ATTENTION! État-Civil d'Ypres. I* Conversai ion téléphonique surprise d'Ypres Bruxelles. L'habitant le plus âgé d'Ypres Pour éviter toute erreur, le dentiste Maurice M El Eli, de Courtrai, a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les personnes qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il y a un nouveau den tiste portant le même nom et avec lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vient Y près deux maisons de sa demeure. Il les prie de bien informer sils sont chez, l'ancien dentiste Maurice MLILR, de Courtrai, qui est consulter Ypres depuis 16 ans chez M'"" Veuve Y A KLMMLL, Grand'Place, 5 (mai son fermée) les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 h. 11 n'a ni frère, ni fils, ni parent chargé de représenter sa maison. a «q q S au jubilaire et je forme le vœu que sa car rière puisse être encore longue et fruc tueuse. Après ce discours de M. le Président, M. Thienpont, Procureur du Roi, se leva et, en termes choisis et éloquents, s'associa son tour, au nom du Parquet, aux éloges si mérités qui venaient d'être exprimes au nom du Barreau et du Tribunal, leurs chaleureuses félicitations, et forma des vœux pour que le digne jubilaire gardât encore pendant de longues années cette vigueur d'intelligence, cette puissante faculté de travail, cette verdeur de santé qui font l'ad miration de tous. Après des remercîments aux magistrats et au Barreau, le jubilaire, naturellement ému, répond qu'il ne croyait pas mériter cet excès d'honneur qu'il aurait voulu même se soustraire toute manifestation mais que ses confrères en avaient autrement décidé et qu'il lui avait bien fallu se résigner. Il ajoute que, toute fausse modestie part, il ne peut accepter tous les éloges qu'on a bien voulu lui adresser. Que, toute fois, il est un compliment qu'il ne veut en tièrement décliner, d'autant moins qu'il peut s'étendre ses confrères c'est quand on lui dit que, durant sa longue carrière, il s'est surtout appliqué honorer la profession par la soigneuse observance des règles tra ditionnelles que, de tous temps, le Barreau a imposées ses membres, règles qui mè nent cette entente et cette union néces saires dont M. le Président vient de parler. Mais, se hâte-t-il de noter, ce n'a été là que le souci, la préoccupation toute naturel le d'un simple devoir professionnel, lepremier néanmoins entre tous, et dont toute épo que, parmi ses confrères de jadis comme parmi ceux d'aujourd'hui, il a éu de nom breux et édifiants exemples sous les yeux... Ce devoir, poursuit-il, vous avez bien voulu, Messieurs, reconnaître que je l'ai rempli dans la mesure de mes moyens, et je vous en suis profondément reconnaissant. C'est qu'un cinquantenaire professionnel, j'en fais l'expérience aujourd'hui, n'arrive pas tout seul. Il vient s'y mêler des pensers, des senti ments de diverse nature, plutôt graves et mélancoliques que joyeux c'est l'annonce de la fin, plus ou moins prochaine, de la carrière même, du départ final l'avertisse ment impérieux qu'on aura bientôt aller rejoindre, dans l'au-delà, tant de magistrats et de confrères disparus, dont, beaucoup, hélas avant le temps Eh bien continue le jubilaire, cette heure de crépuscule et de déclin, nécessaire ment un peu assombrie et attristée, qu'on le veuille ou non, il est consolant et récon fortant pour un vieil avocat de s'entendre dire, par ceux qui, au Palais, furent les té moins de sa vie, magistrats et confrères, qu'il a bien rempli sa carrière et n'a point démérité de la profession! C'est cette consolation, ce réconfort, Messieurs, que, avec une bienveillante, une indulgente exagération, vous avez voulu prodiguer ma vieillesse, et, encore une fois, je vous en exprime ma vive grati tude... Votre témoignage me restera comme un des meilleurs et des plus précieux sou venirs de ma carrière, durant les jours qu'il plaira la Providence, comme s'est exprimé Mtre Colaert, de m'accorder encore ici-bas. A mes vifs remercîments, termine Mtre Bossaert, que je joigne un vœu, un souhait, en échange, Messieurs, de tous les vôtres c'est qu'il soit aussi donné, chacun de vous, de prolonger sa carrière jusqu'au cin quantenaire et même au-delà Le soir, 6 heures, une fête toute intime réunit les membres du Barreau en l'Hôtel de laChâtellenie. Mc H. Joyeet M* Aug. Lesaf- fre, du Barreau de Fumes, anciens stagiai res de Mc Bossaert, participaient au ban quet. Jamais réunion ne fut plus confraternelle et plus joyeuse. Les mêmes sentiments de sympathie et de cordialité animaient tous les convives. Au dessert, M' Colaert rappe la encore, en termes heureux et profondé ment sentis, la longue carrière du sympathi que jubilaire. Il rappela non seulement les mérites de l'homme, de l'avocat, mais enco re ceux de l'époux, du père de famille, qui, aux confins de la vieillesse, avait la satis faction de se voir entoure d'une famille prospère et heureuse le récompensant ainsi de tout un passé d'efforts constants et de longues sollicitudes. Il but la santé et la longue vie du jubilaire, et, au nom de tous les confrères du Barreau d'Ypres. offrit Bossaert, titre d'affectueux souvenir. une œuvre d'art en bronze portant les da tes commémoratives 16 Juin 1854 16 Juin 1904. Me Joye, du Barreau de Furnes, au nom des anciens stagiaires de Me Bossaert, rap pela les services innombrables que celui-ci leur avait rendus, son inépuisable obligean ce leur égard, sa science, son expérience toujours leur disposition, et finit son toast en lui donnant l'accolade confraternelle. Me Bossaert remercia de nouveau ses con frères pour toutes ces marques d'estime et d'affection. Il se déclara heureux de voir combien était vivace parmi le Barreau d'Ypres l'esprit d'union et de confraternité. Si, dit-il, nous sommes parfois appelés nous lancer dans la politique, nous ranger dans des camps différents et opposés, au moins savons-nous, après la bataille, rede venir amis comme auparavant et oublier, de part et d'autre, les coups donnés et revus. Il fit l'éloge de ses anciens stagiaires et rap pela que s'ils étaient devenus des avocats marquants, c'était surtout grâce leur pro pre travail et leurs propres efforts. Cette belle fête se termina comme elle avait commencé, au milieu de l'entrain le plus cordial. Au nom de tout le parti libéral, nous nous associons de tout cœur aux manifesta tions dont M. l'avocat Bossaert a été l'objet de la part de ses confrères et du Tribunal. Un homme comme lui honore le parti au quel il appartient. Les amis politiques de M. Bossaert auraient également voulu orga niser une brillante manifestation pour fêter son cinquantenaire et l'ont pressenti ce sujet mais ils ont eu le regret de devoir s'incliner devant son désir de ne pas l'ac cepter et de voir que la manifestation restât entièremént dans le domaine du Barreau. Allo Eh bien IQuellenouvelle,Charles? Charles. Le Roi est venu Ypres, accompagné de son aide-de-camp, M. de Smet de Naeyer. Jean. Qu'est-ce qu'il est venu y faire Charles. - Sa Majesté a inspecté la route royale pour automobiles d'Osten- de Ypres et a constaté qu'il y avait beaucoup de poussière, contre laquelle tous les riverains tempestent et non sans raison. Jean. Et pourquoi cela? Charles. Parce que la poussière, au passage des automobiles, se soulève en tourbillons, va se déposer sur les pâ tures ou prairies et incommode énor mément le bétail.. Jean. Cela me paraît fondé et quel remède compte-t-on employer contre ce nouveau fléau Charles. On va, paraît-il, goudron ner les routes, titre d'essai. Jean. Est-ce que Sa Majesté a in specté les monuments Charles. Hélas oui. Elle a dû constater qu'ils sont dans un bien triste état et a emporté de notre administra tion une bien piètre idée. Jean. Le Roi n'a-t-il pas exprimé le désir de les voir restaurer Charles Oui, mais le ministre n'a pas répondu de crainte de s'engager. Jean. Cependant, le gouvernement sacrifie tant d'argent pour des travaux inutiles ou de moindre importance Charles. Cela est très vrai, mais que veux-tu, csla dépend un peu de l'administration si elle se remuait, elle obtiendrait, mai3 elle est d'une mollesse Jean. Mais ne sont-ce pas ses amis qui toujours soutiennent, tant la Chambre qu'au Sénat, le gouverne ment. Charles. C'est une raison de plus pour qu'ils n'obtiennent jamais rien. Jean Quand le Roi est-il parti Charles. Vers cinq heures Sa Majesté a failli dégringoler des esca liers des Halles elle avait demandée M. le Bourgmestre son appui mais notre premier magistrat était tellement ému de cet honneur, qu'il en perdit la carte et fit un faux pas et tous les deux descendirent les escaliers plus vite qu'ils ne le voulurent. Jean - Saus accident Charles. Heureusement Quand Sa Majesté a passé le pont au Steenen- bruggeelle a demandé M. de Smet de Naeyer: Qu'est-ce que c'est ce fossé Est-ce un vestige des ancienues fortifi cations Oh ça, Sira c'est le nou veau canal d'Ypres la Lys. Un canal sans eau, répondit Sa Majesté en souriant. En eflet, répliqua le mi nistre. Eh bien M. le Comte, il faudra l'achever je n'admets pas, qu'un gouvernement comme le vô tre, qui dispose de tant de ressour ces, lais«e un travail de cette impor tance inachevé il a été voté par les Chambres il doit donc avoir son uti lité. - Je le pense aussi, Sire, exclama M. le Comte; aussi ai-je prévu au budget extraordinaire un crédit d'au- delà de 200,000 francs pour son achè vement. Très bien, cher Comte, je vous connais bien là toujours expé- ditif. Jean. Ainsi les Yprois sont satis faits Charles. Comment donc. Qn dit que le Roi a passé une bonne inspec tion et que la ville et l'arrondissement ont tout espérer de cette visite. Rien n'a échappé Sa Majesté; on va jus qu'à dire qu'elle s'est aperçu immédia tement que chez nous l'herbe pousse mieux que las cheveux. Jean. Je comprends que les Yprois soient dans la joie. .Attendons et nous reprendrons ce sujet. Charles. A plus tard. A lire. Pour recevoir franco le remède du L)1 Aimé, si renommé pour la guérison des goitres ou grosses gorges, des glandes, loupes etc., il suffit d'envoyer fr. 2.50 M. Léon Pirard, pharmacien-chimiste, Ver- viers. ne peut se rappeler aucune époque où la maladie des reins n'ait pas été pré- valente. Il en a été de même Pope- nnghe jusqu'à ce qu'un remède ait été découvert et offert aux malades par des assertions aus^i loyales que celle qui suit M. A. Deraedt, 8, rue de la Croix, Poperinghe, nous écrit Depuis une longue année, je souffrais de terribles maux de reins, mes nuits étaient mau vaises et j'étais toujours fatigué dès le matin en me levant j'avais des trans pirations et des oppressions, des rhu matismes; mes urines étaient troubles, je m'affaiblissais tous les jours de plus en plus et étais obligé de laisser mon ouvrage cause de mes souffrances le traitement que j'avais suivi ne m'ayant soulagé en rien, j'étais très inquiet, quand entendant parler des Pilules Foster pour les Reins n que vend Ypres, la Pharmacie Becuwe, j'en es sayai aussitôt une boîte. Je fus bien heureux de ressentir au bout de peu de temps une amélioration sensible dans tout mon état et j'espère bien qu'en continuant le traitement selon les indications de la notice, je serai bientôt guéri devant un résultat aussi appréciable, je crois de mon de voir d'exprimer ma reconnaissance eu le recommandant vivement tous ceux qui souffrent des mêmes maux. Je cer tifie exact ce qui précède et vous au torise le publier. Chaque rhume que vous avez vous aflecte-t-il le dos en y produisant des frissonnements auxquels succède un trouble dans l'action des reins L'usa ge des spiritueux, du café, du thé et de la bière excite-t il les reins Etes- vous facilement tourmenté et tracassé par des vétilles? Avez-vous froid aux pieds et aux mains Vos pieds et vos jambes enflent-ils Avez-vous les yeux boursouflés Souffrez-vous de rhumatismes, de maux de tête et de dos L'action des reins devient-elle anormale et produit-elle du gravier S'il se présente un quelconque de ces symptômes, c'est qu'il y a chez vous faiblesse ou maladie des reins et ces symptômes sont les précurseurs de maladies plus dangereuses. Quoi que vous fassiez et quoi que vous pensiez quant la nature de votre maladie, veillez bien vos reins au premier signe de dérangement. Donnez-leur l'aide dont ils ont précisément besoin, c'est-à-dire celle que donnent les Pi lules Foster pour les Reins le grand remède pour la maladie des reins et voyez comme vous vous sentirez bien et dispos, même après quelques doses seulement. Assurez-vous qu'on vous donne les Pilules Foster pour les Reins de la même espèce que celles qu'a eues M. Deraedt. On peut se les procurer dans toutes les pharmacies raison de 3 f. 50 la boîte ou de 19 fr pour 6 boîtes ou franco par la poste en faisant la demande la Pharmacie Anglaise de Ch. Delacre. 50-52. rue Condenberg, Bruxelles. Dépôt général pour la Bel gique. (11) MontiTs clieinin «le 1er so lidité, régularité, garanties sur factoer 5 ans. Prix iiiî Ir.— Payable 3 fr. par mois. Montres en nr^ent et en «1* pour hommes et pour da mes, régulateurs, ^runiiture* «le cheminée, etc. Ecrire Cl. DECHAMPS, horloger, 16, rue de la Régence, Bruxelles. Vices du sangmaladies de la peau (dar tres, boutons, rougeurs, démangeaisons), ces maladies qui sont causées par les glaires, sont guéries en très peu de tçmps par la Pi lule purgative antiglaireuse du Dr W«l- tliéry. Déclarations du 1C au 17 Juin 1904. Naissances Vermast, Paul, rue du Verger. Verschoore, Ivonne, rue du Canon. Depuydt, Remi, rue de Menin. Gis- quiere, Auguste, rue du Passage. Gisquiere, Marcel, rue du Passage. Mariage Castelein, Pierre, journalier, et YVil lame, Philomène, cabaretière, tous deux Y"près. Décès Bervoet, Sophie, 74 ans, sans profes sion, célibataire, rue S' Jacques. Declercq, François, 58 ans, colporteur, époux de Verschoore, Julienne, rue du Canou. Packeu, Léonard, 44 ans, sans profession,célibataire,rue Longue de Thourout. Vandaele, Eugène, 29 ans, sans profession,célibataire, rue du Château d'Eau. Gryson, Gustave, 42 ans, sans profession, célibataire,rue Longue de Thourout. Durnez, Ma rie. 2 ans, rue de l'Ecuelle. Sarrasin. Henri. 68 ans, ouvrier agricole, veu f de Logie, Nathalie, époux de Coene, Barbe, chaussée de Zonnebeke. cn CD EH d o o EH 1/3 O) O» -a r— "3 g*> O 5 s- a. 03 p g-3 -DO r o a x> se C 5 *3 Z, c o* h r— u m X a Z se S Z X 35 a a 2 Z UJ -UJ z f- a 1 1 2 Z w uè 7î £3 -w 2C taà z S J. M cc - H -< z yj 1 Z 00000000 OOOOOOOO eut:» oo^-o-^ o o o CM OOOOOOOîO osooooooi— XvJ'jflCOhîlîr" -r- O O CM O O O O O O (M 0 0 0 0 0:00 cm ro t/i Q} rf> o S S C *0 !2ÏS s cr 0 C? -*■ O 'CD O Çj> U

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 3