Neuve-Église.
A propos des fêles
jubilaires de S* Sébastien.
Concou rs
de pèche la
ligne.
Ordre judiciaire.
A travers Brimes.
Révision
des Saisies Electorales.
Brillants succès de
la Fanfare.
croyais qu'on y avait finalement com
muniqué ma démission motivée de
membre de la Commission de la Biblio
thèque, jointe ma protestation con
tre l'enlèvement d'un objet d'art au
local de cet établissement alors que la
destination de cet objet était claire
ment désignée par le donateur.
J'ai vu aussitôt que cette fois encore
il ne s'agissait pas de cette question,
mais bien de mon dernier travail, dont
j'ai eu l'honneur d'envoyer en homma
ge l'un des cent exemplaires parus
non destinés au commercera laBiblio-
thèque des Archives par l'intermédiai
re de l'Administration communale
Cet ouvrage intitulé Souvenir du
quatrième centenaire de Vacquisition du
droit de cité 1 près par la famille Mer-
ghelynck. 1502-1902 n'était donc pas
destiné au cabinet de Monsieur le
Bourgmestre, lequel a agi comme s'il
l'était en saisissant le Conseil de cet
hommage et eu provoquant de la part
de ce dernier des remercîmeuts dont je
lui suis fort reconnaissant
C'est uniquement pour avoir l'occa
sion de relever un passage qui n'a pas
plu au premier magistrat de la Ville
que celui-ci a agi de la sorte.
Truth for ever Tel est le moto im
primé au titre de ma dernière publica
tion et pour y rester fidèle, je me vois
obligé de rectifier les inexactitudes
commises par Monsieur le Bourgmestre
dans la question qui nous occupe.
Notons tout d'abord, que ce dernier
n'a pas trouvé un seul mot aimable,
pour faire ressortir l'honorabilité du
fait, établi sur titres, assurément peu
banal et trè3 rare de la résidence d'une
famille dans la même ville pendant
quatre siècles, famille ayant en outre
son actif deux siècles de services ren
dus la chose publique.
Effectivement, j'ai dit dans ma bro
chure, la page 30, que l'administra
tion communale proprement dite de la
ville d'Ypres D'avait pas jugé propos
de m'honorer d'une souscription mon
grand ouvrage historique sur le Châ
teau de Beauvoorde et c'est exact.
Il est vrai. Messieurs, comme l'a af
firmé votre Président, que la Biblio
thèque et les Archives ont souscrit tou
tes deux pour un exemplaire, mais ces
administrations bien que relevant de
la ville, ont leur tête, la première,
une Commission et la seconds,un fonc
tionnaire disposant chacun d'un bud
get spécial dont l'une peut user son
gré et l'autre également, quitte noti
fier ses acquisitions au Collège éehevi-
nai.
L'honorable Monsieur le Conseiller
Bouquet pensait juste, quand interve
nant dans les débats, il objectait,
Monsieur le Bourgmestre qu'autre fois
la Ville avait souscrit un plus grand
nombre d'exemplaires. En effet, lors
de la publication de mon Vade-Mecum,
paru en Décembre 1898 et celle de la
Monographie de l'Hôtel- usée Mer-
ghelynck, en Juin 1899,1a Ville propre
ment dite prit deux exemplaires du pre
mier ouvrage et quinze du second, ce
pendant je comptais déjà la Bibliothè
que et les Archives parmi mes sous
cripteurs
D'après le compte-rendu du Journal
dTpres, Monsieur le Bourgmestre au
rait dit que j'ai apprécié favorable
ment mon ouvrage sur le Château de
Beauvoorde en écrivant qu'il n'est pas
sans mérite.
C'est là une fausse allégation que je
tiens ndever si le protocole admi
nistratif eût permis que ma brochure
fût présentée aux membres du Conseil,
vous eussiez, Messieurs, pu lire ceci
la page 30 bien que notre œuvre ne
soit pas dénuée de mérites, s'il faut
s'en rapporter aux gens capables de
l'apprécier faisant ainsi allusion au
compte-rendu inséré dans les Archives
Belges (reproduit dans ma brochure
aux pages 28 30), et dû la plume au
torisée de Monsieur Guillaume des
Marez, l'historien belge connu, dont
personne ne contestera la compétence
en pareille matière.
Jamais je n'ai émis la prétention que
la Ville souscrive une quantité
d'exemplaires, comme elle vient de le
faire, par exemple, pour un roman
historique paru réoemm >nt I Je sais
(l)ila'agit sans d<>nte de la deuxième
édition de 0 ize HelJen, 1302 roman
historique dû a la plume de Monsieur le
Clnnoine Ad. Duclos, ouvrige dont le Jour-
tfii d1 Ypres s'est rnipre.-se de reprod lire,
dans son numéro du Samedi 9 Août. I>
compte-rendu paru dan* les Archives Bel
ges Nous avons constaté avec étonnem«>iit
fort bien que mon livre ne peut con
venir aux distributions de prix, supé
riorité que le dit roman historique a
peut-être sur mon œuvre
Monsieur le Bourgmestre qui pour
rait se tromper trouve que l'intérêt de
la Monographie du Château est fort
secondaire pour la ville d'Ypres celle-
ci a souvent acquis des ouvrages s'y
rapportant encore moins directement,
et elle eût pu se souvenir en cette oc
casion, que le travail sur Beauvoorde
émanait d'un enfant d'Ypres,était con
sacré l'histoire d'un édifice sauvé de
la destruction par lui et qui de plus,
sera incessamment classé parmi les mo
numents historiques du pays.
Je vous laisse, Messieurs, le soin
d'apprécier lequel de nous deux est
dans le vrai et vous prie d'agi éer l'ex
pression de mes sentiments les plus
distingués.
(Signé) A MERGHEÊYNOK.
M Desaegher, archiviste de la ville,
nous adresse une nouvelle lettre, dans
laquelle il nous reproche d'avoir été
peu aimable son égard nous nous
demandons en quoi nous avons pu
lui être désagréable
M. Desaegher veut tout prix nous
obliger discuter son opinion au sujet
de la date exacte de la fondation de la
société de S' Sébastien. Nous avon^.
dit que nous n'entendions pas engager
de polémique ce sujet, les fêtes
étant passées et la question ne présen
tant plus aujourd'hui qu'un intérêt
secondaire.
Notre refus de polémiquer n'a rien
de personnel pour M. Desaegher et M.
Desaegher aurait tort de s'en "forma
liser.
Le compte-rendu de ce concours
nous étant parvenu trop tard ne pour
ra être inséré que dans notre prochain
numéro
M le baron de Negri, juge au tribu
nal rie première instanced'Yprès,vient
d'être nommé juge au t'ibunal de pte-
mière in-tauce de Bruges
C'est incontestablement une grande
peite pour notre tribunal. M. le baron
de Negri était un magistrat capable,
expérimenté, intègre et consciencieux.
H nous plaît de lui rendre cet homma
ge et nous ajoutons que nous consta
tons son départ avec regret.
M. le baron do Negri est remplacé
par M Lagae, jeune avocat de Cour-
t rai
n
Certes, il ex ste beaucoup de Guides
pour Bruges, même d'excellents ce
n'est pas une raison pour décourager
les monographes venir, et c'est ce
qu'a pensé M. Médard Verkest, qui
nous donne un Guide Illustré du Touris
te Bruges, édité par la maison Ed
mond De Reyghere.
Pourquoi ce guide Apporte il du
nouveau, n'en fut il plus au monde,
sous les plis de sa couverture, nous al
lions dire de sa houppelande V- Oui,
et cette nouveauté, M. Verkest nous
dit lui-même, dans son avant-propos,
en quoi elle consiste, et il le dit si bien
que nous nous empressons de lui céder
la parole.
Il existe - l'auteur ne le nie donc
pas non plus plusieurs guides pour
Bruges, et de fort bons. Cependant les
uns sont volumineux, incommodes
manier, et coûtent assez cher les au
tres, au contraire, ne renferment pas
d'illustrations et ne permettent pas au
touriste, rentré chez lui de se rappeler
que notre confrère, qui a donné plusieurs
fois des extraits de cette intéressante revue
et notamment dans son numéro du 4 Mars
1899, quand il s'agissait d'être désagréable
Monsieur Robert de Beauenurt de Noort-
ve'de. ait trouvé le livre de Monsieur Mer-
glielynck. sur le Château de Beauvoorde,
trop nul voir numéro 3422 du dit
Journal), pour en soutfUr mot dans ses
co|<>nnes. (N d I R
le site ou le monument dout la vue a
frappé
Voilà donc la nouveauté, et elle
n'est pas méprisable un volume qu'on
peut mettre en poche et qui fait pei
ne saillie sous l'habit un volume bon
marché 1 franc 50 ce qui sera
fort apprécié des petites fortunes
qui voyagent comme les autres, les
grosses un volume a illustré n qui
renferme entre autres, parmi les sites
urbains qu'il campe, le Minnematerla
plus poétique vision de Bruges, et cet
te Eglise de Jérusalem, qui passe parfois
inaperçue, mais dont le charme étrange
emprunte un surcroit d'exprission au
vieux quartier des dentellières qui l'a-
voisine et d'autres encore, dont nous
laisserons la surprise aux lecteurs du
guide.
Ce guide, il est évident qu'il mène le
touriste vers nos principaux monu
ments, nos églises, nos musées, les par
ticularités originales des architectures
brugeoises il sait son métier, mais il
sait aussi que le touriste, le voyageur
pressé, l'artiste, dont les vacances sont
mesurées, aiment gagner du temps,
ne pas trop s'attarder sous la conduite
d'un cicerone trop bavard et dont l'iti
néraire serait livré la fantaisie no
tre guide est pratique, en ce sens qu'il
dit juste ce qu'il faut pour éclairer sou
homme, et l'éclairer complètement.
Inutile de demander son chemin au
passant qui n'est pas toujours d'hu
meur vous l'indiquer ou qui vous
fourvoie malicieusement inutile enfin
de glaner des renseignements en route,
tous renseignements d'heures, de
rues, toutes informations nécessaires,
le guide vous les donne en quelques
mots nets, précis, langage essentielle
ment moderne cette époque où l'au
tomobile brûle les distances et parfois
le chauffeur lui-même.
Ce guide quoique peu bavard
n'en donne pas moins sur nos édifices,
sur tout le Brugss pittoresque et mo-
num"utal, en uu mot, des détails his
toriques, mais qur ne traînent pas, et
qui ajoutent au côté pratique de l'œu
vre une valeur d'érudition qui ne sera
pointdédaigaée par le touriste sérieux.
A la tin du coquet volume, nous
trouvons des Appréciations sur Bruges
d'écrivains belges et étrangers qui
ont passé, repassent et repasseront
par notre admirable ville et il y a
ces lignes de Jean d'Ardenne, l'éter
nel voyageur, le Juif-errant, du jour
nalisme, que nous choisissons entre
toutes pour la fraîcheur des impres
sions ressenties et si délicieusement
exprimées
A Bruges, il faut errer tranquille-
mont. flâner l'aise, pour sentir peu
peu s'emparer de votre être un charme
inexprimable, fait également de mé
lancolie et de gaieté la mélancolie
d'un passé dont les témoins restés de
bout, racontent la splendeur, comme
les tombeaux disent la gloiredes morts,
la gaieté du ciel, de l'ineilable lu
mière épaudue, des eaux miroitantes,
des verdures étalées Car la nature vi-
vace joue ici un rôle merveilleux
l'antique poëme des pierress'en trouve
éternellement rajeuni et il se produit
une délicieuse intimité entre les vieil
les architectures, la clarté si molle
ment vibrante des ciels brugeois, le
miroir des canaux, la verte parure que
l'automne effeuille et que le printemps
renouvelle.
Voilà en une langue bien frauçaise et
qui n'emprunte rien au vocabulaire de
nos naturistes en chambre, la fois
élégante et familière, harmonieuse et
colorée, une évocation parfaite et com
plète de Bruges par un émule de M.
Verkest car Jean d'Ardenne, nul ne
l'igDore.est le guide presque assermen
té et incomparable de la côte de
Flandres, du pays des Ardennes et
d'autres lieux encore M. Verkest a
bien tait de rappeler ces lignes, de
glisser entre les feuillets de son Guide
illustré du Touriste Bruges cette fleur
vivace qui embaume et ne peut que lui
porter bonheur
Journal de Bruges, lr Août.
Voici les conditions exigées pour fi
gurer sur les listes révisées en 1902
pour qervir aux élections du 1er Mai
1903 au 1" Mai 1904
I.
Pour è're électeur la Chambre des
Représentants, il faut
1° Être Belge de naissance, ou avo-
obtenu la grande naturalisation
Mai°i903eâgé d aU m01Û8 25 aQS aa lt?
3" Être domicilié dans la commun,
depuis le 1er Juillet 1901.
II.
Pour être électeur au Sériât et 1
Province, on doit réunir les condition3
reprises sous les nos 1 et 3 ci-dessus er
être âgé d'au moins 30 ans au 1« \\J
1903
III.
Pour être électeur communal, il faot
réunir les mêmes conditions que poor
l'électorat sénatorial et être domicilié
dans la commune depuis le 1er JuilUt
1899. 1
VOTES SUPPLÉMENTAIRES
I.
Un vote supplémentaire est attribué
l'électeur âgé de 35 ans accomplie
marié, ou ayant, b'iI est veuf, descenl
dance légitime, qui paie en principal et
en additionnels, au profit de l'Etat, au
moins 5 fr. de coutributions personnel
les, ou qui, cotisé pour pareille contri
bution, est exempté du paiement con
formément l'art. 10 de la loi du 9
Août 1889, modifié par l'art 1er de la
loi du 19 Juillet 1893.
Pour les non-exemptés, cette contri
bution doit avoir été payée en 1901 et
exister pour 1902.
Pour l'électorat communal, la con
tribution personnelle doit être de 5
francs dans les communes de'moins de
2,000 habitants de 10 francs dans les
communes de 2,000 10,000 habitante,
et de 15 francs dans les communes de
10,000 habitants et au-dessus.
II.
Un vote supplémentaire est attribué
l'électeur propriétaire, depuis avant
le 1er Juillet 1901, d'immeubles ayant
un revenu cadastral de 48 francs (cor
respondant fr. 3.36 de contribution
foncière) ainsi qu'à celui qui, depuis le
1er Juillet 1900 est propriétaire d'une
inscription au Grand Livre de la Dette
publique ou d'un carnet de rente belge de
la caisse d'épargne et de retraite d'au
moins cent francs de rente.
L'électeur peut se prévaloir immé
diatement des propriétés acquises par
héritage de ses parents.
Ces votes ne peuvent être cumulés
c'cst-à-dire que l'électeur qui aurait
un immeuble de 48 fr. de revenu ca
dastral et un carnet de rente ou une in
scription au Grand Livre de la dette
publique n'a droit qu'à un seul vote
supplémentaire de ce chef.
III.
Deux votes supplémentaires sont at
tribués l'électeur porteur d'un diplô
me universitaire ou d'un certificat de
fréquentation d'un cours complet d'en
seignement moyen du degré supérieur
homologué, ou encore celui qui occu
pe certaines fonctions reprises l'arti
cle 19 de la loi du 12 Avril 1894.
IV.
Pour l'électorat communal un se
cond vote supplémentaire est attribué
l'électeur propriétaire d'immeubles
ayant un revenu cadastral de 150
francs an moins.
L'électeur communal peut donc
avoir quatre votes.
C'est avec une légitime satisfaction
que nous signalons nos lecteurs les
éclatants succès remportés au concours
international de Lille par la Fanfare
de Neuve-Eglise.
En effet, cette phalange artistique a
remporté le premier prix de lecture a
vue le premier prix d'exécution avec
félicitations du jury le prix de direc
tion.
Noos félicitons de tout cœur nos ami3
de Neuve Eglise de ce magnifique ré
sultat, qui fait honneur la direction,
aux exécutants et au dévoué Président
de la Fanfare.
Dans notre proebaiu numéro, non»
donnerons un compte-rendu de ce con
cours et de la brillante réception qul
a été faite la Fanfare de Neuve-
Eglis<-,
Tout le monde a cru, jusqu'ici, qu?
l'employé communal était nomme a
titre iriévocable, sauf en cas de rnâ
versation. Erreur puisqu'à leur c011