'unir plus
que jamais et réaliser le grand projet
qui leur est soumis l'idée de fonder
une Maison Libérale, de créer des as
sociations cantonales, bref de réorgani
ser complètement le parti
Dans ces conditions, qui sait si l'ave
nir ne verra pas le libéralisme recon
quérir l'arrondissement de Bruxelles
Les journaux de l'épiscopat liégeois
publient la relation d'un entretien que
M. Rutten, évêque de Liège, vient d'a
voir avec le Pape au sujet des divisions
cléricales qui donnèrent un instant de
notoriété M. l'abbé Bottier.
Le Pape aurait fait, d'après l'évêque
de Liège, la déclaration suivante
Je vous autorise dire que c'est
en mon nom et en vertu de mon pou
voir de vicaire de Jésus-Christ que
vous demandez la disparition de toutes
ces divisions qui ne peuvent être que
funestes. Je le répète, vous pouvez dé
clarer que vous avez reçu de la bouche
même du Pape l'expression de son
grand désir, de sa volonté formelle, de
voir cesser toute division entre les prê
tres et des laïcs, et que tous doivent
vous obéir sous ce rapport que ceux
qui ne suivront pas leur évêque travail
lant rétablir la paix et l'union parmi
les bons ne so t pas de vrais catholi
ques.
M. Rutten a donc demandé son
clergé qu'il ne soit plus question par
mi les prêtres de conservateur ou de
démocrate chrétien
Ces paroles moutrent encore une fois
que le clergé liégeois était nettement
séparé en deux fractions hostiles, dont
l'union n'a pu être accomplie que par
l'intervention du Pape lui-même.
Désormais, tous les membres du cul
te s'inclineront devant, la puissance des
coffres-forts en délire pour parler
le langage de M Kurth.
Le Pape a raison Le cléricalisme
ne peut être démocratique.
Voici les conditions exigées pour fi
gurer sur les listes revisées en 1902
pour servir aux élections du 1er Mai
1903 au 1" Mai 1904
I.
Pour être électeur la Chambre des
Représentants, il faut
1° Etre Belge de naissance, ou avoir
obtenu la grande naturalisation
2° Être âgé d'au moins 25 ans au 1er
Mai 1903
3° Etre domicilié dans la commune
depuis le Ier Juillet 1901.
II.
Pour être électeur au Sénat et la
Province, on doit réunir les conditions
reprises sous les nos 1 et 3 ci-dessus et
être âgé d'au moins 30 ans au 1er Mai
1903
III.
Pour être électeur communal, il faut
réunir les mêmes conditions que pour
l'électorat sénatorial et être domicilié
dans la commune depuis le 1er Juillet
1899.
VOTES SUPPLÉMENTAIRES.
I.
Un vote supplémentaire est attribué
l'électeur âgé de 35 ans accomplis,
marié, ou ayant, s'il est veuf, descen
dance légitime, qui paie en principal et
en additionnels, au profit de l'Etat, au
moins 5 fr de contributions personnel
les, ou qui, cotisé pour pareille contri
bution, est exempté du paiement con
formément l'art. 10 de la loi du 9
Août 1889, modifié par l'art 1er de la
loi du 19 Juillet 1893.
Pour les non-exemptés, cette contri
bution doit avoir été payée en 1901 et
exister pour 1902.
Pour l'électorat communal, la con
tribution personnelle doit être de 5
francs dans les communes de moins de
2,000 habitants de 10 francs dans les
communes de 2,000 10,000 habitants,
et de 15 francs dans les communes de
10,000 habitants et au dessus.
II
Un vote supplémentaire est attribué
l'électeur propriétaire, depuis avant
le 1er Juillet 1901. d'immeubles ayant
un revenu ca la-tral de 48 francs cor
respondant fr. 3.36 de contribution
foncière) ainsi qu'à celui qui, depuis le
1er Juillet 1900 est propriétaire d'une
inscription au Grand Livre de la Dette
publique on d'un carnet de rente belge de
la caisse d'épargne et de retraite d'au
moins cent francs de rente.
L'électeur peut se prévaloir immé
diatement des propriétés acquises par
héritage de ses parents
Ces votes ne peuvent être cumulés
c'est-à-dire que l'électeur qui aurait
un immeuble de 48 fr de revenu ca
dastral et un carnet de rente ou une in
scription au Grand Livre de la dette
publique n'a droit qu'à un seul vote
supplémentaire de ce chef.
III.
Deux votes supplémentaires sont at
tribués l'électeur porteur d'un diplô
me universitaire ou d'un certificat de
fréquentation d'un cours complet d'en
seignement moyen du degré supérieur
homologué, 011 encore celui qui occu
pe certaines fonctions reprises l'arti
cle 19 de la loi du 12 Avril 1894.
IV.
Pour l'électorat communal un se
cond vote supplémentaire est attribué
l'électeur propriétaire d'immeubles
ayant un revenu cadastral de 150
francs au moins.
L'électeur communal peut donc
avoir quatre votes.
Le bruit circule en ville avec persis
tance que MM. Decaestecker, D'Huvet-
tere et Bouquet ont depuis quelque
t*mps déjà donné leur démission de
conseillers communaux.
Tout se passe dans l'ombre l'Hôtel
de Ville, nous enverrons l'année pro
chaine voir ce qui s'y passe.
On se demande comment il se fait
que le corps et la musique des pom
piers ont quitté la Plaine avant que le
travail de l'Ecole d'Equitation ne fût
fini. Les chefs de ce corps communal
auraient dû, nous somble-t-il, attendre
que la fête fût complètement terminée
pour s'en retourner tambours battants
et être cause que beaucoup de person
nés s'en sont retournées sans avoir pu
admirer un des plus beaux numéros
du programme des exercices de l'Ecole.
Ce n'est pas flatteur pour le person
nel de l'Ecole qui a la gracieuseté de
prêter son concours une fête organi
sée dans l'intérêt des Yprois.
Cela frise même l'inconvenance.
-t.ippcicywu' -
On nous annonce l'arrivée du Minis
tre des finances il désire aller Boe-
-înghe pour voir l'importance des ré
parations faire l'écluse le chef du
cabinet profitera do son séjour Ypres
pour inspecter le canal Lys-Yperlée,
toujours en observation. De ce voyage
dépendra très probablement son achè
vement.
C'est regrettable que cette visite ne
coïncide pas avec la Tuindag, 011 aurait
pu organiser de grandes festivités
c'est un genre qui ne figure pas cette
année au programme; l'entrée d'un mi
nistre attire cependant toujours beau
coup de monde et, provoque surtout,
un grand enthousiasme nous en avons
eu souvent la preuve.
Le Journal d'Ypres est tout heureux
de pouvoir annoncer que de grands
travaux se font en ville, mais il oublie
d'ajouter que nos maîtres, comme tou
jours, se distinguent par leur impré
voyance.
Au moment où l'entrepreneur, qui
mène les travaux avec méthode et célé
rite, arrive la rue de LiIIp, il se voit
arrêté et est obligé, contrairement la
décision prise, d entamer les travaux
la rue de Dixmude, au lieu de conti
nuer par la rue de Lille. Et cela pour
quoi t Mais pour la raison bien sim
ple, c est que nos maîtres n'avaieDt
songé, ni aux bord ires, ni aux candé
labres.
N'est-ce pas que 1 e Journal d'Ypres
peut se vanter de notre excellente ad
ministration
Nous avons eu, Mardi dernier. ,lE
deuxième jour de Marché aux ô'he-
vaux. Nous applaudissons sincèrement
ce nouvel essai qui promet pour 1 a
venir, si la ville avait fait, cette occa.
sion, autant de réclame qu'elle n'en
fait habituellement pour le concoure
des pinsons aveugles, il y aurait eu
certainement beaucoup plus de che
vaux et plus d'acheteurs.
Quoiqu'il en scit, nous engageons
franchement la ville maintenir ce
marché et faire le nécessaire pour
qu'il prenne de l'extension tout ce
qui tend relever le commerce de
notre ville est sûr d'avoir notre appro
bation.
On parle beaucoup de la démission
de trois conseillers communaux MM
Decaestecker, D'Huvettere et Remi
Bouquet.
Ces honorables se sont retirés parce
que la coterie Colaert, Fraeys et O
fait tout sa mode et s'inquiète des
observations émises par les conseille^
communaux comme d'une guigne.
Cet acte de fermeté de la part de ces
Messieurs paraît nous prouver, qu'il y
a encore parmi les cléricaux, des carac
tères peu disposés se laisser mener
comme des moutons de Panurge mais
combien de temps cela durera-t-il?
L'avenir nous le dira
DU 25 JUIN 1902.
De notre correspondant spécial
Le terme est un peu mieux disposé
qu'hier Le Brésil s'inscrit 71 9/16.
l'Extérieure Espagnole touche le cours
de 81 pour finir 80 15/16. Le Métro
politain est ferme 547 1/2 et le Rio
Tinto reste fixé 1103.
An comptant les affaires ne sont guè
re plus actives La Rente continue
se coter de 99.60 99.70 et les lots de
villes restent au même niveau. La ten
dance des valeurs de crédit n'est pas
meilleure, au contraire. L'Africaine
revient 18 1/2, l'Outremer tombe
270 pendant que la Nationale Finan
cière se redresse 33 3/4 et 40.
Les Chemins de Fer manquent d'ani
mation. Chemin du Congo 1280 et
3385. Les tramways sont discutés. Les
Espagne Electrique sont animés 62,"
les Hongrie sont fermes 26 1/2 et les
ord. Réunis sont demandées 13 3/4.
Los sidérurgiques ont bonne conte
nance Les Aciéries d'Anvers sont mou
vementées 60, Cockerill se maintient
1910 et les Clouteries du Globe ont
belle allure 37 1/2 et 30.
On réalise eucore les valeurs char
bonnières Bonne Fin 750 et Ouest de
Mous 410. Les Zincs sont négligés.
Vieille Montagne 562 1/2. Quelques
bons cours en Verreries. Bennart 625.
Aux éclairages on recherche les
Electricité d'Anvers 23 3/4 et 11 1/2.
Peu d'affaires aux diverses Les Colo
niales sont mieux traitées. Haut Congo
ord. 725. Rien de particulier aux
étrangères.
M. VAN DEKERKHOVE, agent de
change près de la Bourse de Bruxelles,
Directeur de la Belgique Financière60,
chaussée de Louvain, Bruxelles (Télé
phone 3017 et 4026) se tient la dispo
sition de nos lecteurs pour leur four
nir tous les renseignements nécessai
res sur toutes les valeurs figurant aux
Bourses de Bruxelles et de Paris. Vé
rification gratuite de tous les tirages.
L'Harmonie se rendra Courtrai le
Dimanche 13 Juillet prochain pour as
sister la manifestation libérale orga
nisée pour fêter le 600e anniversaire de
la bataille des Epérons d'Or.
Départ d'Ypres, 12,31 heures
Départ de Courtrai, 6,15 heures-
Prix du couDon 26 classe 1-95 ?r"
x QU coupon 3e clagge l 3Q fr
Les membres qui désirent prendre
part cette manifestation sont priés de
se faire inscrire au local de la société
les jours de répétition. La liste sera
définitivement close le Jeudi 10 Juillet
1902.
Les coupons seront remis aux excur
sionnistes, le Vendredi 11 Juillet, e11
local de la Société, de 8 10 h du soir-
I
L'Harmonie de la société se rendra
Anvers, le Dimanche 20 Juillet l90-i