Les gros excédents
Dédié
M. René Golaert.
Ressources nouvelles.
IV. 452,859-00
555,000 fp.
IV. 229,849-58
IV. 1,055,728-58.
Notre Premier.
Les faits dominants.
Votez tous gauche
sous le n° 1.
Ils mettent la lumière
sous le boisseau.
de la ville.
Gontribuablcsà vos poches
Réponse unique tous
les lieusjes passés,
préseuls el tulurs.
M.\l. Reesau Camille,
Bruitfaiil Auguste,
Dechièvre A ma ml,
Redeyslere SéraP,lin,
Iweins Emile,
Laheyne Alfred,
i\olf Ernest,
Speybrouck Emile,
Vermeulen Polydore.
Volez lous gauche
sous le 11° fl.
Outre les recettes ordinaires de la
ville, l'administration actuelle a tou
ché jusqu'en 1902 pour faire face aux
dépenses ordinaires
de recettes nouvelles, provenant du
fonds communal et du fonds spécial:
Indépendamment de cela
Elle a disposé de l'augmentation
de la dette
du produit de la vente des propriétés
sur lequel elle avait touché en 1902
au total
Qu'a-t-elle fait de l'argent
Les Hospices sont en déficit.
La dette communale est considéra
blement augmentée.
Les propriétés de la ville sont en
grande partie vendues.
C'est la banqueroute qui nous
menace. Gare aux NOUVEAUX
IMPOTS
On dit qu'il n y a que la vérité qui
blesse A ce titre, le discours, trôs-
.nodere dailleurs, de notre honorable
candidat, M. l avocai Laheyne, a dû
blesser au vif notre vindicatif maïeur,
puisqu il a éprouvé le besoin de ri
poster, dans les colonnes du Journal
d'Y près, par une serie de sarcasmes
et de méchancetés spécialement
ladressede.M Laheyne. Laissons lui
ses ricanements pour compte, et con
statons que l'article tout entier, inti
tule A l'Association Libérale
ne réfute absolument rien de tout ce
qui a été dit Au fait, il semble tou
jours plus facile un clérical bon teint
de se fJe ses adversaires dans un
journal bien pensant, que de repondre
par des arguments serieux des ve
ntes qui le gênent Mais 1! faut que le
doux Kenesoil encore bien naïf pour
aller croire que l'anonymat, sous le
quel il s'est vaguement caché, n était
pas ultra-transparent
Toujours est-il que le bourgmestre
a propose M. Laheyne une conféren
ce contradictoire sur les finances de
la ville, en lui demandant s'il accep
tait Comment donc cher bourg
mestre. Il n'y a pas l'ombre d'un dou
te que M Laheyne accepte la discus
sion sur les points qu'il a lui-même
soulevés en réunion publique du i
Octobre dernier, où tout le monde
avait le droit de prendre la parole
M Laheyne a parle des longues an
nées desiage qu'il avajt fallu M* Co-
laertet la majeurepariie des conseil
lers catholiques encore au pouvoi",
pour arriver un résultat aussi dé
plorable, savoir fiiiîiiiee»
conimuiialesi compro
mises, 1 ;i caisse des
Hospices 011 déficit
C'était clairement invoquer l arucle
de fond qui venait de paraître le jour
même (4 Oclobic) dans le Progrès,
article que tout le monde avait déjà
pu lire, y compris le doux Rene lui-
même. Eh bien I nous convions le
bourgmestre, puisque tel e»l son désir,
venir discuter et refuler cet article
dans notre prochaine réunion publi
que qui aura lieu Samedi !7 Octobre,
8 heures du soir, au local de I \sso
cialion libérale II pourra, par la mê
me occasion, discuter et refuler le
discours que M. Nolf a prononce en
réunion publique du Dimanche 11
Octobre. Mais nous convions aussi ce
cher bourgmestre présenter des ar
guments au lieu de sarcasmes, sinon
le public pourrait bien le recevoir
avec tous les honneurs dûs l eini-
nenl écrivain et orateur qui adopte
le style et le langage de Reusje
(dont il n'est pas difïici'e désormais de
(1) Voir Journal dil'pres du 10 Octobre.
devine: quel est le principal rédac
teur
Le bourgmestre acceptera-t-il
En tou- cas,Dimanche, cher ami.
Et rira bien qui rira le dernier
Bien des Vprois doivent se rappe
ler létal prospéré de notre ville, du
temps des Carton, des Merghelynck.
des Alph Vandenpeereboom, tous li
béraux ces Messieurs s'occupaient
sérieusement de l'administration de
la ville et de celle des Uo>pices. Les
Carton, les Vandenpeereboom, les
Mergbelvnck et tant dautres, toutes
familles libérales, aidaient encore
procurer leurs concitoyens une
vieillesse l'abri du besoin, en créant
des fondations hospitalières qui par
lent encore leurs noms vénérés, prou
vant ainsi toute évidence, qu'ils
étaient les vrais amis du peuple.
Dans ce temps là, le clergé, libre
comme aujourdhui,dans l exercice du
culte, l'egbse. avait, en outre, un
cours donner au Collège, comme
lEcolecommunaie Alors la religion et
la politique étaient choses entière
ment distinctes. Celait l'ère de la
concorde et de la paix Le precepte
fondamental de la religioncalholique:
aimez vous les uns les autres était
surtout observé Mais depuis que le
cierge s'est jete dans la mêlee des par
tis, et surtout depuis la lutte scolaire
de 1879, tout a été complètement
bouleversé Le prêtre a été l'ami
maladroit de la religion, et lui a fait
un tort irréparable. On n a qu con
stater combien les églises sont déser
tées depuis ce temps, et e.i cU'et, qu y
voyons-nous encore?. Des on fa .ls,
des femmes, et quelques hommes, ou
contraints, ou qui s'y font voir, pour
obtenir une faveur quelconque mais
les hommes intelligents el indépen
dants y sont très rares.
Quant aux plaisirs que l'adminis
tration libérale a procures de I01R
temps au peuple, ils étaient aussi d'un
ordre plus élevé, plus intelligent, el
plus moral, que ceux qu'on leur offre
actuellement A la fête communale
de Tuindag on organisait un festival,
un bal populaire, une représentation
théâtrale, etc. Et maintenant quelles
sont les fêtes quhn donne au peuple
Nous en avons vu un échantillon au
quartiers* Pierre, le Dimanche i Oc
tobre
ELECTEURS I
Le programme des candidats de
cttle année est celui des libéraux
d autrefois, et si vous voulez voir re
naître les beaux jours de paix el de
prospérité de notre chère ville d V-
pres, votez tous AVEC CONFIANCE,
pour
V
llarlecl Auguste,
Un bon libéral.
Nul n'ignore que Mous Colaert, no
tre mielleux Maïeur. l'homme aux
prompsse- faciles et aux poignées de
mains plus faciles encore, est un des
principaux rédacteurs, si pas même le
rédacteur en clu f, du Journal d'Fpres
et tout le monde sait aussi que. pour la
polémique électorale qui s'agite en c»
moment, il est. lui. principal intéressé
le leader de la pre-se cléricale. Rien ne
s'imprime que su ;s sa direction et de
son assentiment.de façon qu'il est, lui,
moralement responsable d" toutes les
vilénies que débitent, et le Journal sus
dit et les antres feuilles de moindre
acabit, qui hurlent avec celui-là.
Eh bien n'en déplaise notre
Maïeur, mais il nous est avis qu il au
rait bien fait de mettre une sourdine
tons ces excès de sot persifflage et d 1-
neptes railleries que sa pre-se prodi
gue aux candidats de la liste libérale
C'est qu'il y a, se dressaut contre
lui, un fait de sa vie publique dont, eu
présence des excès de langage que ses
amis au moins se permettent le souve
nir s'évoque et s'impose de lui-même.
Ce fait, c'est que lui, qui se pose en
ce moment en grand défenseur de l'ad
ministration des Hosp.ces. s'est oublié,
passé un petit nombre d'années, l'oc
casion dn testament de feu M. Godtr-
schalck, lui, échevin ce moment-là,
s'est oublié, disions-nous, jusqu'à ser
vir les intérêts les héritiers contre
ceux de la dite administration Qu'ain
si il a réussi faire réduire d'un mil
lion le legs fait aux pauvres de la ville
et qu'il a empoché pour ce service,
quelque chose comme 33,333 fois, se
lon les uns, et 16,666 fois d'après d'au
tres, 30 deniers soit, en monnaie de
nos jours, 100,000 ou 50 000 francs
N'est-ce pas gens du Volkshuis et
autres lieux, que notre Premier est un
habile administrateur et un malin fi
nancier? N'est-ce pas que son seul et
unique souci sont les îutérêts de la
ville et des administrations qui en dé
pendent
Et maintenant, naïfs électeurs, allez
voter pour lui, et, pour autant que
possible, pour lui seul
Maintenez le au Capitole yprois,
vous inspirant de l'exemple de ces àn-
ciens romains qui hissèrent un jour,
leur Capitole eux, un guerrier heu
reux demeuré célèbre, pour qui, non
pl us, l'argent n'avait pas d'odeur
Nous avons démontré, chiffres offi
ciels l'appui, 1° que les finances com
munales sont en dégringolade, malgré
les prétendus bonis annuels erroné-
ment affirmés 2° que la gestion
des Hospices civils s'est clôturée, en
1899, avec tin énorme déficit de capi
tal, malgré les ressources considérables
dont cette administiation dispose.
A cette-double démonstration, il n'a
été répondu rien de sérieux, et, de
fait, on ne pouvait rien y redire.
C'est que les chiffres sont là et que
nen n'est pérornptoire et résistant
comme des chiffres.
Mais outre cela, il y a des faits non
moins graves, certains égards plus
gra«es même, sur lesquels on e»t, jus
qu'ici, demeuré d'un mutisme de
carpe.
L'honorable ex-notaire, M. Lambin,
s'est retiré, l'an dernier, de la Commis
sion des HospicesPourquoi
Nous avous dit, nous, que c'était
pour se désolidariser d'une façon de
gérer qui menait la ruine
A cette explication,nulle réponse n'a
été faite.
Donc nous avons dit vrai.
Et ce qui le corrobore, c'est, autre
fait significatif, que, depuis le compte
de lï<99, aucun autre n'a été publié
Lorsque, du temps de l'ancienne ad
ministration libérale, les budgets et
les comptes étaient eii retard de quel
ques semaines, c'étaient, dauo les jour
naux cléricaux, des cri! îques, des mises
en demeure et des insinuations
perte de vueon était embarrassé
ou avait peur ou voulait cacher quel
que chose Il y avait des pots aux 10-
ses dissimuler etc.,etc Qui ne sou
vient de ces at:aques aussi passionnée»
qu'injustes
Aujourdhui, voiià trois ans que les
comptes des Hospices sont en retard,
et on n'explique rien, et l'administra
tion communale, si elle tient cou comp
tes eu main, les garde sous le boisseau
et n en fait rien paraître.
Encore me fois, pourquoi
Quel mystère y a t il sous cette per
sistante dissimulation
N'est ce pas, encore une fois, pour la
raison que nous avons dite Parceqne
ces comptes, produits au grand jour
prouveraient, la dernière évidence'
ta gestion de plus en plus mauvaise
bivns hospitaliers
Et I autre tait dominant La brouil
la emre^ 1 ancien bourgmestre, M. le
oaron 8nimontde olsberghe. et son
successeur Mous Colaert... Quelle en
est Ja cause
Oh nous savonS bien Ls explica
tions qu'on a tenté d'en fournir la
cantonade sou» le manteau de la che
minée entre la poire c t le fromage
Ce serait une pure question d'echarpe
M. Surmont voulait îéoecuper le pre
mier fauteuil que M. Colaert refusait
de quitter. De là l'ire de celui-là et
Achille ht -Ȏ an vif. sa retraite sous
sa tenteBilivernes que tout
cela
A qui f-ra-t on accroire que M S-jr-
mont. ancien conseiller provincial
ancien député jrerrnanent ancien mi
nistre et encore Sénateur lui qui a
épuisé tous les honneurs et tontes les
distinctions lui qui, passé quel
ques mois peine, a dédaigné de de
venir Gouverneur lui, riche comme
on sait... àqui fera-t-onaccroire qu'il a
ambitionné de nouveau le siège de
bourgmestre et que. pour la raison
que M Colaert n'a point voulu le Im
céder, il s'est laissé emporter aux plus
extrêmes résolutio s la désertion
irrévocable de l'Hôtel de Ville 1 a
rupture complète de> toutes relations JvéL
sou successeur
L'envie, la jalousie, le ressentiment
d'une ambition déçue Allons
donc M. Surmont est bien an-dessus
detonteela! Et M. Boone, qui a suivi
M Snrmont dans sa retraite, quels mo
tifs a-t-il eus
Non non Pures balivernes, comme
nous disions, si pas pures médisances
Il y a là autre chose et c'est ailleurs
qu'il faut chercher et trouver l'expli
cation de cet événement hautement si
gnificatif
Aux électeurs se demander, si un
magistrat, que M Snrmont ne salue
même plus, est encore digne de leurs
suffrages et de leur contiauce
Nous sommons le Collège echevinal
de publier au Recueil des actes de
l administration communa'e. le.s
comptes «le**. Hospices,
«le L9<)<> et «le 1901, ain
si «pie les comptes «le
lîi caisse tics capitaux
«les intimes aimées et
«le celle <1<^ 1899.
Il importe, dans l'intérêt des con
tribuables comme dans celui des pau
vres, que celle publication se fasse,
sinon, nous serions en droit de repro
cher au Collage échevmal dêtre de
connivence avec la Commission hos
pilalière pour cacher le véritable état
des finances des Hospices qui se trou
vent dans un désordre complet par
suite d une déplorable gestion et des
scandaleux gaspillages des deniers
des pauvres.
oici quelques exemples qui prou
vent comment nos cléricaux procè
dent pour avoir de gros excédents
qu'ils font miroiter aux yeux des
ignorants et des gens naïfs du K.
Volkshuis
Au budget de 1897 ils avaient in
scrit aux dépenses extraordinaires
2. Crédits divers. Art. /y7. Remploi
du prix de vente du palais de Justice,
fr. 50,000-00.
Lh bien cette somme, portée en
recette l'article 32 du compte de
1895, na pas été remployée, et est
allee grossir l'excédent du compte de
1897 qui a ainsi pu être arrêté la
somme de fr, 100,199"5®
qui sans cela n'aurait
été que de 50,199-5°-
Si on déduisait de cette dernière
somme i° toutes les dépenses faite»
en 1897 et qui ont été transférées
1 année suivante formant le 1
Rappels et régularisations et s'éle
vant fr. 35,848-33
20 les quatre dépenses
pour suppléments de
1897 et portées au 2
crédits divers soit 2,535-15
Ensemble fr. 38,383-48