Recours.
Extension
universitaire.
Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
abonnements nouveaux.
Conseil communal
Dimanche, 15 Décembre 1905.
65e année.
50.
l'union fait la forck.
Cours (le M. DOLLO.
ICommunications.
ie iHmattehe.
Vires acquirit eindo.
PRIX DE L'ABONNEMENT:
poor la ville Par an 4 francs,
p' la province Par an 4 fr 50
Toute personne s'a-
bouiiaiit pour UN AN
recevra, dès présent
et .jusqu'au 31 l>éeeiii-
Lvre prochain, titr-e
gracieux, le Progrès.
Les Grandes Epoques
«le l'Histoire de la Terre.
/re Leçon
DIMANCHE 13'DÉCEMBRE,
3 heures,
Salle de la Bourse.
Prix de la souscription fr. 3-50
A la demande expresse de M. Dollo,
on commencera trois heures très 'préci
ses.
Le comité de l'Exlension de l'Université li
bre de Bruxelles a arrêté Vendredi les résultats
définitifs de l'année sociale 1902-1903 Ils se
ront communiqués l'assemblée générale du
13 courant, 37 comités locaux ont organisé 53
cours et 22 conférences,25 cours,soil près de la
moitié, ont élé accompagnés de projections lu
mineuses. Plusieurs cours ont eu lieu dans les
musées de Rruxelles, et des excursions scienti
fiques ont eu pour but les instituts scientifiques
de la capitale En outre, l'Extension a organi
sé les expériences du pendule qui ont en lieu,
avec un si grand succès, au Palais de Justice
de Bruxelles, au printemps dernier.
Un détail intéressant, révélateur du succès de
l'Extension l'imprimeur de la Société vient
de faire paraître le 11' mille du syllabus du
beau cours sur l'Histoire de la Terre, que pro
fesse l'eminent président de l'Exlension M.
Dollo Ce cours a donc réuni, depuis dix ans
le nombre extraordinaire de 11,000 personnes,
sur tous les points du pays.
Avis aux Yprois qui jusqu'ici au
raient négligé de se faire inscrire.
Le Gouverneur de la Province a
été invité se pourvoir contre la dé
cision de la Députation permanente,
qui a validé nos élections communa
les. Le recours a été pris Mercredi
dernier. Notre réclamation sera exa
minée par l'honorable Ministre de
l'Intérieur, qui dispose d'un délai de
trente jours pour statuer définitive
ment.
La question reste donc entière.
Nous espérons qu'elle recevra en
haut lieu une solution conforme la
loi, car c'est sur elle que nous nous
sommes basés pour protester contre
le résultat proclamé le 18 Octobre
dernier; sans compter que notre récla
mation soulève une question de jus
tice et d'intérêt public.
La Députation permanente nous a
donné tort, c'est vrai, mais quand a-
t-elle jamais donné raison aux libé
raux Ses jugements sont connus
d avance ils ne produisent plus
d'impression. N'est-ce pas elle qui
sans le moindre motif plausible a
annulé nos élections communales de
1890, alors qu'aucun grief sérieux
n avait été formulé contre elles et que
nos amis triomphaient 70 voix de
On s'abonne au bureau du journal, bue de Dixmude, 53, Ypres. Les an
nonces. les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Y pres,
les deux Flandres, le restaut de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du
journal Le Progrès ON TRAITE A FORFAIT.
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
majorité N'est-ce pas elle aussi,
qui, quelques mois plus tard, refu
sait de prendre en considération
la réclamation que les libéraux d'Y-
pres formulaient contre les scanda
leuses élections de la nuit du ir Fé
vrier 1891, qui assuraient 30 voix de
majorité cléricale, alors que la re
quête de nos amis signalait autant
de cas précis de corruption, dont cer
tains eurent les honneurs de la Cour
d'assises
Ces faits sont trop récents ils
ont trop vivement impressionné no
tre population pour qu'il soit besoin
d'insister.
Quoi d'étonnant dès lors, qne nous
ayons essuyé un nouvel échec Ah
si la situation inverse s'était présen
tée Si les libéraux avaient réus
si faire passer leurs candidats
une voix de majorité, ce n'est pas le
Journal d'Ypres qui, en ce cas, se
serait aventuré écrire que toute ré
clamation était condamnée d'avance?
Mais laissons là, pour le moment,
toutes récriminations. Nous nous trou
vons aujourd'hui devant un nouveau
juge. Nous nous en félicitons. Celui-
ci statue sous sa responsabilité et ses
sentences sont soumises au contrôle
de la Chambre, c'est dire du pays.
Il saura prendre sa décision, nous en
avons l'espoir, dans la plénitude de
son indépendance sans autre préoc
cupation que de faire triompher la
justice et le respect de la légalité.
Nous savons que la politique a des
exigences qu'elle livre un vaste
champ aux intrigues de toute nature;
mais notre réclamation implique
côté de questions de fait, une ques
tion de principe.
Si le Ministre, qui est appelé les
trancher, se fonde uniquement sur
l'interprétation de la loi, il trouvera
en elle un guide sûr. Le législateur,
en l'occurrence, a clairement exprimé
sa volonté.
D'Y PRES
Séance publique «lu Samedi
5 Décembre 1903.
La séance publique est ouverte 5
h. 12 m.
Sont présents MM. Colaert. Bourg
mestre-Président Struye. Echevin
Begerem, Boone, Fraeys, Fiers, Van-
denboogaerde, Vanciergbote, D'Huvet-
tere, Vandeupeereboom,Bouquet, con
seillers M. Gorrissen, Secrétaire.
Absent M. Surmont.
Le procès-verbal de la séance du 26
Septembre dernier est approuvé ce
lui de la séance du 7 Novembre est dé
posé sur ie bureau l'inspection des
membres.
Il résulte d'une pièce déposée sur le
bureau que la famille' Vandevyver se
propose de vendre et d'établir des con
structions sur ses propriétés situées
rue du Château d'eau, chaussée de Po-
peringhe, etc. La famille Vandevyver
n'a pa3 été autorisée faire ces con
structions. Quoique cette partie de la
ville dépende des propriétés de la fa
mille Vandevyver, officiellement ce
chemin n'existe pas L'autorisation leur
donnée aboutirait ceci pavage, trot
toirs, égouts, gaz établir tout cela
entraînerait la ville des dépenses
considérables qui n'en retirerait abso
lument rien.
AI D'Huvetlere. La ville a-t-elle
intéiêt s'opposer et défendre l'éta
blissement d'une voie
M. Boone. Il y a cependant inten
tion de la villedeprolonger les bâtisses.
AI Colaert. Nous l'avons fait ob
server, la rue du Château d'eau n'existe
pas là.
M. D'Huvetlere. C'est un chemin
public.
M. Colaert. Là où il cosse, nous
avons le droit de dire vous n'irez pas
plus loin.
M. D'Huvetlere Vous empêchez
les propriétaires de vendre et de con
struire. Laissez les faire avec leurs ter
rains ce qu'ils veulent. Je m'étonne
que la ville s'oppose cela.
M. Colaert. Nos prédécesseurs ont
agi de même.
Une longue discussion s'engage sur
cette question entre MM. Boone, D'Hu-
vettere et Colaert. Finalement le Con
seil décide d'avertir les intéressés pour
éviter les malentendus.
AI Boone voudrait que les membres
du Conseil soient initiés sur les inten
tions du Collège au sujet du nouveau
tracé de la ligne vicinale d'Ypresà
Gheluwe. Il entre dans les intentions
de la Société Nationale des chemins de
fer vicinaux de faire passer le tram
par la rue de Menin, Grand'Place, etc.
Un suivant cette voie, dit l'honorable
conseiller, vous allez briser absolument
l'esthétique de la Place.
AI. Boone a eu l'honneur, dans udo
précédente séance, de faire pressentir
le Conseil communal sur ce point. En
venant de la chaussée de Menin, ou
passerait par la rue du Corbeau, rue
Carton, rue Nouveau Marché au Bois,
rue de Boesinghe, vers la Place Van
deupeereboom. Ce tracé pourrait se
faire, car, après examen, l'honorable
conseiller affirme que les angles ne sont
absolument pas trop droits. Le conseil
a intérêt, dit M Boone, empêcher la
Société d'aller par la rue de Menin et
la Grand'Place.
M. le Bourgmestre C'était le vœu
du Conseil, d'aller par le chemin de
rondeextérieur, lorsque nous nous som
mes réunis une dernière fois. Ce projet
avait donc été approuvé par la société
intercommunale. Je vous ai donné
communication, dans notre dernière
réunion, d'une lettre de la société de
Courtrai. Puisque l'établissement du
tram allait se faire sur le chemin de
ronde extérieur, propriété de la villS,
il n'était que juste que la Société na
tionale des chemins de fer vicinaux
nous indemnisa ponr le terrain et pour
l'abattage des arbres, mais elle n'en
avait cure. J'ai exposé cela en comité
privé.
Il y avait donc lieu de faire nn aou-
veau tracé et d'après moi, il aurait pu
se faire par la chaussée de Menin. rue
du Corbeau, rue Carton, rue de Dix
mude, rue Nouveau Marché au Bois,
rue de Boesinghe, Place Vandenpeere-
boom.
Noos avons examiné la chose et con
sulté M Watelet, ingénieur, qui m'a
donné un plan par la rue du Corbeau
en coupant un coin du rempart et en
trer dans la rue Carton. L'angle est
obtus. Le coin de cet angle devrait être
exproprié, puisqu'il faut un rayon de
25 mètres. Le tram aurait été rejeté de
l'autre côté de la rue en longeant la
maison de M. D'Huvettere, pour conti
nuer par la rue Nouveau Marché au
Bois, ru9 de Boesinghe, rued'Elver-
dinghe la Station La maison de M.
Wyckaert, formant le coin de la rue de
Boesinghe, et le coin de la Face Vau
denpeereboom devraient êtr<- exp'
priés. Il y aurait eu un arrêt a la 1
d'Elverdinghe.
Voilà. La société pourra peut-être
vivre sans exproprier. Comment s'y
prendra-t elle en expropriant
AIBoone. A Menin, on a expro
prié onze maisons.
A1Colaert. C'est là un cas diffé
rent.
Un autre inconvénient. L'usure du
matériel dans une courbe pareille
matériel extrêmement onéreux, de tel
le façon que l'exploitant ne voudra pas
exploiter. De sorte que nous Bommes
réduits ceci défaut de passer par
le chemin de ronde extérieur, car la
société intercommunale ne voudra pas
passer par là si nous exigeons un paie
ment, il nous reste donc une dernière
solution c'est de passer par la ville (rue
de Menin, Grand'Place. rue au Beurre,
etc.) Nous avons reçu une pétition pro
testant contre cette décision.
Si on ne peut pas passer par une au
tre rue, la rue Carton, par exemple, on
ne fera que retarder l'établissement et
même nous u'aurous pas le tram,
moins que l'on ne s'arrête la Bascule.
La question est donc celle-ci Vou
lez-vous le tram,oui ou non, par la rue
de Meniu,Grand'Place,rue au Beurre?
Nous avons dû reconnaître que nous
aurons des inconvénients
M. Boone proteste et cite les incon
vénients qui se sont présentés Gand
avec le tram électrique.
AI. Colaert Je renonce, quant
moi, de passer par la rue au Beurre
par suite des difficultés et n'en parlons
plus.
M Colaert. Il y a peut-être un
autre moyen celui d'aller par la rue
de Menin, la Place, le Marché Bas et
la Place Vandeupeereboom.
M. Boone. Que ferez-vous de votre
rayon de 25 mètres
AI. Colaert. Vous verrez que le
rayon est là non pas de 25 mètres mais
de 40.
M. le Président soumet le plan de ce
projet l'inspection des membres du
Conseil et trouve qu'il n'y a que cette
solution-là moins de ne pas avoir de
tram.
M. Vandenboogaerde. Ne pourrait-
on pas exproprier une partie de l'im
meuble Wyckaert
AI. Colaert - Non. En n'expropriant
qu'une partie des immeubles on n'au
rait que de très mauvaises courbes.
M. Boone. Cette question d'usure
n'est pas de grande importance, il me
semble.
M. Colaert. - Au contraire, c'est une
question très importante.
M. le Président déclare qu'il a cité
tous les inconvénients et qu'il est
bout de son latin.
AI. D Huvellere La solution pro
posée par M. Boone est absolument
impossible elle est hérissée d'incon
vénients et de difficultés.
L'honorable conseiller cite tous ces
inconvénients.
M. Colaert partage la manière de voir
de M. Huvettere. Ce n'est pas, dit
AI. le Présidentune question politique,
ni une question électorale, mais une
question d'intérêt. Nous avons tout
examiné quand vou« aurez examiné
le pour et ie contre, vous arriverez
partager mes idées.
M. Fraeys préconise le chemin de
ronde extérieur par le H"ornnerk en
longeant la voie du chemin de fer.
AI. Colaert. Cela e^t absolument
impossible. D'après le tracé que je
viens de vous indiquer on arrivera di-