Electeurs
Extension
universitaire.
Le régime
de la terreur.
Situation
embarrassante
Chambre
des Représentants.
La situation financière
de la ville se trouve dans
iin état très précaire
La ville a vendu pour
plus de 250,000 francs
de propriétés I
Si vous voulez éviter la
ruine de votre chère ville
Volez tous, comme un
seul homme, dans la case
sous le nu B.
M. Lit\IST NOLF
La dernière au Volkshuis
L'aspect de la ville.
T is in transia.
Parfaitement guérie
et très forte.
Cours de IL DOLLO.
re de M. Van Humbeek, sur la façon
dont il fallait comprendre et appliquer
la loi scolaire de 1879
Si l'enseignement public, sous le régime
nouveau et même déjà sous celui delà loi de
1842, ne doit être ni catholique, ni protestant,
ni Israélite, écrivail-il, l'instituteur s'inspirera
d'une idée commune toutes les religions en
entretenant ses élèves, ainsi que le gouverne
ment l'a déjà déclaré, de Dieu, de l'âme, ainsi
qne ces grandes vérités morales et chrétiennes
qui, l'honneur de l'humanité, sont devenues
progressivement le domaine de toutes les reli
gions et de toutes les nations civilisées.
Voilà, apportée par un ministre clé
rical, la preuve que toute la campagne
menée contre la loi de 1879 par le
clergé et son parti était une campagne
de mensonge et de diffamation.
C'est la plus belle réponse que nous
puissions faire aux inepties du Journal
d'Ypres et au discours prononcé par
notre intrépide bourgmestre que le
parti catholique ne saura jamais trop
acclamer, ni remercier (style du ré
dacteur en chef du Journal d'Ypres, qui
n'est pas M. Surmont).
M. Colaert,qui n'est pas un sectaire,
a prononcé Dimanche 24 Janvier, un
grand discours au Volkshuis. Le Jour
nal d'îpres ne nous en donne qu'un
résumé et pour cause. L'extrait qui est
livré la publicité est suffisamment
édifiant.
Ecoutez
Que nous reproche-t-on
Notre bonté, notre excès de lienvdl-
lancede modération et d'impartialité.
Ce reproche ce ne sont pas nos ad-
versaires qui peuvent nous l'adres-
ser, ce sont plutôt nos amis.
Aussi, je vous garantis qu'à l'avenir
tout en restant juste, no»s ne mérite-
ronsplus ce reproche. Nous serons bons
avec ceux qui le sont envers nous,
amis pour nos amis. C'est être faible
que d'être trop bon
M. Colaert a recueilli les applaudis
sements frénétiques de l'assemblée, ce
qui démontre l'esprit de tolérance qui
règne dans les milieux cléricaux.
Haine, persécution, partialité pour
tout ce qui ne fréquente pas le Volks
huis, pour quiconque ne consent pas
l'avenir se montrer le plat valet du
pouvoir, tel est le régime que notre
cher Maïenr nous promet.
C'est là le langage d'un despote, lan
gage que l'on trouve aussi dans la bou
che des parvenus.
Nous doutons fort que notre popula
tion soit disposée subir les ukases de
notre Popennghois.
Combien ces menaces nous écartent
des mielleuses promesses faites avant
les élections.
Non, vraiment, c'est M. Nolf qui est
un sectaire. M.Colaert n'en est pas un.
Quand le Journal d'Ypres pourra re
lever dans un discours de M. Nolf des
paroles aussi haineuses, nous le croi
rons.
En attendant nous nous moquerons
de ses affirmations.
Depuis quelques jours, la soirée,
l'Hôtel de Ville s'illumine, les fenêtres
brillent de vives clarté» et les passants
s'arrêtent intrigués, d'autant plus que
quelques ombres se glissent parfois le
long des murs et s'engouffrent dans la
salle des séances.
Ainsi, nous avons reconnu les sil-
houettesde notre mielleux maïenr,poi
tant sous le bras un instrument bizarre
forme allongée et du Président des
Hospices, armé d'un volumineux dos
sier.
Nous avons été aux informations et
voici les renseignements que nous
avons recueillis
Il s'agirait de faire face, aptes les
élections du 7 Février, l'énorme défi
cit créé par l'incurie des administra
teurs des Hospices en recourant un
emprunt devant servir combler le
trou creusé par nos excellents adminis
trateurs
Il parait cependant que cela ne mar
che pas sans peine. Toutes les fortes
têtes du parti sont appelées la res
cousse. D'où ces réunions nocturnes
l'Hôtel de Ville.
Quoi qu'il en soit, nos concitoyens
peuvent penser qu'il ne sortira rien de
bon de ces réunions qu'ils s'apprêtent
délier les cordons de leur bourse. Et,
crânement, le» petits bourgeois aussi
bien que les grands, vous verrez ça
Député littéral d'Ypres.
Les libéraux Yprois qui le saluent
comme l'ouvrier du réveil le salueront
bientôt comme l'artisan de la victoire.
Eloquent sans ostentation, homme
d'action sans en faire montre, le jeune
député flamand conquiert l'estime de
tous ceux qui l'approchent. Le sourire
bienveillant qui tempère un pou de ru
desse de visage, et la continuelle améni
té dont M. Nolf fait preuve lui ont créé
de solides amitiés. Et dire d'un homme
qu'il compte beaucoup d'amis, c'est se
lon l'avis des sages le .meilleur éloge
qu'on puisse en faire
Né pendant l'année terrible M.
Nolf venait en 1891 âgé de 21 ans
s'inscrire au barreau Yprois où il
fait fort belle figure, s'occupait de po
litique, échouant aux élections com
munales de 1895 et de 1903 (faute d'une
voix) Elu député par l'application de
la proportionnelle, dépassa sa réélec
tion de plus de 3000 voix le quorum
Représente la chambre basse les inté
rêts de l'arrondissement la satisfac
tion de tous ne dort pas sur ses lau
riers reste dans les campagnes west-
fiamandes le pionnier ardent des idées
libérales a introduit dans la politique
locale une note si digne qu'elle force le
respect des adversaires.
Je crois bien que sa politique est
bonne et que M Noif pourrait être un
député inamovible.
Journal des Etudiants.
Le Journal d'Y près du 3 Février 1904
nous donne le compte-rendu de la réunion
tenue au Volkshuis Dimanche dernier.
MM. Vandenboogaerde et Lemahieu y ont
pris la parole après M. Struye, dont la voix
s'est épanchée sur la foule comme un écho
embrasé des tendresses de son cœur style
du Journal d'Ypres.
M. Vandenboogaerde s'est défendu d'être
un étranger. Il est bien un zoiseau qui nous
est arrivé de Watou, mais il a passé 40 ans
de sa vie Ypres, il y a eu sept enfants
d'une Yproise et ces 40 années valent bien
les quelques années de M. Nolf, y compris
ses mois de nourrice. Dont acte. M. Van
denboogaerde, d'après le Journal d'Ypres,
a eu un succès d'hilarité. Nous n'en dou-
tons pas. Il a été vraiment spirituel, Dom
mage qu'il ne se produise pas davantage
et qu'il 11e varie pas un peu plus son réper
toire. Son discours est, si nous avons bon
souvenir, la reproduction de celui qu'il a
prononcé en 1899.
M. Vandenboogaerde a parlé ensuite de
M. Iweins qui ne peut contester que son
long célibat a été moins utile sa ville na
tale que le long séjour de M. Vandenboo
gaerde et aussi qu'il y a plus d'Yprois sous
le toit de M. Vandenboogaerde que sous le
sien. L'assemblée a vivement applaudi. M.
Iweins a été confondu, incontestablement.
Enfin M. Vandenboogaerde a signalé
qu'on lui reprochait d'être un transfuge du
parti libéral. Ce qu'il n'a pas contesté. Il
s'est borné dire que toujours il est resté
du parti de l'ordre. Ce que le parti libéral
est tout autant, si pas plus, que le parti clé
rical.
M. Vandenboogaerde s'est arrêté là, ju
geant sans doute qu'il en avait assez dit
pour démontrer que ce serait folie de priver
le conseil communal d'Ypres de ses lumiè
res.
Après lui M. Lemahieu a parlé pour dire
que lui aussi est Yprois quoique né Brielen
et pour affirmer que nul mieux qu'un loca
taire des Hospices n'est même de censurer
cette administration. Il a affirmé ensuite
qu'il ne fait partie d'aucune société secrète.
Très bien, Cyrille). Enfin en un tour de
main il a démoli MM. Iweins et Nolf, qui
a-t-il dit, sont peut être habiles pour blan
chir ce qui est noir, mais ne sauraient dis
cerner entre ce qui est mûr et ce qui est
vert», qualité indispensable pour aller siéger
au Conseil communal, que l'orateur se figu
re être une espèce de potager.
Puis est venu le tour de notre intrépide
bourgmestre, que le parti catholique ne sau
ra jamais trop acclamer, ni remercier foi
de M. Surmont.
M. Colaert a accusé les libéraux de men
tir, d'êtres injustes et ineptes. Il a reproché
M. Nolf de s'être fait leur interprête. Mais
M. Nolf s'est coupé de son propre couteau.
En effet, M. Nolf, après avoir critiqué l'ad
ministration de M. Colaert, a dû reconnaî
tre que les conseillers qui approuvent béné
volement tous les actes de cette administra
tion ne sont pas des imbéciles. M. Nolf a
bien dit qu'ils manquaient d'indépendance,
mais il leur a reconnu des qualités d'ad
ministrateurs. Cela suffit. D'où il résulte
que l'administration de M. Colaert est irré
prochable. C'est très fort et il ne nous éton
ne pas que l'intrépide ait, après ce coup de
maître, été vivement applaudi.
L'intrépide a parlé ensuite des travaux
exécutés, des finances des Hospices et de la
ville. Il a, d'après le Journal, réfuté tout
ce qui a été dit ce sujet, mais sa réfu
tation est soigneusement passée sous si
lence.
Enfin l'intrépide a parlé de l'union qui
règne dans le clan clérical mais il a eu soin
de ne souffler mot du départ de M. Sur
mont. Enfin, il a soulevé des bravos, hour-
rahs, clameurs prolongées en disant qu'il
ne fallait pas faire place aux vipères. (Merci
pour MM. Iweins et Nolf.)
Magistral discours, qui donneraauxYprois
tous leurs apaisements au sujet des faits et
gestes de l'administration de notre éminent
maïeur et une très haute idée de sa person
ne.
M. Boone a parlé son tour pour donner
un solennel et énergique démenti aux injus
tes insinuations dont il a été l'objet de la
part de M. Nolf qui a tronqué ses paroles.
En quoi s'il vous plaît? M. Nolf n'a pas
insinué, mais a dit r° Que M. Boone en
avaitassez de l'administration de M. Colaert
et qu'il se retirait. Est-ce vrai, oui ou non
2" Que M. Boone avait affirmé, dans la der
nière séance du Conseil, que M. Colaert
promettait toujours et ne tenait pas. Est-ce
vrai, oui ou non
En quoi M. Nolf a-t-il dès lors tronqué la
vérité. Si M. Boonea des regretsaujourd'hui,
ce n'est pas une raison pour qu'il devienne
injuste vis-à-vis de ses adversaires.
Enfin, dit le Journal d'Ypres, la salle se
vide lentement et quelques ardents expri
ment le désir de voir M. Fraeys manifester,
comme M. Boone, qu'il n'y a rien de com
mun entre lui et le parti libéral.
Qu'est ce que cela signifie Quel est ce
pacte auquel il est fait allusion
Pourquoi M. Fraeys n'a-t-il pas voulu
parler Lui seul aurait-il conservé quel-
qu'attachement pour le grand disparu du
parti catholique M. Surmont
Le parti clérical a pris sa solde des
individus, qui, moyennant de gros sa
laires, surveillent les maisons des li
béraux, circulent la nuit dans nos
quartiers populeux, insultent et pro
voquent les passants, les molestent,
sous l'œil bienveillant de la police.
Toutes les maisons libérales sont
flanquées de deux 011 trois mouchards,
qui surveillent les entrées et sorties.
II n'y a vraiment que le parti de
l'ordre pour introduire dans notre
paisible ville des moeurs aussi scanda
leuses.
Comme si ce n'était pas de la corrup
tion électorale que de salarier large
ment des individus pour ne rien faire.
Les honnêtes gens apprécieront.
On ne s'amuse pas mal en ville aux dépens
d'un calotin cossu, rentier, qui avait accepté,
aux élections d'Octobre dernier, d'être, dans
son quartier, le trésorier et l'intermédiaire
pour l'achat des votes, lia travaillé ferme et
avec fruit. Les uns disent 80, d'autres disent
100 électeurs qui lui ont prêté l'oreille,
moyennant finance en cas de succès.
Les élections peine passées, la porte du
paisible bonhomme était constamment assaillie
par les gens auxquels il avait promis de l'ar
gent.
La première semaine, il leur disait que les
élections étaient encore en suspens 'T is in
transia nog je ne puis pas encore payer.
Les semaines suivantes, la même chose se
répétait, c'était toujours t 't isin transia il
n'était pas autorisé payer.
Les choses en sont toujours au même point
et le pauvre homme ne sait où donner de la
tête, la sonnette de sa porte carillonne du ma
tin ou soir.
Mais c'est toujours 't is in transia et
dans le quartier il n'a plus d'autre nom que
't is in transia et Dieu sait combien l'on
fait des gorges chaudes sur son compte.
Ce sera t 't is in transia pour le restant
de ses jours. S1 Pietbrnaar.
Séance de Mercredi 27 Janvier 1904.
M. NOLF pose la question suivante
au ministre de l'agriculture
c Est-il vrai qu'il entre dans les intentions
t de M. le ministre de l'agriculture d'ouvrir
les frontières françaises et hollandaises au bé-
tail maigre ou d'autoriser tout au moins
l'entrée de ce bétail provenant des départe-
ments de la Sarlhe, de la Mayenne de Maine
1 et Loire et de Nièvre Le moment des
achats étant là, les intéressés désireraient
être fixés.
Séance du Mardi 2 Février 1904.
M. Van der Bruggenministre de 1 a-
griculture
c L'importation du bétail français devait être
prohibé narce que l'état sanitaire de ce bé-
tail laissait désirer. Cet état est bon mam-
tenant et sous peu un arrêté ministériel ap-
pliquera aux frontières françaises les mesu-
res qui sont en vigueur sur les frontières hol-
landaises. Les animaux destinés aux bou-
chers, seront donc, selon les conditions
habituelles, transportés directement aux
principaux abattoirs du pays. Les vaches se-
ront importées après une quarantaine et
après avoir subies une expérience de tuber-
culine.
La coqueluche, bien que généralement pas
fatale, est pour les enfants une grave maladie
car elle les laisse faibles et en condition bien
précaire. M. Berlemont, d'Ixelles, nous dit,
dans la lettre suivante, l'expérience qu'il en fit
tous les parents ayant un enfant souffrant de
cette terrible et débilitante affection devraient
se faire un devoir d'essaver, tout au moins,
l'Emulsion Scott, qui procura un si merveil
leux soulagement.
Ixelles, 4 Août 1903.
Messieurs
Ma fillette Elvire,
d'une constitu
tion délicate, en
dépit des meil
leurs soins, res
tait très chétive.
A 5 ans elle fut
atteinte de 11 co
queluche, ce qui
acheva de détrui
re sa santé déjà
si chancelante
elle maigrissait
vue d'œil, et je
ne savais plus
que faire. C'est
alors que j'es- Elvire Berlemont.
sayai l'Emulsion Scott dont les résultats furent
vraiment surprenants Aussi, grâce cet in
comparable reconstituant, je suis heureux de
voir maintenant ma fillette parfaitement guérie
et très forte.
Berlemont-Cotel, 27, rue Borrens.
Vous savez combien un pauvre petit enfant
éprouve de difficultés surmonter les accès de
toux, il semble prêt suffoquer vous pouvez
donc apprécier sa juste valeur le soulage
ment qu'il obtiendra de l'Emulsion Scott. Cel
le-ci fait de suite la toux plus douce, plus
aisée, calme et adoucit les muqueuses enflam
mées de la gorge, des poumons, évitant par ce
fait même le chatouillement, l'irritation qui
justement provoquent ces accès. En même
temps l'Emulsion Scott nourrit le corps, le ré
génère elle augmente l'appétit et améliore la
digestion. L'Emulsion Scott aussi fortifie les
nerfs, aide au sain développement des dents et
d'une robuste charpente osseuse et tout cela
parce qu'elle est le plus parfait, le plus savou
reux mélange d'huile pure de foie de morue,
merveilleux remède-aliment naturel, et d'Iiy-
pophosphites de chaux et de soude. Un échan
tillon d'essai, fac-similé de nos flacons, sera
envoyé, franco et recommandé, contre 0 fr. 50
de timbres, adressés M. C. Cobbenhagen,
pharmacien, 39, rue du Midi, Bruxelles.
Ui's Graiules Epoques
de l'Histoire de lu Terre.
5e Leçon
DIMANCHE 7 FÉVRIER,
3 heures,
Salle de la Bourse.
Prix de la souscription fr. 3-50.
A la demande expresse de M. Dollo,
on commencera trois heures très préci
ses.