Chambre des Représentants. Au Sénat. La question des stands la Chambre. rectement aa grand et au petit Marché au Beurre. Puisqu'il est question de transférer le marché anx légumes dans le petit Marché au Beurre. M Vandenboogaerdc ne prévoit pas l'arrivée d'une grande quantitéde beur re par le tram de Gheluwe il en sera peut-être autrement au uépart. MColaert. Gouverner c'est pré voir. Il y aura moyen, je pense, d'atti rer le trafic par la ligne de Poelcappel- le, S'Julien, S1 Jean. Il y a là un grand aggloméré. M. Fraeys. Vous ne tenez pas compte des trépidations du sol pour les malades de l'Hôpital M. D'Huvettere. Ce serait un mo tif pour faire partir votre Hôpital. M. Colaert. Je n'osais pas le dire. M. Boone. Vous disiez tantôt que vous aviez certaines craintes pour les Halles par suite des trépidations. M. Colaert. Dans tous les cas, ce serait moins fâcheux pour l'hôpital que pour les Halles. M. Fraeys insiste sur le cas qu'il vient de citer. M. Colaert .—Cela pourrait peut-être faire du tort aux typhoïdes. Quoi qu'il en soit, nous songerons cet inconvé nient, tout l'heure, en comité secret. Dans toute cette question, l'opinion publique a évidemment 6on mot dire. M. D'Huvettere exige une surveillan ce plus active pour la voie cyclable longeant la chaussée de Zonnebeke. if. Colaert. Il sera tenu compte de vos observations. M. Boone prie le Collège d'utiliser les vieux pavés provenant des routes de l'Etat pour améliorer le chemin conduisant au cimetière du côté de la chaussée de Zonnebeke. Ce chemin est un vrai bourbier. M. le Président répond que ces vieux pavés ont tous été utilisés. Des propo sitions seront faites pour la réfection de la voirie urbaine et il sera fait droit la demande de M. Boone. 2. Propriétés communales: appro bation procès-verbal vente d'arbres. Le Conseil approuve le procès-ver bal de la vente d'arbres croissant sur les propriétés de la ville situées Boesingho et Ypres tenue le 23 Novem bre 1903. Cette vente a produit plus de 8,000 francs. (1) 3. Finances communales dépôt du budget de la ville pour 1904. Une copie pourra être remise, Luadi grochain, aux membres du Conseil. n siégera en commissions, Samedi 12 cl,à 5 heures et la discussion du budget aura lieu, en séance publique, Samedi 19 Décembre. Adhésion. 4 Instruction primaire liste des ayant-droit l instruction gratuite et fixation de la part contributive du Bureau de Bienfaisance. Il résulte d'une délibération de cette administration charitable, que la Com mission a fixé 8 francs par tête d'en fant la part contributive des ayant- droit l'instruction gratuite Il y a 467 enfants du sexe masculin et 164 du sexe féminin inscrits sur la liste. Avis favorable 5. Abattoir tarif règlement du droit a'abattage. Il a été procédé une enquête de commodo et ineommodo au sujet du tarif lèglement du droit d'abattage. Après les explications fournies par le Collège, les bouchers se sont rallié- l'ancien mode de perception, c'est-à- dire la taxe perçue au kilo. if. Begerem. N'ont-ils pas fait quelques demandes M. le Président. En effet Ils ont fait quelques demandes qui ont été im médiatement exposées au directeur avec prière de les examiner et d'en faire rapport. (1) Quelle bonne aubaine pour noire maïeur, le Roi de la Finance 8.000 francs ajouter son fameux boni de fr 89,859-78 (sur le papier bien en tendu). Malheureusement pour lui, on verra fondre, sous peu, celte somme, comme la neige. A peine en restera-il 5,000 fr. Quel administrateur (N. d. I. R). Le Conseil après avoir pris connais sance de ct-s demandes adopte le tarit- règlement du droit d'abattage. 6. Fabrique d église S1 Jacques .- compte 1902 et budget 1904 Le compte de 1902 se clôture avec un déficit de fr. 3,290-53 if. le Président constate en vérifiant le compte que ce déficit diminue d'an née en année. (1) D'ici 7 8 ans, il n'y aura plus de déficit, dit M. Colaert. Avis favorable. Le budget pour 1904 de cette fabri que d'église s'élève en recettes et en dépenses la somme de fr. 9,723 62 On a ajouté aux recettes une somme de fr. 3,450-18 pour équilibrer. Avis favorable. 7. Bureau de bienfaisance compte 1902 et budget 1904. Puisqu'il entre dans les intentions du Conseil d'examiner le compte et le budget en sections, if. le Président pro pose de se réunir, Samedi 12 c', 4 heures. Adhésion La séance publique est levée 6 h. 30 m. Wettinck au sujet de l'accident surve nu au charbonnage de G >sson-Lagas-e. Après divers échanges de vues, l inter pellation est close et la séance est levée 5 heures. Séance du ifercredi 9 Décembre 1905. Suite de la discussion générale du budget de l'instruction publique, if. Demblon continue son discours de Ven dredi dernier II se plaint notamment de ce que les enfants dispensés du cours de religion soient, de ce fait, pri vés d'un cours de morale indépendan te universelle, extraite d'un résumé de tous les cultes. En conclusion, l'ora teur invite les instituteurs lutter sans trêve et sans relâche contre l'ingérence du clergé dans l'école if. Hymans prononce un discours, fréquemment interrompu, et dont il est presque impossible de faire appré cier la justesse et la force d'argumen tation par un simple résumé. A continuer M. Pil, député de Fumes, a, en séance de Mardi dernier, déposé sur le bureau de la Chambre son rapport sur le projet de loi érigeant Poelcapelle en commune distincte de Langemarck. Verspreeuicen d'Anvers dépose une série d'amendements et M. le chanoine Keesen continue son discours et son apologie de la loi, le tout sans grand intérêt. Par motion d'ordre, if. Lambiotte re lit le discours qui a été prononcé par le Roi, en réponse aux félicitations du Sénat l'occasion de la naissance du priuce Charles. Le roi, dit-il, est sorti de son rôle constitutionnel, if. Van- denheuvel répond qu'on ne peut repro cher au Roi d'avoir des idées person nelles. Il suit les traditions de son illus tre père if. Lambiotle réplique que le Roi n'a pas le droit d'avoir une politi que en opposition avec celle du pays. C'est contraire la Constitution Après une nouvelle réplique de M. Vanden- heuvel, et un discours de M Picard qui critique son tour certains passa- ges du discours du Roi, l'incide'nt est Cl08. Reprise de la discussion sur les acci dents du travail. if. Clasys-Boiiuaertrapporteur,jus tifie les conclusions de son rapport et attend avec confiance le vote du Sénat. Quelques observations sont encore présentées par d'autres orateurs. De main, continuation de la discussion. Séance du ifercredi 9 Décembre 1903. Suite de la discussion de la loi sur les accidents du travail II n'y a no ter que deux discours d'abord celui de if. De Costersénateur de Louvain qui proteste contro l'obligation de l'as surance, laquelle aboutit le projet de loi, et en montre les dangers. Ensui te celni de if. Picard qui déclare qu'il votera la loi, quoique imparfaite, par- cequ'elle constitue un grand pas en fa veur des ouvriers. Le discours de M. Picard est fort écouté et l'on applau dit. Demain, continuation de la discus sion. M Nolf s'était fait inscrire pour dis cuter cette question. M. Colaert usant du droit qui est ré servé au rapporteur de tout budget, prit la parole avant lui. Nous reproduisons son discours d'a près les Annales avec la réponse du Mi nistre, la question intéressant nos con citoyens, peu importe par qui elle ait été traitée. M. COLAERT, rapporteur Messieurs, plusieurs reprises j'ai demandé au gouver nement de vouloir intervenir, non pas con currence d'un tiers mais concurrence de moitié, dans les frais d'établissement do tirs la cible dans les villes de province. M. BETHUNE. C'est absolument in dispensable. M. COLAERT, rapporteur. Je suis heureux de constater l'appui que ma de mande rencontre mes côtés, dès que je la formule. Il y a deux ans, l'honorable ministre de l'intérieur acquiesçait ma demande. Il me promit alors de déposer, dans le courant de la même session, un projet de loi en vertu duquel l'intervention de l'Etat dans les frais de construction de stands serait portée du tiers la moitié de la dépense. Depuis lors, notre honorable collègue, M. Nolf, est intervenu par voie de question, si je ne me trompe, pour demander l'honora ble ministre où en était la chose. Derechef, 1 honorable ministre de l'intérieur a promis de déposer un projet de loi modifiant la loi de 1895 dans le sens que je viens d'indi quer. Depuis lors, plus rien. Le budget de l'an née dernière n'a pas été discuté et, la fa veur de ce défaut de discussion, la question de l'augmentation de subside de l'Etat pour la construction de stands de tir a été perdue de vue. J'insiste nouveau pour que l'honorable ministre veuille bien déposer enfin le projet de loi annoncé J'espè e bien, qu'après les promesses répétées qu'il nous a faites, il ne nous forcera pas faire usage de notre initiative parlementaire pour arriver la so lution indiquée L intervention du tiers se justiâait peut- être au début, alors que les coramunesne-'6 montraient guère disposés établir ^es stands. Mais, depuis lors plusieurs cputbu" nés ont pris l'initiative de la création de pa reils stands. La ville d'Ypres ne demande pas mieux que de suivre leur exemple, et le stand qu'elle pourrait établir serait certai nement un des plus convenables du PHJS,' puisqu'il pourrait y être eré> des cibles 3 une distance de 1,000 mè res environ. Mais aussi longtemps que l'intervention de 1 Ltaf Séance du Jeudi 3 Décembre 1903. Suite de la discussion générale du budget de l'Instruction publique. if Daens, en flamand, réclame son tour l'instauration de l'instruction obligatoire eu Belgique Au lieu d'éle ver chaque jour le nombre des gendar mes, on ferait mieux d'augmenter le nombre des écoles. if. Giroul accuse le gouvernement d'être aux ordres du clergé et de la cu rie romaine. Quoi qu'étant l'auteur de la loi scolaire, le gouvernement ne le fait pas respecter. L'orateur cite des faits. Le gouvernement trahit l'ensei gnement officiel. La Chambre après avoir repoussé l'amendement de M. Vandervelde, re latif la Bibliothèque, vote le budget des non-valeurs et remboursements. if. Giroul reprenant son discours, s'élève contre la cléricalisation de l'en seignement tous les dpgrés. Il con state que le niveau intellectuel du per sonnel enseignant a baissé considéra blement. Le devoir des amis de la liberté est de faire bloc contre les en nemis de nos libertés constitutionnel les if. Buyl revient sur le refus du mi nistre d'augmenter les instituteurs des communes qui sont passées dans une catégorie supérieure. Il signale les trucs employés par certaines adminis trations cléricales pour supprimer les écoles. Séance du Vendredi 4 Décembre 1905 Suite de la discussion générale du budget de l'instruction publique. if Allard insis e en faveur de l'in struction obligatoire L'orateur s'attache faire ressortir que, si les élèves des écoles adoptées remportent des succès importants aux concours, c'est parce que quelques-uns d'entr'eux seulement y prennent part, tandis que les élèves des écoles commu nales y prennent tous part. Il signale la pénurie des instituteurs, ce qui pro vient du peu de conaidér ition et des traitements insignifiants qui leur sont accordés 11 voudrait voir supprimer le jury central qui n'est qu'une fabri que de diplômes M de Ponthière se déclare partisan du système des écoles libres, soit ca tholiques, libérales ou socialistes, tou tes subsidiées par le gouvernement. if. Demblon se déclare hostile ajx concours. 11 proteste contre le système actuel de la loi, qui cousiste obliger les pères de famille exiger l'exemp tion pour leurs enfants au cours de re ligion. C'est le contraire qui devrait être vrai. Ce seraient les pères de fa mille, qui veulent l'instruction reli gieuse pour leurs enfants,qui devraient la réclamer. Séance du Mardi 8 Décembre 1903. La Chambre aborde la discussion de l'interpellation de MM. Dounay et (1 En 1901, le compte de la fabrique d'é glise S1 Jacques se clôturait avec un déficit de fr 3,882-43. (N. d. 1. R.) Séance du Jeudi 3 Décembre 1903 L'ordre du jour appelle la discussion de l'interpellation de if. Hanrez sur le projet du chemin de fer électrique Bruxelles Anvers. M. Hanrez présente son interpellation. Il se déclare adver saire résolu de la concession une so ciété privée. if. Verspreeumen d'Anvers annonce que certains AnversoiB sont hostiles au chemin de fer. Us craignent que le commerce de luxe anversois ne passe Bruxelles. Cependant d'autres Anver- sois en sont partisans, et puisque le chemin de fer électrique constitue un progrès, il vaut mieux le réaliser tôt que tard. ifde Mol insiste sur l'urgence de l'exécution du chemin de fer, peu im porte qu'il y ait concession ou régie. Il somme le ministre de s'expliquer. M. Liebaerl conteste l'urgence du projet II attend qu'un courant favo rable se produise dans la législature pour introduire un projet de loi. M le Président donne lecture d'un ordre du jour de MM. Sam Wiener, de Mot et consorts, ainsi conçu Le Sé nat invite le gouvernement déposer dans le plus bref délai possible un pro jet de loi relatif l'électrique Bruxel- los-Anver et passe l'ordre du jour. ifFris dépose un second ordre du jour portant Le Sénat, prenant ac te des déclarations du gouvernement, et confiant dans la réalisation prochai ne, etc. M. Liebaerl déclare qu'il accepte un des deux ordres du jour. Finalement on se met d'accord sur l'ordre du jour suivant qui est voté l'unanimité Le Sénat, confiant dans la réalisation aussi prompte que possi ble d'uu chemin de fer électrique Bruxelles-Anvers, passe l'ordre du jour, Séance du Vendredi 4 Décembre 1903. A l'ordre du jour figure d'abord la question de M. Wiener relative aux journalistes chinois réfugiés dans la concession européenne, et dont le gou vernement chinois demandait l'extra dition M. de Favereau répond que le corps diplomatique européen en Chine s'est prononcé contre la remise des journalistes aux autorités chinoises. Notre ministre en Chine, M. Joostens, fut pour beaucoup dans cette décision. Suite de la discussion générale du projet de loi sur les accidents du tra vail. M. Hanrez dit que la loi soumise au Sénat est une œuvre provisoire et, est d'avis de la voter telle qu'elle M. Libioulle regrette qu'on n'ait pas inscrit le principe de l'assurance obligatoire dans la loi M Keesen fait l'éloge de la loi, qui d'aprèè lui, constitue un pre mier jalon dans la voie de la pacifica tion sociale et qui met fin une situa tion intolérable. M Vanderkelen propose de modifier la loi su r la garde civique, en ce qui concerne l'emploi de la langue flaman de. Séance du Mardi 8 Décembre 1903. Suite de la discussion du projet de loi sur les accidents du travail. M.

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Le Progrès (1841-1914) | 1903 | | pagina 2