JPtâLZ"BiMb^
I
ATTENTION
Versierende
Muurbekleedingen
van JOSZ.
État-Civil d1 Ypres,
La liberté comme
en Belgique.
LEVÉE l)E 1905.
s
Un exemple suivre
Gliistelles.
Y P E I A N A,
Cours de maréchàièri,
en 1903. 6
Il les prie de bien informer
s ils sont clie/. l'ancien dentiste
Maurice MKIF.K, de Courtrai, qui
est consulter Ypres depuis
16 ans chez M"'8 Veuve V\N
KEMMEL, Graud'Plaee, 5 (mai
son fermée) les l undi, Jeudi et
Samedi, de 9 4 h
Il n'a ni frère, ni fils, ni paréYit
chargé de représenter sa maison.
ntnnlto DU ur DE HAYïà
TE HDREN
in de Dixmudestraat,
y-
Dana un de ses derniersn08 1 o Journal
d'Ypres donne sans commentaires 11 est
vrai un extrait d'un article du jour
nal clérical français l'Univers dans
lequel on lit ceci Qu'on nous traite,
nous catholiques français, comme les
m catholiques belges au pouvoir trai-
tent les protestants, les libres-pen-
seurs, les francs-maçons Les
belges proclament et pratiquent la
liberté d'enseignementQu'il
y ait une généreuse émulation de to-
lérance et de liberté entre vous (gou-
vernement français) et les catholi-
ques belges
Voici la réponse de u la Chroniq e
n° du Mardi 18 Novembre 1902
Les cléricaux français opposent volontiers
leurs adversaires, comme argument déci
sif, l'exemple de la Belgique, qui ce
qu'ils proclament reste le pays de la li
berté sous un régime clérical. M. Geste
publiait dernièrement, ce sujet, dans
l'« Aurore un article qui détruit un peu
cette légende.
L'auteur met en scène un catholique de sa
connaissance, pas méchant homme, qui se
vante d'avoir le sens des réalités et d'être
tolérant Ce bon catholique de France lui
vante le régime belge actuel
Méditez ce qui se passe chez nos voi
sins. Depuis dix-sept ans les catholiques bel
ges gouvernent, depuis dix-sept ans ils ont
une majorité imposante et fidèle. Pas un
instant ils n'ont eu l'idée de fabriquer une
seule loi contre leurs adversaires (1) Pas
un instant ils n'ont cherché exclure des
charges publiques ou priver d'un droit
quelconque les libre penseurs, les protes
tants, les francs-maçons, les socialistes. Ils
n'ont pas eu recours l'emploi tyrannique
de la force, toute une législation d'intolé
rance... Allez en Belgique; l'Eglise y est
toute-puissante, elle ne vous en donnera pas
moins de précieuses leçons de libéralisme
Je ne suis pas allé en Belgique, poursuit
M. Geste mais je me suis renseigné. J'étais
curieux de savoir comment le parti catholique
au pouvoir pratiquait la liberté de conscience,
dont il se dit le zélé défenseur.
Voici ce que l'on m'a appris
Les articles 14, 15, 16 et 17 de la Constitu
tion belge établissent l'indifférence de l'Etat en
matièie religieuse, la liberté absolue des cul
tes, la séparation des Eglises et de l'Etat, la li
berté complète de l'enseignement.
Bien que séparé des Eglises, l'Etat n'en sa
larie pas moins les ministres des cultes recon
nus, c'est-à-dire de ceux dont un arrêté royal a
constaté qu'ils avaient des adeptes permanents
dans le pays. Je m'explique la sympathie des
divers clergés pour un tel régime. L'Etat paye
et ne surveille pas C'est tout profit pour les
ecclésiastiques..
En matière d'enseignement, l'Etat belge,
voulant assurer tous les citoyens la possibili
té de recevoir une certaine instruction, organi
se des écoles. Mais il n'empêche ni les parti
culiers, ni les collectivités de faire comme lui.
Telle est la Constitution. Le parti catholi
que, arrivé au pouvoir, n'en a pas modifié le
texte, mais il a su en dénaturer l'esprit. Lors
que la Belgique avait un gouvernement libé
ral, les écoles de l'Etat, théoriquement au
moins, devaienl être strictement neutres, au
point de vue religieuj. A côté d'elles s'était
institué un ense'gnement libre, entièrement
confessionnel et catholique. Ce régime était
conforme aux principes de la Constitution. La
Constitution n'a pas change, mais les catholi
ques ont transformé le régime.
Diverses lois scolaires ont affirmé que la re
ligion catholique est indispensable l'éduca
tion des citoyens et qu'elle doit avoir une pla
ce, et la place d'honneur, dans l'enseignement
officiel. La religion est enseignée par des prê
tres dans toutes les écoles.Une inspection spé
ciale veille ce que les leçons des instituteurs
et des professeurs, non seulement ne puissent
pas nuire au catholicisme, mais soient de na
ture en inspirer l'amour. La morale ensei
gnée doit être religieuse.
Un instituteur vient-il manquer de défé
rence ou de zèle, l'Etal supprime immédiate
ment la subvention qu'il allouait pour l'entre
tien de l'école Les communes qui ont organisé
un enseignement primaire sont obligées d'in
scrire la religion dans les programmes et de
mettre les enfants sous la direction des prêtres.
S'y refusent-elles, s'obsiinent-elles pratiquer
la neutralité, l'Etal leur retire tout subside et
l'équilibre des budgets municipaux est boule
versé.
Que devient le principe de !a liberté de con
science imposé par la Constitution Le parti
catholique, n'osant pas le nier purement et
simplement lui rend un hommage hypocrite et
vain Admirez ici l'ingénieux procédé
Les parents peuvent dispenser leurs enfants
de suivre les cours de religion, mais ils doivent
exprimer leur volonté solennellement et par
écrit. Il faut que les pauvres diables procla-
(l) Pas même l'idée On voit qu'il les
connaît, nos gouvernants, le bon catholique
français. La suite est encore plus étonnante
ment publiquement, la face des riches pa
trons bien pensants qui les emploient, qu'ils
sont hostiles l'enseignement religieux. Com
bien en est-il dans ces conditions t libérales
qui puissent avoir le courage de leurs opi
nions
Certes, ils sont bien venus, nos catholiques
français, nous demander la liberté comme
en Belgique Les libre-penseurs payent les
frais du culte. L'enseignement catholique est
renseignement d'Etat. Obligation pour chacun
de s'y soumettre ou de se ruiner
Nous n'avons pas besoin de faire appel
l'histoire, de rappeler le passé. Le cléricalisme
est partout le même, en France comme en Bel
gique, hier comme aujourd'hui. Il crie l'op
pression quand on l'empêche d'opprimer les
autres. Dès qu'il se sent puissant, il cherche
imposera tousses dogmes et ses rites II le
montre bien en Belgique. Saus doute, il procè
de par des voies détournées; il n'ose pas enco
re crier publiquement son droit l'universelle
domination. Mais c'est qu'il sent en face de lui
une minorité forte, organisée, résolue, qui seu
le ralentit ses empiétements. Que cette opposi
tion se désagrège et l'on verra alors ce dont il
est capable, dans l'orgueil de son ambition sa
tisfaite.
On nous offre la liberté comme en Belgi
que Grand merci Nous savons ce que cela
signifie.
Le morceau était bon reproduire. Il
n'émane pas d ici il n'est pas l'œuvre d'un
polémiste mêlé nos luttes il résulte d'un
simple examen de notre situation fait par
un étranger désintéressé et qui a cherché
rétablir la vérité sur notre cas, vérité que
les cléricaux de son pays ont altérée pour
en tirer parti.
Nous sommes obligés d'en reconnaître la
parfaite exactitude et, d'autre part, il nous
apporte, nettement exprimée, la confirma
tion de ce que nons n'avons cessé nous-
mêmes de proclamer.
Le prétendu régime de liberté belge
est en réalité un régime d'hyprocrisie et les
étrangers qui citent notre exemple avec con
viction sont de fameux jobards.
Les catholiques français ne connais
sent pas ou semblent ne pas connaître
notre pays. Ils ne savent pas ou fei
gnent d'ignorer ce qu'est notre liberté
enchaînée et muselée
Tableau indiquant les jours et heures
des tirages au sort pour les diffé
rents Cantons de Milice de tarron
dissement d Y près.
<D
U
cn
Q
u
<D
<v
o
s .S -S d
eu
ih
0)
<D g
d
o -o tu s
00 M
<d aj
4) Xi 73 'O *tJ Xi
v- d eu 4_> o
v- t- 43 a; v-
3 3 s
M - N O a
3
41
-C
<3
.-C
-3 .3 -3 -3 -3 -3 -3 -3 -3
<-o
o
ON
u,
4)
33 33 33 33
c
3
33 33 - 33 ^3
4) O 33 4) 4)
23 23 Tj 13C ÏZ 33 *- .--23
W» W CJ - O
c c g c c Î2 h c
<3 3 3 3 =3 H" O
T. h2 H2 S S
g
J5
o
i/i o
O
tJC ta
llj c
c
o
o
o
o
te
S O
U 'S: C
2
g
u
g
u
3
S
o
te
c
3
sxoxxvo
oc o x-»
(Revêtements décoratifs J05Z).
Die muurbekleedingen besiaan uit dunne
zinken platen. beglaasd met eene buigbare,
glanzende laag.
Versierd in allerlei trant en kleuren, zij ma-
ken de gleissteenen, het marmer, hei email
na en vervangen voordeelig die stoffen voor
het bedekken van muren en zolderingeo.
Die muurbekleedingen bieden de vo gen-
de voordeelen aan boven aile andere stoffen
die tôt het bemuren dienen
De i rijs is 50 en voor sommigè modellen
75% beneden den prijs van dé gleissteenen.
Het gerii.g gewieht van 2 kilos per yierkan-
len meter.
Zij zijn volkomen duurzaam en weêr.-laan
aan aile, zelfs bederfweerende wass hingeii,
alsook aan aile graden van koude eu wannte
van de luclil
Het vastmaken wonli spocdig, gemakkrlijH
eu net gedaan :n aile jaargclijilen op mureij
eu zolderiugei) vau aile doorsueden, a!s vou-
en, pijlaren, enz.
De platen passen op elkanderen zonder voe-
gen. en de wanden die er mede bekleed zijn
bieden eene onafgebrokene. glanzende, spleet-
looze oppervlakle aan, hetgeen, boven het ge-
makkelijk onderhauden, nog de waarborg
geeft tegen het indringen der vochtigheid, der
kerfdieien en der ziektelevelingen.
Die platen zijn bijzonderlijk aan te bevelen
voor bel bemuren van beenhouwerijen, keu-
kens, eetplaatsen, gangen, badkamers, ver-
trekken, alsook voor hospitalen, ziekenkamers,
enz.
Voor aile inlichtingen zich te wen-
den tôt Victor Bartier,
Frankrijkstraat21, KORTRU K, of
tôt M .JPnxil Lesalfre, Hond-
straat41, Y PER.
o
On nous écrit de Wervicq
A l'occasion de la S1 Nicolas, le Sou
des Ecoles Laïques de Domines- France,
sous la présidence de M. Maurice Dele-
chaud, organisa Dimanche 7 Décembre
dernier, un concert suivi de bal.
Salle comble Succès complet Une
mention spéciale un groupe d'élèves
de l'école laïque des filles pour l'exé
cution parfaite de deux chœurs. Les
fillettes, en costume d'Alsacienne,
étaient charmantes
MlleCornil et M. Simoen ont recueil
li leur part de bravos dans le duo Un
rêve
Nous avons été heureux de voir sur
les planches deux de nos concitoyens,
MM. Léon et Paul Bonneel. Le pre
mier a été bien applaudi après l'exécu
tion d'un air varié pour saxophone al
to. Quant son frère M Paul Bonneel,
chanteur de genre, quoique n'étant pas
uu p'ofessionnelil a conquis d'em
blée la faveur du Public Le piano
était tenu par un artiste, M.Boidin, lrr
prix de conservatoire. Nous regrettons
de ne pouvoir citer tous les exécutants,
car tous ont fait preuve sinon de qua
lités sérieuses au moins de bonne vo
lonté
On nous dit que le bal a été très ani
mé et la recette fructueuse. Tant
mieux
Tous nos compliments aux organisa
teurs du cette belle soirée'et eu parti
culier Monsieur et Madame Dele-
chaud.
Puisse ce bon exemple être suivi,
partout
De succès en succès. Notre Yprois
M. Robert de Beaucourt, vient encore
de témoigner de son activité, de son
initiative et de son énergie. En effet, il
vient de créer une industrie nouvelle,
qui portera nom de Bonneterie du lit
toral Toutes nos félicitations au'phi-
lanthrope qui apporte du pain une
trentaine de femmes, l'homme .vail
lant, courageux qui pour la 3e fois crée
une industrie au littoral.
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1. Communications.
2. Hospices civils vente d'arbres.
3. Hospices civils Csssion de baux
de chasse.
4. Budget Communal pour 1903.
Nous donnerons le compte-rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
n.\ l EX i MJ
AU BUREAU DE CETTE FEUILLE
Notices, Etudes, Notes et Documents,
sur Ypres,
par Alf. YANDENPEEREBOOM.
8 vol. reliés demi-chagrin
un prix exceptionnel de bon marché.
Les magasins donnent un i»D
calendrier par paquet Chocolat
laer a l-oO on plus 6 Beofee-
J)ps confénces publique»! of i
marechaler.e sont Instituées
Pour éviter toute erreur )e
dentiste Maurice AIEIËk
de Cou rirai a 1 honneur d'in
former sa nombreuse clientèle
ainsi que les personnes qui au.
raient l'intention de venir le con
sulter qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec
lequ» I il n'a aucune relation
commerciale, qui vient Ypres a
deux maisons de sa demeure.
urnMirc institut privé
Courcelles.
Guérison radicale de toutes les hernies,
en quelques jouis et sans bandages
pour toute la vie pr le Docteur De Ha\e,
spécialiste pr hernies
Plusieurs milliers de guérisons sans
un seul insuccès depuis 10 ans. Paie
ment après guérison. Le Docteur DE
HAYE, de Courcelles, est chirurgien-
chef de service l'Hôpital de Fontaine-
l'Evêque. Téléphone 23.
TOURBE-MELASSE, brevet Scuvvartz,
36/40 de sucre nourriture de 1er ordjfe
pour chevaux et bestiaux. Beaudoin et Bo.%s
Waremme. Engrais chimiques, Fourragé'
Tourbe litière.
V P E R.
Voor inlichtingen zich te tvenden
bij den uilgeoer van dil b'ad.
du 12 au 19 Décembre 1902.
Naissances
Dael, Marcel, rue de la Station. Mis-
pelaere, Germaine, chaussée de Bruges.
Monkerhey, Jeanne, Pannenhuisstraat.
Sercu, Oscar, Drie Zotten straat. Demey,
Marguerite, rue de l'Emeute Degryse,
Jules, rue de la Prison Duflou, Jeanne,
rue de l'Ecosse. Laçante. Roger, rue
Carton. Degeost, Gaston, rue au Beurre.
Bar'ier, Marie, Marché au Bétail.
Mariage
Bairy, Armand, employé de commerce,
et Goetha'a, Philerna, sans profession.
Décès
De Dry ver, Daniel, 1 an, rue des Chiens,
Schelle, Lucie, 73 ans, sans profession,
épouse de Louwyck, Joseph, rue des Veu
ves. Den Turck. Fidéli-, 82 ans. sans-
profession, épouse de Van Uytfang. Edouard,
rue du Pjssage. eleu, Jeanne, 3 sein*1"
nés. chaus ée de Bruges. Astaes, Soph|e»
67 ans, sans profession, epouse de CrWTe»
Aloïs, rue de Thourout. Dutoit, Blond'
ne, 86 ans, sans profession, veuve de Bu.v3'
Pierre, chaussée de Poperinghs. ^afl
Laecke, Séraphine. 83 ans,sans profess'0"'
veuve de Hoste, Léon, chanssée de PnP6"
ringhe. Ceuriinck, Oscar, 8 ans,
Drie Zotten straat. - Allaeys, N*t#l'e»*
ans, sans profession, célibataire, Bou6"
vard Malou.Foor, Daniel, 5 ans, écoheP
rue du Lis Bleu. Mesure, Arthur,
ans, peintre, célibataire, rue de Menin.
Yp-es, impr. LAMBIN-MA TUF.K
rue de Dixmudo 55.