Adjudication. PHOTOGRAPHIE A LOUER ATTENTION Louis Duhsmeeuw-Pacco, école d'équitation. Pa reuts aveugles ou inconscients, lisez UN scandale clérical. L.e parquet chez le» petits-frères d'Oostacker Institut du lloolcy, 9, Faubourg Montmartre, 9, Paris 923 L'exode des tisserands français en Belgique. Guérison de l'Ivrognerie riiisliluL du Zcxa, 9, rue du Faubourg Monluiarlre, 9, Paris. 923 i x Bijzondere speciali- teiteii van portrellcn op mat pa pier, zooals album kaarten en aile andere groolten. Kunstige uitvoering- van vergrootingen. - 'ftreksels van oude portretten, enz., enz., gewaar- borgd dat zij met veranderenT On aanvraag begeef ik mij len huize voor bel trekken van groepen alsook voor aile andere werken. Ik irek aile dage en in aile weder. Veruiaking- en dovee- i-en van onde kadurs. Gravnren in liet nieuw wassclien zontler zo le beschadigen Fncadreeren van printen en porirelten in aile slach. MA G A ZIJN VA M SP LE GELS FRONTONS VOOR SPIEGELS. 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Le Conseil d Administration Le couvent des petita-frè.-es d'Oostacker est depuis hier gardé par la gendarmerie. Le parquet de Gand, au grand complet (le procureur du roi, deux substituts, trois juges d'instruction et quatre greffier^, s'est rendu an couvent. Les magistrats sont res tés cinq heures l'établissement et y ont interroge un grand nombre d'enfants et de petits-frères. Jusqu'ici, toutefois, aucune arrestation n'à été opérée On parle énormément de cette affaire Gand. Mais il convient d'attendre les ré sultats de l'enquête, avant de reproduire les bruits qui circulent. Voici de nouveaux détails sur cette grave affaire Tout lo monde a encore présents la mé moire les fameux exploits des petits-frères de Maltebrugge, les affaires de Renaix et autres. On se souvient de la condamnation récente de quatre d'entre eux, de la fuite de certains autres, et enfin du renvoi de toute la communauté de Maltebrugge la maison mèro établie Oostacker. Cette fois, Oostacker serait devenu le théâtre de leurs faits odieux. Depuis trois ou quatre semaines, un en fant de 12 ans environ, avertit le parquet des attentats ignobles dont il avait été vic time de la part de certain petit-fçère. A deux reprises, pour échapper ces traitements scandaleux, il avait fui le pensionnat. Mais il y avait été réintégré par sa mère. En ces derniers temps, il avait été re cueilli par de bravesgens du quartiers1 Pier re. Comme on avait constaté qu'il était at teint de certaine<infirmités,sur l'origine des quelles il s'expliqua, on s'empressa de pré venir la justice. Il raconta que plusieurs de ses compagnons avaient été l'objet des mê mes manœuvres que lui, et que d'autres en core avaient cherché leur salut dans la fui te. Le parquet instruisit cette grave affaire. Hier matin, urne dizaine d'enfants compa raissaient dans le ca' inet de M. le juge de Ryckman. Leurs dépositions et leurs aveux doivent avoir été accablants, attendu que hier après-midi le couvent d'Oostacker fut en quelque sorte envahi par l'autorité judi ciaire. Quatre voitures y amenèrent MM. le pro cureur du Roi VNiirth, les substituts De Buck et Van Mallegem, les juges d'instruc tion de Ryckman, Herssetls et de Pélichy, les greffiers G. Philippo, Massaert et Lu- syne, ainsi que la secrétaire du parquet. Ils avaiont été précédés p r vingt-quatre gen darmes, dont six cyclistes, chargés de cer ner l'établissement. Tous les petits-frères comparurent succes sivement et furent confrontés avec les en fants. Plusieurs de ces derniers reconnurent certains faits, mais l'instruction se heurta des réticences obstinées. 11 paraît, en effet, que, prévenus par une circonstance fortuite, les petits-frères avaient habilement fait la leçon leurs élè ves, les prévenant que ce serait commettre un péché mortel que de révéler le moindre fait. Les anciens élèves, ayant quitté l'établis sement, ont été moins réservés et ont renou velé leurs accusations antérieures, dési gnant formellement ceux qu'ils pré endent être les coupables. Disons qu'un des frères a pris précipitam ment la fuite hier matin. L'instruction a été d'autant plus difficile, qu'outre le silence et les hésitations de cer tains enfants, le parquet a rencontré les dé négations énergiques des frères. On se rap pellera le fameux serment qui précéda la dé position d'un petit-frère lors de la reteniis- sante affaire de Maltebrugge II s'exprima en effet comme suit Je jure de dire la vérité, rien DE !a vérité Le parquet est resté Oostacker depuis 2 heures jusqu'à 7 heures. A côté de faits ré cents, on en a dévoilé d'autres qui se seraient passés antérieurement, charge d'individus résidant actuellement dans des maisons si milaires. Une des victimes nous a raconté les actes ignobles et odieux dont elle aurait été l'ob jet soit le jour, soit la nuit Jusqu'à présent, aucune arrestation n'a été opérée. Le couvent reste gardé par la gendarmerie. M. le juge d'instruction de Ryckman con- t nue l'instruction de cette affaire. Chose curieuse, cent soixante petits-frè res sont inscrits sur les reg stres officiels de la commune. Or, d'après ce que nous affir ment les habitants de l'endroit, le couvent compterait une popalation presque doub e d'ensouianes, dont certains n'ont que 15 ans On se demande la cause de ce grand é.art. Ce scandale prod ut un vif émoi lans e village si parti-u'ièrement protégé par la Sainte-Vierg--. Et on se dit que c'est un i rai miracle que les faits connus aujourd'hui n'aient pas élé révélés plus tôt. On nouveau et merveilleux produit qui fait pousser les cheveux aux personnes chauves et la barbe aux imberbes vient d'être découvert par le spécialiste le plus renommé du monde. 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Prière d'écrire très lisi blement son nom et son adresse et d'adresser la lettre la plus grande maison de spécialités du monde Au cours d'une enquête sur la situa tion desouvriers tisserands de la région d'Armentières, le Temps r peu sus pect de socialisme, publie d'intéres sants détails sur l'exode quotidien d'ouvriers belges en France et l'émi gration de familles françaises en Bel gique dans les localités proches de la frontière. Dans la région belge voisine d'Ar mentières, sont groupés, dit le Temps dans un périmètre restreint, un amas de villages, dont la presque unanimité des habitants gagnent leurs salaires en France. (Je sont les villages de Warnê- ton (4,000 habitants environ), de Mes sines (15 1 900 habitants), de Ploeg steert (2,600 environ),de Neuve-Eglise, etc. Les ouvriers de ces villages par tent chaque matin de chez eux en groupe compact et se rendent dans les usines françaises d'Armentières, d'Hou- plines, de Frolinghien, de Pérenchies. La vie en France étant forcément plus onéreuse dans une grande nation accablée d'impôts, comme la France, que dans un petit pays sans charges, comme la Belgique, il en résulte que les salaires, même les salaires de l'in dustrie textile, sont plus élevés de ce côté-ci de la frontière que de l'autre. L'ouvrier belge, né malin, s'est vite rendu compte de cet état do choses et il a pris un parti il gague son salaire en France et va lo dépenser en Belgi que. Mais l'ouvrier français, qui a au tant d'esprit que lui,s'e«t décidé énii- grer eu Belgique et le village de Bizet belge (près de Ploegsteert, une lieue de Messines) qui est la continuation du Biz t français,où l'on ne consomme que desaliments belges est presque entièrement peupléd'ouvriers français, et il compte 2,000 habitants. Uue femme de tisserand français, installé en Belgique, a exposé son bud get au rédacteur du Temps de la manière suivante Je gagne 12 francs par semaine et mon mari 15. Si nous habitions Armen tières, nous serions obligés de nous en detter, car nous ne sommes mariés que depuis trois ans et nos meubles ne sont pas payés Noos arrivons ici presque faire honneur nos affaires, cause du bas prix des vivres, mais que de priva tions. Jamais de bière hde vin Ja mais de viande depuis les droits de douane sur la viande étrangère, on la paye pins cher en Belgique qu'en Fran ce. Par contre, nous réalisons une éco nomie d'un sou sur le pain, de 60 cen times sur une demi livre de café, tout compté d'un franc au moins sur l'épi cerie, et de 1 fr 25 sur le loyer. Nous ne payons que 3 francs pour une petite maison de trois pièces. En somme, les gains s élèveDt 2/ francs. Ce ménage de tisserands, composé de quatre personnes, parvient, en Belgi que, limiter ses dépenses hebdoma daires 26 fr 50, &ans manger de vian de et non compris les achats de vête ments, ce qui montre quel courage il leur faut pour lutter contre la gêne. Et la situation de ces métrages n'est pas la pire, ainsi que le constate 1 enquête de notre confrère parisien. Un paquet de ce remède extraordinaire sera envoyé franco comme échantil lon tous ceux qui en feront la demande par écrit. Peut être pris dans du Café, du Thé on dans la nourriture a l'insu du buveur. Le guérit complètement et pour toujours. Préparé sous le contrôle de M. Lévy, Pharmacien de l'Dniversité de Paris L'ivrogne peut être sauvé par l'aide de la femme. C'est-là une cure qui vaut mieux que tous les discours du monde sur la tempérance, car ce remède produit l'effet merveilleux de dé goûter l'ivrogne de l'alcool. 11 opère si silen cieusement el si sûrement que la femme, la sœur ou la fille de l'intéressé peuvent lui don ner le remède son insu et sans qu'il ait ja mais besoin de savoirce qui acausésa guérLon. Dernièrement, une dame s'est exprimée peu près comme suit t Oui, j'ai employé ce remède l'insu de mon mari et il l'a complètement guéri. C'était un bon mari quand il n'avait pas bu, mais, malheureusement, il était presque toujours en étal d'ivresse. Je vivais dans une crainte perpétuelle dans la honte et le désespoir, dans le déshonneur et la misère Mais pour- quoi parler de cela d'autres N'est-ce pas miraculeux que la femme elle-même puisse de ses mains opérer la guérison et transfor- mer sa demeure, où régnait le désespoir et la misère en un palais radieux. Cet excellent remède a réconcilié des mil liers de familles, sauvé des milliers d'hommes de la honte et du déshonneur et en a fait des citoyens vigoureux et des hommes d'affaires capables il a conduit plus d'un jeune homme sur le droit chemin du bonheur et prolongé de plusieurs années la vie de beaucoup de per sonnes. L'Institut qui possède ce remède, en envoie tous ceux qui en font la demande par écrit un échantillon gratis et franco el d'une quan tité suffisante pour que chacun puisse se ren dre compte de son efficacité et de sa sûreté. Le remède est garanti absolument inoffens'f. N'attendez pas écrivez dès aujourd'hui i Pour éviter foule erreur, le dentiste Hau rice ilIEIER, (le Cour liai, l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il y a un nouveau den tiste portant le même nom et avec lequ< I il n'a aucune relation commerciale, qui vi« nt Ypres deux maisons de sa demeure. Il les prie de bien informer s'ils sont chez l'ancien dentiste Maurice MKIFK, de Courtrai, qui est consulter Y près depuis 16 ans chez YlmB Veuve V A M K.KMMFL, Grand'Place, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et >amedi, de 9 4 h. Il n'a ni frère, ni fils, ni parent chargé de représenter sa maison. si**-* X 17, TEMPELSTRAAT, 17, Y P E R. SPECIALITEITEN van CHEVALETS. du 13 au 19 Noœmhie 1903. Naissances Vanaerde, Louise, rue des Riches Claires. Degryse, Jules, Chaussée de Zonnebeke. Gabriel, Alixe, rue Schuttelaere Vanden- bilcke, Georges, rue des D éfies Doolaeghe, Edgard, Plaine d'Amour. Behaeghel, Marie, Chaussée de Dixmude. Viaene, Marguerite, rue de Lille. Vandamme, Irma, rue des Boudeurs. Mariages Laseure, Jules, forgeron, et Vanassche, Ma rie, sans profession, tous deux Ypres. Baekeland, Alphonse, facteur des postes, et Bruynsteen, Marie, tailleuse, tous deux Ypres. Décès De Pauw, Rosalie, 72 ans, sans profession, veuve de Sonck. Séraphin, chaussée de Vla- mertinghe.Ligneel, Ernest, 21 ans. ouvrier agricole, célibataire, rue Longue de Thourout. ilevos, Pierre, 76 ans, carrossier, époux de l) ichy, Pélagie, chaussée de Zonnebeke. Derulle, Ainand, 72 ans, tisserand, veuf de llorideyne, Clémentine, époux de Monfiu, Nathalie, rue de la Lune. Depuydt, Henri, 10 mois, chaussée de Dickebusch. Clarys, Mathilde, 39 ans. sans profession, épouse de Derinck, Ambroise, chaussée de Vlamertinghe. V P R H S EXTRA. Le Ll Colonel Adj TE. M. Président Daufresne de la Chevalerie. P A E ordonnance: Le Lieutenant-Payeur V. DE BECKER. Vjr-es, impr. LAMBIN-MATHEE, rue de Dixmude 53.

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Le Progrès (1841-1914) | 1903 | | pagina 4