mm LdCTÉE Décoration civique. Ordre de Léopold. Administration centrale. Le Nouvel An. Le crime de Lille. Théâtre d* Y près. Touinée Artistique Théâtre des Galeries. Le Voyage ile la Mariée. Il n'y a pas de meilleure preuve que le témoignage des gens d'Ypres. Société Royale des Francs Arbalétriers. *ûJ5r ATTENTION 'pour Enfants, Convalescents etVieillards. État-Civil cTYpres. a ci a a 1 ■wer a la concession, l'éclairage est bon, et que l'éclairage intensif c'est dire au bec Auer est excellent Si le service du gaz Bruges, chef-lieu de la Province, est si vive ment critiqué, qu'en sera-t-il Ypres avec le même concessionnaire qui n'y fera que de rares apparitions et où le contrôle et la surveillance de toutes les branches du service de la ville laissent tant désirer et où l'admi nistration cléricale, que nous subis sons, se résume en ces trois mots t»»»-«i>illîiî4«, partialité, favoritisme Par arrêté royal du 23 Décembre 1904, la décoration civique,(médaille de ire classe) est décernée M. Mer- ghelynck (F.), commissaire de l'ar rondissement d'Ypres, en récompense des services qu'il a rendus pendant une carrière de plus de vingt-cinq ans. Par arrêté royal du 31 Décembre 1904, M. J. Libotte, chef de division au ministère de l'intérieur et de l'in struction publique, est nommé Che valier de l'Ordre de Léopold. M. J. Libotte est le père de notre concitoyen, M. Libotte, pharmacien en notre ville. Nous adressons au respectable père de M. Libotte nos plus chaleureuses félicitations. y Par arrêté royal du 31 Décembre 1904, M. E. Libotte, chef de division, titre personnel, est nommé chef de division titre effectif. Toutes nos félicitations M. E. Li botte. Le premier jour de l'An nous avait ménagé une surprise agréable. L'ou ragan des jours précédents s'était changé, Dimanche, en une tempéra ture faite souhait hormis pour les gens frileux pour les visites, les réceptions traditionnelles. Le so leil ce furent nos étrennes de là- haut, -— comblait la ville de rayons bref, il donna tout ce qu'il pouvait donner. La ville présentait beaucoup d'ani mation piétons filant comme un trait, ayant certes quelque carte en poche ou ruminant les souhaits dire quelque personnage influent dans les familles, ce furent les ef fusions habituelles, le gâteau sur la table, un vin généreux, d'une au thenticité certifiée, rutilant dans les verres près du foyer flambant. Les niveleurs ces gens sont sans pitié fatigueront leur pioche vou loir démolir certaines coutumes qui puisent leur force, beaucoup dans l'habitude, un peu dans le sentiment. A 11 heures, M. le Bourgmestre radieux de son triomphe de la veille recevait les autorités. M. le Président du Tribunal ne re cevait pas cette année. La soirée bien tard s'acheva dans un échange universel des vœux, au coin du feu, le tout naturellement corsé d'agapes plantureuses. Grande affluence aussi dans les cafés dont beaucoup ne fermèrent pas avant le premier chant du coq, c'est dire entre deux et trois heures du matin. Un certain Arthur Denutte, origi naire d'Ypres, a tué sa femme, Marie Lahenard, âgée de 53 ans, née Renaix. C'est le 31 Décembre, au matin, vers sept heures, qu'un maraîcher entendit des cris partant de l'étage de la maison. Levant la tête, il aperçut la fenêtre du numéro 16, deux peti tes figures affolées, demandant du secours et criant que leur mère venait d'être assassinée les pauvres enfants étaient enfermées dans la seconde pièce et ne pouvaient en sortir. On se précipita dans le logement de la pauvre femme un spectacle terrifiant s'offrit la vue du maraî cher et du propriétaire où logeait ce ménage. La femme Denutte gisait dans une mare de sang, le front fracassé d'un terrible coup de maillet et la gorge complètement sectionnée. Le meurtrier, son crime accompli, s'est enfui en Belgique et Dimanche soir, vers cinq heures, il s'est fait pin cer Ypres, au domicile de sa sœur, chez laquelle il s'était réfugié. L'assassin s'est laissé arrêter sans résistance et par des paroles évasi- ves, il laissait entendre qu'il ne re grettait en rien son crime. Comme Denutte est sujet belge, il ne sera pas extradé et il sera jugé par les tribunaux de son pays. Jeudi dernier, le coupable a été amené devant M. le juge d'instruc tion de notre ville, pour y répondre de son forfait. Mardi 10 Janvier 1905, Unique Représentation des grands succès Parisiens par la de Lauréats du Conservatoire national de Lille. LA RECOMMANDATION, Corné lie en un acte de MMac Morey. JULIEN N'EST PAS UN INGRAT, Comédie en un acte de M Pierre Weber. AU TÉLÉPHONE. Pièce eu deux actes de MM André de Lorde et Ch Folley. ANDRÉ, COMIQUE DE GENRE, dans son répertoire. LES BOULINGRIN, Vaudeville en un actede M. Courteline. Bureau 7 heures. Rideau 7 1/2 h. précises. La représentation sera terminée onze heures. Prix des places l'ordinaire. Le Mardi 10 Janvier, le bureau de location sera ouvert au Théâtre de 10 heures midi et dé 2 h. 5 h., sans augmentation de prix. Lundi 23 Janvier, 1905 (Tournées Liten) CHATTERTON, pièce en 3 actes et 4 tableaux, par Alfred de Vigny et l'AFFAIRE de la RUE de LOURC1NE, comédie en un acte, par Labiche. l.st Tournée parisienne E. Claudine, qui eut tant de succès au Théâtre d'Ypres le 22 Décembre écoulé, fait annoncer qu'elle reviendra le 6 Fé vrier prochain avec un spectacle nou veau et qui est appelé un gros succès Voici le programme de cette -.oirée PUS I RESTANTE, comédie en un acte e' l'ABBÉ CONSTANTIN, comé die en trois actes, par Hector Crémieux et Pierre Decourcelle. Lundi 20 Février, (Tournées Claudiac) LETTRES POSTHUMES, comédie en un acte par J. Berr de Tuirique et JALOUSE comédie en trois actes par A BiBeon Vendredi 3 .Mars, (Tournées Mauzin) le DOMINO NOIR, opéra comique en 3actes par Anber et LE BOUFFE El LE TAILLEUR opéra comique en 1 acte par Gaveau. BRUXELLES Dernières du Grand Succès Le Voyage de la Mariée est un de ces spectacles les plus divertissants et les plus pittoresques. La Course de Tau reaux notamment fait florès chaque soir et par son réalisme intense provo que une curiosité passionnée Depuis la semaine dernière ce sont deux uou- veaux taureanx qui travaillent, de maguifiques bêtes venant d'une des premières écuriesde l'Andalouse, d'une adresse et d'une impétuosité extraor dinaires Leurs jeux du Cirque qui du reste ne présentent absolument au cun danger pour les spectateurs sont la représentation exacte de ce qui se passe dans les arènes Espagnoles. A part ce clou il y a encore d'autres tableaux sensationnels le port do C'a dix, le panorama d'Alger, le grand dé filé des masques et des tètes, etc etc Quant l'interprétation elle est toujours aussi joyeuse et aussi animée. Cependant étant données les clauses de certains engagements Le Voyage de la Mariée n'aura plus qu'un nombre restreint de représentations la direc tion des Galeries annonce pour Diman che 8 Janvier la dernière matinée et le soir avant dernière représentation. Avis ceux qui n'ont pas encore vu la pal pitante course de Taureaux Ils ne doi vent point l'oublier. Rappelons que les représentations du soir finissent Il h. 1/4. ce qui permet aux habitants de province de prendre les derniers trains. On peut retenir ses places l'avance Ïar lettre, dépêche et téléphone N°486, héâtre des Galeries. son de 3 fr. 50 la boîte ou de 19 fr. pour 6 boîtes ou franco par la poste en faisant la demande la Pharmacie An glaise (le Ch Delacre, 50-52, rue C011- denberg, Bruxelles Dépôt général pour la Belgique. (1) Nous désirons appeler votre attention sur l'un des points principaux de tou tes ces causeries faites avec le public. On cite toujours les exposés des gens d'Ypres. Uo homme habitant l'Alle magne pourrait peut-être vous envoyer ce sujet une lettre éloquente et rem plie de vérité mais vous préféreriez sans doute, n'est-ce pas, en recevoir une d'uu habitant de votre ville Rien de sensationnel. Quand on est malade et que l'on prend le remède voulu, il est tout naturel d'obtenir un résultat satisfaisant. Mme Eve 11 ne Lepaire-Michiels, 6, rue des Trèfles, Ypres, nous dit Je souffrais énormément des roins depuis plus de six mois, surtout quand je devais me baisser, les douleurs étaient alors très aiguës, je n'avai6 plus que peu de sommeil et encore était-iI bien agité, je n'avais plus de repos et me levais toute harassée et les membres engourdis, j'avais toujours des maux de tête et des vertiges, mes urines étaient chargées et je perdais tout appétit les soins et. les remèdes ne m'étaient d'aucune avance, je ne sa vais plus que faire et me désespérais quand je voulus prendre des Pilules Foster pour les Reins dont on parlait beaucoup et que je cherchai la Phar macie Becuwe Ypres A ma joie étonnée, dès le troisième jour, je me sentis bien soulagée'; de jour en jour mon état s'améliora a vue ri'œil. si bien qu'en moins de quinze jours, j'étais enfin guérie Un petit mot aux femmes. Beaucoup de vous semblent, être constamment indisposées peut être souffrez-vous de douleurs sourdes dans le dos, de ma laises ressemblant l'affaissement, de migrainesou de nurexcitatiou des nerfs. Ne vous hâtez pas d'en conclure que vous êtes atteintes d'une de ces mala dies auxquelles les femmes sont sujet tes Un grand nombre de ces préten dues maladies de femmes ne sont autre chose qu'une affection des reins. 11 se peut que vous soyez irritables, nerveuses ou abattues, mais ne perdez, pas courage et cessez de penser des maux imaginaires, ce sont peut-être vos reios qui sont en jeu Pourquoi ne pas vous en assurer Assurez-vous qu'on vous donne les Pilules Foster pour les Reins de la même espèce que celles qu'a eues Mme Lepaire-Michiels Ou pont se les pro curer daus toutes les pharmacies rai- Tir du Lundi 2 Janvier 11)05. TIR AUX OISEAUX Ie Oiseau, Thirifays, H. 2e Oiseau, Jansens, J. Les barrières de dégel seront fermées, jusqu'à nouvel ordre, partir de ce jour (nuit du 5 au 6 J inviei) sur toutes les routes provinciales et vi iuales pavées et empier- rees dans la Flandre Occidentale, l'excep tion des parties de routes où le roulage est autorisé par arrêté spécial du 5 Novembre 1904 Pour éviter tout»* erreur, le dentiste M aurice MEIEK, de Courtrai, a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle ainsi que les perso.un s qui au raient l'intention de venir le con sulter qu'il y a un nouveau den tiste portant I»* même nom et avec lequel il n'a aucune relation commerciale, qui vient Ypres a deux maisons de sa demeure. Il les prie de bien informer s'ils sont cite/, l'ancien dentiste Maurice M LIER, de Courtrai, qui est consulter Ypres depuis 16 ans chez M"'" Veuve V/\N K. FM M El., Grand'Place, 5 (mai son fermée) les Eundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 li I Déclarations du 30 Décembre 1904, au G Janvier 1905. Naissances De Brtiyne, Auguste, Zaalhof. Dumon, Isidore, rue du Canon. Cal- lewaert, Wilfride, rue au Beurre. Rosseel, Georges, rue des Boudeurs. Bossaert, Raoul, rue du Château d'F,au. Baert, Marie, rue Grimminck. Werrebrouck, Julie, rue Grimminck. Defever, Gaston, Marché au Bétail. Sagon, Maurice, rue de la Plume Billiet, Marthe, rue S' Jacques. Dehollander, Oscar, rue des Boudeurs. Vanaerde, Jules, rue des Riches Claires. Décès Dehollander, Hortense, 44 ans, mé nagère, épouse de Gardoen, Auguste, rue de l'Arsenal. Verhdle, Benoît- Edouard. 72 ans, sans profession, époux de Van Oost, Alice, rue Longue de Thourout. Vanlerberghe, Régine, 80 ans, sans profession, célibataire,Grand' Place Baelde, François, 70 ans, vacher, époux de Dewyse, Barbe, rue Basse. Labaere, Virginie, 74 ans, sans profession, veuve de Dnbameeuw, Louis, rue de l'Hôpital S1 Jean. Provoost, Barbe, 68 ans, sans profes sion; épouse de Santy, Henri, rue des Plats. - «J 3 *1 0 72 0 0 *0 O U 0 - C 0 o o 0 -3 3 X o cr. -, 0 9* 10 O ÇA a; 0 0 r. C 0 0 u. rz e O" E 0 r— PB IX MAXIMUM O O O O O O C- OOaCOOiOOCi X ifî 0 O O 0 O —•<—00 51 ce x S 1 ooooooo^t oao^ooooce 1 0 C 0 0 C SI -r- -r- 0 O X 51 QUANTITÉS VENDUES KILOGRAMMES 0 O o 0 0 0 0 i.e ce M r- X tz2 Z Cd 2 r— Cx3 (A r- w S W z i ac S tr as as c 0 2 0^0 3 «- c o¥'ô.ïïSË i_ S» O "ZJ> O 0 m u,a.ac;o

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Le Progrès (1841-1914) | 1905 | | pagina 3