Au jour le jour.
Finances communales.
Les fêtes de la Tuindag.
Le programme.
A propos de la visite du
Gouverneur.
Aux Hospices.
Le 1 1 Juillet.
Vlamiugen,
Des menaces.
Choses el autres.
Distinction.
Décoration civile.
Décorations industrielles.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
d'Ypres.
EXCURSI O A
Nieuport-Bains
Neuve-Eglise
Programme du Concert
anaaii
1904
Ité|cie et monopole*.
La questiou de l'electricité, qui vient d è-
tre débattue si longuement au conseil com
munal de Bruxelles, a mis une fois de plus
en évidence les idées du parti socialiste belge
en matière de services publics.
Régies et monojoles, ils ne sortent pas
de là. Quelle que soit la question, quelles
que soient les circonstances, l'entreprise
par les pouvoirs publics revêt pour eux toute
la solennité et toute l'autorité d un dogme.
Leurs sophismes aidant, le collectivisme
municipal accapare peu peu un nombre
d'industries toujours plus considérable.
Nous ne méconnaissons point que la régie
puisse parfois donner de très bons résultats,
et qu'elle doive être préférée en certains cas
la concession et l'entreprise. En repro
chant aux socialistes leur intransigeance,
nous nous garderons bien de tomber dans
l'excès contraire et de refuser systématique
ment aux autorités publiques le droit d en
treprendre et d'exploiter par elles-mêmes
certains services dont tous les habitants
sont appelés profiter.
Mais il est impossible de ne pas reconnaî
tre le danger d'incurie et de gaspillage qui
se dissimule presque toujours derrière la
régie.
Si l'on veut savoir quel bénéfice les ad
ministrations publiques retirent de leurs en
treprises industrielles, ce n'est pas en Belgi
que qu'il faut chercher la réponse. Nos
budgets sont trop habilement dressés im
possible d'y discerner le bilan net d'une de
ces régies. Il y a des dépenses et des recettes
ordinaires, puis des dépenses extraordinai
res dont on ne compte pas l'intérêt et que
l'on n'amortit pas on ne constitue pas de
réserve. On porte d'autres chapitres du
budget les pensions, les frais d'administra
tion centrale, etc. Bref, le conseil d'une so
ciété anonyme qui présenterait un pareil ex
posé se vernit rondement condamner pour
faux bilan, pour exagération de dividendes
Les municipalités anglaises ont un peu
plus d'ordre .lans leurs finances elles tien
nent des comptabilités séparées. Or, l'en
semble du capital dépensé par leurs services
en régie est de trois milliards de francs
(pour 300 communes). Le bénéfice net an
nuel a été de trois pour mille»N'eût-il pas
mieux valu laisser ces fructueuses spécu
lations au capital privé
Comme conséquence logique, quelques-
unes de ces villes qui ont voulu se trans
former en sociétés commerciales se débat
tent dans les affres de la faillite. Beaucoup
ont vu doubler le chiffre de leurs impôts en
dix ou quinze ans.
Ajoutez cela qu'en étendant outre me
sure la régie, comme le proposent les socia
listes, en mettant en régie, l'exploitation
des maisons et des appartements, la pharma
cie, la boucherie, la boulangerie, le lait.
on arriverait bien vite dans une ville comme
Bruxelles tuer l'industrie, et on se de
mande ce qu'il resterait comme matière im
posable pour couvrir le déficit croissant.
Mais il y a autre chose c'tst la transfor
mation des ouvriers en fonctionnaires, et la
substitution de la routine l'initiative. Cer
tes, la régie augmente l'ensemble des salai
res, mais elle le fait sans discernement, sacs
rapport avec les mérites variables de chaque
individu, allouant des augmentations pério
diques même ceux dont les capacités phy
siques diminuent, attribuent aux malades le
salaire complet de leurs jours de chômage
aussi bien que des autres si bien que les
ouvriers se portent malades cinq ou six jours
par mois.
Faut-il ajouter tout cela l'accroisse
ment de puissance politique donnée ceux
qui dirigent ou paraissent diriger les
entreprises communales Faut-il rappeler
que les divers postes, depuis le plus elevé
jusqu'au dernier ouvrier de l'exploitation,
sont considérés par les vainqueurs de l'élec
tion comme un butin partager entre leurs
hommes
Nous souffrons déjà de la plaie du fonc
tionnarisme des employés. Va-t-on la dou
bler par le fonctionnarisme des ouvriers
Les ouvriers les plus intelligents se ren
dent bien compte de ces vices de la régie et
du monopole.
En Australie on vient de fêter l'avène
ment d'un ministère ouvrier Qu'on ne
s'y trompe pas II ne s'agit pas du tout d'un
ministère socialiste, au sens que nous don
nons chez nous ce mot Un des premiers
actes législatifs du nouveau cabinet Watson
a été de proposer de nouveaux crédits mili
taires pour mieux assurer la défense natio
nale. Un autre article de son programme
comporte la suppression du monopole du ta
bac.
Les Australiens ont constaté que ce mode
d'exploitation collectiviste chez eux com
me en France renchérissait exagérément
J« produit et abaissait sa qualité, tout en
laissant aux frais généraux la grosse part du
bénéfice prélevé sur les contribuables.
C'est la réaction contre les sophismes éco
nomiques. jugés par l'experience, qui cont
inence s'atiirmer là-bas comme ailleurs.
XX.
Quand, en 1891, l'administration clé
ricale est arrivée l'Hôtel de Ville, M.
Surmont a critiqué avec violence la
gestion financière de ses prédécesseurs
libéraux La situation se trouvait ce
pendant dans un état prospère. Nous
en avons fait maintes reprises la dé
monstration.
Lundi dernier l'administration com
munale a vendu pour 28.350 ir. de ter
rains au Boulevard Malou II serait in
téressant de savoir quels remplois
cette recette extraordinaire est destinée
Que fera-t-on de ces 28 350 fr. Au
ront-ils le même sort que les milliers
de francs produits par la vente de
biens communaux
Le sileDce est d'or Le Journal d Y-
pres voudra bien cependant une lois
n'est pas coutume sortir de sa tor
peur et renseigner les contribuables.
Le Journal d'Ypres nous apprend
qu'il y a des affiches flamandes et (les
affiches françaises. Jadis les deux tex
tes se trouvaient sur la même affiche.
Il est vrai que cette année, vu les nom
breuses et multiples festivités, il n'y
aurait pas eu moyen de se servir d'une
seule affiche, tant les dimensions de
celle-ci eussent été grandes. Mais enfin
il y a des affiches françaises l'admi
nistration ferait bien d'annoncer aux
nombreux touristes qui visitent laville.
les endroits où elles sont placées elles
sont tellement rares qne beaucoup de
nos concitoyens ignorent encore leur
existence.
Oui, Journal d'Y près, nous laisserons
passer ce Monsieur, lui témoignant par
notrp indifférence toute la sympathie
dont nous sommes animés son égard.
Nous n'imitons certes pas les têtes
chaudes cléricales qui jadis insultaient
MM Van Humbeek, Heyvaert, voire
même des femmes
Quant la distinction que l'édilité
communale fait entre les écoles officiel
les et les écoles privées, nous examine
rons cela plus tard en long et en détail.
Bornons-nous dire pour le moment
que celui qui la nie ment sciemment.
Que se passe-t-il donc aux Hospices
au sujet de la nomination d'un méde
cin adjoint la maison de santé, celle
qui a tant fait parler d'elle depuis quel
que temps
On parle vaguement d'une lettre
d'engagement, signée par un noble
mort et par 2 ou 3 vivants.
Le 11 Juillet, joui anniversaire de
la bataille des Eperons d'Or, s'est
passé dans le calme et l'indifférence.
Nos cléricaux ont profité de l'occa
sion pour étalei leur haïue pour le
peuple français, le généreux, celui qui
a su répandre son sang pour notre in
dépendance.
Des affiches, contenant de grossières
injures l'adresse de nos voisins du
Sud, ont été accolées nos murs
Il est regrettable qu'elles aient pu
l'être impunément.
Elles ont heureusement été accueil
lies comme il convenait par notre po
pulation. qui en s'abstenant de répon
dre l appel a manifesté de la sorte,
qu'elle répudiait ces outrages.
Voilà comment on gâte les meilleu
res causes.
Der grond, die gij betreedt, weze
u heilig
Hij is vruchtbaar gemaakt met het
zweet uwer vaderen en vrijgekocht
met hun bloed.
IIwe moedertaal weze n dierbaar
Gelijk gij nu spreekt, spraken
uwe vaderen van over eeuwen Ja, in
hun klonk de vlaamsche stnjdkreet
Vlaanderen den Leeuw als een
donder in de ooren der vechtende en
vluchtende Franschen.
Uwe kristen vlaamsche zeden,
blijft eraan getrouw
Keert den rug naar 't bedorven
zuiden.
De volkeren, die godsdienst en ze-
delijkheid verlooehenen, loopeu naar
den afgrond.
Treedt, Vlamingen, uwe eigen
vlaamsche wegen.
Herdenkt de groote daden van 't
voorgeslacbt en viert, eendrachtiger
dan ooit, den lln Juli, de verjanng
van den Guldensporenslag
Laat de Vaderlandsche Vlagge aan
uwe gevels wapperen. Richt Btoeten in
en feestvergaderingen. Gaat naar
Dankniis en Vaderlandseh Sermoen.
Ziugt uwe schoone vlaamsche liederen.
Dat de klokken luiden, de mnzieken
spelen
Weze hoogdag gansch Vlaanderen
door.
Namens den Hoogstudentenbond
van West-Vlaanderen.
(Het Bestuur).
Nous lisons dans le Journal d1 Ypres
l'intéressante nouvelle que voici
Le Progrès parle incidemment de
n l'élection du 7 Février. Il prononce
n encore une fois les mots de menaces
n et d'argent. Attendez, confrère, nous
parlerons d'autres choses dans quinze
jours, quand la justice se sera pro-
n noncée définitivement.
Attendons donc, nous sommes cu
rieux d'apprendre.
Nous n'avons pas, comme le Journal
d'Ypresl'heureuse fortune d'être mis
au courant de ce qui se passe au tribu
nal, en secret.
Notre tribunal serait-il, par hasard,
composé de magistrats et fonctionnai
res cléricaux, ayant des accointances
avec la rédaction du Journal
vv j^jvwwv^-—
Des demandes ont déjà été faites
la ville de bien vouloir arroser la
Grand'Place, nous nous permettons
d'en demander autant pour le Boule
vard Malou, devenu la route royale
pour les automobiles venant de la
France et b« dirigeant vers la mer.
Allons, M. Ganepeel, protégez vos
voisins contre la poussière
On bâtit et on bâtira touj'ours.
Dans le nouveau quartier de la gare,
les cabarets entrent dans les nouvelles
constructions pour environ les 40
et on prétend alors que les brasseurs
sont plaindre et que la nécessité de
bâtir n'existe pas
Gomme on peut se tromper
Au Conseil communal, avec la bonne
foi habituelle, on a dit que les retards
dans la construction de la ligne d'Y
pres Bailleul sont attribuer l'in
différence de l'administration françai
se doub croyons savoir qu'il n'en est
rien, mais qu'ils sont dûs l'entête
ment d'un magistrat belge (toujours le
même), qui voulait imposer l'embran
chement de Poperinghe Keramel, un
embranchement sans avenir et qui au
rait engouffré les bénéfices de la ligne
principale, d'Ypres Bailleul; heu
reusement pour la ville d'Ypres, cet
embranchement, que aous avons tou
jours vivement combattu, n'a pas été
accepté par la Société des chemins de
fer vicinaux belges.
Combien de temps faudra-t-il encore
pour réunir les communes intéressées
et prendre une détermination
Mademoiselle Antoinette Renier,
fille de notre concitoyen, M. Achille
Renier, habitant Lille depuis plusieurs
années, vient de se distinguer d'une
manière toute spéciale.
Cette jeune demoiselle vient d'obte
nir le premier prix de piano, l'una
nimité, au Conservatoire de Lille.
Cette distinction fait le plus grand
honneur la famille Renier et noas
adressons Mademoiselle Antoinette
et M. Renier, père, nos plus sincères
félicitations.
Par arrêté royal, la décoration civile
de lre classe a été décernée M. Victor
Godeliere employé la Banque na
tionale d'Ypres.
La décoration industrielle de 1»
classe a été décernée Louis Dumoulin,
menuisier Ypres et celle de 2e clasee
Isidore Verslyp, ouvrier de la ville
d'Ypres, pour leurs longs et loyaux
services.
Dimanche 21 Août 1904.
Le départ aura lieu par le chemin de
fer vicinal.
Départ d'Ypres 7-47.
Arrivée Nieuport-Bains 10-44.
Avec changement de tram àFurnes.
Le retour aura lieu par le chemin de
fer de VEtat
Départ de Nieuport-Bains (station
Etat) 20-27 (8. fi. 27).
Arrivée Ypres 22-10 (10 h. 10).
Avec changement de train Corte-
marck.
Le prix do coupon, 3e classe, aller et
retour, est de 2 fr. 15.
N.B. Les membres de la Société,
désireux de participer cette excur
sion, sont priés de se faire inscrire
avant le Jeudi 18 Août Passé cette
date aucune inscription ne
sera plus admise.
EXCURSION
Dimanche 28 Août 1904.
çui sera donné
A NIEUPORT-BAINS
Dimanche 121 Août 1904.
lre PARTIE.
1) Stars and stripes. Sousa.
2) Sonate (allegro, andante) et polonai
se. Weber.
3) La Afousmè, mazurka japonaise.
Ganne.
4) Les petites brebisfantaisie. Varney.
5) Zigeuner Weisen, d'après des airs na
tionaux.
2°» PARTIE.
1) Marche du couronnementTshaïkowsky.
2) Fantaisie Ballet. Montagne.
3) Jongleur el jongleuse. H. Moerman.
4) Die malkyre. Wagner.
5) Propos de bal, valse lente.
H. Moerman.
VILLE D'YPRES.
Le Conseil Communal,
Arrête ainsi qu'il suit le programma
de la Fête Communale de 1904
SAMEDI fi AOUT.
A 6 heures du soir, le carillon annon
cera l'ouverture de la Fête.
A 8 1/2 heures, Concert, Grand'Pla
ce, par l'Harmonie Communale.
DIMANCHE 7 AOUT.
A 7 heures du matin, l'Esplanade,
Concours de chant pour Pinsons.
A 9 heures, sortie de la Procession de
Notre Dame de Tuine.
A midi, Grand'Place, Lâcher de Pi'
geons
Immédiatement après, Concert, par
la 1*aufare Royale.
Tir l'Arc u mainorganisé par la
société d archers Le Cerf rouge