Chronique de la ville. Extension Universitaire AVIS. Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement Conseil communal Dimanche, 7 Décembre 1902. 62e année. X° 49. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr. 50 CONFÉRENCES 3. Finances communales compte 190!. Budget de la guerre. Lu coup (Cépée dans l'eau La variole Ypres. Quelle blague Les trottoirs. Journal d'Ypres L'CNIO.I PAIT LA FORCE. f*arai)aninl le MPintaitche. Vires acqcirit eindo. On s'abonne au bureau du journal, bue de Dixmude, 53, Ypres. Les an nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres, les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Progrès ON TRAITF A FORFA! T I jes personnes <i«i prendront un «bonne ment au PROGRÈS pour 1903 recevront le jonminl gratuitement si pni'tir* tin jour de leur iiiîssorlption. organisées PAR LE COMITÉ LOCAL. i'J l.e.x vicixxitiiilex «lai littoral belire, avec projections lumineuses, Par M. le professeur M A S S A R T. VENDREDI 12 DÉCEMBRE, 8 heures, la salle de la Bourse, rue Carton. 2° L'air liquide, avec expériences. Par M. le docteur GOLDSCHMIDT. Date et heure fixer ultérieurement. DEUXIÈME COURS DE L'ANNÉE ACADÉMIQUE Principe* «le colonisation, en 6 leçons avec projections lumineuses. Par M. PLAS, avocat la Cour d'appel de Bruxelles. Ce cours sera donné un jour de semaine, partir du mois de Janvier 1903. Le montant de la souscription aux con férences et au 2e cours est fixé 4 francs. D'YPRES. Séance pnltliqne «In Samedi Aovemltrp fOO^. La séance publique est ouverte 4 h 35 m Sont présents: MM.Colaert, Bourg mestre-Président Berghman etFraeys, Echevins Strnye, Boone. Begerem, l iera, Vanden Boogaerde, Yandergho- Vandenpeereboom, Bouquet, Con seillers M. Gorrissen, Secrétaire. M. Iweins, dont la santé exige de grands ménagements, s'est fait excu ser M. D'Huvettere, tout en étant pré en t la réunion des eections, n'a P 1 assister la séance publique. MM. Decaestecker et Surmont bril lent par leur absence l-r> procès-verbal de la séance du 11 Octobre est approuvé celui de la séance du 22 Novembre est déposé ""t le bureau l'inspection des mem bres. I Communications. II n'y en a pas. - Instruction primaire proposi tion Je création dune nouvelle classe a i Ecole communale pour garçons et mo hficalion éventuelle du budget de cette école. Le ;;onvil a examiné cette question tu comité privé il a été décidé d'in fctruire davantage cette proposition pour prendre une décision ultérieure en attendant cet objet est retiré de ordre du jour. Le compte de l'exercice 1901 a été examiné par la commission des finan ces et par les sections réunies D'après cet examen, les recettes or dinaires se sont élevées la somme de fr. 354.445 04 et les dépenses ordinaires celle de fr. 312,424-55 Partant avec un excé dent de Ir. 42.020-49 Les recettes extraordi naires la somme de fr. 158,224-34 Les dépenses extraor dinaires celle de fr. 100,135-24 Excédent fr. 58,089-10 L'excédent général est donc de fr. 100,109-59. Pour ce qu'il s'agit des recettes or dinaires, elles ont été couvertes l'ai de des ressources ordinaires prévues par le budget de 1901. Art. 28. Part de la ville dans les dé penses du conseil des prud'hommes ce crédit a été dépassé de fr. 11-86. Le crédit relatif la part de la ville dan les pensions d'anciens professeurs et instituteurs a été également dépassé de fr. 832-75. La cause doit en être attribuée ce que la part de la ville dans la pension d'un ancien professeur, décédé iians le courant de 1900, n'avait pas été pré vue parmi les dépenses de 1901. Il est de règle que, chaque année, la ville doit inscrire son budget sa part dans les pensions servies pendant l'année précédente. Le collège propose d'imputer sur l'excédent général cette somme de fr. 844-61 et d'approuver le compte delà ville pour 1901. Dans le projet de budget qui sera déposé dans la prochaine séance, l'excédent disponible des années anté rieures sera peu près de 67,000 francs et formera le 1' paragraphe des recet tes extraordinaires du budget de 1903. Cet excé lent sera l'un des plus élevés que l'on ait eu. Il cont te de l'examen du compte que l'excédent l'ordinaire atteint peu près la moyenne des dix dernières an nées et cette moyenne est pins élevée que celle des années 1881 1890. Les recettes ordinaires atteignent fr. 354 445-04 c. ce chiffre est le plus haut que l'on ait eu enregistrer Ce compte n'ayant donné lieu aucune observation est approuvé l'u nanimité et laséance publique est levée vêts 6 heures. Section centrale. La section centrale chargée d'examiner le budget de la guerre s'est réunie Jeudi dernier, une heure. Dans la discussion générale, notre repré sentant, M. NOLF, a demandé que plu- s ieurs questions soient posées au gouverne ment. Nous les publierons dans notre prochain numéro. Pour empêcher M. Demblon de lire en séance publique de- textes attribués S- Alphonse de Liguori. la droite a prononcé le huis-clos. A la s- mee privé -, M. D nblon a refusé de soumettre son discours l'approbation de la droite. Ci quand la séance publiqueaété rouver te, M. Demblon a lu les textes incriminés, en se bornant ne pas les annoncer. Et dire que pour obtenir un aussi piètre résultat, la droite a été obligée de voter des mesures anticonstitutionnelles le réta blissement de la censure, la discussion huis-clos d'une loi qui devra être interprê tée par les tribunaux, la suppression de la publicité des débats. Nous ne savions pas que M. Demblon était capable de rendre la droite ridicule ce point-là. La faute de place nous oblige de remet- treà notre prochain numéro le compte-rendu des séances de la Chambre des représen tants des 2, 3, 4 et 5 Décembre. Le Journal d'Ypresen «réponse no tre article paru dans notre n° du 23 Novembre, imprime ce qui suit dans son n° du 29 Novembre Le Progrès insinue que les chères sœurs de l'Hôpital 11e font, pas leur devoir, en ne prenant pas toutes les mesures nécessaires pour isoler les va- ^oleux. C'est une insinuation perfide. Tou- tes les mesures reconnues nécessai- res en cas d'épidémie ont été prises. Aussi n'y a-t-il eu l'Hôpital et dans des rues voisines de l'établissement que le cas de Verlaillie, qui a gagné la maladie Comines et qui est mort, et deux ou trois autres très-bénins. Il n'y a donc pas d'épidémie de petite vérole Ypres; et tout le monde sait que l'administration com- muuale, pour employer une expres- sion du Progressait vacciner et revac- d ciner avec entrain Le Journal d'Ypres eut mieux fait de reconnaître avec nous que dans l'oc currence toutes les précautions hygié niques n'ont pas été prises l'hôpital civil. Nous n'avons adressé aucune in sinuation perfide (sic) aux chères sœurs de l'hôpital dont nous nous plaisons constater le dévouement. Ce que nous avons dit, et ce que nous maintenons, c'est que le varioleux mort l'hôpital y fut isolé et soigne par les religieuses qui faisaient aussi le service dans les autres salles y compris la salle de chi rurgie et que plusieurs d'entre elles ont contracté le germe de l'affection et l'ont communiqué des malades en traitement l'hôpital. Nous rendions l'administration des Hospices respon sable de cet état de choses Est-ce clair Puisque le Journal nous y force nous serons plus explicites encore Nous lui demanderons s'il est sa connaissance que les religieuses ont tour de rôle soigné le varioleux mort, que non seu lement deux chères sœurs ont été attein tes du mal mais aussi que la servante et le domestique en ont ressenti les ef fets, qu'actuellement encore la servan te n'est pas rétablie. Ignore-t-il aussi q e le seul malade en traitement dans la salle de chirurgie est atteint de la variole Ne sait-il pas que l«»« vè- temoiH» «lu vai'inlciiv moi't et ceux «le* autres malades ont été lavés ensemble Ne lui a-t-on pas dit que. des personnes qui ont assisté des offices religieux dans la ch «pelle de l'hôpitai ont eu ou ont encore la variole, que la chapelle n'est plus fréquentée* par les fidèles, ceux-ci craignant d'être contaminés par les religieuses de l'hôpital qui font le service de la chapelle? ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne Pour fiuir nous constaterons avec plaisir que M. le docteur Jules La- grange, médecin-oculiste de l'admi nistration des Hospices, donue depuis quelques jours ses consultations gra tuites l'hospice des vieillards. La sal le où se donnent d'habitude ces consul tations est attenante l'hôpital civil, la chambre mortuaire. Nous approu vons hautement M. Lagrange. LJournal d'Ypres, s'il est de bonne foi, reconnaîtra que tout, absolument tout ce que nous avons écrit au sujet de la variole Ypres est l'exacte véri té. Notre seul et unique but en rela- taut ce qui se passe, est non d'être dé sagréables la cléricale administration des Hospices mais de forcer celle-ci faire sou devoir et prendre les mesu res hygiéniques que comporte la situa tion. Que dire du Journal d'Ypres de Mer credi dernier Il est édifiant sous le rapport de la van tardise. Tout ce qui existe Ypres qui mérite quelques éloges de la part des contribua bles est dû l'intelligente et admirable administration du sympathique M. Colaert. Quand Journal d'Ypres est Stoeffart C'est en faveur du cher Colaert. Ce Monsieur se gobe et s'élève au mont Toujoursàdos de l'excellent ami Surmont. Le Journal d'Ypres approuve la con duite de notre sympathique oaïeur, qui 3'entête ne pas vouloir rendre les trottoirs du Marché Bas et de la rue du Verger libres le Samedi, jour où la circulation a quadruplé depuis une vingtaine d'années. La commisération, parait-il, joue un grand rôle dans tous les actes de notre excellent premier magistrat. Pourquoi, dit le Journal d'Ypres, faire déguerpir de là de pauvres gens, la plupart des ouvriers yprois. alors qu'ils s'y trouvent depuis si longtemps et si bien La bonne raison. Ainsi pour ne pa3 avoir l'air de céder et surtout pour ne pas donner une so lution favorable aux observations fon dées du Progrèsil faut que, le Samedi, en cet endroit reconnu si dangereux, les passants restent exposés être écra sés par les véhicules, qui s'y entre croisent dans tous les sens. Un raisonnement de cette envergure dénote chez notre sympathique Maïeur un esprit profond, il fait hausser les épaules. nccrr*»» Quelques questions au Journal d'Y- pres Est-il vrai que le négociant chargé de la fourniture des bordures et des pavés pour les trottoirs de la rue de Lille est en retard depuis des mois Le tout ne devait il pas être livré avec le mois d'Août dernier La ville n'a-t-eilepas dû, pour ne pas ar rêter l'entrepreneur, qui a repavé la rue de Lille, faire usage d»s b-di^* bordu re s fournies par M onck p >ur I" trot toir de la Gare au proloi g meut de ja rue d'Elverdinghe,après en avoir casse coups de marteau l'emboîtement V a-t-on appliquer les am^udes, pré vues dans le cahier des charges DTir

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Le Progrès (1841-1914) | 1902 | | pagina 1