Un conseiller
indispensable.
Les livraisons
aux Hospices.
La S1 Léopold.
Chez les Infatigables.
Théâtre d'Y près.
Hyménée.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS.
Décorations.
Bibliothèq ues publique
et populaire
de la ville d'Ypres.
Liste des ouvrages, entrés pendant
le mois de Septembre et Octobre 1903.
(Communiqué).
Poelcapelle commune.
Mort du duc d'Ursel,
Président «lu Sénat.
La Présidence du Sénat.
L'hygiène
et les Administrations
publiques.
mais qu'en dehors de ceux qui sont
directement en cause les cléricaux eux-
mêmes Bont obligés de reconnaître que
nous avons raison.
x v»
Le public a été tant soit peu étonné
de voir M D'Huvettere assister la
séance du Conseil communal du 7 de
ce mois et de prendre part aux discus
sion'', alors qu'il n'était plus apparu
l'Hôtel de Ville depuis plus d'un an et
demi
On se rappelle qu'en Mai 1902, ce
conseiller eut avec un de ses collègues,
une discussion aigre-douce la suite
de laquelle, se jugeant oilensé, il avait
déclaré qu'il s'abstiendrait désormais
d'assister aux séances.
Des personnes bien informées préten
daient même qu'il avait offert sa dé
mission mais que le Collège écbevinal
ne l'avait pas acceptée. Nous nous
sommes fait alors l'écho des bruits qui
circulaient en ville ce sujet, mais ils
furent niés par le véridique Journal.
Bien que les gros bonnets cléricaux
tirent comprendre M. D'Huvettere
que, dans 1 intérêt du parti comme dans
le sienil ne pouvait, pour un fait per
sonnel, se soustraire l'accomplisse
ment des devoirs que lui imposait son
mandat, il persista néanmoins dans sa
résolution de se retirer et n'assista
aucune des dix-sept séances qui eu
rent lieu depuis cette époque.
Lorsqu'il s'est agi du choix des can
didats cléricaux, M D'Huvettere,
ayant jugé que son ressentiment n'a
vait plus de raison d'être, s'est empres
sé de solliciter le renouvellement de
son mandat de conseiller.
Ce fier Sicambre s'est soumis aux
chefs et est rentré en grâces.
Il leur a promis, dit-on, d'être plus
assidu aux séances du Conseil, d'être
Elus calme et surtout de ne plus se
rouiller avec ses collègues.
Pendant combien de temps tiendra-
t-il parole
Les cléricaux l'ont donc renvoyé le
18 Octobre siéger de nouveau l'Hôtel
de Ville où pendant 17 mois il a brillé
par son absence.
Le choix d'un homme qui a ainsi
failli ses devoirs de conseiller démon
tre ce qu'est le corps électoral catholi
que Yprois, et prouve quels sont les
moyens auxquels on a dû avoir re
cours pour conserver l'Hôtel de Ville!!!
11 est vrai qu'il faut tenir compte
que Maître Charles Constant est l'ami
indispensable notre maïeur pour lo-
tiser et négocier la vente du restant
des terrains de la ville près de la Gare.
Comme la populationindigente
augmente sans cesse et qu'en ville il
n'y a qu'une centaine de maisons va
cantes qui ne trouvent pas preneurs, la
nécessité de créer de nouvelles rues se
fait réellement sentir.
Maintenant que M D'Huvettere
s'est réconcilié avec ses amis politi-
3ues, il ne manquera certainement pas
'insister, plus que jamais, pour que
les Hospices exécutent enfin loyale
ment le testament de M. Ch. Godt-
scbalck, son ancien client, mort depuis
12 ans.
Tout le monde a pu remarquer, il y
a quelques semaines, que des quantités
considérables de marchandises de tou
tes sortes draps, pièces de toile
écrue, blanche, bleue, de calicot,de co
ton, de cotonettes, de couvertures de
laine, de couvertures de coton, et de
beaucoup d'autres articles enveloppés,
ont été livrées Y Hospice Belle, rue de
Lille.
Ce sont les commandes extraordi
naires et anormales qui ont été faites,
peu de jours avant l'élection commu
nale, par les politiciens qui composent
l'administration hospitalière, dans un
but facile comprendre.
Ordinairement les livrai ons pour les
besoins des établissements t les secou
rus. se font au commencement et non
vers la fin de l'année
On peut juger de l'importance de
ces fournitures par ce fait, qu'outre les
marchandises entassées dans les maga
sins au s ège de l'administration pour
ê're distribuées aux secourus, toutes
sortes d'articles d'aunage, chargés sur
des voitures bras, sont s rtis pendant
toute cette semaine par la porte cochè-
re de l'Hospice du côté de la rue du
Verger et ont été transportés aux di
vers établissements.
Jeudi dernier nous avons aussi vu
sortir, vers 11 heures, de cette même
porte cochère, les deux domestiques
des Hospices portant l'un un panier de
vin rouge et l'autre un panier de viu
blanc, et se dirigeant vers la rue des
Pauvres Filles.
On se rappelle que dans le temps,
chaque réunion au K. Volishuis, M.
Ernest Seys, demandait c«ir et cris,
que la Commission des Hospices fût
obligée, conformément la loi, de pro
céder l'adjudication publique des
fournitures nécessaires pour les besoins
des établissements, afin d'empêcher
qu'elle ne favorisât injustement ses
amis politiques.
Ce fameux braillard est-il encore de
cet avis aujourd'hui
Notre maïeur a donné, l'occasion
de la S' Léopold, son banquet tradi
tionnel. Les autorités civiles et militai
res de la ville y étaient réunies. Le
Conseil communal au grand complet y
compris les nouveaux élus. En outre,
M. le Commissaire de police.
A la demande de MM. Lemahieu et
Vandenboogaerde on y a servi, pro
fusion, des truffes et des pigeons.
La belle fête de gymnastique, don
née Dimanche dernier par la Société
les Infatigables a obtenu le plus grand
succès.
Le programme était très varié mu
sique, mouvements gymnastiques, py
ramides, scène comique, chant et bal
let en formaient le menu.
Nous avons constaté que depuis deux
ans les gymnasiarques font beaucoup
de progrès sous la direction de M.
M., leur moniteur zélé Les mouve
ments d'ensemble mains libres, et
ceux avec la canne royale et avec bâ
tons furent exécutés avec une précision
remarquable qui provoquèrent d'una
nimes applaudissements
Les pyramides témoignèrent d'une
audace et d'un sangfroid peu commun,
ainsi que d'une agilité surprenante de
la part de tous les exécutants.
Les exercices aux barres parallèles
témoignent d'une grande force muscu
laire et d'une agilité toute épreuve.
La scène comique, composée par M.
Fl. M a eu le bonheur de désopiler la
rate des nombreux spectateurs et nous
l'en félicitons sincèrement.
Félicitons également M A. Maas et
M V. Jacobs, l'un pour les deux char
mantes romances qu'il a chantées avec
une grâce et une perfection admira
bles, 1 autre pour la fantaisie pour sa
xophone qu'il a exécutée magistrale
ment.
Le Ballet des Faucheursexécuté par
tous les membres de la société, est ve
nu clôturer cette belle fête et a été vi
vement applaudi.
Enfin le bal qui termine ordinaire
ment les fêtes des Infatigablesétait
plein d'entrain et dura bien avant dans
la nuit.
Nous adressons nos plus vives félici
tations au dévoué Président, M.Joseph
Didier, aux membres de la commission
qui ont organisé le programme et aux
membres qui l'ont exécuté.
Nous avons pu constater que le nom
bre des membres honoraires accroît
pr digie isement, ce qui prouve suffi
samment que les fêtes données par nos
valeureux gymnasiarques sont très
goûtées par le public.
Encore une fois tous nos plus sin
cères félicitations
La représentation donnée, Lundi
dernier, par la troupe de la Comédie
Française de Gand, sous la direction
de MM Lemonnier et G19, a obtenu le
plu3 vif succès
Il y avait plus de monde qu'à la pre
mière représentation. Monsieur Chas
se de G. Feydeau a été très bien in
terprété. Le vaudeville de Feydeau.
si habilement charpenté quoique te
nant tout entier sur une pointe d'ai-
guule, a beaucoup amusé les specta
teurs.
Dans le rôle de Léontine, Mlle Lau
rence Musset a été admirable d'un bout
l'autre M. Angely dans le rôle de
Dnchotel a été Buperbe. Les autres in
terprêtes étaient bous l'ensemble
était d'un niveau supérieur celui de
beaucoup d'autres troupes.
Gomme lever de rideau, nous avons
eu le Commissaire est bon enfant joué
dans le ton voulu, avpc un ensemble
Eiarfait. par les jeunes artistes de Ja
îomédie Française. En citer un serait
faire tort aux autres tous méritent
une part égale des éloges, comme tous
ont recueilli une part égale des ap
plaudissements.
Nous espérons que leur succès de
Lundi dernier, les décideront redou
bler de zèle et nous prédisons aux ar
tistes de la troupe de M. Lemonnier
une salle comble pour leur prochaine
représentation.
Mardi dernier a eu lieu Gourtrai le
inauagede M.Albert Bossaert,avocat,
en notre ville fils de Monsieur l'avocat
Hector Bossaert, avec M"e Jeanne
Vuyisteke. fille de M.Jules Voylsteke,
notaire, Gourtrai
Nous présentons aux jeunes mariés
ainsi qu'à leurs honorables familles nos
sincères félicitations.
Dimanche 22 courant, l'occasion
de la S1" Gécile, 11 heures, AUBADE
chez M H Moerman, Directeur, de
l'Harmonie
De midi 1 heure,
CONCERT PROMENADE,
AU LOCAL.
PROGRAMME
1 - Marche Militaire.
2 Fête aux Flambeaux. Wettge.
3 La Mousmé, Mazurka. Ganne.
4 Zigeuner-Weisen Dvorak
5 Péché rêvé, Valse. Klein.
Dimanche 29 courant,
SOIRÉE ET REDOUTE.
Dimanche6 Décembre,
l'occasion de la S'* Barbe,
11 heures. SORTIE,
1 1/2 heure. BANQUE T.
Par arrêté royal du 12 Novembre
1903, la décoration civique (médaille
de Ie classe) est décernée M.Geudens,
receveur des contributions directes
Ypres pour plus de 25 années de ser
vice.
Par arrêté royal de la même date,
la croix civique de 2e classe est décer
née M Ligy Albert, major comman
dant la garde civique de notre ville et
M. Angloo Gustave, lieutenant au
corps des Pompiers d'Ypres.
Que Messieurs les décorés reçoivent
nos plussincères félicitations.
(Les ouvrages marqués d'un pro
viennent d'achats, les autres de dons.)
Si ville (Léon). Supplément aux
principes de droit civil de Fr Laurent.
T. 7. Brux., Bruylant. 1903 in-8°
ferrant Saint-Pierre. Monuments
de Louvaiu. Louvain, Peeters, 1903
in-8°.
Gongrès archéologique et historique
tenu Bruges1902. Bruges, De
Plancke, 1903 2 vol. in-86.
Bibliotheca belgica. 110®, 111e et 112e
liVIons
Gh Terlinden La révolution belge
de 1830 racontée par les affiches.
Brux., Richez, 1903 in 8°.
Léo Duns. Les unions profession
nelles légalement reconnues. Liège,
Gormaux, 1903 broch in-8°.
Jean-Louis. L'hôte maudit Brux.
Polleunis, 1903 in-12°.
L'abbé J Trigaut. Plans de con
férences. Le3 écoles professionnelles,
etc. Brux., Schepens, s d. broch'
in-8*.
Vereeniging hooger onderwijs voor
't volk. Xstralen. - De handel in
de Nederlanden... Nederl. letter-
kunde... De psychologie van het
woord Menscheukunde. 5 broch.
in-12°.
Bon Guillaume. L'Escaut depuis
1830. Brux., Gastaigne, s. d. 2 vol.
in-8°.
De Gock enTeirlinck. Kinderspel
en kinderlust in Zuid-Nederland. 3«
deel Gent, Siff'er, 1903 in 8".
Em. Gautier. L'auuée scientifi
que (1901). Pari3, Hachette, 1902 in-
12°.
Jahrbuch des Deiitschen Vereins.
Arel, Willems, 1903 in-12°.
La fondation de la Société royale
belge de géographie et son 25e anni
versaire. Brux., Vanderauwera, 1903
in-8°.
Léop. Devillers. Ghartea du cha
pitre de Sainte-Waudra de Mons.T. II.
Brux Hayez, 1903 in-4°.
Mém. cour, et métn. des savants étr.
publ. par l'Acad. r... de Belg. T. 61.
Brux., Hayez, 1903 in-4".
L'alcoolisme en Belgique. Brux
Braeckmans, 1903 broch. in-8°.
Jean Garnièr. Nouveau manuel
complet du ciseleur... Paris, Roret,
1903; in-12°.
Bulletin de la Ste liégeoise de littéra
ture wallonne. T. 42 et 43 Liège, Vail-
lant-Garmanne. 1901-1903; 2 vol. in 8°.
Annuaire.... (de la même Sté). Liège,
Desser, 1903 in-12°.
Almanak der matigheid voor 1904.
Brussel, Braeckmans in-12°.
La Gommi88ion se réunir a Jeudi pro
chain. Le rapport est prêt. Le pro
jet pourra donc venir en discussion
incessamment.
Le duc d'Ursel, président du Sénat,
est mort, Dimanche, des suites de l'at
taque d'apoplexie dout il avait été frap
pé, Stroombeek, le 8 Novembie, au
moment où il terminait son discours
inaugural du monument élevé la mé
moire de M. Van Aertselaor, doyen de
S'6 Gudule, Bruxelles.
M. d Ursel était sénateur pour Ma-
lines-Turnhout.
On parle déjà du successeur du duc
d'Ursel. On cite parmi les favoris, le
comte de Mérode et aussi le baron
Surmont de Volsberghe.
Je crois sincèrement qu'il n'est pas un seul
pays qui, adininistrativeraent, soit aussi arriéré
que la Belgique. Dans nos campagnes surtout,
l'ignorance et l'incurie régnent en maîtres et
personne n'est mal vu comme l'innovateur et
l'homme d'initiative. Au point de vue de l'hy
giène spécialement, les administrations publi
ques sont aussi négligentes que les particu
liers, et quand le pouvoir central prescrit des
mesures urgentes, on prend des engagements
d'exécution sur le papier, le dossier est classé
et l'affaire reste enterrée
Il y a quelques années, un éclievin d'une
commune des environs d'Ypres m'avoua avec
candeur que des maisons ouvrières insalubres,
appartenant au bureau de bienfaisance,
avaient été condamnées par la Commissiou
provinciale d'hygiène mais QU'AUCUNE SUI
TE N AVAIT ETE DONNÉE A CES INJONC
TIONS..
Tout le monde sait d'ailleursque leségoutset
ia distribution d'eau sont inconnus dans les
communes rurales, où les eaux ménagères sta
tionnent dans les fossés proximité des habi
tations et des citernes, véritables foyers de fiè
vre typhoïde et propagateurs de tuberculose.
Le mal est si grave qu'un médecin de la cam
pagne me déclara récemment que des familles
entières dépérissent la suite de ce manque de
précautions hygiéniques
Aïpres même.il existe un hôpital, condam
né depuis de longues années par tout les mé
decins modernes. 11 y a quelques mois, ce bà-