Le littoral Franco-Belge.
Un prêtre modèle.
Le succès libéral.
Des chiffres.
Nos établissements
de bienfaisance.
Ville d'Ypres.
Révision des listes Électorales.
1905 190<».
M. GORRISSEN.
l'n mot sur Cadsautl.
Il y a quarante ans, Ostende-la-Belle
(surnommée au XII* siècle la patrie dts
enfants d'Obekin). était la seule ville de
bains en grande vogue, il fallait être p'u-
sieurs fois millionnaire pour y passer une
illégiature, la foule ne s'y rendit vraiment
i.ombreuse que vers 1877, année ou le Che
valier Ferdinand de Stuers construisit la
digue la villa Neptune.
Les temps sont changés depuis en effet,
divers facteurs sont venus modifier cet en
gouement des masses pour la Reine des
Plages. A quoi faut-il attribuer cet état de
choses Nous l'exposerons ici en peu de
mots Après cette grande fièvre de bâtisses
dont nous avons parlé dans le Progrès
d'F près on 189?, tout le littoral belge
prospéra d'une façon prodigieuse, grâce
notre Roi et plus tard au Ministre de Smet
de Naeyer, lequel comprit si bien, non seu
lement les idées de notre Souverain, mais
aussi les siennes, car, plus ardent encore et
plus pressé, il désire terminer le plan conçu
sous le régime catholique. D'autre part, les
spéculateurs et gens d'initiative, tels que les
Delbouille, North. Serruys etC1*, etc., sont,
venus apporter leur contingent cette si
tuation de prospérité qui devait perdurer
malgré tout.
Hélas, sous ce même gouvernementqui fa
vorisait la côte belge, la traitait enenfantgà-
tée, nos législateurs ont crû bon au point de
vue moral de faire supprimer les jeux, dont
on peut dès présent constater les tristes
conséquences ruine des propriétaiers d'im
meubles, arrêt complet dans les bâtisses,
commerce languissant, et les briquetiers lé
sés naturellement dans leurs affaires. Ce
n'est pas le peuple du Dimanche ou le bour
geois aisé qui alimente les ressource» d'une
grande villedeluxe.de parade,d'exhibition,
de flirt. Ils servent d'adjuvants. A Ostende,
il faut la résidence des grands richards, la
vie grandes guides. Depuis la création des
coupons de cinq jours et de quinze jours,
chose très louable du reste, tout un autre
monde cotoie nos élégantes mondaines et
nos brillants sportmens cosmopolytes. Le
proverbe flamand dit musschen met mus-
schen en vinken met vinken.
Tout cela est assez vrai, et la réalité de
ce dicton se manifestera encore longtemps,
malgré nos vives sympathies pour la démo
cratie. Le bourgeois toujours pratique,
aimant s'instruire prend un coupon de 15
jours, s'installe Ostende pendant une se
maine, puis boucle ses malles et disparaît
vers les Ardennes.
Mais, si les efforts ont été couronnés d'un
plein succès Ostende, il convient de tenir
compte de l'esprit d'imitation, de lucre,
chose courante dans notre vie de lutte,
ajoutons cela le dégoût d'un home pour
la villégiature, le besoin de voyager et de
voir beaucoup en peu de temps Qu est-il ar
rivé Le littoral français prit depuis 1894
un essor incroyable, on vit surgir un peu
partout, bon nombre de stations balnéaires,
plus coquettes les unes que les autres, et
tout le long de là côte française, les archi
tectes y déployèrent tout leur talent celles
qui existaient prirent un? extension inatten
due. Pour ne citer que Malo-les-bains
(Roosendael), faubourg de Dunkerque, puis
Lejjrinckouckele trait d'union du littoral
franco-belge, ensuite Bray-ûunes (plage de
Ghyvelde),' voyons ce qui se passe au delà
Paris-Plageprès de Boulogne (via Paris-
Boulogne), la récente statioo île villégiature
au bord de la mer, un modèle du genre,
tout-à-fait au goût du jour, où l'ai- salin se
marie si bien avec celui des bo s. Quoi un
vrai rêve. Il s'y est formé eu 1899 une
société franco-anglaise, qui substitua au
nom de Le Touquet appellation d'un
bois de 1500 hectares, celui de Paris-
Plage heureuse idée et surtout très in
telligente, dont les fruits se récolteront plus
fard. Ce bois de haute futaie part de la mer
et s'étend jusques Etaples. petite ville très
proprette comptant 7000 âmes. Un tram
way vapeur y fait le service.
Dans quelque vingt ans, surtout que la
société très puissante fait florès, il fera déli
cieux dans cet eden parisien, où seront dis
sémines dans le bois de nombreux chalet*.
Paris-Plage aura mérite de son nom. Ce se
ra la Brighton des Londoniens. Notons qu'il
n'y a que deux heures de train de Paris
Etaples.
Actuellement Paris-Plage, bien que dé
pourvue de villas la digue où on ne remar
que qu'un grand hôtel, rappelle comme en
semble Middelkerke
Tout ce que nous venons de dire a pour
but de faire ouviir les yeux notre gouver
nement et no» législateurs pour obtenir le
rétablissement des jeux, sans lesquels Os
tende ne peut se maintenir elle reprenira
ainsi toute sa vitalité, et alors les travaux
grandioses, les conceptions hardies pourront
être réalisées Espérons en l'avenir et
soyons très heureux de posséder Marque*,
qui a la regie du Kursaal, du théâtre ei des
bains. Il saura faire les choses grandement,
son programme est vraiment idéal et Mar
que! sera le sauveur de la Reinefle- Plages.
Une petite digression ici, chers le leurs,
vous avez encore entendu parler de u C ad-
sand au sud de l'île de Walcheren, 10
kilomètres de l'Ecluse (Sluys) vià Bruges-
Sluys (par tram ou canal) petit village de
1200âmes, c'est une station balnéaire nais
sante. Cadsand attire le* regards des spécu
lateurs, et ce qu'il paraît on veut en faire
une plage spécialement destinée aux Alle
mands.
Inutile de dire que la Panne est toujours
très en vogue, on y bàt;t beaucoup, et la
présence du Prince Albert est un précieux
concours pour le développement de ce pitto
resque endroit.
Notre polygraphe Yprois fera paraître
prochainement Paris-Plage et Etaples
par R. de Beaucourt, in-8°, 100 pp., impr.
Lambin, Ypres. [Communiqué).
Sous ce titre, notre confrère gantois
Het Volksbelang publie une fantaisie
politiquo-littéraire que nous traduisons
pour nos lecteurs
On lit dans la Godsdiensiige Week van
het land van Waas (Semaine religieuse
du Pays de Waas)
Egom sum paslor bonus.
Zeeverbeke vient de perdre son vénérable
pasteur, et la Flandre, un prêtre modèle. M.
le curé Boone n'est plus...
Aloysius-Judocus Boone naquit Ploerte-
ghem le 11 Juin 1850. Ses parents étaient des
laboureurs pieux, mais pauvres. Leur fils fut
d'abord vacher mais lors de sa première
communion il se distingua déjà par son zèle
apprendre le catéchisme et par sa ferveur
dans la prière. Grâce aux recommandations
du respectacle curé de son village, il devint
le protégé de M. le baron Stanislas van L'ilen-
bourg, sénateur catholique de l'arrondisse
ment, dont le château est situé Ploerteghem.
Auisi le jeune vacher put aller suivre les cours
du collège épiscopal d'Eecloo et bientôt il y
dépassa tous ses condisciples par son savoir,
son application et sa piété. Dieu l'avait dési
gné et il entra au Grand Séminaire de Gand
En 1874, il y reçut l'ordination sacerdotale
des mains de Sa Grandeur Mgr l'évèque de
Gand.
Comme vicaire dans plusieurs villages de la
Flandre Occidentale et, pendant les vingt der
nières années de sa vie, comme curé de Lti-
verbeke. Aloysius-Judocus Boone a travaillé
sans relâche dans la Vigne du Seigneur. A
son entrée en fonclions Zeeverbeke, cette
commune avait la honte et le malheur de pos
séder un conseil communal gueux, qui y favo
risait les écoles sans Dieu et qui, sous la di
rection d'un richard alliée, franc-maçon
bruxellois, mettait tout en œuvre pour enra
ciner notre sainte religion dans le cœur des
habitants. M. le curé Boone ne perdit pas
courage. Il se mit vaillamment l'œuvre, s'ap
pliqua de toute son âme la revision des lis
tes électorales, prêcha courageusement dans
ses sermons du Dimanche contre l'immoralité
des gueux, fil un sage et judicieux emploi
du confessionnal et des sacrements pour ra
mener dans la bonne voie son troupeau égaré.
Dès le premier jour, pour assainir cette pa
roisse gangrenée, il avait créé un patronage
de Saint-François-Xavier pour les hommes et
une congrégation de Sainte-Barbe pour les
femmes. Il ne tarda pas recueillir les fruits
de tant de dévouement et de zèle l'élection
suivante, l'administration communale gueuse
fut culbutée.
M. le curé Boone s'appliqua également
purifier petit petit sa paroisse de la lèpre de
la mauvaise presse Tandis qu'auparavant un
grand nombre de cabaretiers et même de cul
tivateurs étaient abonnés au Laatste Nieuws
de Bruxelles, au Vaderland de Gand ou
d'autres feuilles gueuses, M. le curé Boone fil
renoncer un un tous les abonnés de journaux
libéraux et il eut la consolation de remplacer
ces sentines de perdition par les organes bien
pensants de la presse catholique. Inutile de
dire combien d âmes il a préservé ainsi de la
contamination hérétique.
On ne s'étonnera pas que les gueux exaspé
rés de Zeeverbeke lui aient juré une haine
mortelle. Ils résolurent d'epier ses moindres
actes, afin de le perdre Un jour que, fidèle
ses devoirs de serviteur de notre Mère la
Sainte-Eglise catholique, appelé au lit de mort
d'une fermière enceinte, il avait piatiqué sur
la mère agonisante l'opération césarienne pour
administrer le baptême son enfant encore
non-né et avait, ce faisant, arraché aux flam
mes de l'Enfer cette pauvre petite âme en dé
tresse, M. le curé Boone fut de ce chet dénon
cé au parquet par son ennemi mortel, le
châtelain bruxellois franc-maçon. Les juges
catholiques du tribunal de première instance
prononcèrent son acquittement mais devant
la cour d'appel de Gand, qui celle époque
était encore composée en majorité d'ennemis de
notre Sainte-Keligion. M. le curé Boone fut
condamné une légère amende. Ses parois
siens lui firent une rentrée triomphale, lors-
qu'après celte condamnation scandaleuse d ren
tra de Gand Zeeverbeke, dans le landau de
Mm- la comtesse de l'ezeweveghem. Tous les
gentishommes catholiques des châteaux envi
ronnants étaient venus a cheval sa rencontre,
escortés de leurs fermiers, et les jeunes filles
de la Congrégation de Sainte-Barbe répan
daient (leurs sur son passage.
Uue autre fois, il fut dénoncé par le même
gueux bruxellois et accusé par lui de falsifica
tion des listes électorales et de corruption d'é
lecteurs m lis. la suite d'une brillante plai
doirie de M. le ministre d'Etat Woeste, la cour
d'assises de la Flandre-Orientale l'acquitta
avec éclat Son retour dans sa chère paroisse,
après cette nouvelle persécution gueuse, fut
encore plus triomphal que la première fois.
Les paroissiens en délire dételèrent les che
vaux de sa voiture et M. le curé Boone traver
sa ainsi tout le village, tiré par la foule de ses
ouailles jusque devant le porche de l'église de
Zeeverghem, où il célébra une messe solennelle
d'actions de grâces au Dieu de Justice qui n'a-
baudonue pas les siens.
L'accomplissement de tous ses devoirs pasto
raux n'empêchait pas M le curé Boone d'é
pargner deci delà quelque» heures destinées
cultiver la littérature dans sa chère moeder-
taal. Nous possédons de lui un charmant re
cueil de vers, intitulé Luoverkens over den
lleiligen Scapulier (Guirlandes consacrées au
Saint-ScapulaireJ un excellent livre de lec
ture pour la jeunesse, intitulé Meditatiën op
den Rosenkrans van Maria (Méditations sur
le Hosaire de Marie) et un remarquable ro
man historique, intitulé De Sans-Culotten in
het Meetjesland of de vloek der Fransche
bloedzutgers in het katholieke Vlaanderen (Les
Sans-Culottes dans le pays d'Eecloo ou la ma
lédiction des buveurs de sang français dans
notre catholique Flandre) Tous ces ouvrages,
qui ont déjà fait tant de bien dans les biblio
thèques populaires du Davidsfonds ont été édi
tés a Gand chez Alphonse Van Kiesbroetk, im
primeur de l'évêché, et ont été honorés de l'ap
probation de Nos Seigneurs les évêques de
Belgique.
Il était impossible que les mériteslitléraires
de M. le curé Boone ne finissent pas par attirer
l'attention du monde savant sur ce mode te
prêtre de campagne. Maintenant qu'il n'est
plus nous ne garderons pas le silence il
était sur le point d'être élu membre de l'Aca
démie royale flamande de Gand, lorsque Dieu
l'appela Lui.
La parole du Christ, que nous avons inscri
te i n tête de cet article, s'applique bien M.
le curé Boone, qui avait coutume de la rap
peler en souriant Ego sum pastor bonus.
Oui, il a été le bon pasteur. Il a été le mo
dèle du clergé dans le diocèse de Gand.
Sa sainte mémoire y vivra jamais et il ser
vira longtemps d'exemple tous les prêtres
courageux, qui dans notre pieuse Flandre
combattent le bon combat contre Satan, ses
pompes et ses œuvres.
Montres chemin <Ie fer so
lidité, régularité, garanties sur lactuer
5 ans. l*rix îi<» fr. Payable 3 fr.
par mois. Montres en argent
et en or pour hommes et pour da
mes, régulateurs, (garniture*
•le cheminée, etc. Ecrire Cl.
DECHAMPS, horloger, 16, rue de la
Régence, Bruxelles.
Le succès des libéraux a répandu
dans le pays une grande impression de
soulagement réflétée dans toute la
presse.
Voilà donc enfin ouvertes les voies
d'un gouvernement libéral et le renver
sement du ministère a passé du domai
ne de la théorie dans celui de la prati
que
Les feuilles cléricales ont beau ergo
ter et finasser sur le nombre des voix,
s'emparerdes prévisions peu optimistes
du Vooruit socialiste de Gand qui la
journée du 29 Mai a donné.des raisons
multiples et sérieuses de n'être pas de
bonne humeur, le fait brutal est là le
cléricalisme est en baisse, le socialisme
recule et le parti libéral monte.
Ce ne sont point là des accidents et il
y a dans la politique de ces vingt der
nières années surabondance de motifs
pour expliquer ce phénomène.
Le colosse a montré ses pieds d'argi
le et déjà chancelle sur son piédestal.
Avec quelle vigueur renouvelée,
avec quel entrain rajeuni, avec quelle
foi ravivée le parti libéral, retrempé
dans les eaux réconfortantes du succès,
armé d'un nouveau titre de confiance
par le corps électoral, va reprendre sa
tâche de restauration nationale, conti
nuer la lutte parlementaire, dévelop
per le mouvement qui le porte vers le
pouvoir pour jeter bas, d'une dernière
poussée, l'édifice branlant des iniquités
cléricales.
L'ascension est commencée, rien ne
l'arrêtera parce qu'elle n'est pas l'œu
vre d'un jour et l effet d'une cause su
perficielle, mais bien le résultat natu
rel de toutes les fautes de la politique
gouvernementale.
Et enfin la jeunesse s'est levée qui a
repris goût et intérêt la vie publique
et qui s'est jetée avec ses enthousias
mes, avec ses ardeurs de prosélytisme
dans la bataille, la suite du drapeau
bleu.
Les feux d'une aurore éclairent les
horizons de l'avenir plus rapprochés et
nous présageut. avec la rentrée du li
béralisme aux affaires, l'ère tant atten
due et nécessaire du vrai progrès et de
la vraie démocratie, par la paix, l'or
dre et la liberté.
Lorsque l'on compare les chiffres
électoraux de 1900 et de 1904 pour la
Chambre des représentants, on arrive
des constatations curieuses et qui dé
molissent toutes les arguties de la
presse ministérielle, pour faire croire,
contrairement l'évidence, que les
forces cléricales, loin d'être entamées
augmentent, au contraire, normale
ment.
Voici les chiffres pour les quatre
provinces où des élections ont eu lieu
le 29 Mai
1900 1904
Cléricaux 444.945 486.633
Libéraux 236,739 283,511
Socialistes 283,388 297,263
Dissidents 39,701 48,952
1,004.773 1,116,359
Il en résulte que les libéraux ont
gagné 20 p c., les cléricaux 9.5 p. c. et
les socialistes 5 p c.,alors que le corps
électoral a augmenté de 11 p. c.
Seuls, les libéraux sont donc en pro
grès réel, comme le prouve d'ailleurs
le résultat des élections.
La nouvelle et grande école de bien
faisance de l'Etat, construite Ypres
avec le legs Godtschalck, sera complè
tement achevée au mois de Septembre
prochain On s'occupe actuellement de
meubler l'établissement, qui pourra
contenir cinq cents élèves. Ce sont les
populations de l'école de Reckheim et
de la section disciplinaire installée de
puis de nombreuses années dans la pri
son de Gand qui iront occuper la nou
velle école d'Ypres vers la fin de cette
année.
M. Jones, ancien officier de l'armée
et directeur de l'école de Reckheim,
prendra la direction du nouvel établis
sement.
Quant aux bâtiments de Reckheim,
ils seront destinés aux pensionnaires du
refuge d'Hoogstraeten-Wortel. Celui-ci
deviendrait une succursale du dépôt de
mendicité de Merxplas, qui y déverse
ra son trop-plein.
Le nouveau refuge de Reckheim sera
considérablement agrandi et pourra
héberger douze quinze cents pension
naires.
Les travaux de la nouvelle maison de
refuge pour femmes de Saint-André
lez-Bruges, décidés dequis longtemps,
seront entamés au mois de Septembre
prochain Cet édifice sera occupé par la
population du refuge de Bruges, dont
les locaux ne répondent guère leur
destination.
Le Collège des Bourgmestre et Écher
vins de la ville d'Ypres porte la con
naissance du public, qu'en conformité
de l'article 55 du code électoral, il ser.
procédé, du lr Juillet au 31 Août pro
chain, la révision des listes des ci
toyens appelés participer l'élection
des membres des Chambres législati
ves, du Conseil provincial et du Conseil
Communal, du l1 Mai 1905 au 30 Avril
1906.
Snivant l'article 54 de la même loi,
tout citoyen est invité produire,
avant le 1r Juilletau Secrétariat Com
munal, les titres de ceux qui, n'étant
pas inscrits sur les listes en vigueur,
ont droit l'électorat, ainsi que de
ceux qui, ne figurant sur ces listes que
pour un nombre insuffisant de votes,
ont droit de9 votes supplémentaires.
Les citoyens ont intérêt observer
cette recommandation, afin d'éviter,
autant que possible, les réclamations
devant le collège et devant la cour
d'appel.
Ypres le lr Juin 1904.
Les Bourgmestre et Échevinsy
R. COLAERT.
Le Secrétaire