Journal de lAlliance libérale d Ypres et de F Arrondissement. CERCLE D'ÉTUDES D'EXTENSION UNIVERSITAIRE Conseil communal Dimanche, 8 Janvier 1905. 9.V année. 2, l'union fait la force. lMat'aéM*ant le iMiinane/te. Vires acqiirit ei.ndo. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Far an -4 francs, p' la province Par an -4 fr. >0 Pour les annonces on traite forfait. YPRES. Cours de M. Pelrucci HISTOIRE GENERALE DE L'ART. 1Hospices civils vente de bois. Messieurs, Paroles Dovîiles. Dans les réponses que le Roi a fai tes aux vœux qui lui ont été exprimés l'occasion du renouvellement de l'an par le Sénat et la Chambre, il con vient de souligner tout particulière ment ces paroles, parce qu'on y dis tingue toute la grandeur du but que poursuit le souverain, tout ce qu'il rêve et qu'il lenie de réaliser pour as surer définitivement la prospérité du pays. Il veut que les peuples venir oublient que notre nation fut petite et il a eu ce mot retenir Qu un pays n'est jamais petit lorsqu'il est baigné par la mer I.océan, en effet, c'est la grande voie par laquelle les peuples transpor tent ailleurs leur réserve d'energie, l'océan est la grande "oie qui donne accès aux contrées nouvelles où l'acti vité humaine peut accomplir des mi racles, et la plus grande Belgique dont a parlé le Roi doit être le but vers lequel tendent tous les elforts in telligents. La nation vraiment grande n'est pas celle qui seulement peut grouper d'énormes masses humaines, mais celle qui par sa production im pose son inlluence morale, se rend indispensable au bien-être des autres nations, est supérieure, en un mot, par ses capacités productives. Certes, nous ne sommes encore qu'au début de cette voie nouvelle qui souvre largement devant nous et si les nôtres, en ces soixante-quinze an nées d indépendance nationale, ont lait preuve d'une énergie remarqua ble, il ne faut pas se dissimuler que beaucoup reste faire pour que la grande Belgique qu'entrevoit le Roi soit une réalité. Citant en exemple le prodigieux développement du Japon et de l'Allemagne. Léopold II a dé montre <jtic le miracle patriotique était possible, mais que l'expension de notre activité au dehors exigtiail une éducation, une formation. Là, en effet, est la base de tout ef fort sérieux et aucune tâche, l'heure actuelle, 11'apparalt comme plus im portante, comme plus essentielle, que cette préparation minutieuse des jeu nes générations belges soutenir la concurrence commerciale et indus trielle sur tous les points du monde. Ce n'est pas la première fois que le Roi met cette idée en valeur et comme elle concorde parfaitement avec cer taines initiatives privées, d'une géné rosité intelligente, on peut croire que le nécessaire est en train de se faire dans ce sens et que les générations nouvelles trouveront chez nous la ba se scientifique qui leur est indispen sable pour que leur travail futur con tribue efficacement au devel îppement et la prospérité du pays. Le roi Léopold a donné son peu ple lexemple de ce que peut le génie seconde par une energie et une puis sance de travail admirables il est tout naturel qu'il se préoccupé au- jourd hui d'armer pour les luttes futu res les hommes que le temps appelle logiquement maintenir son œuvre. et Les Dimanche** S, 15, kîl> Janvier, 5, l> Février 1905, 15 heures. Les conférences se donnent Salle de la Bourserue Carton. D'Y PRES. Séance publique <lu Sainc<li 31 Décembre lOOI. La séance publique est ouverte 5 h. 20 m. eu présence d'une trentaine de personnes. Sont présents: MM Oolaert, Bourg mestre-Président Struye et Vanden- boogaerde, Echevins; Begerem, Fiers, Vanderghote, Vandenpeereboom, Bou quet, Vandevoorde, Oanepeel, Sobry. Iweins, Lemaliieu, Conseillers M. Goi rissen, Secrétaire. M. D'Huvettere, se trouvant dans l'impossibilité d'assister la séance, s'est fait excuser. M. Fraeys, pour des questions de personnes, s'est fait également excuser. Les procès-verbaux des séances des 12 et 17 Décembre dernier n'ayant donné lieu aucune observation sont approuvés. Le Conseil émet un avis favorable sur une délibération des Hospices de mandant l'autorisation de vendre des bois-taillis, mélèzes, etc croissant sur le domaine de M. Ch. Godtschalck, Wytschaete. 2. Hospices civils dépôt du compte 1903 et du budget 1905. M. le Président dépose sur le bureau le compte 1903 et le budget 1905 de cette administration hospitalière. Le Conseil décide de les examiner plus tard. Quoi qu'il en soit, dit M. le Président, je tiens déclarer, dès main tenant, que l'ère du déficit est absolu ment close il y a donc lieu de remer cier MM. lesmembresde la Commis sion des Hospices pour le zèle et l'acti vité qu'ils déploient dans la gestion du bien des pauvres AI. le Bourgmestre a procédé la vé rification de la cais-e communale.Tou tes les pièces de comptabilité sont en règle et l'excédent total est de fr. 19 727 13. 3 Eclairage public contrats. AI. Colaert. Nous avons reçu de nouvelles propositions de la part du groupe Y'prois Voici la lettre que ces Messieurs nous écrivent Ypres, le 24 Décembre 1904. A Messieurs les Président et Membres du Conseil communal d'Ypres. Il résulte des discours de MM. le Bourg mestre et de l'Echevin Struye, en la séance du 12 Décembre 1904, que l'avantage de nos propositions n'a pas été compris. C'est ainsi que le Collège a estimé que le fait de On s'abonne au bureau du journal, rue de Uixmlde, 33, Ypres Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité Van Godtsenhoven et Tbibesarfl, 14, Place de Brouekère, Bruxelles, éléphooe 5230 ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. laisser l'allumage, l'extinction et l'entretien (bec auer) etccharge de la ville, au rait coûté celle-ci plus de 9,500 francs par an. Or, il est généralement admis et cela a été répété par le M. le Conseiller D'Huvettere, en séance du 3 Décembre, que le dit entre tien etc. coûte 10 fr. par bec et par an, soit 4,000 fr. pour les 400 becs entretenir. Le groupe Yprois serait disposé l'entrepren dre ces conditions. Au surplus, comme la solution définitive de la question de l'éclairage est encore re mise, la demande de M. De Brouwer, une séance ultérieure, nous serons peut-être mieux compris en répétant notre proposi tion sous cette forme ci, qui en est l'équiva lent. Eclairage particulier 0.15 centimes le mè tre cube. Bâtiments communaux o. 10 centimes le mètre cube. Eclairage public 0.10 centimes le mètre cube. Allumage, extinction et entretien notre charge et ristourne'la ville de 12,000 fr. Propositions que veuillez examiner. Agréez, je vous prie, Messieurs, l'assuran ce de notre parfaite considération. Le Groupe Yprois. (s) L. Vandoorne, R. Froidure, G. Lapiere, A. Butaye, H. Vermeulen. Cette lettre ne nous apprend rien de neuf, puisque le groupe Yprois a fait apposer des affiches tous les coins des rues pour faire connaître leurs propositions. Ces Messieurs nous di sent, dans leur lettre, que nous avons évalué 9,500 fr. l'allumage, l'extinc tion et l'entretien des 400 becs-Auer. Quel que soit le chiffre, nous main tenons que les propositions faites par le groupe Yprois atteindraient un chiffre plus élevé que ceux donnés par MM. ValckeetDe Brouwer. Or, M. Valcke nous a déclaré et ré pété depuis, que le bec Auer (man chon) doit être renouvelé tous les mois. D'autres personnes en ont confirmé le fait. D'après le compte de M. Valcke, le bec Auer (manchon) coûte fr. 1-25. Je le diminue et le porte 1 fr., donc plus de 12 francs par lanterne et par an. Je diminue encore ce chiffre et je le porte 10 fr. Ajoutez cela, l'allu mage, l'extinction, l'entretien des lan ternes. La peinture coûte également chaque année, sans parier du nettoya ge. Il y aurait donc lieu de porter cette dépense 18 fr. par bec et par an. Je vous le répète, Messieurs, les pro positions du groupe Yprois ne sont qu'un leurre ce ne sont que les naïfs qui se laisseront mystifier. Ces Messieurs, revenant sur leurs propositions, disaient, dans leur lettre, qu'ils u'ont pas été compris. Il n'y avait plus revenir sur leurs propositions, puisque la solution a été dounée parle Conseil communal qui a voté. Le vote a été formel. Nous avons remis les propositions De Brouwer une séance ultérieure pour apporter les modifications aux deux contrats. M. Colaert entre dans de longues con sidérations au sujet de la nouvelle let tre du groupe Yprois et conclut en disaut que le groupe Y'prois veut taire accroire au public que demain on rasera pour rien. M. le Président n'a pas besoin d'être rasé, dit-il M. Colaert consent taire des dé marches auprès de la firme De Brou wer pour l'engager reprendre la tuyauterie. Dans le cas contraire, la ville s'exposerait voir retourner tou tes les rues M. Colaert a été en pourparlers avec M. Ile Brouwer au sujet de légères mo difications introduites dans les contrats. Il s'agissait de savoir si le Crédit Lié geois et la société des conduites d'eau L^ège^s'entendraient sur ces modifi cations M De Brouwer a écrit au' Collège qu'il était en tous points d'ac cord. En terminant. M. le Président déclare qu'il a exposé la question dans tous ses détails, qu'il y trouve les avantages les plus considérables pour la ville d'Y'près et qu'il a usé de tous ses ef forts pour arriver une solution con venable. Après avoir donné lecture de l'arti cle 2 des clauses et conditions et après examen, le Conseil adopte cet article 2 par 12 voix MSobry s'abstient. AI Colaert. Nous passons la dis cussion du contrat-annexe. Le Collège a cru nécessaire de séparer certains articles du contrat-annexe qui seront mis daus une seconde annexe. Après l'assentiment du Conseil, l'on passe la discussion des articles qui sont votés au fur et mesure de leur examen. A l'art. 25 traitant de l'assemblée des actionnaires, M. Sobry veut abso lumeut que ces assemblées se tiennent au siège social, c'est-à-dire Ypres il est de notre devoir, dit l'honorable Conseiller, d'attirer autant que possi ble les actionnaires en notre ville ce serait une source de profits pour les contribuables et Messieurs les action naires verraient comment les choses se passent. M. Colaert ne partage pas cette ma nière de voir et le Conseil décide par 7 voix contre 6, qu'il n'y a pas lieu de tenir les assemblées Ypres. Après cette discussion, tous les au tres articles des deux contrats avec les modifications y apportées sont votés et M le Président propose de voter sur l'ensemble accordant la concession du gaz pour trente ans M. De Brouwer. Avant de procéder au vote, M Sobry demande la parole. Il fait valoir toutes les considérations qui militent en fa veur de l'adoption des propositions du groupe Yprois. L'honorable Conseiller démontre, avec preuves l'appui, tous les avantages qui en résulteraient. Ce serait une injustice, s'écrie M Sobry, si on accordait la concession du gaz un étranger et comme il ne veut pas être complice de cette injustice, l'ho norable Conseiller émettra un vote né gatif. Après une courte réplique de M. le Président s'efforçant de faire miroiter aux yeux de MM les Conseillers tous les avantages résultant des propositions de M. De Brouwer, le Conseil accorde par 12 voix contre une, celle de M Sobry, la concession du gaz pour trente ans M. De Brouwer. AI. Lemahieu demande que l'examen des modifiations apporter l'art 3 sur les jeux d'orgues, etc soit mis l'ordre du jour de la prochaine séance. AI. le Président promet de faire droit la demande de M. Lemahieu. M Bouquet Comme M. le Prési dent a été assez généreux pour remer cier les membres de la Commission, je pense obtenir l'assentiment des mem bres du Conseil en félicitant M. le Bourgmestre da la façon si éclairée dont il a mené les débats sur l'éclaira ge public. Assentiments unanimes. AI. le Présidentvivement touché de cette marque de deférence, remercie et lève la séance publique 7 h. 25 m. Pl usieurs correspondances nous étant parvenues trop tard, ne pourront être insérées que dans notre prochain nu méro

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