Chroniquedela ville. Aux électeurs libéraux. ÉCOLE MOYENNE CONCOURS GÉNÉRAL Echenillage. de rEnseiauetnenl moyen du degré inférieur, pour garçons, en 1902. A. Pabtie littéraire Série C. PRIX 2J place. <iéi*ar«I, C'hnr- de M intenaeken. élève Ecoie Enseignement moyen <1 ii degré supérieur. Hirondelles. Garde-chasse meurtrier. Chanson d'Amour. Bibliographie. Voici la formule exigée par la loi pour dispenser ses* enfants du cours de religion Le soussigné usant du droit qui lui confère l'article 4 de la loi sur renseignement primaire, déclare dispenser son enfant assister au cours de religion et de morale. Ypresle Nous engageons si veinent lous O nos 'amis politiques consulter les listes électorales provisoires pour 1 année 1903, qui viennent de paraître. Des exemplaires sont déposés au local de I' Vssoci v rio\ 1.iki:k vi.i rue du Séminaire. S'ils n'y sont pas inscrits ou s'ils n'y sont inscrits qu'avec un nom bre de voix inférieur celui au quel ils ont droit, ils sont instam ment priés de s adresser sans re tard au Comité de 1'Association libéi ali Le bureau est ouvert tous !"v jours, de six huit heures uu soir. Le Boui'gmesti'c il'Ypi'es coiMlmmic mi franc «l'amende on Hiiioui'trempi'isoniiemeiit Procès-verbal avait été dressé contre la ville d'Ypres pour défaut d'échenil- lage au cimetière communal. M Co- laert, en qualité de Bourgmestre, com parut de ce chef devant notre tribunal de police. La question de savoir si le Bourg mestre. en tant que Bourgmestre, pou vait du chef de défaut d'écheniUage des propriétés communales, tomber sous l'application du Code rural et de l'arrêté royal de 1887, fut longuement discutée devant le tribunal par notre Maïeur, qui se détendit en personne, et soutÎDt la négative, alléguant no tamment qu'en matière pénale, il faut faute personnelle, individuelle. Or, en l'espèce, c'était le fossoyeur qui était en défaut et non le Bourg mestre qui n'a pas l'échenillage dans ses attributions. Le tribunal n'a pas admis la thèse soutenue par l'honorable Bourgmestre, quia été condamné par jugement en date d'hier, un franc d'amende con- ditionnellement. Le jugement se base sur l'autorité de divers auteurs. Ajoutons que la dé cision de l'honorable magistrat qui a rendu la sentence se conçoit aisément. Il ne faut pas que les administra tions puissent se soustraire une obli gation qui leur est imposée au même titre qu'aux particuliers. Or. rien ne serait plus facile dans le système sou tenu par le Maïeur Si l'on ne peut en visager le préposé une propriété communale, en l'espèce le fossoyeur, comme une occupant, la loi serait sans efficacité contre les administrations pu bliques, ce que le législateur n'a certes point voulu. DE L'ÉTAT A P K S. Elèves ayant doublé la Ie classe en 5e année d éludes. Moyenne de l'Etat Ypres (75 points sur 100) PRIX io- piace Itofiiucii, Klo- rihert. d'Ypres. élève du même éta blissement 75 point» sur lOo Al.iillaiMl, Ch., d'Ypres, élève de la même école, obtient 60 points sur 100. B. Partie scientifique. Les élèw Alalllai'd Ch., ltof- iiacii Floi'ilx'i-t et <àt»i-ai-«l Ch. obtiennent respectivement 64 points sur 100 (30e place) 59 137e place) et 51 a a (50e place) Ces brillants succès sont toutà l'hon neur et de MM Gérard, Roffiaen et Maillard, et de leurs honorables pro fesseurs. Nos plus vives félicitations Concours général de 1902. L'Athénée Royal d'Ostende s'est en core distingué cette auuée au concours général. L'an dernier il obtenait 43 distinctions, aujourd'hui il en obtient 59. Ce superbe résultat est une preuve évidente de l'excellent enseignement qui s'y donne. Nous donnons ici le relevé des nomi nations obtenues par les jeunes gens de notre ville et de notre arrondissement. M. Goetlials Arthur, d'Ypres, élève de la 2e des humanités modernes, section scientifique, obtient une nomi nation en physique et en composition flamande. M. I)nmon Amédée, d'Ypres, élève de la 3e des humanités modernes, section scientifique, obtient une nomi nation en mathématiques et en com position française. AI. Alon-maii Alauricr, d'Y pres, obtient une nomination en com position flamande et en histoire et géo graphie. M. Aldei'wcireldt Arnaud, de Rousbrugge, élève <le la 4e profes sionnelle, obtient une nomination en composition flamande, en composition française et en histoire et géographie. Ces quatre laméats sont tous anciens élèves de nos établissements d'instruc tion laïque Nous les félicitons bien chaleureusement de leurs brillants suc cès. Ils font honneur l'Athénée Royal d'Ostende et leurs dévoués profes seurs Nous avons eu de longs mois de pluie. Voici, en plein Septembre, le froid de Novembre. Les hirondelles qui, il y a quatre semaines, avaient dé jà exécuté un faux départ,-filent, cette fois pour tour de bon. Lei premiers détachements, avant coureurs, sont dé jà en route Les gros bataillons, depuis trois jours, tiennent les conciliabules bruyants qui précèdent, le coup d'aile final. A la campagne, on les voit réu nies par centaines, sur les fils du télé- graphe, jacassant, piaillant, babillant qui mieux mieux C'est un brouhaha d'ailes noires veloutées et palpitantes, s'ébrouant sous le soleil pâle et la bise nord-est de cet hiver en avance. A comprendre leur langage, les hirondel les sont toutes d'avis de partir immé diate ment Il n'y a pas de remise ou de motion d'ajournement... Demaip^ elles disparaîtront dans un envol géné ral et tumultueux Bon voyage, char mants oiselets, qui allez au paya du soIpiI L'an prochain, ramenez-le nous, sérieusement, cette fois... - XXX&O'XX»- Dans a unit du 15 au 16 courant, la commune de Crombeke a été le théâ tre d'un drame affreux Un sieur Ben jamin Gruwez et son fils Achille,après avoir passé la soirée l'estaminet Den L)ru<u regagnai-uit leur domi cile en compagnie d'autres personnes, paimi lesquelles le garde-chasse de M Boedt Tous causaient paisiblement et rien ne faisait prévoir le drame qui al lait s'accomplir. Toutefois.il y avait contestation propos de la dernière paitie de cartes qui s'était engagée en tre eux dans le cabaret précité, et bien tôt la conversation dégénéra en une violente querelle. A ua certain moment, comme il avait tour l« monde contre lui, le garde prit- -m revolver et tira. Avait-ii visé, ou le hasard seui voulut-il que la balle allât frapper en pleine ligure le fils Gru wez L'enquête seule pourra peut- être faire la lumière sur ce point Tou jours est-il que le malheureux jeune homme tomba sous la décharge et ex pira sur le champ. Le garde tira une seconde balip dans la direction du père Gruwez, mais heureusement sans l'at teindre. Le fils Gruwez av3it 23 ans peine il courtisait une jeune fille de la loca lité et ses bans étaient publiés. Ce dra me porte la désolation dans deux fa milles honorables. Le garde-chasse a été arrêté par le garde champêtre de Proven. Le parquet d'Y'pres a fait une des cente sur les lieux. M. Emile Mathieu, dont les poésies ne se comptent déjà plus, vient de nous adresser une u Chanson d'amour dédiée nos lecteurs. Nous nous empressons de la publier ci-après Lorsque je te quitte, mignonne, Blottie en ton lit de salin, Et que, lasse, lu t'abandonnes Au repos, aux songes divins, J'aime flâner, rêvant d'amour, Oaus le grand jardin qui sommeille, El rimer le refrain qu'au jour Je viendrai te dire l'oreille Là, dans la nuit silencieuse boni rien ne trouble la tiédeur, Paitout je te revois, rieuse, l'ente reine de mon cœur La grâce des nuages lenis Qui baisent la lune argentée Evoque le geste troublant De ta carrsse tant aimée. Voici qu'un rossignol dédie Un sonnet au dieu Cupulon Et j'écoute, l'âme ravie C'est ta voix et c'est ta chanson. Emu, je reconnais encor Pe les regards l'ardente flamme Dans les vives étoiles d'or Parant le ciel comme une Femme Tendrement, la brise, embaumée Par la j nie haleine des (leurs, De ta chevelure bouclée M'apporte le parfum griseur. Je vois des papillons légers Et des coccinelles mièvres Echanger de menus baisers Je sens ta lèvre sur ma lèvre. Les roseaux coquets qui se mirent Dans l'allie clarté de l'étang Se courbent, lascifs, et j'admire Ta frêle taille au tour charmant. Le ruisseau, sous l'herbe glissant Son eau tel un ruban de moire A le même éclat provoquant Que ta belle gorge d';voire. Et l'ombre, qui, dans la feuillée, Se berce en rythmes onctueux, Imite les poses pâmées De ton corps si voluptueux J'aime flâner dans les détours Du grand jardin, quand lu reposes, Et rimer un refrain d'amour Pour s'éveiller, l'aube rose InéditEmile Matht. Le Moniteur du 26 Août publie l'avis suivant Le ministre des finances et des tra vaux publics fait savoir qu'il sera pro cédé prochainement l'adjudi cation publique des travaux îudiqués ci-après 1° Transformation et empierrement de la partie de la route d'Yrpres Me- nin, comprise entre Ypres et Ghelu- veit, et pavages effectuer la dite route ainsi qu'à celle d'Eisendamme Ypres. Evaluation: fr. 246,956-19. 2° Transformation en empierrement de la partie delà route d'Ypres Me nin, comprise entre Ghelnveit et Me- mn. Evaluation fr. 282,850-08. 3° Exécution de pavages eu pavés de porphyre rpmaniés 11 x 18 x 15et pla cement de bordures d trottoirs effec tuer sur la route d'Osten leà Thourout, la sortie d'Ostende. Evaluation fr 162,619-54 Notre article sur le mauvais état dé routés aux environs d âpres n'est pas e'ranger la publication le cet avis, loutefo s faisons remarquer que tous prochainement n'avancent guère les chose-. Une date fixe peut seule don- uer des assurances Nous apprenons avec plaisir quei château de Beauvoorde, a Walver ghem, vient d'être classé sur rapné» de la Commission Royale des Mon ments, parmi les édifices civils pnvt de notre pays dont la conservation rite d'être assurée. Le rapport s'exprime daDs les ter mes suivants Le manoir de Beautoor de est une construction remarquable doùi l'intérêt est encore rehaussé par le grand nombre de meubles et d'objets d'art ancien qui le garnissent.. Le château remonte la secouale moitié du XV 1« siècle il fui réédifié en partie <7, commencement du XVII* siècle. Il est t*. lièrement entouré d'eau. Un pont en manu, nerie donne accès une petite avant-cour protégée par des murs crénelés percés meurtrièresSon aspect est d's plus pitu,. resque. La cour ainsi que le pignon Sud- Ouest et la tourelle renfermant l'escalier remontent au XVIIe siècle. Ils constitue^, comme ie dit Monsieur le Baron Bétkim un intéressant spécimen de l'art avec leoutl nos anciens maçons agençaient la belle brique du pays. A cette occasion, nous ne croyons pas déplaire nos lecteurs en repro duisant le compte-rendu qui fut publié sur le grand ouvrage historique que son propriétaire consacre au dit ma- noir. Ce compte rendu est l'œuvre d'un jeune historien belge jouissant déjà d'une grande notoriété, l'un des plus brillants élèves de l'érudit professeur Pirenne qui lui-même fut formé l'é cole du savant professeur M. Gode- froid Kurth, ie rénovateur des études historiques dans notre pays. Nous avons nommé Monsieur Guil laume des Marez, docteur.en droit, docteur en plilosophie et lettres (scien ces historiques), archiviste adjoint de la ville de Bruxelles, chargé de cours l'Université libre, le savant et sym pathique conférencier que nous avons eu la bonne fortune d'entendre Ypres l'hiver dernier. Voici ce compte-rendu Arthur 4Ierg:liel,viick. Une «l'histoire «le la féotla- litéaii pays «l«; Fumes. Le n fief-iiutiioir «lit le Cliàteiu n «l«» lleauvooi'de WiilVCrin- iî'lii'm, 1408-I900. Bruges. n Houdmnnt 1900-1901 2 vol. in-4°de n 458 et 454 pp., avec pièces justifica- tives et 34 l'iustrations A travers les archives Jénom- n brements de fiefs, actes de transport de biens, registres aux plaids, comp otes généraux et particuliers du pays de Furnes M. A Merghelynck poursuit l'étude consciencieuse et n méthodique de l'antique manoir de Beauvoorde - sous - Wulveringhem. o Chose trop rare pour que nous ne la mentionnions pas spécialement ici, n l'auteur a su éviter ces longues di- gressious qui embarrassent trop sou- n vent la marche régulière d'une mo- u uographie. 11 ne veut pas tout direâ propos de tout, et son souci évident a été de maintenir la clarté dn récit par des divisions nettement tracées. n Ce volumineux travail peut être b divisé en trois grandes parties. Dans une prem ère, M Merghelynck s'at- n tache la biographie des propriétai- o res et possesseurs du château, dans b une seconde il décrit le domaine loi- b même, dans une troisième il fait œu- b vre de généalogiste en condensant b dans des paragraphes spéciaux Ie8 b renseignements généalogiques rela- b tifs aux diverses familles qui ont po8* b sédé le manoir féodal. b II serait évidemment importe b d'analyser en détail ce vaste on)'ra£:e- où chaque spécialiste peut glaner ta- b cilement des détails intéressants- 11 b Dous suffira d'eu caractériser les traits b généraux, afin d'en faire connaître b l'économie et l'intérêt. b Après avoir donné les renseigne' b ments épai s qu'il a pu recueillir sUf b les membres de la famille de ^ul' b vennghem, qui posséda le dou)3'"'; b depuis le commencement du b siècle jusqu'en 1400environ, 1 autpU b poursuit, cette fois-ci sans interrup" b tnm, l'historique des différents pr^* b priétaires En 1408, Jean de Aatu* b obtint du duc de Bourgogne la poD, b version de son franc-alleu en fi^i* b pendant du bourg de Farnea. *a? b mariage ou par achat le d°B)a,a b passa successivement entie ieslDa b des familles Crucemeet. de b van den Bampoele. van Rye. de d

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2