Chrooiquede la ville.
Desagher Paeme,
La presse de province.
Il n y a pas (le griefs
sérieux
A propos
du pavage de nos rues.
El II. le conseiller
Dlluveltere
Deux poids
ei deux mesures
AGENTS DE CHANGE,
YPRES.
ftStt.A iiO\S
terme et au comptant.
Courtage 1 franc par mille
a toutes émi8si0ns.
Renouvellement des feuilles de coupons.
régularisation de titres.
Transferts. - Conversions. - Echanges
Les*grands se permettent
tout
Au pauvre ouvrier
la besace
Le corps el la musique des pompiers
ne peuvent fêter cette année les fêtes
de Slc Cécile et de Sle Barbe
Séance du Jeudi 27 Ne tembre 1902
La Chambre contmue la discussion
sur la proposition de loi concernant les
outrages aux bonnes mœurs.
il. Bembton a prononcé un discours
avec citations tels que le cantique des
cantiquesla Bible, des écrits de Tévê-
que Burcbard. les contes guillerets par
M. Hecq, professeur l'Ecole militaire
t rédacteur en chef du Journal de Bru
xelles, organe officieux du gouverne
ment, etc. qui a provoqué l'exode
de la droite.
M Woeste a développé cette thèse
anticonstitutionnelle que l'interpréta
tion de l'expression légale bonnes
mœurs devait être enfermée dans la
conception chrétienne de la vie Voi
là le bout de l'oreille qui perce Si M.
Woeste, l'homme néfaste, triomphe,
nous verrons bientôt les cléricaux con
sidérer comme immoralité toute atta
que antireligieuse, et alors la liberté
d'opinion, garantie par laConstitution,
aura vécu.
Séance du Vendredi 28 Novembre 1902.
Continuation de la discussion du
projet de loi Woeste sur les 'outrages
aux bonnes mœurs.
- "■xwajQQjiy
11 y a quelques semaines, La Patrie
de Bruges publiait les lignes suivantes
Lo journal de province qui défend
un parti, doit être appuyé par ses
amis politiques qui doivent, l'aider
par une propagande active, là où il
y a de la difficulté pénétrer, c'est-
à-dire dans les milieux où ses ad-
versaires sont puissants, ei ce n'est
pas on le négligeant et en s'abonnant
aux journaux de la capitale qu'on
atteindra ce but.
Tel est. l'axiome que développait,
en 1896, Y Echo diOstende.
Et le Courrier de Bruxelles de la
môme année en avançait nu autre
Il est certain, disait notre excel-
lent confrère, que les catholiqoes ont
le plus grand intérêt maintenir et
développer partout la presse locale.
Or, le public, premier intéressé,
tient si peu compte de la vérité de ces
appréciations, que la presse de provin
ce dépérit en raison directe de la vita
lité dont plus que jamais en ce com
mencement de siècle t lie a donné des
preuves.
Ce fait, qui d'aucuns semblera
quoique peu paradoxal. Je sera moins
pour ceux qui savent, d'uue part, le
rôle difficile remplir par la presse de
province et. de l'antre, la situation la
mentable que lui font l'indifférence du
public et l'absorption de plus en plus
pressante exercée par les organes réu
nis de» grands centres.
La Patrie définit ensuite le rôle de la
presse de province, qui seule peut fai
re une propagande efficace parce
qu'elle connaît mieux Ips besoins et les
aspirations des populations auxquelles
elle s'adresse puisqu'elle est en contact
continuel avec elles.
Eh bien, franchement, nous nous
déclarous absolument de l'avis de la
Patrie.
Nos amis, °ux au-si, ont le plus
grand intérêt ce qu'un journal local
qui représente leur opinion, sans dé
tours et, sans compromission», puisse
grâce un nombre suffisant d'abonnés
et une publicité c mveuablem nt ali
mentée, vivre sans trop de soucis, se
développer et défendre les intérêts
U un parti, si glorieux par son passé,
si inévitablement destiné reprendre
le pouvoir
C'est pour cela, an moment où nos
coréligionnaires songent an renouvel
lement de leurs nb muement-, que
nous leur disous
Abonnez-vous au Progrès
Dans son fameux discours pronon
cé devant les banqueteurs du Volks-
hiis, M Colaert, en faisant l'éloge de
sa remarquable administration, a dit
entre autres
Nos adversaires sont impuissants
critiquer notre gestion, et de fait
ils ne la critiquent plus leurs
journaux sont muets peu près
comme les nôtres qui trouvent
sans doute inutile de défendre l'ad-
ministration depuis qu'elle n'est
plus attaquée.
Aussi bien, les libéraux sensés
et les plus notables approuvent nos
travaux, et le font publiquement.
Quelle blague
Que des individus auxquels la cli
que cléricale fait boire sans mesure
et manger profusion, applaudissent
notre maïeur, nous l'admettons, mais
aucun homme sérieux et sensé, même
parmi ses amis, ne saurait gober ses
hâbleries sans sourciller.
Contrairement ce qu'il affirme,
on entend partout et journellement
blâmer et critiquer les gaspillages et
la mauvaise gestion de notre Collège
échevinal.
M. Colaert ignore-t-il cela réelle
ment, ou bien prend-il les Yprois
pour des niais, et veut-il, par hasard,
donner le change l'opinion publi
que
Notre mielleux Bourgmestre, van
tant la situation financière de la vil
le, a dit qu'en 1901, sous son admi
nistration, les recettes ordinaires ont
atteint le chiffre le plus élevé, près
de 355,000 fr. Il a eu soin d'ajouter:
On dira peut-être que dans ce chif-
fre est compris le prix de l'eau que
nous vendons au chemin de fer et
au tram, soit plus de 6000 fr. C'est
une erreur, cette ressource ne sera
portée qu'au compte de 1902.
Il ne peut certes pas se vanter de
cette nouvelle recette.
Nos concitoyens sont peu près
unanimes pour blâmer, dans les cir
constances actuelles, l'engagement
contracté par le Collège échevinal
avec les deux sociétés en question.
Comment pour augmenter les re
venus de la ville et continuer les gas
pillages de nos deniers, on accorde
la légère, des prises d'eau aussi
considérables alors que, depuis un
an, la consommation de l'eau est ré
duite pour les habitants 3 heures
par jour, au grand préjudice de la
salubrité publique et de notre petite
industrie.
Une administration intelligente et
prévoyante, soucieuse des intérêts
de ses administrés, n'aurait pas dû
conclure, il nous semble, des conven
tions pareilles, sans d'abord avoir
pris les mesures nécessaires pour
fournir notre population de l'eau
en quantité suffisante en tous temps.
Quelle déception pour tous ceux
qui, ayant eu foi dans les promesses
de nos gérants, ont fait la dépense
pour se raccorder la nouvelle cana
lisation et établir des installations
spéciales l'étage de leurs maisons
ayant la certitude que le château
d'eau leur aurait constamment et
toute heure du jour, fourni de l'eau
sous pression
N'est-on pas fondé dire qu'ils ont
été indignement trompés dans leur
attente par l'imprévoyance de nos
gérants cléricaux. Ils ont d'autant
plus de raison de se plaindre de cet
état de choses que M. Surmont s'était
chargé d'améliorer le système de
distribution existant de manière
pouvoir donner aux habitants, de
l'eau en plus grande quantité et sur
tout de meilleure qualité. Cet admi
nistrateur hors ligne comme ses flat
teurs l'appellent, après avoir dépensé
300,000 fr. si nous ne nous trompons,
la construction du château d'eau,
et accessoires, avait déclaré solen
nellement au Conseil communal qu'il
n'y aurait plus de disette craindre.
Malheureusement les faits ne tar
daient pas donner un démenti ses
prévisions. On dut reconnaître, hé
las que ces coûteuses installations
étaient défectueuses et ne rendaient
pas les services qu'on était en droit
d'en attendre une quantité d'eau,
suffisa.nte pour alimenter 400 ména
ges, se perdait dans le canal.
Si on ajoute cette perte le volu
me énorme d'eau que distraient les
deux sociétés (chemin de fer et tram),
on ne doit guère s'étonner qu'il en
reste si peu pour la consommation
des habitants.
Et dire que, pour aboutir un
aussi piteux résultat, M. Surmont a
grevé le budget de la ville d'une
charge annuelle de 12,500 fr. rien
que pour frais d'entretien et de fonc
tionnement du château d'eau édifié
par nos politiciens cléricaux. Un ou
deux mois de sécheresse ont suffi
pour dérouter toutes leurs savantes
combinaisons
Comme ceux-ci ne semblent au
cunement se presser pour prendre les
mesures nécessaires afin de remédier
la situation que tout le monde cri
tique, et que l'eau reste aussi mau
vaise qu'avant toutes ses magnifi
ques constructions et installations,
les blanchisseurs et surtout les bras
seurs sont obligés aujourd'hui de
construire de vastes citernes pour re-
cueillir les eaux pluviales.
Ces industriels approuvent-ils aus
si vos travaux et votre admirable
gestion, M. Colaert
Le Journal, dans son avant der
nier numéro, afin de prouver que les
libéraux n'ont pas de griefs articu
ler, dit ceci
Depuis plus d'un an, l'Etat fait
repiquer constamment les deux
chaussées et la Place de la Gare.
Dès qu'il y a un enfoncement quel-
conque les ouvriers de M. Bataille
sont sur les lieux.
Nous apprenons cela avec plaisir.
On finira ainsi par rendre ces chaus
sées bonnes et solides.
Mais pourquoi notre Bourgmestre-
Représentant néglige-t-il l'entretien
des rues qui incombent la ville
Pourquoi n'envoie-t-il pas aussi ses
ouvriers spécialistes du Volkshuis,
dans celles qu'il a fait dépaver et re
paver récemment, grands frais
Comme tout le monde peut le consta
ter, elles sont déjà dans un état pi
toyable, bien qu'on ait mis plus que
le temps nécessaire pour faire le tra
vail dans les meilleures conditions.
Mais comme toujours, làencore, il y a
eu manque d'ordre, de soins, et sur
tout de direction et de surveillance.
La première voiture lourdement char
gée a défoncé ces nouveaux pavages.
Leurs ornières, leurs trous et leurs
bosses ont besoin d'un retapage gé
néral.
Lui aussi a-t-il donné sa démission
de conseiller communal, comme Ta
fait M. Decaestecker. ou bien que
s est-il passé pour que depuis plusieurs
mois il n'assiste plus aux séances du
conseil
Le cher ami Charles-Constant est-il
écœuré de voir comment tout se trame
l'Hôtel rie Ville, comment les affai
res s'arrangent ou se dérangent, com
ment M. Colaert mène son conseil la
baguette, comment tous ses collègues
obéissent au doigt et Tœil du bourg
mestre A-t-il été froissé, le cher ami,
de l'attitude de ses collègues via-à-vis
de lui Lui aurait-on adressé quel
ques amabilités au sujet de ses velléités
d'indépendance, aussitôt réprimées il
est vrai
MColaert nous doit dps explications
ce sujet, tout comme son devoir est
de nous renseigner sur la démission de
M. Decaestecker II faut bien que les
Yprois sachent pourquoi certains man
dataires au conseil communal se désin
téressent des affaires publiques. Pour
M. Decaestecker, la démission s'expli
que, il n'avait pas légalement le droit
de siéger et il y a longue date qu'il
aurait dû être mis en demeure, lui,
fonctionnaire du gouvernement, d'op
ter entre sa place d'inspecteur vétéri
naire et son mandat de conseiller
.Mais est-c bien là la cause réelle de
sa démission Nous avons tout lien
d en douter Quant au départ précipi
té de M. D Huvettere. nous n'en con
naissons pas davantage le motif. Tout
se passe dans l'ombre l'Hôtel de Vil
le. Les Yprois ne connaissent des nffii
res communales que ce que |a ..a»
Colaert et Cie veut bien leur am
dre. Payer, ,1s le peuvent et le doR
meme. quant savoir, cela ne len» 1
garde pas rç-
II arrivera cependant bien un in
que nous saurons ce qui se sera rW
sé dans les coulisses delà ville p
sions-nons ce jour-là ne pas être 1° S
ahuris et ne pa» devoir maudire cenP
qui aujourd'hui nous font si amJ*
ment sentir leur despotisme
C'est inouï
Le fait est cepeidant exact. Tousjes
Yprois peuvent s'en convaincre.
Rue de Cassel, au centre de la vffle
deux toits d'une propriété apparteuar
un brasseur clérical restent, depjj,
longue date, sans gouttières. Les eaa'î
pluviales tombent tout bonnement so
le trottoir
Nous signalons le fait, sans espoir
cependant de voir notre admirable ad-
ministration faire valoir ses droits. Sa
justiceest devenue proverbiale
Ah s'il s'agissait d'un propriétaire
libéral
8, RUE DU TEMPLE, 8,
Titres contre argent.
Argent contre titres.
ENCAISSEMENT DE TOUS COUTONS.
SOUSCRIPTION SANS FRAIS
Un ordre ministériel a supprimé cet
te année, dans tout le pays, en signe de
deuil national, les Te Deum et les ban
quets officiels.
Cet ordre est resté lettre morte pour
l'autorité communale d'Ypres. M. le
commandant des pompiers. Bans, sui
vant l'exemple de ses supérieurs a, lui
aussi, passé outre. C'est ainsi que nous
avons vu donner successivement trois
dîners officiels le Lundi 10 Novembre
par M l'échevin Berghraan, le Samedi
15 Novembre par M le bourgmestre
Colaert, membre de la Chambre des
représentants, et le Lundi 17 Novem
bre par M. le commandant Bans son
corps d'officiers et aux autorités de la
ville. Mais ces grands Messieurs,
ne tolèrent pas que les humbles, les ou-
vriers. s'amusent et banquettent f
l'occasion de la Ste Cécile et de la S!t
Barbe. Le deuil national n'est fait qlie
pour les petits, eux seuls doivent obéis
sance Tordre ministériel Quant J-
grands, ceux qui en toute circonstan
ce ont le mot loyalisme en bouebe-15
s'en f.
Le corps et la musique des pouopie'|
n'auront donc pas cette année len
banquets traditionnels ils doivent s®
brosser le ventre vu que la
morte et que le pays est eu deuil M-
Berghman, Colaert et Baus ont banq*#'
leur santé, ils n'ont dès lors pi"8 r,e
réclamer Quand leurs chets et le»^
supérieurs ont mangé, auraient-il8 Pa
hasard le dmit d'avoir fairn
N'est ce pa« M. Malou, mini^tQy0^
rical. qui a dit on séance de la Cba
hrp des représentants Faites ce f1"*-'
dit et non ce que je fais. Nos clérica"
prois ont mis cette leçon proù-