Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement Électeurs Notre campagne électorale. Électeurs Yprois On peut se tromper. Dimanche, 18 Octobre 1905. 65e année. 42. i'araifiMf/ni le iPimaache. On ne le conteste pas On ne le conteste pas On ne le conteste pas On ne le conteste pas On ne le conteste pas On ne le conteste pas On ne le conteste pas Rectification. Les finances de la ville comme celles des Hospices en mauvais état. Nous ferions mieux de ne pas courir si vile et de laisser provisoi- renient les trottoirs et les accote- ments tels qu ils sontsauf les réparer plus ou moins et les renou- veler plus tard par parties. Augmentation de la dette. l'cnio.n fait la force. Vires acqcirit eu.ndo. PRIX DE L'ABONNEMENT pour la ville Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr. 50 On s'abonne au bureau du journal, bue de Dixmude. 53, Ypres. Les an nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres, les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du journal Le Pbogbès ON TRAITE A FORFAIT ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne ES FINANCES COMMUNALES COMPROMISES! LE BIEN OU PAUVRE ENTAMË LEUR RÉPONSE. - NOTRE RÉPLIQUE. Il a fallu dix jours de réflexion au Journal T* Ypres pour répoudre au ré quisitoire que nous avons dressé contre la Commission des Hospices Civils et contre le Conseil communal, son com plice. Et quelle est cette réponse On ne conteste pus un seul des nombreux chiffres cités dans notre étude. l'as un seul No us avons affirmé qu'à partir de 1895 le bien des pauvres a été entamé. Nous avons affirmé que le déficit des Hospices est en ce moment au moins de loo,ooo francs. Nous avons affirmé que les excédents des derniers comptes sont tout entier menteurs et ne figurent, là que pour masquer le déficit. Nous avons affirmé que cette situa tion n'a pu être créée qu'avec la com plicité du Conseil communal, qui n'ignore pus l'existence du déficit. Nous avons rappelé que, conformé ment la loi communale, c'est la cais se communale qui devra combler ce déficit. Nous avons fait observer que les trois derniers comptes des Hospices, ceux des annéss 1900, 1901 et 1902 n'a vaient pas encore été publiés l'heure qu'il est et que de l'examen de ces comptes pourra résulter la preuve que le déficit actuel dépasse de beaucoup la somme de cent saille francs. Nous avons fait remarquer que, pour mieux dissimuler cette grave si tuation, on a fait disparaître du compte de 1899, le dernier qui ait été publié, l'annexe comprenant le compte de la caisse des capitaux. Mais alors que répond-on Iles» balivernes On dit que le situation difficile des Hospices remonte 1890 et, qu'à cette epoqua, les Hospices étaient gérés par des libéraux. H ne s'agit pas de savoir depuis quelle date les finances des Hospices Sont devenues plus difficiles, mais de puis quand la Commission a agi incor rectement, en dissimulant le défi cit et en volant le bien des pauvres pour le dissimuler. Or. cela a commencé seulement en 1895 et alors les cléricaux régnaient en maîtres aux Hospices. II n'y a rien reprocher aux administrateurs libé raux «le ÎWÎIO. On dit en second lieu que la diminu tion des revenus des biens rnraux, cel le du taux de la rente et l'application de la loi du 14 Mars 1876 ont eu pour effet de diminuer les recettes ordinai res des Hospices de 60,000 francs Cela excuserait les administrateurs cléri caux Or, cette allégation est fausse Le montant des recettes ordinaires des Hospices, en 1889, l'année où les finances étaient si prospères qu'on créa lefoDds de prévoyance avec l'argent qu'on avait en trop,était de 312,324-18 francs. En 1899, dix ans plus tard, le mon tant de ces mêmes recettes s'élevait fr. 350,031-35. C'est-à-dire qu'au heu d'avoir dimi nué de fr. 60,000, les recettes ont aug menté de plus «le il*. 3?,000 Alors qu'on a 37,000 francs u oet tes ordinairos en plus, ou vide 1 caisse et on crée un formidable déficit Et on dilapide le fonds sacré «les pauvres Et que répond-on encore Plus rien. La réponse est ter minée N'e-it-ce pas l'aven formel, complet, que toutes nos graves accusations res tent debout et que nos adversaires sont contraints d'avouer leur culpabilité Il osst temps «le mettre lin tons» ces «-apilla- ges "Votez tons» pour la liste n° 1* Dimanche dernier, lors de la réunion électorale l'Association Libérale, M. Brunfaut faisant au nom de tous les candidats la déclaration formelle qu'à l'avènement des libéraux au pouvoir, aucun des fonctionnaires, des employés et ouvriers de la ville et des adminis trations publiques ne seroDt lésés dans leurs intérêts cause de lenrs opinions politiques, a rappelé le renvoi de MM. (Jreus et Gryfî'on et a par erreur accolé ces deux noms celui de M. Pierre Wydooghe, ancien secrétaire des Hos pices. Nous devons la vérité de dire que M. Wydooghe, en présence des difficul tés qui lui étaient suscitées par l'admi nistration des Hospices àla veille d'une électiou, difficultés qui ont précipité swi départ, n'a pas été renvoyé mais a été autorisé faire valoir ses droits la pension avant que l'heure du repos n'eût sonné pour lui. Il a quitté l'ad ministration charitable après 34 aus de services. A sou départ ses chefs n'ont eu que des éloges lui adresser et pour prouver d'une f'açou éclatante combien grande était l'estime qu'ils lui por taient voici le lettre qu'ils lui ont adressée Monsieur, a Nous avons l'honn nir de vous faire parvenu un extrait du procès-verBal de délibération de la séance du 28 Juin, par lequel la Commission des Hospi ces vous autorise faire valoir vos droits la pension de retraite. Kn vous conférant le titre de Secrétaire hono raire et en décidant de vous offrir un objet d'art, la Commission a voulu vous témoigner la sympathie et la re connaissance qu'elle vous porte, pour 'es longs et dévoués services que vons avez rendus l'adrr listration des Hospices. Recevez, Monsieur, l'assurance de notre considération très distinguée. Le Président, (s) J. IWEINS. L. BIKBUYUK, ff. de Secrétaire. Bien que la ville n'ait pas pourvu au déficit des Hospices ainsi que la loi lui en faisait un devoir, in situation financière «le la ville est mauvaise. Ce n'est pas nous seuls qui le disons. M. Fraeys, dont le témoignage ne sera pas suspect, l'a déclaré en plein Con seil. Voici comment M. Fraeys s'expri mait en séance du 20 Avril 1901. (Voir Journal d1 Ypres du 27 Avril 1901! M. l'Echevin Fraeys Je crois devoir faire observer que la dépense (il s'agissait de celle de 22 930 fr pro posée pour l'élargissement des trottoirs rue de Lille a est trop grande pour la situation de la caisse communale. Ce qui caractérise l'administration actuelle, c'est donc la dêche qui se ma nifeste de tous les côtés. Comment tout cela est-il possible La campagne électorale est termi née. Le parti libéral en sort les mains nettes. Pas une injure n'a été adressée nos adversaires, toute polémique de personnalités a été soigneusement écartée. La lutte a été menée par nos chefs sur le terrain des principes. Les actes de l'administration clé ricale ont été passés en revue dans des réunions publiques auxquelles étaient conviés amis et adversaires. Comparez cette attitude celle pri se par les cléritaux. Souvenez-vous de leurs écrits diffamatoires, souve nez-vous des beuveries qu'ils ont organisées, souvenez-vous de leurs provocations restées sans écho Et jugez A vous le dernier mot M. Colaert a affirmé au Volkshuis, que la ville n'avait vendu que pour fi"- 115,S»7-84 de propriétés. Le chiffre exact est de fr. 251,163-55. Nous tenons la disposition du public l'extrait délivré par le Conser vateur des Hypothèques. M. Colaert cache la vérité ou ne sait pas ce qui se passe l'Hôtel-de- Ville. Oh administrateur modèle La dette communale qui était de 497,000 francs, lors du départ des libéraux, est aujourd'hui de 850,000 francs. Augmentation 353,000 francs.

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Le Progrès (1841-1914) | 1903 | | pagina 1