Adjudication.
PHOTOGRAPHIE
A LOUER
ATTENTION
Louis Duhsmeeuw-Pacco,
école d'équitation.
Pa reuts aveugles
ou inconscients, lisez
UN scandale clérical.
L.e parquet chez
le» petits-frères d'Oostacker
Institut du lloolcy,
9, Faubourg Montmartre, 9, Paris
923
L'exode des tisserands
français en Belgique.
Guérison de l'Ivrognerie
riiisliluL du Zcxa,
9, rue du Faubourg Monluiarlre, 9,
Paris. 923
i x
Bijzondere speciali-
teiteii van portrellcn op mat pa
pier, zooals album kaarten en aile
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Kunstige uitvoering-
van vergrootingen. - 'ftreksels van
oude portretten, enz., enz., gewaar-
borgd dat zij met veranderenT On
aanvraag begeef ik mij len huize voor
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Louis DUHAMEEUYV- PACCO,
Tempelstraat17, Yper
Etat-Civil cTYpres,
DEUX
l'une de 10 fr. el l'autre de 16 fr.
par mois
S'ADRESSER
au Kalfvaai'i, ir 59,
VILLE D'YPIIES.
Le conseil (l'adminis
tration de la susdite
école procédera le Sa
medi 5 14 c e m l> r e
190B, 10 1/2 heures du matin,
en présence de M. le commandant de
la place et sous (approbation ulté
rieure de Monsieur le ministre deHa.
guerreà I adjudication publique de la
prise ferme, pendant l annee 1904,
du FUMIEJlri. provenir des
chevaux de la susdite ecole.
Le cahier des charges et modèle de
soumission pour Iadjudication peu
vent être consultes tous les jours de 9
II heures du matin, dans les bu
reaux du lieutenant payeur DE
BECKLR, a la caserne, où l'adjudica
tion publique aura lieu
Y'pres, le 21 Novembre 1903.
Le Conseil d Administration
Le couvent des petita-frè.-es d'Oostacker
est depuis hier gardé par la gendarmerie.
Le parquet de Gand, au grand complet
(le procureur du roi, deux substituts, trois
juges d'instruction et quatre greffier^, s'est
rendu an couvent. Les magistrats sont res
tés cinq heures l'établissement et y ont
interroge un grand nombre d'enfants et de
petits-frères.
Jusqu'ici, toutefois, aucune arrestation
n'à été opérée
On parle énormément de cette affaire
Gand. Mais il convient d'attendre les ré
sultats de l'enquête, avant de reproduire les
bruits qui circulent.
Voici de nouveaux détails sur cette grave
affaire
Tout lo monde a encore présents la mé
moire les fameux exploits des petits-frères
de Maltebrugge, les affaires de Renaix et
autres.
On se souvient de la condamnation
récente de quatre d'entre eux, de la fuite de
certains autres, et enfin du renvoi de toute
la communauté de Maltebrugge la maison
mèro établie Oostacker.
Cette fois, Oostacker serait devenu le
théâtre de leurs faits odieux.
Depuis trois ou quatre semaines, un en
fant de 12 ans environ, avertit le parquet
des attentats ignobles dont il avait été vic
time de la part de certain petit-fçère. A deux
reprises, pour échapper ces traitements
scandaleux, il avait fui le pensionnat.
Mais il y avait été réintégré par sa mère.
En ces derniers temps, il avait été re
cueilli par de bravesgens du quartiers1 Pier
re. Comme on avait constaté qu'il était at
teint de certaine<infirmités,sur l'origine des
quelles il s'expliqua, on s'empressa de pré
venir la justice. Il raconta que plusieurs de
ses compagnons avaient été l'objet des mê
mes manœuvres que lui, et que d'autres en
core avaient cherché leur salut dans la fui
te.
Le parquet instruisit cette grave affaire.
Hier matin, urne dizaine d'enfants compa
raissaient dans le ca' inet de M. le juge de
Ryckman. Leurs dépositions et leurs aveux
doivent avoir été accablants, attendu que
hier après-midi le couvent d'Oostacker fut
en quelque sorte envahi par l'autorité judi
ciaire.
Quatre voitures y amenèrent MM. le pro
cureur du Roi VNiirth, les substituts De
Buck et Van Mallegem, les juges d'instruc
tion de Ryckman, Herssetls et de Pélichy,
les greffiers G. Philippo, Massaert et Lu-
syne, ainsi que la secrétaire du parquet. Ils
avaiont été précédés p r vingt-quatre gen
darmes, dont six cyclistes, chargés de cer
ner l'établissement.
Tous les petits-frères comparurent succes
sivement et furent confrontés avec les en
fants. Plusieurs de ces derniers reconnurent
certains faits, mais l'instruction se heurta
des réticences obstinées.
11 paraît, en effet, que, prévenus par une
circonstance fortuite, les petits-frères
avaient habilement fait la leçon leurs élè
ves, les prévenant que ce serait commettre
un péché mortel que de révéler le moindre
fait.
Les anciens élèves, ayant quitté l'établis
sement, ont été moins réservés et ont renou
velé leurs accusations antérieures, dési
gnant formellement ceux qu'ils pré endent
être les coupables.
Disons qu'un des frères a pris précipitam
ment la fuite hier matin.
L'instruction a été d'autant plus difficile,
qu'outre le silence et les hésitations de cer
tains enfants, le parquet a rencontré les dé
négations énergiques des frères. On se rap
pellera le fameux serment qui précéda la dé
position d'un petit-frère lors de la reteniis-
sante affaire de Maltebrugge II s'exprima
en effet comme suit Je jure de dire la
vérité, rien DE !a vérité
Le parquet est resté Oostacker depuis 2
heures jusqu'à 7 heures. A côté de faits ré
cents, on en a dévoilé d'autres qui se seraient
passés antérieurement, charge d'individus
résidant actuellement dans des maisons si
milaires.
Une des victimes nous a raconté les actes
ignobles et odieux dont elle aurait été l'ob
jet soit le jour, soit la nuit
Jusqu'à présent, aucune arrestation n'a
été opérée. Le couvent reste gardé par la
gendarmerie.
M. le juge d'instruction de Ryckman con-
t nue l'instruction de cette affaire.
Chose curieuse, cent soixante petits-frè
res sont inscrits sur les reg stres officiels de
la commune. Or, d'après ce que nous affir
ment les habitants de l'endroit, le couvent
compterait une popalation presque doub e
d'ensouianes, dont certains n'ont que 15
ans
On se demande la cause de ce grand
é.art.
Ce scandale prod ut un vif émoi lans e
village si parti-u'ièrement protégé par la
Sainte-Vierg--. Et on se dit que c'est un i rai
miracle que les faits connus aujourd'hui
n'aient pas élé révélés plus tôt.
On nouveau et merveilleux produit qui
fait pousser les cheveux aux personnes
chauves et la barbe aux imberbes
vient d'être découvert par le
spécialiste le plus renommé du monde.
Un échantillon est envoyé gratis et franco
toute personne qui en fera
la demande.
Ce produii possède la qualité extraordinaire
de faire pousser les cheveux très vite et de les
reudre longs, épais et soyeux il rend aussi
les sourcils épais et longs. De même chez les
dames, qu'elles soient complètement chauves,
ou qu'elles aient simplement les cheveux clairs
semés, notre produit rend les cheveux longs et
suveux. Il fait pousser les moustaches et les
barbes plus fortes et rend une barbe mal plan
tée longue et fournie. L'invention fait époque
et pour permettre tout le monde, même aux
moins fortunés, d'essayer ce merveilleux pro
duit, l'Institut envoie toute personne qui en
fait la demande par écrit un paquet comme
échantillon titre gracieux. Inutile d'envoyer
les frais de port, l'Insùlut prenant volontiers
celui-ci sa charge. Prière d'écrire très lisi
blement son nom et son adresse et d'adresser
la lettre la plus grande maison de spécialités
du monde
Au cours d'une enquête sur la situa
tion desouvriers tisserands de la région
d'Armentières, le Temps r peu sus
pect de socialisme, publie d'intéres
sants détails sur l'exode quotidien
d'ouvriers belges en France et l'émi
gration de familles françaises en Bel
gique dans les localités proches de la
frontière.
Dans la région belge voisine d'Ar
mentières, sont groupés, dit le Temps
dans un périmètre restreint, un amas
de villages, dont la presque unanimité
des habitants gagnent leurs salaires en
France. (Je sont les villages de Warnê-
ton (4,000 habitants environ), de Mes
sines (15 1 900 habitants), de Ploeg
steert (2,600 environ),de Neuve-Eglise,
etc. Les ouvriers de ces villages par
tent chaque matin de chez eux en
groupe compact et se rendent dans les
usines françaises d'Armentières, d'Hou-
plines, de Frolinghien, de Pérenchies.
La vie en France étant forcément
plus onéreuse dans une grande nation
accablée d'impôts, comme la France,
que dans un petit pays sans charges,
comme la Belgique, il en résulte que
les salaires, même les salaires de l'in
dustrie textile, sont plus élevés de ce
côté-ci de la frontière que de l'autre.
L'ouvrier belge, né malin, s'est vite
rendu compte de cet état do choses et
il a pris un parti il gague son salaire
en France et va lo dépenser en Belgi
que. Mais l'ouvrier français, qui a au
tant d'esprit que lui,s'e«t décidé énii-
grer eu Belgique et le village de Bizet
belge (près de Ploegsteert, une lieue
de Messines) qui est la continuation
du Biz t français,où l'on ne consomme
que desaliments belges est presque
entièrement peupléd'ouvriers français,
et il compte 2,000 habitants.
Uue femme de tisserand français,
installé en Belgique, a exposé son bud
get au rédacteur du Temps de la
manière suivante
Je gagne 12 francs par semaine et
mon mari 15. Si nous habitions Armen
tières, nous serions obligés de nous en
detter, car nous ne sommes mariés que
depuis trois ans et nos meubles ne sont
pas payés Noos arrivons ici presque
faire honneur nos affaires, cause du
bas prix des vivres, mais que de priva
tions. Jamais de bière hde vin Ja
mais de viande depuis les droits de
douane sur la viande étrangère, on la
paye pins cher en Belgique qu'en Fran
ce. Par contre, nous réalisons une éco
nomie d'un sou sur le pain, de 60 cen
times sur une demi livre de café, tout
compté d'un franc au moins sur l'épi
cerie, et de 1 fr 25 sur le loyer. Nous
ne payons que 3 francs pour une petite
maison de trois pièces.
En somme, les gains s élèveDt 2/
francs.
Ce ménage de tisserands, composé de
quatre personnes, parvient, en Belgi
que, limiter ses dépenses hebdoma
daires 26 fr 50, &ans manger de vian
de et non compris les achats de vête
ments, ce qui montre quel courage il
leur faut pour lutter contre la gêne. Et
la situation de ces métrages n'est pas
la pire, ainsi que le constate 1 enquête
de notre confrère parisien.
Un paquet de ce remède extraordinaire
sera envoyé franco comme échantil
lon tous ceux qui en feront la
demande par écrit.
Peut être pris dans du Café, du Thé on
dans la nourriture a l'insu du buveur.
Le guérit complètement et pour
toujours.
Préparé sous le contrôle de M. Lévy,
Pharmacien de l'Dniversité
de Paris
L'ivrogne peut être sauvé par l'aide de la
femme. C'est-là une cure qui vaut mieux que
tous les discours du monde sur la tempérance,
car ce remède produit l'effet merveilleux de dé
goûter l'ivrogne de l'alcool. 11 opère si silen
cieusement el si sûrement que la femme, la
sœur ou la fille de l'intéressé peuvent lui don
ner le remède son insu et sans qu'il ait ja
mais besoin de savoirce qui acausésa guérLon.
Dernièrement, une dame s'est exprimée
peu près comme suit
t Oui, j'ai employé ce remède l'insu de
mon mari et il l'a complètement guéri. C'était
un bon mari quand il n'avait pas bu, mais,
malheureusement, il était presque toujours
en étal d'ivresse. Je vivais dans une crainte
perpétuelle dans la honte et le désespoir,
dans le déshonneur et la misère Mais pour-
quoi parler de cela d'autres N'est-ce pas
miraculeux que la femme elle-même puisse
de ses mains opérer la guérison et transfor-
mer sa demeure, où régnait le désespoir et
la misère en un palais radieux.
Cet excellent remède a réconcilié des mil
liers de familles, sauvé des milliers d'hommes
de la honte et du déshonneur et en a fait des
citoyens vigoureux et des hommes d'affaires
capables il a conduit plus d'un jeune homme
sur le droit chemin du bonheur et prolongé de
plusieurs années la vie de beaucoup de per
sonnes.
L'Institut qui possède ce remède, en envoie
tous ceux qui en font la demande par écrit
un échantillon gratis et franco el d'une quan
tité suffisante pour que chacun puisse se ren
dre compte de son efficacité et de sa sûreté.
Le remède est garanti absolument inoffens'f.
N'attendez pas écrivez dès aujourd'hui
i
Pour éviter foule erreur, le
dentiste Hau rice ilIEIER,
(le Cour liai, l'honneur d'in
former sa nombreuse clientèle
ainsi que les personnes qui au
raient l'intention de venir le con
sulter qu'il y a un nouveau den
tiste portant le même nom et avec
lequ< I il n'a aucune relation
commerciale, qui vi« nt Ypres
deux maisons de sa demeure.
Il les prie de bien informer
s'ils sont chez l'ancien dentiste
Maurice MKIFK, de Courtrai, qui
est consulter Y près depuis
16 ans chez YlmB Veuve V A M
K.KMMFL, Grand'Place, 5 (mai
son fermée) les Lundi, Jeudi et
>amedi, de 9 4 h.
Il n'a ni frère, ni fils, ni parent
chargé de représenter sa maison.
si**-* X
17, TEMPELSTRAAT, 17,
Y P E R.
SPECIALITEITEN van CHEVALETS.
du 13 au 19 Noœmhie 1903.
Naissances
Vanaerde, Louise, rue des Riches Claires.
Degryse, Jules, Chaussée de Zonnebeke.
Gabriel, Alixe, rue Schuttelaere Vanden-
bilcke, Georges, rue des D éfies Doolaeghe,
Edgard, Plaine d'Amour. Behaeghel, Marie,
Chaussée de Dixmude. Viaene, Marguerite,
rue de Lille. Vandamme, Irma, rue des
Boudeurs.
Mariages
Laseure, Jules, forgeron, et Vanassche, Ma
rie, sans profession, tous deux Ypres.
Baekeland, Alphonse, facteur des postes, et
Bruynsteen, Marie, tailleuse, tous deux
Ypres.
Décès
De Pauw, Rosalie, 72 ans, sans profession,
veuve de Sonck. Séraphin, chaussée de Vla-
mertinghe.Ligneel, Ernest, 21 ans. ouvrier
agricole, célibataire, rue Longue de Thourout.
ilevos, Pierre, 76 ans, carrossier, époux
de l) ichy, Pélagie, chaussée de Zonnebeke.
Derulle, Ainand, 72 ans, tisserand, veuf de
llorideyne, Clémentine, époux de Monfiu,
Nathalie, rue de la Lune. Depuydt, Henri,
10 mois, chaussée de Dickebusch. Clarys,
Mathilde, 39 ans. sans profession, épouse de
Derinck, Ambroise, chaussée de Vlamertinghe.
V P R H S EXTRA.
Le Ll Colonel Adj TE. M. Président
Daufresne de la Chevalerie.
P A E ordonnance:
Le Lieutenant-Payeur
V. DE BECKER.
Vjr-es, impr. LAMBIN-MATHEE,
rue de Dixmude 53.