La Lessive du Génie ASSOCIATION LIBERALE Admirable administration. En avant DE LA VILLE D'YPRES. M. Golaert et les Eaux Votez tous gauche sous le n° 1. Huissiers. Examen. ET CONSTITUTIONNELLE Elections communales du 18 Octobre 1903. Les grèves dans le Mord. Bronchite guérie. Itéiinion publique de l'Association Libérale et C011- st i I (il ion net le pour tous les électeurs d'Ypres, en ville el exlrn-inuros. le SAMEDI, I" OCTOBRE PROCHAIN, 8 lieu ies du soir, au local ordinaire Salle des Anciens Pompiers, rue du Séminaire. ORDRE DU JOUR Si le Collège échevinal avait rem ployé le prix de vente du Palais de justice, soit 50,000-00 fr. en rentes Belges, comme la loi le prescrit, il ne serait donc resté alors qu'un boni de f. 11,816-02, mais les 50,000 fr. ont été dépensés comme la plupart des capitaux provenant de la vente des terrains. Au budget de 1899, on trouve in scrit six crédits s'élevant ensemble 25,250 fr. qu'on n'a pas utilisés, de sorte que l'excédent du compte de la même année s'en est accru et a été arrêté, ainsi la somme de 96,028 fr. 44 c. tout en portant l'année 1900 pour 55,131 fr. 22 c. de dépenses soùs le litre Rappels et régulari sations, et pour 5,195 fr. 13 c. sup pléments, etc., sur le 2. Crédits di vers. Au budget de 1901 nos édiles in scrivent pompeusement (le mot est de M. Surmont) deux crédits extraordi naires l'un art. IJj. Etablisse ment d'un tir la cible frJ 0,000 sur lequel ils dépensent francs, et l'autre n° 168. Amélioration de la voirie vicinale fr. lj,ooo travail qu'on n'exécute pas, de façon que de ces deux postes réunis 44,921 fr, tombent en boni et augmentent d'au tant l'excédent porté ainsi 100,109 fr. 59 c. Et encore faut-il tenir compte que notre fameux maïeur rejette sur l'année 1902 pour 38,754 fr. 23 c. de dépenses faites en 1901 en dehors des prévisions budgétaires. Avec de pareils artifices il n'est pas difficile, comme on le voit, d'ar rêter des comptes avec des excédents considérables qui ne sont qu'appa rents. Pour donner le change et pour ca cher la responsabilité de nos édiles cléricaux dans des travaux dispen dieux et absurdesM. Colaert et le Journal d'Ypres s'abritent derrière l'ancienne administration libérale et derrière la commission des eaux de 1890. J'ai dit et publié satiété, que, lorsque les libéraux ont établi la nou velle distribution, les sciences hy drologiques, géologiques, chimiques et bactérioliques étaient si peu avan cées, que des erreurs s'expliquent et se justifient dans une large mesure. J'ai prouvé et redit cent fois que la commission de 1890 a été une farce et une comédie, dont se sont re tirés et M. l'ingénieur hydrologue Verstraete et M. Annoot, dès qu'ils ont vu ce qui s'y passait. J'ai dit et publié que si les erreurs commises en 1880 par les libéraux trouvent justification dans l'état des connaissances d'alors, les bévues que l'on commet maintenant ne peuvent plus avoir d'excuses. Je dis aux électeurs d'Ypres que, s'ils n'y veillent, de nouvelles bévues j f se préparent. Les travaux préconisés par MM. les ingénieurs Froidure et Coomans coûteraient des centaines de mille francs. Ils abandonnent les eaux de plus de la moitié de notre bassin hy drographique Ils utilisent seulement celles du bassin qui alimente l'étang de Dickebusch, et celles du bassin de l'étang de Zillebeke. Ces deux bassins ont ensemble en viron 2157 hectares. Ils abandonnent pour toujours les eaux du bassin du Bollaerd beke et celles qui alimentent les inondations et les fossés des Fortifications. Ces eaux proviennent d'une éten due de terres d'environ 2845 hecta res. Si l'on se décide utiliser nos eaux superficielles, ilfaut les prendre toutes. Comme je l'ai démontré maintes et Maintes fois cela peut se faire pour Une dépense minime. J'ai dit que les travaux faits jus qu'à ce jour ont coûté 700,000 fr. et que le serv ice de l'intérêt, le château d eau et le personnel, l'amortisse ment pour usure, etc. s'élève envi ron 52.000 francs par an soit mille francs par semaine. Ces chiffres sont très près de la vérité, plutôt trop bas que trop élé- vés. Je suis prêt les justifier oii et quand on le voudra. Je dis que six mille habitants d'Y pres ne pourront jamais en rien béné ficier de cette grande dépense et de celles qui se préparent M. Colaert et le Journal d'Ypres ne parlent point de cela et pour cause. P. YERMEULEN-DECOEXE. Terminons l'exposé de l'admirable administration cléricale, en parlant de ces fameuses adjudications, qui n'ont jamais existé que de nom, puis qu'elles ne sont pas observées, quand un ami clérical militant est adjudica taire, fût-il cent fois fautif. Ce sont de ces adjudications trompe-l'œil, propres favoriser un ami politique intrigant qui sait, au moment opportun, faire vibrer la corde sensible de l'intérêt, fût-il cent fois fautif. Pour n'en citer qu'une/dont le pu blic a beaucoup jasé, parlons de cel le des bordures des trottoirs de la rue de Lille. L'adjudicataire était en retard de quelques mois il a fallu, pour pou voir continuer les travaux, utiliser les bordures emboîtements de grands prix qui étaient destinées pour un trottoir de la place de la Gare.' A-t-on appliqué les amendes dûes, prévues dans le cahier des charges A-t-on agi avec lui comme avec les bouchers quand ils sont en retard de paiement. En eût-il été de même, si un autre adjudicataire avait été sa place Nous disons, avec le grand nom bre, que non Avec ce système de favoritisme et de passe-droit, il n'y a plus d'adjudi cation possibles pour les négociants et industriels honnêtes et sérieux, l'intrigant, sûr de l'impunité, pou vant toujours soumissionner pour la forme. Nous avons donc depuis 1891une administration partiale qui a tou jours, au détriment a'autres amis politiques moins militants, sacrifié les intérêts de la ville. Ne parlons pas des adversaires politiques, ceux-là ont été exclus de tout avec une partialité et une bru talité révoltantes, quoique la devise de l'administration cléricale fut, son avènement Moinsdepolitiqueet meilleure gestion Les farceurs, la porte L'élection du 18 Octobre a un côté politique mis en vedette par les événements. Le parti catholique n'a jamais été plus audacieux. Il a chris tianisé l'armée, l'administration, la magistrature, etc. Ses nominations partiales ont peuplé de cléricaux toutes les fonctions publiques. Il suffit d'être libéral pour être frappé aujourd'hui d'interdit. Jamais, depuis dix-neuf ans qu'il occupe le pouvoir, il n'a été aussi loin dans l'affirmation de ses appétits. Sa poli tique économique est animée du même esprit. Le parti clérical n'est plus qu'un parti d'intérêts. Les électeurs peuvent-ils l'encou rager dans cette voie Il est évident qu'en lui ouvrant toute grande la porte des hôtels-de- ville, ils l'inviteront ne se préoc cuper de plus en plus que d'une caté gorie de citoyens au détriment de la justice distributive, du droit, des ser vices rendus, de la stricte partialité. Et l'on verra les nominations les plus scandaleuses se succéder, dé courageant des fonctionnaires et des hommes d'élite frappés parce qu'ils auront eu le courage de garder leurs convictions. Une victoire cléricale le 18 Octo bre ce serait, en vérité, une prime donnée l'injustice, la déloyauté, et aussi l'hypocrisie et la four berie. Les caractères s'abaisseraient et l'on verrait s'élever le niveau de la veulerie et de la platitude. Ce danger sera évité par l'éclatante victoire des libéraux. (Siip 11 in s:-yyya'T g? n—i i i h uni Le mouvement gréviste qui se dé veloppe depuis plusieurs jours dans le nord de la France a pris un carac tère dont il serait puéril de contes ter la gravité. Non pas qu'il faille le considérer comme la première indi cation d'une action révolutionnaire, mais les grévistes se sont livrés une série d'excès des plus regretta bles, et ces gens qui se réclament toujours du droit de grève ne savent pas respecter décidément la liberté du travail. La gendarmerie et la po lice étant impuissantes maintenir l'ordre, il a fallu faire appel la troupe et voilà l'armée une fois de plus commise au maintien de la tranquillité intérieure. Les socialis tes font un grief au président du conseil d'avoir fait appel l'armée et, de même qu'ils reprochèrent ja dis M. Waldeck-Rousseau d'avoir fait intervenir les troupes lors des grèves de Saint-Etienne, de même ils blâment M. Combes de vouloir peser actuellement, par un grand déploiement de troupes, sur les gré vistes du Nord. C'est de la naïveté ou de la mauvaise foi et il ne faut voir dans ces attaques qu'une ex pression de la mauvaise humeur des révolutionnaires contrariés de ne pouvoir pousser bout leur mauvai se œuvre. Le gouvernement a le de voir impérieux d'assurer le maintien de l'ordre, d'assurer la liberté du travail, et si les socialistes parve naient peser sur lui pour le déter miner laisser s'embrouiller les cho ses, il se montrerait indigne de conserver plus longtemps la direc tion des affaires. Le calendrier Vn.sc 'donné cette année avec chaque paquet Chocolat fin- fin De Bevkelaer est incontestablement le oins beau Des huissiers de la province d'Anvers viennent de pétitionner au sujet de l'enlèvement des citations en matière de simp e police. Déjà 011 leur avait enleve les cita tions aux témoius dans la uiêui ma tière, et. plus récemment celles aux témoins en matière correctionnelle. Les intéressés se sont plaints, mais vainement. Les huissiers ne sont ni de gros proprié aires, ni de gros indus triels. 'Est-ce que le gouvernement clérical, qui sévit depuis tantôt, vingt ans, va continuer faire des économies sur le dos des huissiers et des petits? lave merveilleusement et économique ment le linge, les tl melles. le habille ments tout en leur dormant une légère odeur d'iris, nettoie magiquement la vaisselle, les tibles, les pavements. Réclamez échantillon gratuit la So ciété du Génie Péruwelz (Hainaut). iVakia limyuBT-Baudoin. Monsieur Ildourii'd de Beancourt, fils de notre fidèle collaborateur vient de passer, avec suc cès, l'examen de seconde année de phi losophie devant le jury de Bruxelles. Nos cordiales félicitations. Si votre enfant perdait la saine coloration rosée de ses joues, que vous le voyiez maigrir et s'affaiblir en dépit des plus grands soins, ne seriez vous pas heureux de le sauver Si, n'est-cè pas Eli bien, l'Emulsion Scott a sauvé déjà des milliers d'enfants et vous ne pourriez mieux faire que suivre le conseil taci te contenu en la letiresuivante Uelliem, le 14 Mars 1902. Ma (illelle souf frait d'une bron chite qu'aucun remède ne par venait soula ger. L'année dernière son état devint en core plus gra ve elle perdit tout appétit et sa faiblesse s'ac crut d'inquié tante façon. C'est alors que j'employai votre EmulsionSeoti elle rendit la vie mon enfant car, aujourd'hui, grâce ses bienfaisantes qua lités, m.1 fille a repris bon appétit, bon som meil, et jouit, pour ses 12 ans, d'une vigueur qui fait l'élonnement de toits. Jérôme Briquet-Baudoin. Aucune autre préparation au monde ne peut égaler l'Emulsion Scoit comme pureté, propriété, et, par ronséquent, comme efficaci té l'our nombre d'enfants l'Emulsion Scott est la seule chose qui ait pu les conserver l'af fection de leurs parents l'Emulsion Scott est donc une véritable amie pour les enfants qui, eux, en sont tout particu ièremeni friands. Ils savent bien d ailleurs, ne serait-ce qu'instinc tivement, que l'Emulsion Scott leur apporte la vie et la santé, qu'avec chaque dose leur vitali té augmente et s'améliore L'Emulsion Scott n'agit pas simplement comme remède, mais aussi comme aliment tonique et reconstituant elle crée un nouvel appétit, régularise les fonc tions digestives, renouvelle et enrichit ie sang, aidant ainsi I enfant devenir robuste et potelé Bien que la maladie soit passée une guérison n'est pas complète tant que l'organis me reste affaibli, car alors il y a encore dan ger de subir une rechute dont, vous le savez, les conséquences sont toujours fatales. Or, l'E mulsion Scott vous assure une guérison com plète, radicule; c'est donc l'Emulsion Sco'tque vous devez employer. Au merveilleux pouvoir curai if de l'huile de foie de morue, l'Emulsion Scott ajoute encore celui des hypophosphites de «•baux ei de soude, ces prodigieux régénéra- tours du sang, des os et des muscles On obtient l'Emulsion Scott de tous les phar maciens Elle n'est vendue qu'en flacons dont I enveloppe, couleur .laumon, porte la marque de fabrique le oêcheur tenant sur son épaule une grosse morue. Il est pour vous liés importai.1 de bien réclamer celte marque. I n échantillon d'essai, fac-similé de nos fla cons, sera envoyé, franco et recommandé, con tre 0 l'r. 50 de timbres adressés M. G. Cob- benhagen, pharmacien. 39. rue du Midi, Bruxelles.

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Le Progrès (1841-1914) | 1903 | | pagina 3