Chroniquedela ville.
Révoltant.
La Ville ei les Hospices.
tes. Eh bien ces ressoui'-
ces considérables epie
beaucoup d'autres lo
calités* nous envient, ne
YP res et Tirlemont.
Société
Les Infatigables.
Malgr les meilleurs soins
Le doigt dans l'œil.
se borne au tiers, la dépense incombant
la vil!- d'Ypres est trop considérable pour
une commune qui ne compte que 17,000 ha
bitants.
Il y a d'autres villes dans les mêmes con
ditions.
M BETHUNE Elles attendent la ré
alisation des promesses du gouvernement
pour procédera l'établissement de stands.
M. COLAERT, rapporteur Je consta
te avec plaisir que l'honorable M. Bethune,
qui est échevin d'Alost, confirme mes paro
les.
Je finis par une dernière considération qui
me semble devoir être acceptée par toute la
Chambre. C'est la suivante la garde civi
que, depuis sa réorganisation, sert non sëu-
lement la défense éventuelle de la localité
laquelle elle appartient, mais doit coopérer
la défense générale du pays.
S'il en est ainsi, la part d'intervention
que nous sollicitons du gouvernement se
justifie amplement.
J'insiste pour que l'honorable ministre
nous promette qu'avant la fin de cette ses
sion, il portera la part d'intervention du
gouvernement la moitié de la somme né
cessaire s'il ne croit pas pouvoir agir ain
si, je m'entendrai avec d'honorables collè
gues je trouverai bien quelques compli-
ces, gauche comme droite pour dépo
ser une proposition de loi. (Rires.)
M. NOLF. Je me rallie aux observa
tions de l'honorable M. Colaertetje renon
ce la parole.
M. de TROOZ, ministre de l'intérieur et
de l'instruction publique. Nul n'ignore,
messieurs, que le gouvernement porte un vif
intérêt aux choses de la garde civique et cha
cun sait qu'au point de vue de l'armée com
me au point de vue de la milice citoyenne,
l'exercice du tir est chose indispensable.
Dès aujourd'hui plusieurs stands existent.
Il y en a, mais établis dans des conditions
combien différentes, Anvers, Malines,
Bruxelles, Louvain, Bruges, Ostende, Rou
ler», Gand, Termonde, Ath, Charleroi, Cltà-
telet, Mons, Morlanwelz, Tournai, Huy,
Liège, Verviers, Arlon, Dinant, etc.
Je veux simplement constater qu'il y a des
slands, mais je suis d'accord pour dire qu'il
en faudrait davantage. Ce qu'on nous de
mande c'est une modification la loi ayant
pour but de décider, que dorénavant l'inter
vention de l'Etat dans l'édificationdes stands
sera de 50 p. c. Ce vœu soulève une question
budgétaire, et vous savez que le ministre de
l'intérieur ne tient pas les cordons de la
bourse Interruption de MVerheyen
Je sais, monsieur Verheyen, que cet as
pect de la question ne yous intéresse pas du
tout, vous n'avez pas de responsabilité
supporter au point de vue budgétaire, mais
d'autre part votre concours m'apporte très
peu de chose. Sourires droite.)
Si je me trouve en présence d'une ques
tion présentant ju.-qu a un certain point îles
aspects contradictoires, les honorables MM
Colaert et Nolf auraient tort de croire que j
n'ai rien fait dans le sens de leurs vues. Je
n'ai pas borné l'intervention du département
la construction proprement dite des stands,
mais j'ai admis qu'il soit tenu compte de la
valeur des terrains.
Plusieurs communes sont actuel'ement en
instance pour obtenir l'intervention de mon
budget, notamment Tirlemont, Courtrai,
Mouscron, Yores, Alost, Saint-Nicolas, Os-
tende, Namur, Spa, etc.
Si jusqu'à présent, il m'a été impossible
de dépenser le crédit prévu, au budget, que
l'on ne s'imagine pas que c'est parce que
l'intervention de l'Etat doit être nécessaire
ment limitée an tiers non, c'est principa'e-
ment raison de questionsd'ordre technique
débattues entre legouve-n^ment et certaines
administrations communales.
Si un jour une modification la loi s'im
pose. j'ai une réserve formuler dès main
tenant.
Il est inadmissible que le gouvernement
soit obligé d'intervenir nécessairement pour
la moitié de la dépense dans la construction
des stands. C'est une faculté qui devrait
éventuellement lui être laissée. Il y a des
stands qui ont coûté des centaines de mille
francs.
Le gouvernement devra toujours conser
ver un droit d'appréciation.
M. COLAERT, rapporteur. Je prends
acte des déclarations faites par l'honorable
ministre, savoir que le gouvernement in
terviendra au besoin jusqu'à concurrence de
la moitié dans la construction et l'établisse
ment de stands. Mais il est évident que, de
même que pour la loi actuelle, où le gouver
nement. n'intervientque pour un tiers, celui-ci
doit pouvoir conserver son droit d'apprécia
tion, sans devoir, en tout cas, intervenir
jusqua concurrence de moitié. Il n'est du
reste pas obligé actuellement non plus d'in-
prvenir jusqu'à concurrence du tiers légal.
M. de TROOZ, ministre de l'intérieur et
e instruction pub'ique. Un tiers et la
tno.tié cela est une différence notable.
M. COLAERT. rapporteur. Parfaite
ment. mais quoi qu'il en soit, je prie le gou
vernement de bien vouloir se donner lui-
même, par un bout de loi, l'autorisation d'in
tervenir dans la mesure que nous indiquons
au lieu de devoir restreindre son interven
tion un tiers Je répète que je prends acte
de la déclaration de l'honorable minLtrequ il
peut même subsidier les communes pour l'a
chat des terrains nécessaires, et dans ces
conditions je suis convaincu que bien des
communes pourront s'entendre avec le gou
vernement.
Mais j'appelle l'attention de l'honorable
ministre sur un auUe point qu'il veuille
bien nous dire quelles sont les conditions
exigéesen fait pour l'établissement de stands.
Le gouvernement a-t-i! arrè'è un systè
me Il y a deux ans que la question a été
discutée, et plusieurs stands ont été condam
nés. Je ne désire pas, quant moi, qu'après
avoir fait une dépense de 30,000 francs pour
l'installation d'un grand stand dans la ville
d'Ypres, je ne désire pas, dis-je, que ce
stand soit condamné.
Un membre a droite On ne peut pas
fixer cependant un chiffre invariable.
M. COLAERT, rapporteur. Il fau
drait une certaine stabilité, parce quesi l'Etat
peut faire de grandes dépenses pour des éta
blissements militaires et pour des arme
ments quelconques, les communes n'ont pas
la même faculté. C'est pourquoi j'insiste au
près du gouvernement pour qu'il nous dise,
non pas immédiatement, mais sans trop tar
der cependant, quel est le système le plus
perfectionné en fait de tir la cible.
M. de TROOZ, ministre de l'intérieur et
de l'instruction publique. Tout cela dé
pend des circonstances.
M. COLAERT, rapporteur Il y a des
situations qui sont connues et l'on pourrait
donner des indications générales aux com
munes.
Il est un fait reconnu, c'est que les
commissions spéciales de notre Con
seil communal cléncal homogène
n'existent que pour la forme, puis
qu'elles ne rendent pas les services
qu'on est en droit d'eu exiger.
Dans notre dernier numéro, nous
avons prouvé comment la 2" commis
sion n se comporte Répétons-le enco
re les iiieiiihros qui lu com
posent font prouve «l'une in
croyable négligence et ne
remplissent u n c n il e m eut
leur mandat. Quand ils sont con
voqués ce qu'on oublie parfois de
faire il n'y a souvent qu'un seul
conseiller qui répond l'appel. Il en
résulte que ces réunions doivent forcé
ment être remises quatre et
même cinq fois, de sorte que les
affaires soumises ces insouciants con
seillers ne sont ni étudiées, ni exami
nées, et restent en suspens peiulnnt
plusieurs mois. Quand il s'agit
enfin de donner une solution ces af
faires, le Conseil communal les ap
prouve telles quelles, au pied levé.
Cela est facile et n'exige ni temps ni
peine aux commissions.
Il en est ainsi notamment pour les
objets relatifs aux Hospices Les peu
zélés membres de la deuxième com
mission se persuadent il faut le croi
re que tout s'y passe régulièrement
et au mieux, comme dans la meilleure
des administrations possibles. Mal*
heureusement, il n'en est
point ainsi.
Cependant, s'il est une comptabilité
qui exige un examen approfondi et
minutieux, c'est bien celle de notre ad
ministration hospitalière, d'autant plus
qu'elle accuse des déficits qui
s'accroissent d'année en an
née d'une manière inquié
tante et un point tel que le Col
lège échevinal n'ose plus
publier les comptes. Il y va
donc non seulement de l'intérêt des
pauvres mais aussi de celui de la ville,
qui, d'après la loi, doit combler
les déficits des administrations
charitables 1
Aussi, les personnes intelligentes des
deux partis se demandent, non sans
raison, comment il se fait qu'une com
mission hospitalière qui dispose,
l'ordinaire, d'un revenu de
350,000 300,000 fir., jugé en
tout temps plus; que istifli-
saut pour faire face tous les be
soins hospitaliers d'une ville de 16,500
habitants, ne parvient pas»
équilibrer ses comp
suffisent plus aujourd'hui. Par suite de
leur incompétence et leurs
imprudents «*-as»pilla-
ges, les Hospices se trouvent forcés,
pour augmenter leurs recettes, de
puiseï' pleines» mains
dans les revenus de la fondation Godt-
schalck qui sont ainsi détournés de
leur emploi déterminé par le généreux
donateur et, en outre, d'enta
mer les» capitaux des legs
qu'ils ont reçus au cours des siècles.
Malgré ces usurpations nos
inconscients marguillers administra
teurs s'empêtrent «le plus;
en pins* dans les défi
cits.
Nous assistons, non sans chagrin,
ce commencement de DILAPIDATION
DU BIEN DES PAUVRES.
M. Colaert, «ce très distingué
bourgmestre comme l'a appelé der
nièrement un de ses flatteurs n'a
malheureusement ni l'autorité, ni le
prestige, ni l'énergie voulues pour ar
rêter ces gaspillages et faire rétablir
l'ordre dans la comptabilité embrouil
lée des Hospices. Il n'oserait pas re
courir des mesures radicales pour
mettre un terme cette DÉPLORA
BLE SITUATION, lié qu'il est par des
considérations politiques. Lui-même
d'ailleurs, est un MÉDIOCRE ADMI
NISTRATEUR et un PRODIGUE. Il
est en outre, DE L'AVEU DES CA
THOLIQUES LES PLUS NOTABLES,
un pitoyable financier qui GASPILLE
d'un cœur léger les ressources de
notre chère ville
Le Journal d'Ypresqui fort pro
bablement ne connaît pas le cas de
Tirlemont, a déjà sa solution.
La Députation Permanente du
Brabant soumet une nouvelle élec
tion, trois cléricaux qui ont été pro
clamés élus Tirlemont, grâce la
R. P. Celle-ci n'a été appliquée que
par suite de la présentation d'une
liste socialiste, qui, elle, a été présen
tée irrégulièrement. La liste n'avait
pas réuni le nombre de parrains vou
lus et l'on avait complété leur nom
bre en ajoutant des noms d'individus
pris au hasard.
La Députation Permanente du
Brabant a décidé que l'élection des
trois cléricaux était irrégulière et el
le a validé l'élection de quatre libé
raux élus la majorité absolue,
leur élection n'étant pas touchée par
la réclamation.
Le Journal d'Ypres trouve que
cette décision doit être annulée na
turellement il s'agit d'une Députa
tion Permanente libérale.
Quant la décision de Bruges,
que nous ne connaissons pas encore
dans ses teneurs, mais qui nous don
ne tort, elle doit être maintenue.
C'est clair. Les cléricaux ne peu
vent jamais avoir tort.
Il fera gai en Belgique, le jour où
le patron du Journal d'Ypres sera
ministre de l'intérieur.
Heureusemeut ce jour est encore
bien éloigné et ne luira,
jamais
1
Ceci s'est passé Bruges.
L'édilité Brugeoise avait défendu
pour la dernière campagne électorale
l'affichage aux endroits qui n'étaient
pas habituellement affectés cet effet
Un agent de police avait cru pouvoir
arracher une affiche cléricale, l'affi
cheur n'ayant pas tenu compte de l'avis
officiel.
L'agent, coupable seulement d'avoir
fait son devoir et d'avoir eu la naïveté
de croire qu'en pays clérical, une dé
fense de l'édilité compte pour tout le
monde, cléricaux compris, fat puni de
h it jours de suspension
Nous dénonçons ce scandale tous
les honnêtes gens
Ici Ypres, pendant la période élec
torale du mois d'Octobre, des enfants
fréquentant certaines écoles cléricales
ont été snrpns en flagrant délit d lacé
ration d'affiches libérales et dénoncés
la police. La Justice n'a pat pour
suivi les délinquants.
Un garçon boulanger a été poursuivi.
Et, ironie, son défenseur de
vant le tribunal a été M' Co
laert, bourgmestre de la
ville, appelé «le par ses
fonctions, faire respecter
les lois et les règlements ÎII
Quel sera le jugement Nous som
mes curieux de le connaître.
Oui. M. Colaert, le respect de la Jus
tice s'en va Mais qui la faute Re
tournez-vous donc de grâce.
Le superbe calendrier donné avec
chaque paquet fin-fin De Beukela-r ne se
paiepas il estfourni gratis comme cadeau.
*rnq>j130joor»
Les fêtes se succèdent, sans inter
ruption. chez nos vaillants gymnastes.
Nous apprenons, en effet, que Di
manche 13 Décembre, la Commission
donnera ses membres un grand bal.
Cette fête dansante commencera 9
heures précises du soir.
Pour déroger aux anciennes habitu
des, la Commission directrice a l'hon
neur de porter la connaissance de ses
membres honoraires que le concert qui
devait avoir lieu en même temps que
le bal sera remplacé, au printemps
prochain, par une magnifique fête
champêtre.
Toutes les lettres que nous recevons au sujet
de l'Emulsion Scott, quelles que soient la con
trée d'où elles viennent et la langue en laquelle
elles se trouvent écrites, s'accordent sur ce fait
L'Emulsion Scott donne toujours les bons ré
sultats qu'on attend d'elle. La chose est réel
lement merveilleuse et surtout importante, si
vous considérez les nombreuses affections con
tre lesquelles on l'emploie et les différents tem
péraments sur lesquels sa bienfaisante influen
ce se l'ait sentir l'explication eu est simple ce
pendant l'Emulsion Scott attaque le mal sa
racine, enrichit le sang et le puilie, régénère
les tissus. Lisez la lettre suivante et n'oubliez
pas ceci ce que l'Emulsion Scott a fait pour
d'autres, elle le fera pour vous aussi.
Gilly-Tart-Allet, 24, rue Brasserie Gilliaux,
le 15 Avril 1903
Messieurs.
Malgré les meil
leurs soins mé
dicaux et autres,
ma fillette restait
faible et chélive,
sans appétit son
cou était couvert
de glandes, son
sommeil peuplé
de cauchemars.
C'est alors que,
constatant l'in
succès de tous
les autres remè
des, j'employai
l'EmulsionScott,
DUPONT. et j'ai |a joie (je
vous faire savoir que, par l'usage de ce bon
remède, ma fillette, âgée de trois ans, est
maintenant bien guérie et très robuste.
François Dupont.
Il n'est pas de guérison complète tant que Ip
germe du mal n'est pas entièrement déraciné.
Eli bien l'Emulsion Scott stimulant l'appétit,
améliorant la digestion, vous fait des chairs et
des muscles solides, vous ramène aux joues de
saines couleurs et, surtout, donne votre sang
la force de résister la maladie dont, ainsi, elle
détruit la cause.
On trouve l'Emulsion Scott dans toutes les
pharmacies. Assurez-vous bien, toutefois, que
le flacon est enveloppé d'un papier, couleur
saumon, qui porte la marque de fabrique le
pêcheur tenant sur son épaule une grosse mo
rue. Un échantillon d'essai, fac-similé de nos
flacons, sera envoyé, franco et recommandé,
contre 0 fr. 50 de timbres, adressés M. G.
Cobbenhagen, pharmacien, 39, rue du Midi,
Bruxelles.
Le Journal d'Ypres qui copie la Patrie
exécutrice des hautes œuvres du parti clérical
et défenseur d'office pour toutes les insanités
que le parti au pouvoir commet sans désempa
rer. a été fort sobre dans le geste qu'elle a es
quissé pour détendre notre députation perma
nente.
Elle s'est bornée signaler un acte de pré
tendue partialité dont il y aurait lieu d'accuser
la députation permanente du Brabant.
Il s'agit de la décision prise par cette dépu
tation permanente concernant les élections
communales de Tirlemunt. Quatre candidats
libéraux ayant obtenu le majorité absolue ont
été proclamés élus
L'élection pour les trots sièges restants fut
annulée et une nouvelle élection ordonnée. Le
gouverneur du Brabant a pris son recours au-