Chroniquedela ville.
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
Conseil communal
Toujours
notre réclamation.
Dimanche, 15 Novembre 1905.
65e année. N° 46.
L'UNION PAIT LA FORCE.
fparai*Mtinl le iïimauche.
PRIX DE L'ABONNEMENT
pour la ville Par an -i francs.
rr la province Par an -4 fr. 50
ABONNEMENTS NOUVEAUX.
Toute personne s?a-
bonliant i>oin* UN
reoevea, <1<'îs présent
etj'usqn'au 31 I >é<»ein-
bre prochain, titre
gracieux, le Progrès.
D'YPRES.
Séance puhliqiio «In Samedi
.Novembre 1DG3.
La séance publique est ouverte 5
heures précises.
Sont présents MM. Oolaert, Bourg
mestre-Président Struye, Echevin
Boone, Begerem, Fraeys, Fiers, Van-
denboogaerde, Vanderghote, D'Huvet-
tere(lj, Vandenpeereboom. Bouquet,
Conseillers; M. Gorrissen, Secrétaire.
Absent M. Surmont.
Le procès-verbal de la séance du 17
Août est approuvé celui de la séance
du 26 Septembre est déposé sur le bu
reau l'inspection des membres.
1Dépôt du rapport sur ladminis
tration et la situation des affaires de
la ville en 1902.
2. Communications.
Mademoiselle Bergbman a adressé
une lettre de remercîments l'adminis
tration communale Elle a été très sen
Bible aux marques de sympathie té
moignées par le Conseil communal
l'occasion du décès de Ron regretté frè
re, feu M. l'Echevin Berghman
La ville a reçu de la Société Natio
nale des Chemins de Fer Vicinaux une
lettre relative au tram d'Ypres Ghe-
luwe.
Il s'agit, d'après les plans de placer
la ligne sur notre chemin de ronde ex
térieur qui appartient la ville mais
non au domaine public. Or, daus l'oc
currence, il ne serait que juste que la
Société Nationale indemnise la ville
pour la valeur des terrains en question
et alloue une indemnité pour l'abatta
ge des noyers qui, dans l'un ou l'antre
sens, doivent disparaître.
Comme le projet de contourner la
ville avait reçu l'approbation mutuel
le et qu'aucune observation n'avait été
faite ni par la ville, ni par ses habi
tants, ce projet a été approuvé par le
Gouvernement. Mais la lettre de la
Société Nationale des Chemins de Fer
Vicinaux remet toute l'affaire en ques
tion.
Le Collège est unanimement d'avis,
comme le tracé qui contourne la ville
est de son domaine, de répondre daus
le sens indiqué plus haut.
Un autre tracé par la rue de Menin,
Grand'Place, rue au Beurre, rue de
Steurs, rencontrerait trop d'inconvé
nients Depuis notre délibération, la
route Royale a été construite, côté, la
voie pour automobiles.
H y a donc lieu de conclure ceci
P°urqnoi la Société Nationale n'indi-
9Qe pas, dans sa lettre, comme ter-
Pour nous, ce ne sont que des baisers
'•amourette (N. d. 1. R.)
On s'abonne au bureau du journal, eue de Dixmude, 53, \pres. Les an
nonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres,
les deux Flandres, le restant de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du
journal Le Progrès ON TRAITE A FORFAIT
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
rains exproprier le domaine de la
ville
Après une discussion assez confuse
entre MM. Colaert, Boone et D'Hovet-
tere, M. Colaert pense qu'en suivant le
tracé indiqué par M Boone, ce serait
un grand avantage pour le marché au
Beurre, mais cela n'est pas en question
pour le momeut.
3. Ecoles gardiennes adoptées
adoption d'une quatrième clusse i
l école 11° 2, rue Sx° Cathérine.
Le Collège a décidé de soumettre
cette question l'appréciation du Con
seil et propose de créer une quatrième
classe. Le besoin s'en fait sentir.
Dans cette école, il n'y a que trois
classes pour 194 élèves. C'est donc une
nécessité de créer une quatrième clas
se qui, en fait, existe déjà.
Le Collège met aux voix la création
de cette nouvelle classe qui est admise
l'unanimité.
4. Ecole primaire communale
payante pour filles .- budget 1904,.
Le traitement de Mlle Metz est
augmenté de cent francs en conformité
de la loi de 1895.
(1) Il était du devoir du Collège échevinal
de prendre cette initiative au début de la
séance. (N. d I. R.)
(2) Vous faites erreur, M Colaert il n'y
a pas quelques mois nous croyons, nous,
que c'est la veille des dernières élections
que le premier magistrat de la ville d'îpres
a été vu dans ces parages. (N. d. 1. R.)
Le budget de cet établissement est
appjçpuvé en recettes et en dépenses
la somme de 5,825 francs.
3 Ecoles primaires communales et
adoptées budget 1904
En vertu de la loi de 1895 MM. La-
housse et Vermast, instituteurs l'éco
le primaire communale gratuite pour
garçons, ont droit chacun une aug
mentation de cent francs.
Le budget s'élève tant en recettes
qu'en dépenses la somme de francs
13,075-00.
Adopté.
Le budget de l'école primaire com
munale gratuite pour filles dirigée par
Mme Lahousse s'elève en recettes et en
dépenses la somme de fr 10,950-00.
Adopté.
A l'Ecole adoptée de S' Louis de
Gonzague, il y a également une aug
mentation de traitement en faveur de
M. Vercruysse et le budget de cette
école s'élève en recettes et en dépenses
la somme .le fr. J. 1400-00
Adopté.
L'ensemble des budgets pour ces
trois écoles est de fr. 35,425-00.
Adopté.
J5. Ecoles gardiennes communales
payantes: budget 1904.
A l'école gardienne de la rue S1
Jean, où le minerval est de 5 francs par
mois, le budget s'élève en recettes et en
dépenses la somme de fr 2,125-00.
A l'école gardienne de la rue de Lil
le où les élèves paient un minerval de
fr. 1 50 par mois, le budget pour 1904
est de fr. 3,570-00.
L'ensemble de ces deux budgets se
monte fr. 5,695-00.
Adopté.
7. Ecoles gardiennes adoptées gra
tuites budget 1904
Le budget de ces différentes écoles
gardiennes est adopté en recettes et en
dépenses la somme de fr. 8,000 00.
8. Ecole ménagère communale
budget 1904.
Ce budget s'élève en recettes et en
dépenses la somme de fr. 5,420-00.
I! y a une légère diminution puis
qu'il n'y a pas eu de mobilier spécial.
Adopté.
9. Classe ménagère de l'Ecole de
Marie: compte 1902-1903 et budget
1903-1904.
Le compte s'élève fr. 1,900-00 et le
budget fr 543 00.
Le Conseil émet un avis favorable.
C'est l'autorité supérieure qui doit ap
prouver la chose.
10 Ecole moyenne de l'Etat bud
get 1904.
Le Conseil approuve ce budget qui
s'élève en recettes et en dépenses la
somme de fr. 31,687-50.
11. Ecole industrielle: budget 1904.
Adopté en recettes et en dépenses
fr. 10,674-53.
12. Ecole de musique budget 1904.
L'école de musique étant devenue
une école du Gouvernement, la ville
ne payera plus que fr. 3,800-00 par an.
Le Conseil adopte le budget s'élevant
en recettes et en dépenses la somme
de fr. 7,700-00.
13. Fabrique de l'Eglise S' Nicolas
budget 1904
Le Conseil émet un avis favorable
sur le budget de cette fabrique d'égli
se s'élevant en recettes et en dépenses
la somme de fr. 6,917-28.
14. Messageries cessation du ser
vice entre Iiousbrugge et Y près.
Depuis quelques années, M. Brut-
saert Amand, faisait le service des
messageries entre Rousbrugge, Pro-
ven, Poperinghe, Vlamertinghe et
Ypres. Cette année-ci, il y renonce.
Le Conseil émet un avis favorable
pour la suppression de ce service.
1o. Tarif-règlement du droit d'a-
battage.
11 s'agit de renouveler la taxe per
çue sur l'abattage. Les bouchers dési
reraient que la taxe soit établie non
plus au kilo mais par tête de bétail.
Après une longue discussion sur cet
te question du droit d'abattage, le Col
lège est d'avis de maintenir ce qui
existe actuellement et de soumettre la
demande des bouchers une enquête.
Le Conseil partage cette manière de
voir et la séance publique est levée 6
heures.
Le Journal d'Ypres consacre ses nu
méros des 7 et 11 Novembre dernier,
discuter la réclamation que nous avons
adressée la DéputaGon Permanente.
Notre confrère y mot un acharne
ment qui contraste avec la belle indif
férence qu il affectait au lendemain de
l'élection, lorsqu'avant même de con
naître nos griefs, il annonçait brave
ment que le scrutin serait validé.
Il est vrai de dire qu'il ajoute que
s'il s'évertue rencontrer nos argu
ments, c est uniquement pour éclairer
1 opinion publique. Nul ne se laissera
prendre l'excuse l'opinion publique
est suffisamment édifiée.
Que l'on envisage les chiffres,comme
on veut, qu'on se livre toutes les
combinaisons imaginables, il est une
chose qui apparaît claire comme le
jour c'est que ce Bont les voix de
deux individus suspendus de leurs
droits électoraux qui décident du scru
tin.
Voilà ce que l'opinion publique a
saisi voilà ce qu elle a compris voi
là aussi ce qu'elle ne pent admettre.
Elle n'est rangée spontanément de
notre côté et il ne nous a point déplu
de voir qu'un journal important de l'o
pinion cléricale, le XXSièclea fait
chorus avec elle, au grand dam du
Vires acqiirit eundo.
AI. le Président dépose ce rapport sur
le bureau.
(1) Après deux ans d'absence, la brebis
pgarée est rentrée au bercail.
La réooncialiation e^t-elle sérieusement
'aile
Nous ne le croyons pas
M. Boone. Ne pourait-on pas faire
passer le tram par la rue de Menin, rue
du Corbeau, rue Carton, Nouveau
Marché au Bois, rue de Boesinghe,
pour aboutir la rue d'Elverdinghe
où il y a une ligne
AI. le Président. - A la rue de Menin,
il y aurait là un arrêt du tram. Au
coin de la rue Carton, il y a un angle
plus obtus.
M D'Huvettere. Vous faites er
reur.
AI. Colaert. Je crois qu'il est plus
ob us Le tracé indiqué par M. Boone
pourrait se faire.
AI. D'Buxettere. Cela est absolu
ment impossible.
AI. Bouquetprie le Collège échevinal
d'adresser une lettre de félicitations
L. A R le Prince Albert et la Prin
cesse Elisabeth l'occasion de l'heu
reuse naissance du nouveau Prince.
AI. le Président. Depuis cet heu
reux événement, c'est la première fois
que le Conseil se réunit quoi qu'il en
soit, le Collège échevinal s'empressera
de répondre aux désirs exprimés par
l'honorable membre. (1)
M. Boone prie M. le Bourgmestre de
faire placer un réverbère entre les nos
147 et 149 de la rue de Lille, côté de
la maréchalerie de M. Vandermaliere.
Ce serait un petit coût pour la ville.
AI. Colaert est allé voir, il y a quel
ques mois, (2) par là; il pense que c'est
une ruelld publique, s'il en est ainsi,
1 honorable président promet détenir
note de l'observation de M. Boone.
AI D1 Huvettere Quelle en sera la
dépense
AI. Colaert. Environ 200 francs.
M. D'Huvettere. - L'adoption de
cette 4e classe ne sa fera t-elle pas au
préjudice de l'école créer au Verlo-
ren-Hoek?
AI. Colaert. Il n'y aura aucun
préjudice pour l'école créer au Ver-
loren-Boek.
AI. Fraeys fait remarquer que ces
budgets ne subissent aucune augmen
tation et que le chiffre de 8,000 francs
est le même que celui de l'année anté
rieure. Pour ce qui concerne la créa
tion de la i ouvelle classe, cest l'Etat
qui devra intervenir dans cette nouvel
le dépense
AI. le Président. Nous sommes
d'accord.
AI. Fraeys tenait faire cette obser
vation parce que M. D'Huvettere
croyait que c'était une charge de plus
pour la ville de 200 francs.
AI. Colaert ne partage pas cette ma
nière de voir. Il pense que si la ville
entrait dans les vues des bouchers, ce
nouveau mode de perception se ferait
au préjudice des petits bouchers.