Chroniquedela ville. Répétition-Concert Nieuport-Bains Visilede leur Gouverneur Ce que les libéraux ne feront pas. L'enseignement de la ville Au Beiaard. Correspondance. Examen. ilui'inoiiie Communale. G O N G E H T SOCIÉTÉ DESTNCIENS POMPIERS d'Ypres. EXCURSION! Neuve-Eglise VILLE D'YPRES. V lt I F I C A T I O bisannuelle «les poids et mesures, du 17 t au Sep tembre 1904, au JE*etit Marché au I îeurre. COMINES. Orientale. Hainaut Charleroi. Hainaut Mons et Tournai, L ège et Limbourg, Na- mur et Luxembourg. Ces fédérations pro vinciales ou régionales comptent 130 so ciétés horticoles comprenant plus de 23.U00 membres. Un grand nombre de personnes horticulteurs, professeurs, publicistes et amateur» ont adhère aux sections et au con grès Cette rapide extendon et les résultats déjà acquis prouvent que l'œuvre est sérieu se, durable, et que la fédération est appelee contribuer a la prospérité de l'une des branches les plus importantes de l'agricultu re nationale. Ce but qu'elle poursuit, de con cert avec les fédérations régionales et les sociétés horticoles, ast donc d'intérêt public. Il est utile d'appeler l'attention des con seils provinciaux sur un fait aussi fâcheux que surprenant. En parcourant les budgets des administrations provinciales, on y ren contre des subsides considérables en faveur de l'agriculture, de l'industrie, du commer ce, des beaux arts, des sociétés de sport et d'agrément, mais si l'on excspte la province de Liège, l'horticulture y est réduite la portion congrue ou totalement oubliée. Ce pendant la culture des légumes, des fruits et des fleurs s'étend tout le pays et jusqu'au moindre hameau. Son rôle économique est considérable si l'on tient compte de cette énorme production qui alimente les halles, les marches, les criées, le commerce si éten du des produits horticoles et qui, pour une part bien plus importante encore, entre di rectement dans la consommation. C'est de plus une bienfaisante industrie qui retient l'ouvrier chez lui, l'incite s'instruire et lui apporte parfois un supplément de ressources et toujours un accroissement de bien-être. Comment expliquer, de la part de nos con seils provinciaux, ce long oubli d'une sour ce importante de la richesse publique sinon par l'isolement et l'effacement où est restée l'horticulture pendant tant d'années Les fédérations provinciales ont le devoir d'at tirer, sur cet état de choses regrettable, l'attention de nos mandataires la province et de leur demander d'étendre aux sociétés horticoles leur sollicitude et leurs encourage ments. C'est Dimanche prochain que les clé ricaux d'Ypres reçoivent leur Gouver neur. Il faut bien que ces Messieurs aient un clou aux nombreuses et at trayantes festivités dont se compose le programme des fêtes communales d'Y pres. Le9 libéraux, se rappelant leurs élec tions d'Octobre et de Février, resteront indifférents vis-à-vis de ce clou. Ils n'a giront certes pas comme les cléricaux, en 1880, lors de la visite officielle faite Y près par M. Van Humbeek, Minis tre de l'Instruction publique, accom pagné des hauts fonctionnaires de son département, et par M. Heyvaert, gouverneur de la Flandre Occidentale Les libéraux n'imiteront pas d'hono rables calotins qui ont eu le courage héroïque alors qu'ils s'étaient mis l'abri l'intérieur du Cercle Catholi que— de lancer des femmes, des in stitutrices, les plus gro sières msultes et les propos les plus orduriers Ils n'as pergeront pas de liquide les écolières qui fréquentent les écoles cléricales, qui passeront devant leurs maisons. Ils n'instigueront pas des voyous souffle ter de« enfants qui auront chanté pour M le Gouverneur Bethune Les libéraux qui font partie de la Garde civique ne suivront pas l'exem ple de certains clows catholiques qui ont refusé de prendre les armes pour f .ire escorte aux autorités. Ils obéiront la loi. On ne verra pas, comme en 1880, le Conseil de discipline se trouver dans la triste nécessité de devoir pro noncer a) Trois condamnations un jour de prison b) Une condamnation un jour de pri son el 5 fr- d'amende. c) Seize condamnations 15 francs d'à- mende et aux frais. d) Cinq condamnations 5 fanres d'a mende et aux frais. Non. on ne verra pas ces -h >ses-l;ï Les libéraux ont le respect d'eux-mê mes et de la légalité o On parle sérieusement de la nomina tion d'une institutrice, diplômée et ca pable. l'école payante pour tilles. Avec le personnel actuel, les plaintes sont générales l'enseignement, jadis si excellent, dégringole, a tel point, que les parents seront obligés de reti rer leurs enfants. Nous avons vu un cahier de classe, où les corrections faites par nne insti tutrice d'une classe supérieure, prou vaient suffisamment son ignorance grammaticale. C'est une honte de la part de notre administration de remplacer les insti tutrices capables, pensionnées ou deve nues malades, par des incapables, quoi que souvent prétentieuses. Les parents paient uù minerval plus élevé que partout ailleurs ils ont donc droit un enseignement soigné pour leurs enfants confiés la ville. Il ne faut pas qu'on puisse dire que notre administration cherche rendre impossible la fréquentation de cette école, par le nombre insuffisant et la triste médiocrité de ses institutrices Elle a un devoir sacré remplir Celui de respecter et de maintenir les écolés officielles. Un personnel enseignant choisi et ca pable s'impose. Nous avons eu les honneurs de la prose du Beiaardpeu raisonnable, et cela parce que nous avons dit comme nous en avons le droit, notre façon de penser sur la signification de la Jour née du 11 Juillet, devenue une mani festation cléricale, laquelle les libé raux font bien de ne pas se rallier. Afin que ce journal puisse j uger froi dement notre attitude, nous le ren voyons notre numéro du 24 Juillet dernier dans lequel nous avons repro duit le manifeste clérical, affiché tous les coins de la ville d'Ypres il verra immédiatement que cet appel est dirigé contre la France libérale. Nous avons été des premiers pour applaudir quand le Gouvernement a supprimé les fêtes de Septembre qui rappelaient, nos frères du Nord, nos luttes sanglantes il n'y a donc, dans notre conduite, rien d'inconséquent. Nous ne voulons pas plus frois ser l'eBprit national au peuple français que celui du peuple néerlandais, deux peuples avec lesquels uous voulons vi vre en bonne intelligence et en paix Noun sommes flamands dans toute l'acception du mot, mais nous enten dons, c'est incontestable, le patriotis me autrement que ceux qui conspuent continuellement le peuple français, le seul qui ait versé son sang pour notre indépendance nous tenons avoir de bonnes relations avec tous nos voisins, c'est le seul moyen d'être aimé et consi déré par eux. En agissant ainsi, nous n'abdiquons en rien de notre dignité, au contraire Nous recevons la lettre suivante Y près, le l1' Août 1904. Monsieur l'éditeur du Progrès d,Yprès La politique est le moindre de mes soucis. A mes yeux tout homme, n'importe quel parti il appartienne, est respectable pour autant qu'il soit hon nête. Je ne vous parlerai donc pas de la balançoire clérico-libérale qui n'a jamais eu d'attraits pour moi. La mu sique, voilà mon seul charme Quand j'assiste une belle exécution, je ne m'inquiète pas de savoir si les musi ciens que j'entends ont adopté la cou leur bleue, rouge, verte ou jaune. La seule chose que j'envisage est leur ta lent. Mercredi j'ai assisté la sérénade donnée M Brunfaut, fils. J'ai passé là une heure bien agréable. L'Harmo nie des Anciens Pompiers a exécuté son programme d'une façon irrépro chable Il y a d'excellents musiciens Y'pres. L'Harmonie communale est bonne, même très-boune, la Fanfare Royale a fait des progrès depuis peu, mais la première musique d'Ypres est sans contredit celle des Anciens Pom piers Je me suis demandé et beaucoup de me» concitoyens doivent s'être posé la même question quel est le motif pour lequel, ayant une musique ex cellente, il ne nous est pas donné d'a voir la bonne fortune de l'entendre plus souvent. Nous avons des concerts publics donnés par l'Harmonie com munale et par la Fanfare Royale. Pour quoi l'Harmonie des Anciens Pompiers n'en donne t-eile pas? Au point de vue musical tout serait gain il y au rait un stimulant parmi les musiciens, l'amour propre aussi s'en mêlerait au plus grand profit de i art. Notre ville »erait un petit Eden où les amateurs de bonne musique et les connaisseurs pourraient se régaler. Ne trouvez vous pas, Monsieur l'E diteur, que tous nos concitoyens au raient intérêt ce qu'ii en soit ainsi Recevez, je vous piie, l'assurance de ma considération distinguée. Un amateur de bonne musique. Oui, Monsieur, vous avez raison. Mais, malheureusement, dans les peti tes villes, la politique joue on grand rôle, on commet souvent des erreurs cause d'elle. L'administration commu nale est cléricale, la Société des An ciens Pompiers est libérale, concluez alors. A deux reprises déjà la Société des Anciens Pompiers a demandé pouvoir se faire entendre la GrandTIace. l'administration communale a répon du Non possumus. Que voulez-vous, Monsieur, c'est la politique mesquine des petites villes Monsieur Bossaert Baniol vient de passer, avec succès, son examen de candidat ingénieur des mines, de vant la faculté de Liège. Nous lui adressons nos plus sincères félicitations Un arrêté royal du 16 Juillet dernier, approuve une délibération du Conseil com munal de notre ville, adoptant un plan gé néral d'alignement pour la ruedasEtudiants. Par arrêté royal du 23 Juillet 1904, la décoration civique est décernée, savoir la médaille de l'classe M. Arthur Merghe- lynck. membre du Bureau de Bienfaisance Wulveringhem celle de 2" classe Mmes F. Cor.'elis, épouse Boulhez et L. Dehaeue, épouse Liefooghe, sages-femmes des pauvres Poperinghe. 1—:io Le Conseil Communal de notre ville s'est réuni hier soir, 5 heures. Voici les objets qui figuraient son ordre du jour 1. Communications. 2. Propriétés communales vente de terrain Boulevard Malou. 3. Voirio construction de trottoirs rue Grimminck. 4. Bibliothèque communale: comp te 1903. Nous donnerons le compte-rendu de cette séance dans notre prochain numé ro. GRAND Dimanche, 7 Août ifM)4, 8 h du soir. 1. Allegro militaire. 2 Patrieouverture dramatique. Bizet. 3. Hérodiade, transcription par Degrez. Massenet. 4 Marche Japonaise. C. Launay. 5. Adagio el allegro, de la Ie symphonie. Saint SaënB. 6. Joie printanière, aubade. Strauwen. 7. Souvenir du Tannhauser. Wagner. 8. Marche Grecque. Ganne. Vendredi 19 Août 1904, n li. 12, dans le jardin de M JOSEPH DIDIER. Membre de la Commission, Rue du Lombard. N B Les membres de la Société SEULS seront admis. En cas de mauvais temps ia Répéti tion aura lieu au local. ai ai EXCUKSIOA Dimanche 21 Août 1904. N.B. Les membres de la Société, désireux de participer cette excur sion, sont priés de se faire inscrire avant le Jeudi 18 Août 1*ii!»»ho n*ttr date aucune inscription ne sera plu* admise. Dimanche 28 Août 1904. Donnant suite nos commentaires concernant l'incident survenu derniè rement dans l'église de Domines, nous nous faisons nn devoir de soumettre l'attention de nos lecteurs la lettre en voyée par Monsieur Van Elslande fils au Journal d'Ypres du 30 Juillet Comines, 27 Juillet 1904. Monsieur l'Editeur du Journal d'Ypres Mis personnellement en causa dans votre journal de Dimanche dernier, je viens user de mon droit de réponse. Je commence par donner votre corres pondant, dont la devise doit être, s'il n'a été lui-même induit en erreur mentez, men tez, il en restera toujours quelque chose, un démenti des plus formels, et je rétablis les faits dans toute leur exactitude. Lors des funérailles de Monsieur JB d'Ennelières, je me suis présenté l'of frandeet loin de me détourner du curé c'est lui qui s'est retiré. Voilà ce que j'affirme Des membres de la famille et d'autres personnes peuvent en témoigner. Tons ont blâmé la conduite de l'officiant et m'ont donné le conseil, que j'aurais dû suivre, de lie plus m'ex- poser mi nouvel affront. Croyant un accès passager de mauvaise humeur chez le curé, je me suis présenté l'offrande, lors des funérailles de M. A. Bon- duel, tout confiant et ne m'attendant au cune récidive mais, cette fois encore, la patène m'a été refusée. On ne m'a pas même offert un souvenir mortuaire. L'un de mes amis, qui me sui vait, dut exiger le souvenir que l'on voulait lui refuser également. Voilà encore l'exacte vérité Quoi qu'en dise votre correspondant, ceux qui m'entourent, ceux qui me soutien nent, se soucient très peu de ses apprécia tions, qui ne sauraient les atteindre. Que votre correspondant se rassure donc ja mais je ne serai mûr pour le socialisme pas plus que pour le servilisme. Si la division règne Comines, si les es prits sont surexcités, qui en est la cause Ni mes amis, ni moi assurément. Je ne suis du reste pas la seule victime de procédés odieux Faites une enquête Comines in terrogez hommes, femmes, enfants même, et vous connaîtrez le motif pour lequel no tre église, jadis trop petite pour la popula tion, est aujourd'hui mi-déserte. Encore un mot. Pourquoi cet empresse ment du Journal d'Ypres. l'organe du par ti catholique dans l'arrondissement, ou vrir ses colonnes tout article contre le Bourgmestre de Comme», les siens, et ses amis politiques, qui, depuis toujours ont ap partenu au parti catholique, et lui sont res tés fidèles Quel est le mobile qui fait agir votre cor respondant anonyme Est-il payé pour cette malpropre beso gne Ou bien est-ce la reconnaissance du ventre qui le fait parler Je ne veux trop le supposer mais, alors, quel autre motif! Je compte que vous voudrez bien insérer ma réponse dans votre tout prochain numé ro, et vous présente. Monsieur l'Editeur, l'expression de mes sentiments distingués. Aug. Van Elslande, fils. Le Journal d'Y près épris de vérité et brûlant de l'ardent désir de rétablir l'exactitude des faits, comme il a la prétention de le dire aux débuts de ees commentaires, semble s'être égaré au contraire du droit chemin de la vérité et s'être donné vainement au diable pour interpréter la lettre de M. Van Elslande dans l'intérêt de la cause qu'il a soutenu jusque maintenant contre lui. L'audace a été souvent l'arme des impuissants, mais la rédaction du Jour nal n'est pas encore parvenu la ma nier habilement. «Lors des funérailles de M. J. B. d Ennetières, affirme M. Van Elslande, je me suis présenté l'offrande, et loin de me détourner du curéc'est lui qui s'est retiréTous ont blâmé la conduite de 1 officiant et m'ont donné le conseiL

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Le Progrès (1841-1914) | 1904 | | pagina 2