AVIS.
Gomines.
Les eaux d'Ypres,
autrefois.
Leurs budgets.
Le disponible.
Le feu v couve
La vente de l'eau.
Jeune garde libérale.
Société de S1 Sébastien.
Sociélé
des Anciens Pompiers.
DRIE OU DE H AN EN voor EENEJONGE H EN
REDOUTE.
A MI ingénieur des
ponts et chaussées.
-A- l'occasion tic
deuil récent, >1,
Bourgmestre 11e rece.
vra pas le 1/ Janvier
prochain.
Séance du Conseil communal
du 15 Décembre
Voici ce que nous dit uu vieil
Yprois. Son opinion ue manque pas
d'intérêt. Nous lui donnons volontiers
l'hospitalité
Autrefois, nous avions une distribu
tion d'eau qui avait fait ses preuves
travers les âges.
Nous avions des conduites en plomb.
Nos malins ancêtres avaient écarté les
conduites en fer parce qu'elles se lais
saient manger par notre eau.
Nous avions de nombreux puits de
décantation (appelés pijpen) profonds,
faits en bonne maçonnerie au ciment
romain.
L'eau était fraîche eu été, toujours
meilleure que maintenant.
Elle uous venait par les fossés des
remparts, profonds de 4 5 mètres, où
elle se décantait lentement et parfai
tement.
Les deux tiers de la ville, tout ce qui
se trouve du côté Est de l'Yperlée,
étaient alimentés par l'étang de Zille-
beke et le Kasteelgracht. Le restant par
l'étang de Dickebusoh, le Boterplas et
le Majoorgrachl
L'expérience avait démontré que
Zillebeke était capable de fournir
deux fois autant de besoins que Dicke-
busch.
Ce fait important a passé inaperçu
aux ingénieurs qui ont prescrit et pré
conisé le système actuel.
C'est typique.
Dans les heureux temps de l'ancien
système, Ypres avait toujours de l'eau
même dans les années de sécheresse
mémorable.
Lorsqu'on 1858 et 1859 il y avait di
sette d'eau dans tous nos environs,
alors que l'on récoltait des navets et du
tabac dans nos étangs, Ypres avait de
l'eau dans ses fossés des remparts. L'on
venait s'y approvisionner de loin,
c'était une bénédiction pour toute la
contrée.
Maintenant, même lorsqu'il pleut
tous les deux jours, on est rationné
trois heures par jour
Et quelle eau, mon Dieu
En été, elle est tiède, elle a toujours
mauvais goût et elle est jaunâtre
cause de la rouille.
Les temps sont dûrs, on est dans la
dêche, tout le monde se plaint
L'on ne voit partout que des dépen
ses extravagantes
On a gaspillé tant d'argent pour gâ
ter nos eaux on en dépensera encore
et encore. Il faut du tape l'oeil. Cela
coûte déjà annuellement autant de
billets de cent francs qu'autrefois de
centimes
Et l'on parle déjà, mots couverts,
bien timidement de compteurs pour
vendre l'eau au mètre cube
Cela aussi viendra si l'on n'y veille.
Les bons et crédules Yprois payeront
tous les pots cassés et ne verront clair
que quand il sera trop tard
MaisiU iront au Paradis
De onnoozele zullen God zien
Baas B
Si les comptes de nos maîtres sont fictifs
et ne permettent pas, première vue, de
voir clair dans les finances de la ville, leurs
budgets non plus, ne sont ni sérieux ni
sincères.
Au moment où le Conseil est appelé ap
prouver le budget pour 1903, jetons wa
coup-d'œil su. celui de 1902. Quoi qu'en
puisse dire notre Maïeur et son organe le
Journal d'Ypresce document trahit de
grands embarras financiers. Nous y voyons
que le service ordinaire a été arrêté avec un
excédent de fr. 8,669-35 c. mais cet excé
dent n'est qu'apparent. Comme les années
antériéures le Collège Echevinal a eu re
cours ses expédients habituels un cer
tain nombre de dépenses, mêmes les plus
nécessaires, ont été inscrits pour des som
mes insuffisantes. D'autres, qui se repro
duisent tous les ans y ont été omises volon
tairement, de sorte qu'on peut dire qu'il
n'y a pas d'excédent.
Le service extraordinaire présente comme
résultat un déficit de fr. 7,429-55 c- et cela
maigre l'inscription aux recettes de 35,00x3
fr. pour vente de terrains.
D'autre part, nous constatons qu'aucun
crédit n'a été prévu pour le pavage et l'é
largissement des trottoirs, l'empierrement
des chemins vicinaux, les changements de
fantaisie et de luxe, l'intérieur de la mai
son d'habitation de la Directrice de l'Ecole
communale de la rue de Lille, etc.travaux
exécutés en 1902 et qui ont du être payés
au moyen de l'emprunt provisoire de
52,000 fr.
Tout ce que les politiciens de l'Hôtel de
Ville font est loin d'être régulier.
D'après le relevé, extrait des séances pu
bliques du Conseil, ils ont fait voter, dans
le courant de cette année, sauf erreur ou
omission, pour 61,000 fr. de crédits et de
suppléments de crédits, en dehors des pré
visions du budget de 1902, et qui devront
être reportés sur l'exercice 1903 au chapitre
dépenses extraordinaires, rappels et régu
larisations de crédits alloués.
Et M. Colaert ose faire l'éloge de sa ges
tion qu'il prétend être excellente.
Le fait est que, malgré toutes sortes de
jongleries, il ne parvient équilibrer ses
budgets que grâce la vente des propriétés
communales.
Du moment que cette ressource extraor
dinaire lui manquera, il se trouvera forcé
de recourir l'emprunt et aux impôts.
Aussi médite-il déjà, dit-on, de vendre les
terrains, aujourd'hui jardin, au côté Ouest
du Boulevard Malou pour y construire des
maisons. S'il donne suite ce projet, les
propriétés bâties du côté Est subiront de ce
chef une dépréciation notable.
Dans son discours au Volkshuis, M. Co
laert s'est écrié avec ostentation
Que l'excédent disponible des années
antérieures, et qui forme le premier article
des recettes extraordinaires pour le bud-
get de 1903, est de 67,000 fr., c'est-à-dire
un des plus forts sinon le plus élevé que
nous ayons jamais eu.
Comme on le voit, M. Colaert fait état du
chiffre qu'il cite comme s'il représentait une
somme liquide.
Ce n'est là qu'une fiction qui pourrait
tromper ses administrés.
Le chiffre de 67,000 fr. ne sera inscrit au
budget de 1903 que pour régulariser les
écritures, car presque tput l'antérieur a été
déjà dépensé par anticipation.
En effet, la récapitulation des crédits votés
en 1902 et qui ont été reportés sur l'exerci
ce 1903, s'elèveà 61,000 fr., somme ronde.
Si nous défalquons ce chiffre des 67,000 fr.
cité par notre bourgmestre financier, il ne
reste en réalité que 6,000 fr. de disponible
du chef des années antérieures.
Le Moniteur de l'Hôtel de Ville n'est pas
content parce que nous avons pris la liberté
grande d'écrire dans nos colonnes qqe le
torchon brûlait dans le camp clérical.
Nous demandons très humblement pardon
notre cher confrère d'avoir dévoilé, aux
yeux du public, certaines discordes régnant
parmi quelques membres de notre édilité.
Quoi qu'il en soit, de l'aveu même de clé
ricaux notoires, nos administrateurs, tout
confitsendévotion,sontdivisés sur plusieurs
questions et, ce n'est plus un mystère pour
personne, que bien des discussions aigres-
douces ont lieu en petit comité.
Comme il n'entre pas dans les habitudes
du pieux organe d'être sincère, il y a lieu de
l'en féliciter en l'occurrence.
Bravo Journal d'Ypres.
Il y a longtemps, en effet, que le torchon
brûle au sein de notre Conseil communal et
que le feu y couve
Pour plus amples renseignements, s'adres
ser M. le conseiller D'Huvettere.
Nous avons blâmé comme beaucoup de
nos concitoyens, la vente de l'eau de la ville
au chemin de fer de la Flandre et la com
pagnie du Tram.
Dans cette question qui intéresse un si
haut degré la salubrité publique et l'indus
trie, l'officieux de l'Hôtel de Ville essaie de
justifier ses amis, par de mauvaises plaisan
teries.
Il avoue toutefois que le château d'eau
fournit directement au Tram l'eau dont cet
te société a besoin, mais il a soin de n'indi
quer qu'une quantité minime du volume
ainsi distraite au préjudice des habitants.
Il passe sous silence que la même condui
te dessert aussi l'Hospice des aliénées qui
jouit ainsi .de l'avantage d'avoir constam
ment de l'eau en abondance tandis que
toute la ville s'en trouve privée pendant 21
heures sur 24.
D'autre part, notre confrère clérical, affir
me que tout le monde sait, sauf Le Progrès,
dit-il, que l'eau fournie la Flandre,
n'est plus, depuis la convention, l'eau de
l'étang de Dickeùusch, niais celle àe
l'étang de Zillebeke,prise au Boterplas.
Beaucoup de personnes doutent de la vé
racité de cette allégation, car il est généra
lement connu, que le Boterplas, a été de
tout temps, alimenté par l'étang de Dicke-
busch et non par celui de Zillebeke avec
lequel il n'a aucune communication.
Notre adversaire croit excuser notre collè
ge echevinal en disant qu'il n'a presque
pas plu depuis deux ans et que l'étang
de Dickebusch n'a donc pu se remplir,
mais il çeiconnait, que l'eau de l'étang de
Zillebeke, n'a jamais manqué, pendant
tout le temps de la sécheresse.
Cet aveu est une preuve de plus de l'im-
prevoyance et de la coupable incurie de nos
ediles. Comment, depuis un an, des plain
tes s'élèvent de toutes parts en ville au su
jet de la disette d'eau et M. Colaert et com
pagnie ne les entendent pas. Ils ne prennent
aucune mesure pour utiliser l'eau del'étang
de Zillebeke au profit des habitants et de
notre petite industrie et préfèrent la vendre
pour battre monnaie.
Nous demandons toute homme sensé et
non prévenu, si la vente de l'eau au Tram et
la Flandre dans les circonstances actuelles
n'est pas un acte de mauvaise administra
tion
Nous publierons dans notre prochain
numéro un compte-rendu de la fête si
bien réussie qui a réuni Jeudi les
membres de la Jeune Garde et leurs
familles en la salle des Anciens Pom
piers.
Constatons dès maintenant que cette
fête de Noël a eu un succès inattendu
et félicitons-en de tout cœur tous ceux
qui y ont contribué
Nous remercions M. Blyau du pré
cieux concours qu'il a prêté la Jeune
Garde. Les applaudissements qui ont
souligné sa conférence ont prouvé
combien sa parole a été goûtée.
Les membres de la société de S' Sé
bastien se trouvaient réunis, hier, en
leur local pour témoigner leur recon
naissance leur Vice Président, M.
Louis Vandoorne, pour le dévouement
admirable dont il a fait preuve lors de
l'organisation des fêtes du sixième cen
tenaire de la Société, fêtes célébrées
au mois d'Août dernier.
A cette occasion, un groupe de la
Société lui a été offert superbe
agrandissement, artistiquement exécu
té et encadré.
M. Nolf, dans un speech des mieux
tournés, a prié M. Vandoorne d'agréer
ce souvenir offert de tout cœur par
tous les confrères. Puis M. Vandoorne,
visiblement ému, a, dans une allocu
tion bien dite et bien pensée, remercié
ses amis de cette démonstration de
réelle sympathie laquelle nous nous
joignons notre tour.
Bonne réunion, dont tous conserve
ront un excellent Bouvenir.
j-rar-
PROGRAMME du Concert suivi de
Redoute, qui aura lieu au local, rue du Sé
minaire, le MERCREDI 31 DÉCEMBRE
1902, 8 heures du soir.
PARTIE.
1 Anvers-Marche. deneufbourg.
2 Amoureuse, valse lente. berger.
3 L'Étoile du Nord, fantaisie.
Meyerbeer.
4 Pot-pourri n° 3. renaud.
2e PARTIE.
Blijspel met zang in één bedrijf
door Lints.
PERSONEN
Casimir Magerueus,
oud-kruidenier, MM. P. degroote.
Arthur Klisteerspuit
oud-apotheker, K. Deweerdt.
Hector Kanonscheut
oud-Lui tenant der se-
dentairen, C. Beun.
JAN, jocquey, J. hustinck.
LOTJE, Mej. Z. Devers.
3e PARTIE,
Depuis que le gouvernement, la province
et les communes perçoivent un impôt sur
les vélos, automobiles, etc., etc., les routes
sont sensiblement améliorées et mieux en
tretenues.
Nous voyons avec plaisir que celles de no
tre ville font l'objet de la bienveillante at
tention du gouvernement, dont nous le fé
licitons sincèrement.
Nous profitons de ses bonnes dispositions
pour signaler M. l'ingénieur des ponts et
chaussées, le sale bourbier, qui se trouve au
tournant de la route, qui va, hors la porte
de Dixmude, du cabaret Le Lévrier au
Kalfvaart. Avec peu de frais et quelque
bonne volonté, il y aurait moyen de donner
satisfaction aux réclamations qui nous sont
parvenues ce sujet et qui sont des ni
fondées.
Nous serions heureux, en parlant Ho
cette route, de voir accomplir un vceu
vent exprimé par tous ceux, qui sq u"
sent l'amélioration de nos routes, dç ^05"
supprimer la courbe inutile et disgracieù° F
qui existe vis-à-vis de l'établissement d
l'horticulteur M. Gelein, qui n'a aucun6
raison d'être, au contraire.
La séance tenue Lundi dernier par notre
conseil communal a été marquée par un in
cident qui mérite d'être signalé.
Il paraît que nous sommes gouvernés par
un cuistre dont l'incapacité éclate chaque
instant et dont le remplacement s'impose.
Nous ne comprenons pas comment nos
concitoyens ont pu pendant plus de trente
années maintenir la tête de notre admi.
nistration communale un homme qui n'é-
tait pas même d'occuper ses fonctions.
Pour les Cominois ce n'est pas très flat
teur.
Nous avons jugé assez sévèrement la fa-
çon d'administrer de notre bourgmestre
pour que nous n'ayons pas craindre en
l'occasion d'être suspecté de défendre sa
politique ou d'approuver ses actes mais
notre loyauté ne saurait s'accommoder avec
les procédés jésuitiques d'individus, qui ont
recours toutes espèces de calomnies pour
atteindre leur adversaire.
Que des intrigants ambitieux rêvent et
escomptent la succession de notre maïeur,
cela n'est plus chez nous un secret pour per
sonne, mais ils devraient au moins tâcher
d'y arriver honnêtement.
A bon entendeur salut S' JUST.
Sont présents: MM. Van Elslande,
bourgmestre Ferrant, Bonté, Tallieu,
Dumortier, Vandewale, Deltour, con
seillers.
1. Communication. Nomination
du fossoyeur.
Le Président donne lecture des let
tres qui ont été envoyées au commissai
re d'arrondissement et la députation
permanente, celle-ci a rejeté la nomi
nation comme étant illégale.
Le Président dit qu'il avait cru que
cette affaire avait peu d'importance,
autrefois c'était le collège qui décriait
ces nominations et le Conseil émettait
généralement un avis favorable, mais
puisque maintenant il en est autre
ment, nous devons recommencer le vo
te entre les deux candidats, Collie et
Perdrix
M. Deltour demande que le vote soit
secret; M. le Secrétaire voudra bien
inscrire les noms.
M. le Président. Ce système nous
fait perdre du temps.
M. Deltour. Ce n'est pas ma faute.
M. le Président. Auriez-vous peur,
M. Deltour, que l'on reconnaisse votre
écriture
M. Deltour. Non, M. le Président,
mais j'estime que l'on doit pouvoir se
prononcer librement et ne pas être in
fluencé.
M. Vandewale appuie la proposition
Deltour qui est admise.
M. Collie obtient 5 voix et Perdu* -■
M. le Président. Je regrette le vote
qui vient d'être émis, l"bomano qu?
nous avions sous la main pouvait très
bien exécuter tous les travaux du ci
metière, il y a déjà travaillé, nous
rons donc forcé de lui payer ses jour
nées.
2 Liste des enfants ayant droit a
l'instruction gratuite.
AI. Deltour demande quel tau*
montant des contributions doit séle'
pour ne plus avoir droit l'instrud
gratuite.
Mle Président. On ne peut- paÉ\
plus de 15 fr., ou alors il faut bain
des maisons ouvrières.
AI Deltour. Cependant les
sœurs de l'en Brielen disent anX,hji
rents qui demandent jouir de ce 1
que le taux est de 10 francs.
AI. le Président - C'est pour
Biielen comme pour Comines.
3 Budget scolaire pour 1903
AI. l'errant. Je dois de n°'^f
présenter les mêmes observations «1