Chronique de la vilie. pour 1903. Le Conseil supérieur. L armee unique. Contre le droit de licence. Echeni liage. Le cas de M. F raevs. Vies Journal seul n'y trouve rien re dire. D'après lui, tout ce que font les politiciens qui nous gouvernent, est parfait et pour le mieux, comme dans la meilleure des administrations pos sible. Les règlements. Examen. SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS. Bibliothèq ues publique et populaire de la ville d'Y près. Liste des ouvrages entrés pendant le mois de Septembre el d Octobre 1902. Hugo Verriest. 1 wintig vlaaaw, koppen Rousselare, De Meester lu Calendriers effeuiller, Mémentos et Agendas de bureau el de poche Sociéléde la gardecivique Les caries postales illustrées. demi deuil et d'assister, donc, aax séances vêtus de noir les socialistes ne se conformeront pas cette décision et conserveront le vêtement de fantai sie Le costume noir était, il y a 20 ou 30 ans, pour ainsi dire de rigueur la Chambre et un ordre de service pres crivant cette tenue fut même pris, cette époque, pour les sténographes. - Le conseil supérieur de l'Industrie et du Travail, dans sa séance de Mardi, a adopté celles des dispositions de l'a vant projet de loi sur la sécurité et la salubrité dans certaines entreprises qui concernent les précautions pren dre par les patrons contre les dangers d'explosion ou d'incendie, la défense d'introduire l'alcool danb les ateliers et les articles relatifs aux ouvriers. Aujourd'hui nous avons une armée de prolétaires chargée de défendre le territoire, et une armée de bourgeois chargée de maintenir l'ordre. De plus, le gouvernement clérical a assigné un rôle militaire la garde civique, il a rendu ses obligations trèî dures et il compte sur elle pour occuper les forte resses en cas de guerre. Nos deux ar mées, d'essence différente, pourraient donc se trouver dans la nécessité de coopérer sans se pénétrer ni se fondre. La Meuse démoûtre que la seule so lution logique est l'armée unique,com posée de l'ensemble des citoyens dont chacun, en somme, par suite même de cette répartition universelle des char ges, serait beaucoup moins tenu que le bourgeois ne l'est actuellement dans la garde civique. J'ai la conviction, dit notre confrè re, que les bourgeois eux-mêmes, j'en tends ceux qui sont le plus réfractaires au service obligatoire, aimeraient mieux, après avoir bien pesé la ques tion, être complètement libres vingt- cinq ans, que de n'échapper l'armée Sue pour servir treize ans dans lagar- e civique, qui est devenue une armée de seconde ligne, ayant des obligations réellement militaires. Aujourd'hui, le vrai privilégié est l'homme du peuple qui a tiré un bon numéro. Il ne sert ni dans l'armée ni dans la garde civique, il échappe toute obligation patriotique et ne re çoit aucune notion de devoir et de dis cipline. L'armée unique rétablirait l'é galité partout, elle serait le système le plus doux an point de vue belge et le plus capable,grâce au nombre énor me de combattants qu'il nous permet trait de réunir éventuellement, de con tenir les ambitions étrangères. La Fédération nationale des cafe tiers a adressé aux membres de la Chambre des représentants une péti tion en vue d'obtenir l'abolition du droit de licence. Les signataires concluent en ces ter mes Ce que nous voulons pour le moment, c'est l'abrogation pure et simple du droit de licence et l'établis sement d'une patente générale et juste pour tous les cafetiers, établie d'après l'importance des communes, elassifiée pour les villes et les communes et pro portionnelle la patente des autres habitants. Le gouvernement va créer dans ses Universités trois cours nouveaux un cours d'égyptologie, un cours de lan gue chinoise et un cours de maladies des pays chauds Le premier répond, parait-il, un vœu du Conseil de perfectionnement de l'enseignement supérieur Les deux autres sout suffisamment justifiés par l'actualité. Pour compléter le cours sur les ma ladies intertropicales. une table d étu des sera mise, an laboratoire de 1-éo- loldville. la déposition des médecins ^elg^s <|"i voudront aller examiner de prè-i les bobos spéciaux qui régnent au Congo. On sait que le gouvernement de l'Etat indépendant ne fait rien pour ceux qui sont allés se ruiner la santé son service et qui reviennent se faire soigner ici. Les dispositions prévues pit- le gouvernement belge pourront leur è^e utiles. tj Aotre Maïeur en appel. Notre Maïeur vient d'être acquitté par notre tribunal correctionnel sta tuant, Vendredi dernier, sur appel d'un jugement du tribunal de police, qui avait condamné Me Colaert, bourg mestre, 1 franc d'amende conditiou- nellement, pour défaut d'échenillage au cimetière communal. Notre Maïeur a présenté sa défense en personne. En droit, le tribunal correctionnel confirme le jugement de police qui avait décidé que le bourgmestre est responsable du défaut d'échenillage sur les propriétés communales. Me Colaert avait soutenu la thèse contraire, mais en appel il n'a présenté sa thèse juridique qu'en ordre subsi diaire. Il s'est défendu en fait et a appelé sa rescousse deux de ses subordonnés le sous-commissaire et le surveillant des travaux de la ville, Mr Werre- brouck, qui sont venus déclarer que des ordres avaient été donnés pour pro céder l'échenillage des propriétés communales et que ces ordres avaient été exécutés, n'en déplaise aux gen darmes qui ont dressé procès-verbal. Le tribunal a accueilli ces témoi gnages et M" Colaert, bourgmestre, a été acquitté. Tous ceux qui s'intéressent la bon ne marche des affaires de la ville, trou vent étrange que l'autorité supérieure tolère que M. Fraeys cumule, depuis environ trois ans, les fonctions d'Ecbe- vin avec celles d'administrateur des Hospices. Nous nous sommes permis de relever ce cumul, et nous maintenons que ces deux fonctions ont toujours été consi dérées Ypres, ainsi que dans toutes lesautres viilesdu pays, comme incom patibles. L'officieux de l'Hôtel de Ville es sayant de justifier cette irrégularité die qu'il connaît, des villes plus irn- portantes que la nôtre où le même fait se passe sous les yeux de l'auto- rité supérieure. Ne lui en déplaise, son affirmation' est sujette caution. Pourrait-il nom mer les villes où cet abus est toléré S'il en était réellement ainsi, ce que nous ne croyons pas, jusqu'à preuve du contraire, le gouvernement se met trait en contradiction avec lui même, puisque le ministre de la Justice a fait insérer dans le projet de réforme de la Bienfaisance, sous l'article 28, la dis position suivante Ne peuvent être membres de la commission locale (Hospices et Bu- reau de Bienfaisance réunis) les Gou- verneurs de Province, les m unbres t) de la Députation permanente, les Greffiers Provinciaux, les Commis- saires d'arrondissement, les Eelie- vin*, les médecins ou pharmaciens b des pauvres, et les employés dans les b hôpitaux b Quoi de plus singulier de voir des règlements de police imposés par une administration communale aux admi nistrés et qui el le même en fait fi com me d'une guigne Eh bien dans la bonne ville d'Y- pres, administrée par des cléricaux, qui se prétendent conservateurs et qui osent se plaindre dans leurs jour naux que le respect de l'autorité s'en va, cela se passe au su de tout le mon de En effet, eu hiver, 1rs habitants sont obligés d'enlever immédiatement la neige des trottoirs les jardiniers, cul tivateurs, entrepreneurs de route et toutes les administrations doivent éche- niller leurs haies et leurs arbres maintenant, d'après an nouveau règle ment de police, un passage libre doit être laissé aux passants sur tous les trottoirs et que voit-on Les trottoirs dépendant de la ville, en hiver, sout toujours les derniers couverts de neige, éviter en cas de dégei, les écoliers s'y donnant rendez vous pour y taire des glissoires le bourgmestre poursuivi pour in fraction la loi sur l'échenilla ge le Samedi, malgré nos obser vations, les trottoirs du Marché Bas et de la rue du Verger restent couverts d'étalages et Messieurs les cléricaux, ne pas confondre avec catholiques, s'étonnent alors que l'autorité n'est plus respectée. Sont-ils inconscients ou cyniques Si l'autorité veut être respectée et elle doit l'être, qu'elle prêche le bon exemple et surtout qu'elle n'ait pas deux poids et deux mesures, ce qui ne se voit que trop souvent. Pour un clérical de l'envergure de notre mielleux bourgmestre, nous con venons qu'il est difficile d'être logique et juste, mais pour le nouveau com missaire de police, qui se targue d'im partialité, il n'a qu'à dresser procès- verbal charge des contrevenants, quels qu'ils soient. C'e3t son devoir et nous espérons bien qu'il n'y faillira pas. M. Daniel Itossaert, ancien élève de l'Ecole moyenne de l'Etat de cette ville, vient de subir, avec succès, son examen de première année l'Eco le des Mines de Liège. Nous lui adressons nos plus sincères félicitations. Tirage du 3 Novembre 1902. Nos 41 et 213 remboursables. (Les ouvrages marqués d'un pro viennent d'achats, les autres de dons). Lecointe. Annuaire astronomique de l'observatoire royal de Belgique. 1903. Brux., Hayez, 1903; in-12°. Recensement général des industries et des métiers Brux., Weiesenbruch, 1902 in-4°. Janssens Gedichten S' Niklaas, We De Poysseiaer, 1902 iu-12°. Bulin de la S1®.... les Mélophiles de Hasselt. 37e vol. Hasselt, lvlok, 1901 in-8°. 3 broch. relatives N.-D. des Dunes. Duukerque, 1885, 1893 et 1898. (Don du bibliothécaire). Jahrbûch des Deiitschen Vereins. Arel, Willems, 1902; in-12°. L'abeille havraise. Havre, Micanx, 1901, in-8° (Don de la Sté havraise d'é tudes diverses). Compte-rendu sommaire des délibé rations du conseil communal de la vil le d'Ypres (1870-1877). Ypres, A. Cas- tel, s d in-8". (Don de la ville). Mém. cour, et mém. des savants étr ptibl. par l'Acad. r de Belg. T. 59. Brux., Hayez, 1902 in 4°. Léon Saville. Supplément aux principes de droit civil de F. Laurent. T. 5. Brux., Bruylant, 1902 in-8°. De Laey. Geschiedkundige aan- teekeningpn over Hooghlede. Rousse- lare, De .Vleester, 1902 in-8° Rachfahl. Le registre de Francis ons Lixaldius... Brux., Imbreghts, 1902 in-8°. Annales de la Ste roy malacologique de Belg. T. 36. Brux., Weissenbruch, 1902 in-8°. Almanach de la tempérance pour 1903. Brecht, Braeckmaus in-12°. Id. (Texte Ham Constant Smeesters. L'essor in dustriel et commercial du peuple belge. Brux Schepens, 1902 in 12°. Ch Mœller. Histoire du moyen âge. Pans, Fontemoing. 1898-1902 in-8°. (*).I1 est vrai qu'il vient d'être acquitté en appel après avoir été condamné en sim ple police. 2 vol. in-12"iy,Jl: Kan. Daems. - Sprokkelingen Van verscheulen aard. Aalst, De Sevn.v hougstraete, 1902 in-8°. 9r* Jos. Biederlack, S. J. Het maat schappeiijk vraagstuk Vertaald door Kan Verhaegen Averbode, druk ei abdij, 1902 in-8'. M. Brants. Germaansche helder, leer. Gent, Sift'er, 1902 in-8' Soens en Jacobs. Handboek der germaansche godenleer. Gent, SifLr 1902 in-8° er- Fr. De Botter. Vlaamsche biblio graphie 4e afiev. Gent. Siô'er, 1902 iu-8°. Communiqué En vente au bureau du journal Le Progrès. D'YPRES. Tir ordinaire du 6 Novembre 1902. Vantholl H., 25 Vandevyver A., 25 Gaimant A 25 Fol Julien, 25 Vermeulen H 25 Masschelein, 20 Froidure Rob 20 ButayeA., 20 25 25 20 25 25 25 20 25 25 25 25 20 25 25 25 20 25 25 25 20 20 25 20 25 20 25 25 20 25 25 20 20 120 120 120 120 120 110 110 110 Un confrère s'étant fait l'écho des réclamations des intéressés au sujet du grand nombre de cartes postales illus trées tombées au rebut (11,000 en deux mois) l'administration lui communique les instructions suivantes dont nos lec teurs feront leur profit Les cartes illustrées peuvent être ex pédiées lu comme cartes postales; 2° comme imprimés. 1° Cartes illustrées expédiées comme cartes postales. Le port en est de 5 centimes, pour l'intérieur et de 10 cen times pour les pays étrangers. Ces cartes doivent être expédiées découvert n, c'est-à-dire sans être re couvertes ou protégées par aucun pa pier et elles ne peuvent pas présenter des dim msions supérieures 14 centi mètres sur 9 ou inférieures 9 centi mètres sur 6. Le timbre d'affranchissement doit être appliqué au recto b, c'est-à-dire du côté de l'adresse. Les cartes destination de l'étran ger doivent porter, «en tête du recto», le titre «carte postales imprimé on mauuscrit. La correspondance imprimée ou ma nuscrite doit obligatoirement b figu rer au verso, c'est à-dire du côté oppo sé l'adresse. Les cartes postales illustrées, pour l'intérieur ou pour l'étranger, lors qu'elles ne remplissent pas le3 condi tions requises, sont néanmoins espe- diées, mais elles sont frappées deta-®3 la charge des destinataires. 2° Cartes illustrées expédiées com®e imprimés. Ces carten sont passibl®8» en service interne, d'une taxe de 1 cen" time, quand elles sont expédiées isole ment sous bande ou découvert lorsque plusieurs sont réunies sous un même emballage, le prix d'affranchis- sement est de 2 cent, par 50 grainni?5 et le minimun est de 5 centimes p3f envoi lorsqu'elles sont placées sous en veloppe ouverte. Pour l'étranger le port est de 5 cen times par 50 grammes, quel que soit e conditionnement des envois, sauf le port est réduit, pour les Pays-Ba-- 2 centimes par 15 grammes et po0, le grand duché de Luxembourg, 3 centimes par 50 grammes, lorsque Ie® cartes sont expédiées découvert ou sous bande. B En service interne, les cartes at^ra°t chies au tarif des imprimés. Pe",'eta porter indifféremment le timbre pC"

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 2