Chronique de la ville. La morl île la Heine. La rentrée îles classes. Kcole moyenne de LEtal Ypres. Cinquantenaire. Liiion des Anciens Elèves Résultats d'adjudications. L'automne. La chasse la bécasse. Harmonie Communale. ses destinées aux Vôtres et celles du pays. Cet espoir est déçu. Habitués prendre une large part tous les événements qui touchent o- tre Majesté et la Famille Royale, nos concitoyens ratifieront les sentiments que nous exprimons eu leur nom, au moment où le deuil vient succéder des joies récentes. Puisse l'expression de notre douleur soulager la Vôtre Puissiez-ou» trou ver, dans l'amour de Vos sujets, le courage et la résignation qui font sup porter les plus pénibles épreuves Daignez, Sireavec l'assurance réité rée de notre dévouement et de notre fidélité absolus, agréer celle de notre compatissante douleur. Ypreste 22 Septembre 1902. Le service funèbre Suiiite-fiiulule. Le service funèbre la mémoire de la Reine célébré Jeudi matin la ca thédrale de Sainte-Gudule, avait attiré une affluence considérable de monde. Dès 8 heures du matin, une foule com- pactesepressaitdans les rues adjacentes de la Collégiale et sur la route que de vaient suivre les équipages de la Cour. Des barrières Nadar avaient été pla cées place Ste-Gudule et au Treuren- berg, contenant la foule sur les trot toirs. Toute la police de Bruxelles sou tenue par la gendarmerie était chargée de maintenir l'ordre. Sur le parvis de Sainte-Gudule la foule était extraordiuairement com pacte. Les officiers de l'armée et de la garde civique, en graude tenue, ont peine se frayer un passage jusqu'à la Collégiale. A 9 h. 1/2 la garde civique, une compagnie de ctiasseurs-éclaireurs formaient une double haie, allant du Treureoberg la Cathédrale. A leur descente de voiture, les invités sont conduits l'Eglise par le major Letel- lier de la place. Les cloches sonnent toute volée. Le ciel est gris, lourd on craint chaque instant une ondée. Le cortège pénètre lentement dans l'Eglise tandis que sur la place la foule des invités, fonctionnaires et officiers, continue arriver. On voit passer suc cessivement les magistrats de la Cour de cassation, de la Cour d'appel, les membres de la Cour des comptes en robe rouge, les membres du corps di plomatique, dont M. Granito de Bel- monte, le nonce du pape, en robe vio lette. Brusquement on arrête la file des voitures les équipages de la Cour ar rivent au pas. Les clairons sonnent au champ, les soldats présentent les ar mes, les cavaliers saluent du sabre. Un escadron du Ie' régiment des gui des, commandé par le général Chape- lié, précède les six carrosses de la Cour. Les draperies des voitures de Cour sont recouvertes de crêpe Dans la premiè re voiture se trouvait le comte d'As- sche et le comte d'Oultremont Dans la seconde, le Roi, le comte de Flan dre et le prince Albert, en grand uni forme. Le comte d'Oultremont offre le bras au Roi qui marche très pénible ment. Au moment d'entrer l'église, Sa Majesté est reçue par le cardinal- archevêque de Malines entouré de tous les chanoines. De la troisième voiture descendent la comtesse de Flandre, la princesse Clémentine et la princesse Albert, ton tes trois en grand deuil Les trois au tres voitures étaient réservées aux da mes d'honneur et aux officiers d'or donnance L'entrée du Roi et de la famille royale a lieu 10 heures sonnant Les soldats présentent les armes et l'orgue se fait entendre pendant que la famille royale va occuper la place qui lui est réservée dans le chœur. La messe a duré exactement trois quarts d'heure, puis le» absoutes ont été dites. Tout était fini a 11 h. 20. Au commandement des officiers, les soldats présentèrent nouveau les ar mes et le cortège royal se retira, re conduit jusqu'au seuil de l'église par l'archevêque et les chanoines. Parmi les députés libéraux présents citous MM. Beauduin Buvl. Braun, Delvaux, Giroul, Jouret. Lepage, Neu- jean, Nolf. Ouverleaux, Termote, Yan- devenne, Warocqué. Edifiant l'article suivant paru dans le Journal d'Ypres du 17 courant Dans quelques jours se fera la ren trée des classes. Nos journaux libéraux font appel aux parents, pour les engager faire inscrire leurs enfants dans les écoles communales et l'école moyenne Ces écoles, disent-ils, se trouvent sous la surveillance de l'administration publique et présentent par conséquent toutes les garanties désirables au point de vue de la morale et de l'enseigne ment. Nous n'y contredisons pas pour ce qui concerne les écoles d'Ypres Mais il n'y a pas que ces conditions L'édu cation doit être chrétienne avant tout- En supposant que sous ce rapport les écoles officielles laissent beaucoup moins désirer qu'autrefois, nous de vons insister, comme toujours, pour que les parents donnent la préférence l'enseignement catholique. Quoi que fassent les maîtres d'éco les, l'enseignement officiel n'offrira jamais, au point de vue religieux, les garanties de l'enseignement catholique. Comme nous le disions, l'an dernier,- les écoles officielles sont peuplées d'en fants appartenant des familles libé rales, radicales, voire même socialis tes. Les enfants transportent naturelle ment, forcément, de leur foyer l'éco le, les idées, les sentiments, les vues de leurs parents. Les maîtres peuvent enseigner leurs élèves les notions de la morale et de la religion qui sont au programme. En les supposant tous de bonne volon té, ils ne parviendront jamais corri ger complètement les idées qui se sont emparées de l'enfance au foyer pater nel. Le contact (le ces cniant* avec ceux <lc nos fsiinillcs callieliques est «loue tou- iours «Imigcceux. Aussi estimons-nous que c'est un de voir de conscience pour les parents catholiques de ne confier leurs enfants qu'à de3 maîtres et des maîtresses catholiques, dont l'école elle-même, dans tous ses éléments, est empreinte de l'esprit religieux. A la veille de la rentrée des classes, et en présence de la propagande sco laire que font nos adversaires, c'est pour nous un devoir d'opposer une propagande énergique celle de nos adversaires. Mais alors si les enfants des libéraux sont une espèce de peste dont la conta gion par le contact doit être redoutée, comment se fait il que ces établisse ments religieux les acceptent Allons, Messieurs les professeurs du Collège é'piscopal Allons, Messieurs lesjésuites un bou mouvement. Evi tez donc la contamination et expul sez en bloc les fils des libéraux, qui fréquentent vos établissements Nous recommandons la lecture de l'article du Journal aux pères libéraux qui ont la faiblesse de confier leurs enfants aux établissements congréga- nistes. Qu'ils le méditent. Il est plein d'enseignements V A la demande du comité organisa teur, nous reproduisons ci-après la cir culaire qui a été adressée par ses so ns, tons les anciens élèves de l'Ecole moyenne r «lu t'oIlèjKC Communal et de L'ÉCOLE MOYENNE DE L'ÉTAT A YPRES. Ypres, le 5 Septembre >902 Monmelr et Cher Camarade, Noire Ecole Moyenne compte actuelle- Eien< on deiiu siè-le dYsisteii e Créée, sou tenue et encouragée par 1-» pouv oirs publics, honorée de la 'ontiance des familles, et for tifiée par le bou renom qu'elle doit aux maî tres dévoués qui lui furent successivement attachas, elle a. pendant ce long espace de t mps, rendu d mappré iables services Nous nous en réjouissons et nous croyons qu'il convient de célébrer cet heureux évé nement. L'assemblée générale de notre association a partagé cette mau ère de voir et nous a chargé de convier une fête, d'ailleurs tout intime, tous les anciens élèves, ainsi que tous les membres et anciens membres du personnel enseignant de l'École Moyenne. Cette fête aura lieu le Riiiimtclic 38 Septi'iiilti'e prochain. Le programme se compose d'une assem blée générale, qui se tiendra 12 heures, dans la salle d'études de l'Ecole Moyenne, où le vin d'honneur sera offert aux partici pants, d'une visite des locaux et d'un ban quet dans les salons de l'Hôtel de la Chàtel- lenie. Nous osons espérer. Monsieur et Cher Camarade, que vous aurez cœur de vous joindre nous pour commémorer la fonda tion de l'école où nous avons passé nos meil leures années et laquelle nous voulons don ner une preuve de notre constant attache ment. Veuillez agréer, Monsieur et Cher Cama rade, l'assurance de nos seatiœents bien dévoués. LE COMITÉ: Le Président d'Honneur, Ferdinand MERGHELYNCK, Commissaire de l'Arrondissement d'Ypres. Le Président, Charles VERCAMER. Ancien Professeur du Collège Communal, Inspecteur Honoraire de l'Enseignement Primaire, Bruxelles. Le vice-president, Maurice GORRISSEN, Secrétaire de la ville d'Ypres. Le Secrétaire, Hector VERMEULEN, Brasseur, Ypres. Lr Trésorier, Alphonse J00S, Négociant, Ypres. Les Membres BRUNFAUT, Auguste, négociant, Ypres. BR1JNFAUT, Auguste, fils, négociant, Ypres. DECAE. Camille, notaire, Furnes JANSENS. Cyrille, conducteur des ponts et chaussées. Ypres. JOYE, Hilaire, avocat. Furnes. LAHEYNE. Ferdinand, chef de bureau du commissariat d'arrondissement, Ypres LËBBE, Fritz, ingénieur honoraire des pools et chaussées, ingénieur des che mins de fer de la Flandre occidentale, Bruges. LEBOUCQ, Hector, professeur ordinaire l'Université, Gand. NOLF, Ernest, avocat, membre de la Chambre des Représentants, Ypres. NOUWYNCK, Firmin, avocat. Ypres. VAN ALLEYNNES, Gustave, conseiller honoraire la Cour d'appel, Gand. Le comité nous prie également d'in viter tons les anciens élèves se trou ver, Dimanche 28 de ce mois 11.45 heures an préau de l'Ecole moyenne (entrée par le Marché aux Poissons) lieu fixé pour la réunion et qu'ils se ront reçus la salle d'études par le personnel enseignant midi précis. Voilà qui est fait. Résultats des adjudications auxquel les il a été procédé le 20 Septembre 1902, la direction des Ponts et Chaus sées, quai des Teinturiers, 4, Bruges, 10 1/2 heures du matin, pour les°en- trepnses suivantes 1° Travaux de transformation en em pierrement de la partie de la route d'Ypres Menin, comprise entre Ghe luvelt et Menin. Estimation frs. 282,850-08. 1) P Geleyn, Gand, frs. 289,910 2) V. Dumon, Uytkerke, soumission irrégulière, frs. 329,950 3) L Bataille, Poperinghe, frs. 330,000 4) J. Janssen3,Synghem, frs. 336,500 5) A. Rotnmelaere, Bruges, frs. 337,940 2° Travaux de transformation en empierrement de la partie de la route d'Ypres Menin. comprise eDtre Y Dr et Gheluvelt ainsi que des travaux h pavage exécuter la dite route et la route d'ELendamme Ypres. a Estimation frs. 246,956-19. 1. L. Bataille, Poperinghe, ira. 269,900 2. P Geleyn, Gand, fr8. 271.995 3. V. Dumon. Uytkerke. (soumission irrégulière) frs 289,900 3°. Travaux de pavage et de plai cernent de bordures de trottoirs ef" fectuerà la route d'Ostende Tho rout, la sortie d'Ostepde. Estimation frs. 162,619-52. 1. J Persyr., Oitende, frs. 171,400 2. A. Pêtre, Bruxelles. 3. F. De Meyer, Gaud, 4. A. Van Dycke,Ostende, 5. A. Roelandt, Gand. 173,397. 179,200. 188,400 195,200. Voici l'automne L'été estarrivéj son terme le 24 Septembre, 0 h minutes, temps officiel C'est le mo ment précis où, lesoleil passant de l'hé misphère nord dans l'hémisphère sud. le centre de l'astre se trouve au point équinoxial d'automne, le point d'mter- sectiou de l'écliptique et de l'équateur diamétralement opposé au point ver- nal. La iongitude du soleil est donc 180 degrés, la déclinaison, de boréale qu'el le était, devient australe. L'été astronomique est terminé. Quant l'été météorologique qui est censé finir au début de ce mois, il com mence peine, peut-on dire, car nous venons d'avoir les premiers vrais beaux jours de la saison. S'il pouvait se pro longer ainsi jusque bien au-delà de la Saint-Martin A dater du lr Octobre prochain jus qu'au 15 Novembre suivant inclusive ment, il pourra être fait usage de la cets, formés de deux crins d6 cheval au plus, ployés en deux, pour prendre la bécasse dans les bois d'une étendue de 10 hectares au moins, situés dans les provinces de Hainaut, de Liège et de Nainur. Pendaut le même laps de temps, l'af fût la bécasse est autorisé dans les cantons de Beaumont, de Binche, de Chirnay et de Thuin (Hainaut) dans la province de Luxembourg, ainsi que dans les parties des provinces de Na- mur et de Liège situées sur la rive droite de la Sambre et de la Meuse. Cet affût ne pourra être pratiqué que le soir, pendant quinze minutes, après le coucher du soleil, dans l'intérieur des bois de 20 hectares au moins et par les propriétaires de ceux-ci ou leurs ayauts-droit. Ville d'Ypres. PROGRAMME du Concert qui sera donné, soue la di rection de M. J. Wittebroodt, le 1' Octobre 1902, aux Halles (Marché couvert), 8 1/2 h. du soir. 1. Aux Armes. Allegro militaire. Coquelet. 2. Ouverture du Paludier du bourg de Batz. 3. Polyeucte, fantaisie Gounod- 4. Danse Annamite. H. Maquet. 5. Véronique, fantaisie. Messager- L anémie, la pâleurles pertesk* épuisementssont de suite guéris par 'a Pilule du D1 Rnphiiôl qui se vend 1 tr. 75 dans les bonnes pharmacies. Pour recevoir franco, envoyer le pnx L.Pirard, Verviers. Les étalons de race indigène destinés au service public de la saillie dans la Flandre occidentale pendant l'année 1903 subiront l'examen ordinaire aux jours ci-après désignés A Courtrai, le Mercedi 5 Novembre 1902 Ypres, le Samedi 8 suivant Dixmnde, le Lundi 10 id. Bru ges, le Vendredi 14 id. Ghistelles. le Lundi 17 id. Thouront, le Mer credi 19 du même mois. A l'issue de l'examen, concours poof les primes circouscriptionnaires et d® conservation destinées aux poulains e aux étalons de race indigène.

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2