Chroniquedela ville. Poelcapelle commune. Chez les Anciens Pompiers. Hy menée. La mort de \1. Cantillion Sénateur. Bibliothèq lies publique et populaire (le la ville d Y,> res. ne sachant rien, vous oi'ajez :it que mes renseignements sunt faux (Applaudisse ments gauche.) Notre armee est aujourd'hui la risée de l'Europe et elle nous eoûte 20 millions de plus par an. C'est la faillite militaire, après la faillite scolaire. Applaudies, a gauche.) La Belgique est le seul pays où gouverne le parti catholique, le seul où le progrès pas serait sans s'arrêter, si nous n avions les ef forts de nos ouvriers, de nos savants Quant au gouvernement, adversaire de tout progrès, il vit encore grâce nous. Car c'est le parti libéral qui a crée et organisé la Belgique. Notre parti a, de 1878 1884, souffert d'une crise intense le gouvernement catho lique, lui, a bénéficié d'une formidable re prise des affaires, et malgré tout, il a dû prélever encore 5 millions de ressources nouvelles sur les sucres pour combler le dé ficit éprouvé sur l'alcool. Et le résultat de la gestion financière du gouvernement est que notre dette se monte un intérêt annuel de 100 millions, soit près du cinquième du budget annuel En affaires, la conduite du gouvernement, c'est la temporisation. Le pays tout entier réclame l'électrique Bruxelles-Anvers le gouvernement répond par l'inertie et l'irn- puissauce. En politique,tout est sacrifié aux intérêts, de la religion catholique. Les libertés publiques sont menacées, l'esprit de la Constitution est trahi, le pié- tisme et l'hypocrisie corrompent I atmos phère. Je fais appel la jeunesse, la bourgeoi sie, au peuple,et je les convie se retourner contre vous et secouer votre puissance né faste (Vifs applaudissements gauche). A ce discours vigoureux, qui a valu l'orateur de vives félicitations, M Verhaegen a répondu que tous les ar guments dudéputéde Bruxellesétaient de vieilles chansons démodées. L'enseignement ne lui plaît pas il nous convient nous, cela suffit les prêtres s'occupent de politique, ils usent de leurs droits de citoyen l'évê- que de Liège est intervenu dans les affaires publiques, il a bien fait il a conspué le socialisme et le libéralisme, c'était son devoir. Moi-même, je suis allé Rome demander les conseils du pape, j'ai fait ce que je devais faire nous nous occupons du bien-être mo ral, Bocial et religieux des ouvriers,des paysans,des soldats.C'est notre gloire! A bas la calotte n criez vous. Si vous l'abattiez, c'en serait fait de la liberté de conscience, car la persécu tion des religieux s'établirait ici com me eu France. A notre actif, nous avoDs des actes vous des paroles Les défenseurs du droit et des liber tés, ce sont les catholiques Nos ad versaires sont les spoliateurs de toutes les libertés. Aussi le pays est avec nous, contre vous Et voilà A 5 h. 20, M Vandervelde a deman dé la parole des droitiers ont récla mé la clôture et, naturellement, les députés n'étaient plus en nombre, l'éloquence de M. Verhaegen ayant, fait fuir la plupart d'entre eux. La Commission du Sénat chargée d'examiner le projet de loi voté par la Chambre vient de déposer son rapport, qui est favorable l'adoption du pro jet. Nous le reproduisons îu-extenso Rapport de la Commission de l'Inté rieur et de l Instruction publique chargée d examiner le projet de loi portant érection de la commune de Poelcapelle (Fland. Occid.) Messieurs, Les habitants de la section Poelca pelle de la commune de Langemarck poursuivent depuis cinquante ans bien tôt l'érection de leur hameau en com mune distincte et se sont différentes reprises adressés la Législature pour obtenir la réalisation de cette volonté. Les annexes du dossier constatent l'existence de pétitions adressées dans ce but la Chambre des Représentants en 1855. 1866, 1872, 1896 et 1898. La demande formulée en 1866 fut suivie d'une instruction administrative qui, accueillie au Conseil provincial par un vote favorable presque unani me, n'alla cependant guère plus loin. La pétition de 1898 est celle qui nous occupe en ce moment. L'instruction administrative fut re prise nouveau, trente-deux ans s é- taut écoulés depuis la précédente. Tourtes les autorités consultées ont donné un avis favorable. Une enquête eut lieu tur place par deux membres de la Députation per manente, ils entendirent au delà de trois cents habitants de Poelcapelle et plus de cent vingt de Langemarck. Ces délégués résumèrent leurs opérations dans ce passage de leur rapport La n demande de séparation est fondée sur des motifs appréciables l'opposition n'apporte que des motifs d'ordre particulier. La Députation permanente émit l'unanimité un vote favorable, le Con seil provincial également. Commissaire d'arrondis-ement, in specteur scolaire, autorité ecclésiasti que émirent de leur côté des avis tout aussi favorables. Il fut constaté que P elcapelle pos sède tous les organes et les bâtiments nécessaires la vie communale la Dé putation permanente, dans sonrapport, prouve que le règlement des intérêts jusqu'ici communs peut B'opérer faci lement. La séparation ecclésiastique existe depuis plus d'un siècle Poelcapelle possède église, presbytère, cimetière, écoles, instituteurs et institutrices. Langemarck avait 7.210 habitants en 1894 la séparation se faisant cette date, Poelcapelle en obtenait 2.266 et la commune mère en conservait 4.944 Mais aujourd'hui, la populatiou totale étant de 7.371 habitants, au 31 Décem bre 1902, cette dernière en conservera au-delà de 5.000 et demeure affranchie de la direction du Commissaire d'ar rondissement. Sa superficie reste de 3.794 hectares 88 ares 71 centiares, et Poelcapelle avec 1.501 hectares 11 ares 42 centiares, aura au-delà de 2.300 ha bitants. Ni l'une ni l'autre ne sera une petite commune. Les chiff res ci-dessus démontrent que les distances Langemarck doivent être grandes du centre aux divers ha meaux qui forment cette commune, dans la section de Poelcapelle, elles varient de 3 6 kilomètres. Aussi les soins médicaux et pharmaceutiques des indigents laissent-ils beaucoup dési rer, surtout lorsque les épidémies vien nent se répandre. Il est établi aussi que Poelcapelle, par son commerce, par ses diverses in dustries, est supérieure presque tou tes les communes créées depuis vingt ans et qu'il n'en est guère qui atteignit le chiffre de sa population. Malgré cette situation et quoi qu'il ait été re connu dans l'enquête que les revenus produits par Poelcapelle passaient en bonne partie soutenir Langemarck, cette section ne compte que trois re présentants au Conseil communal. On a désiré savoir quel serait le re venu cadastral réservé chacune des deux parties de la commune, la sépa ration étant obtenue. L'administration a donné les chiffres suivants le reve nu total actuel de Langemarck est de fr. 407,128 61 Poelcapelle en obtient 126,413-29 Langemarck en conserve fr. 280.715-61. On a redouté aussi pour la commune mère les conséquences dn partage sur le service du bureau de bienfaisance, parce que ce service absorbe pour Lan gemarck fr. 17,399 10 et pour Poelca pelle seulement fr. 4,292-50. La Députation permanente propose, dans son rapport, de partager les biens de la commune au prorata du nombre des familles, mais les biens et les reve nus du bureau de bienfaisance au pro rata du nombre des assistés, en com prenant dans ces biens et ces revenus le capital et les intérêts de la somme de 150,000 francs prêtée la commune. Il est a remarquer que les habitants de Poelcapelle ont déclaré dans leur pétition qu'ils acceptent de voir parta ger l'actit et le passif de la communau té 6oit d'après le nombre des feux, soit d'après l'étendu des territoires, soit d'après le revenu cadastral, soit enfin d'après la population. Il s'ensuit que la Députation permanente arrivera fa cilement régler cette question. La séparation mettra fin la rivalité héréditaire et la tension des rapports qui existent entre les deux grandes sec tions de la commune. Le projet de loi a été voté la Chambre par 73 voix contre 30 et 4 abstentions. Devant les résultats constatés par l'enquête et les documents officiels du dossier, votre l ommission a 1 honneur de vous proposer 1 adoption du projet de loi. Le Vice-Président-Rapporteur, th. léger. Xos ouvriers. A diverses reprises, le Sénat et la Chambre se sont occupés de la situa tion créée nos nationaux par la lé gislation française en matière d'acci dents du travail.De nouveau la section centrale a tenu demander au gouver nement s'il espérait que les griefs de nos nationaux en ce qui concerne la ré paration en France des accidents de travail puissent recevoir satisfaction La réponse du ministre des affaires étrangères fait connaître simplement les nouvelles démarche^ tentées auprès du gouvernement de la République en vue d'obtenir, en faveur des ouvriers belges, un régime en harmonie avec celui dont les ouvriers français joui ront en Belgique. Aboutiront-elles un résultat? M. de Favereau ne le dit pas. L'opinion ne comprendrait pas qu'une semblable négociation, l'appui de laquelle les règles de l'équité et la réciprocité phi lanthropique peuvent être si justement invoquées ne fût pas poussée avec une activité particulière par nos représen tants diplomatiques. C'est la légation du Roi, Paris, travailler avec ar deur l'éclosion d'une solution la fois juste et humanitaire. En ce qui concerne les pensions ou vrières, pourquoi ne proposerait-on pas au gouvernement français une con vention basée sur la réciprocité Le gouvernement a promis d'exami ner la question Pourvu que cette étu de ne se prolonge pas trop longtemps. D'après la loi sur les pensions de vieillesse, les étrangers sont admis au bénéfice des primes d'encouragement en vue de leur constitution. Il serait juste que nos ouvriers en France jouis sent de la même faveur. Réciprocité pour les accidents du travail, réciprocité pour les pensions ouvrières La République française ne manquera pas l'esprit démocratique eu repoussant les propositions si équi tables qui lui sont faites ou lui seront faites tmri n i biii iiiiMiH——i»ifiiiiniiiiM iTii nn—i— La Société des Anciens Pompiers a clôturé, Dimanche dernier, la série de ses fêtes d'hiver par un magnifique concert suivi de redoute. Nous avons remarqué, avec le plus grand plaisir, la présence de plusieurs nouveaux membres honoraires et par mi notre phalange musicale un grand nombre de nouvelles recrues. Bien avant l'heure fixée pour le con cert, la salle était littéralement enva hie, c'est assez dire qu'il y avait foule chez nos Anciens Pompiers. La première partie du concert se composait de cinq morceaux, entre autres, la Marche du Couronnement de Tschaïkowsky, hérissée de difficultés, exécutés la perfection par l'Harmo nie de la Société, sous l'habile direc tion de l'infatigable et toujours dévoué chef, M. Henri Moerman. De l'aveu de beaucoup de connais seurs, M. Henri Moerman, aussi mo deste qu'habile, s'applique faire marcher ses musiciens de progrès en progrès. Nos Anciens Pompiers peu vent être fiers d'avoir comme chef de leur Harmonie un directeur de cette envergure. M. J. Julal, chanteur de genre, des concerts de Bruxelles, s'est particuliè rement distingué dans la seconde par tie. Il a fait rire le public jusqu'aux larmes et il a été rappelé plusieurs re prises Quelle franche gaîtë et quel entrain endiablé quand la salle entière accom pagnait M. Julal dans la chanson gri voise Le père, la mère et les quatre garçons t> Lis sont tous en prison n Ce n'est pas plus difficile que ça, M. Julal, d'improviser un chœur aux An ciens Pompiers. Nous espérons vous revoir souvent, M. Julal, parmi nous. Les deux morceaux pour piano, exé cutés par M Henri Moerman, le talen tueux chef de l'Harmonie, ont été ren dus de maîtresse façon. Ce pianiste distingué a tenu les auditeurs sous le charme de sa suave mélodie et il a été vivement ovationné. Que dire des deux comédies Les acteurs ont prouvé qu'ils ont de la planche et qu'ils savent remplir leur rôle la perfection M. V... sur tout est acteur consommé il s'est sur passé dans le rôle de Monsieur Tran quille. Toutes nos félicitations ces jeunes artistes Pour terminer cette belle fête, on avait organisé une partie de danse et la jeunesse s'en est donnée cœur joie. Il nous reste féliciter laCommission directrice des Anciens Pompiers pour l'organisation de cette splendide soi rée elle a bien fait les choses et nous la remercions au nom de la Société en tière. Mardi dernier a été célébré, en notre ville, le mariage de Mademoiselle Jane Vandoorne avec Monsieur Fritz Klinkhammer. Nous présentons la famille Van doorne nos félicitations et nos vœux de bonheur aux jeunes époux. La liste laquelle appartenait M. Cantillion n'ayant plus de suppléant, il y a lieu de pourvoir cette vacance par une élection. Or, aux termes de l'article 154 <lu Code électoral En cas de vacance par décès ou autrement., lorsqu'il ne peut être pourvu la vacance par l'in stallation d'un suppléant, le collège électoral est réuni dans les 40 jours de la vacance. Toutefois, continue l'article, si la vacance du siège se produit dans les trois mois qui précèdent le renouvelle ment pour les deux Chambres ou pour l'une d'elles, de la série laquelle ce siège appartient, l'élection partielle n'a lieu avant cette date que sur la dé cision de la Chambre où le siège est devenu vacant. De ce qui précède il résulte que le Sénat a le droit de faire procéder au remplacement de M. CaDtillion avant la date qui sera fixée pour les élections de la série laquelle ce siège appar tient. Mais, comme cette date est très rapprochée, puisque les élections au ront lieu, selon toute probabilité, le 29 Mai, le Sénat a décidé, qu'il ne serait procédé au remplacement de M. Can tillion qu'à la date qui sera fixée pour le renouvellement de la série laquelle ce siège appartient. On recommande aux personnes fai bles et anémiques la Pilule du D1' lia- pliaël qui est le meilleur remède connu contre les épuisements, la fai blesse, l'anémie et Jes pâles couleurs. Fr. 1.75 dans les bonnes pharmacies. Liste des ouvrages, entrés pendant le mois de Mars 190i. (Les ouvrages marqués d'un pro viennent d'achats, les autres de dons. Sentroul (Ch.) La Fontaine fabu liste. Bruges, De Haene-Bossuyt, 1903; broch. in-8°. Dugardyn (J.-B.) Het tweeluik van abt Christiaan de Hondt. Brugge, D» Plancke, 1904 broch. in-8°. Id. Is Rogier van der Weiden vla- ming of waal? (Tiré part dn Biekort). Henri Hachez La dinanderie et les dinandiers Court-S' Etienne, Che valier, s. d. in-12° Anthologie des écrivains belges de langue française. Edmond Picard. Brux., Decheune, 1903 in-8°. René Bazin. Récits de la Plaine et de la Montagne, ''aris, Calmann-Levy, s. d. in-12° R. P. an Tricht Causeries. T. 8- Namur, Godenue, s. d. in-8° Belpaire. Het landleven in de let* terkunde der 19e eeuw. Antw., Busch- matin, 1902 in-8°. Ch de Spnmont. La rose et» l'é* pée. Poèmes. 1898-1903. Brux..Bulens, 1903 in 8°. Justice (Jean) et Fayen (Arnold). Essai d'un répertoire idéologique d® la numismatique belge 1883-1900. tournai, Delcourt Vasseur, s.d.; in-S0-

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 2